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P/2001 RG100 (LINEAR)
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L'astéroïde 2001 RG100, découvert le 12 Septembre 2001 par le télescope de surveillance LINEAR et figurant sur des images antérieures de Novembre 1993 et de Septembre 1990, a été trouvé par A. Gleason (Kitt Peak) sur les images du 26 Novembre 2003 avec une activité cométaire . D'autres observateurs ont confirmé la nature comètaire de l'objet.
P/2001 RG100 (LINEAR) est d'une période de 10.3 ans, avec un passage au périhélie le 25 Juillet 2002 à 4.59 UA (IAUC 8244).
La circulaire MPEC 2003-W74 indique qu'avant un passage auprès de Jupiter en 1943, le demi-grand axe (a) était de 7 UA, l'excentricité (e) de 0.22 et l'inclinaison (i) de 3 degrés. Un nouveau passage à 0.75 UA de Jupiter en 2022 modifiera encore les paramètres de la comète : a=5.7 UA, e=0.11 et i=7 degrés.
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La Ceinture de Kuiper ne s'est pas formée là où elle se trouve
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Les objets de la ceinture de Kuiper ne se seraient pas formés là où on les trouve actuellement. Ce sont deux astronomes du Southwest Research Institute (SwRI, Boulder, USA) et de l'Observatoire de la Côte d'Azur (laboratoire Cassini, unité mixte de recherche 6529 du CNRS) qui ont obtenu ce résultat grâce à la simulation numérique. Les objets de Kuiper se seraient formés à moins de 30 unités astronomiques, distance actuelle de Neptune. Les planètes géantes, dont Neptune se seraient constituées dans des régions plus proches du Soleil et Neptune en s'éloignant du Soleil pour atteindre sa position actuelle, aurait repoussé les objets de Kuiper. Ce résultat est publié dans Nature du 27/11/03.
La Ceinture de Kuiper est une région du Système Solaire qui s'étend au-delà de l'orbite de Neptune, de 40 à 50 UA* et qui contient des milliards de corps de glace. Elle a été découverte en 1992 et depuis, de l'ordre de 1000 objets ont été catalogués. Certains d'entre eux sont très gros - le plus gros ayant un diamètre dépassant 1000 km.
En dépit des recherches poursuivies par les astronomes pour expliquer la structure de cette ceinture, un mystère subsiste. Comme la plupart des planètes du Système Solaire, les gros objets de la ceinture de Kuiper ont dû se former à partir d'objets plus petits qui se sont agglomérés en rentrant en collision les uns avec les autres. Pour que ce processus puisse fonctionner dans les régions distantes au-delà de Neptune, il faut qu'une quantité de matière supérieure à quelques dizaines de fois la masse de la Terre ait été présente initialement dans la région où la ceinture réside actuellement. Pourtant, les observations de cette région montrent qu'elle contient actuellement moins d'un dixième de la masse de la Terre. Les scientifiques ont donc essayé de trouver ces dernières années un moyen d'évacuer 99 % du matériau initial de la ceinture de Kuiper. Dans la nouvelle étude, Harold Levison (SwRI) et Alessandro Morbidelli (OCA) montrent, grâce à la simulation numérique, que la ceinture de Kuiper n'a peut-être pas perdu de masse du tout!
Levison et Morbidelli suggèrent que le disque proto-planétaire, dans lequel les planètes, les astéroïdes et les comètes se sont formés, avait une limite externe, non prévue auparavant, qui se situait à la position actuelle de Neptune, à 30 UA, et que la région occupée actuellement par la ceinture de Kuiper était vide. Tous les objets de Kuiper que nous voyons maintenant au-delà de Neptune se seraient alors formés à une distance bien plus proche du Soleil et auraient été transportés vers l'extérieur durant les étapes finales de la formation planétaire.
Une théorie prévoit que les planètes géantes se sont déplacées après leurs formations. En particulier, Uranus et Neptune se sont constituées à des distances plus proches du Soleil, puis ont migré vers l'extérieur. Levison & Morbidelli montrent que pendant sa migration, Neptune pourrait avoir poussé tous les objets de Kuiper observés à des distances plus grandes du Soleil.
"Nous n'avons pas vraiment résolu le problème de la perte de masse de la Ceinture, nous l'avons contourné!" dit Levison. "L'espace au-delà de Neptune était probablement réellement démuni d'objets".
Ainsi, dans ce modèle, la région intérieure à 30 UA contient suffisamment de matière pour former les objets de la ceinture de Kuiper. Les mécanismes employés par Neptune pour pousser vers l'extérieur la ceinture ont affecté seulement une petite fraction des objets qui sont devenus ce que nous voyons. Le reste a été éjecté du Système Solaire par Neptune. Cette nouvelle idée explique de nombreuses caractéristiques observées du Système Solaire externe, notamment les propriétés des orbites des objets de Kuiper et la position de Neptune.
"L'un des aspects les plus troublants de la migration de Neptune est la raison de son arrêt à la distance où la planète se situe actuellement" dit Morbidelli. "Notre nouveau modèle explique aussi cela. Neptune a migré jusqu'à ce qu'elle atteigne le bord externe du disque proto-planétaire, limite à laquelle la planète s'est brutalement arrêtée".
Article paru dans Nature du 27 Novembre 2003 par Alessandro Morbidelli (O.C.A., Nice) et Hal Levison (SwRI, Boulder)
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Eta Carinae, une prochaine supernova ?
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L'étoile la plus lumineuse de notre Galaxie, Eta Carinae, est 5 millions de fois plus lumineuse que notre Soleil et 100 fois plus massive. Cette étoile est maintenant entrée dans l'étape finale de sa vie et est fortement instable. Elle subit des explosions géantes de temps en temps, dont l'une des plus récentes s'est produite en 1841, créant la belle nébuleuse bipolaire connue comme la Nébuleuse Homunculus. A cette époque et malgré son éloignement d'environ 7.500 années-lumière, Eta Carinae est brièvement devenue au cours de la nuit la deuxième étoile la plus brillante du ciel, surpassée seulement par Sirius.
Eta Carinae, visible dans la constellation australe de la Carène (Carina), est entourée par la Nébuleuse Homunculus, deux nuages en forme de champignon éjectés par l'étoile, dont chacun est des centaines de fois plus grands que notre système solaire.
Pour la première fois, l'interférométrie infrarouge avec l'instrument VINCI sur le VLTI (Very Large Telescope Interferometer) a permis à une équipe internationale d'astronomes de faire un zoom sur la partie intérieure de son vent stellaire. Pour Roy van Boekel, le leader de l'équipe, ces résultats indiquent que le vent d'Eta Carinae s'avère être extrêmement allongé et l'étoile elle-même est fortement instable à cause de sa rotation rapide.
L'étoile perd une quantité énorme de masse (environ 500 fois la masse de la Terre par an) et à ce rythme, il ne restera plus rien de l'étoile dans moins de 100.000 ans. Mais plus probablement, Eta Carinae, qui a subi d'autres grandes explosions depuis 1841, la plus récente ayant eu lieu vers 1890, se détruira longtemps avant dans une explosion de supernova. Cela pourrait arriver "bientôt", astronomiquement parlant, dans les 10 ou 20.000 prochaines années.
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Les 10 meilleures images de SOHO
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Pour marquer le 8ème anniversaire du lancement, le 2 Décembre 2003, du satellite SOHO (Solar and Heliospheric Observatory), un vote a été organisé par l'équipe SOHO à destination du public pour élire 10 images préférées sur une présélection de 30. Chaque participant avait la possibilité de choisir 5 images avant le 17 Novembre, date de clôture du concours. Le résultat du vote vient d'être rendu public.
Avec un taux de 47,8% des votes, arrive en tête du Top 10 une image composite combinant des images obtenues dans trois longueurs d'ondes différentes par l'instrument EIT du satellite SOHO. L'image révèle le fer ionisé à trois températures distinctes, toutes supérieures à 1 million de degrés Celsius.
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Eclipse Totale de Soleil en Antarctique
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Quelques scientifiques, passionnés d'astronomie ou touristes fortunés se sont retrouvés en Antarctique pour assister vers 22h40 UT le 23 Novembre 2003 à une très rare éclipse totale de Soleil.
Environ 300 privilégiés, passionnés d'astronomie ou scientifiques pour la plupart, avaient embarqué à bord d'un Boeing 747 spécialement affrété depuis Melbourne pour assister à ce rare spectacle. La dernière éclipse totale au-dessus du pôle Sud remontait au 12 Novembre 1985, mais personne ne l'avait vue. La compagnie chilienne Lan Chile avait également
affrété un Airbus 340 depuis Punta Arenas pour une
expédition au-dessus du pôle Sud.
Ce spectacle d'une durée de 1m57s, qui a fait le bonheur de quelques privilégiés, s'est déroulé sous l'oeil indifférent des pingouins qui n'ont montré aucun signe d'agitation !
Photos :
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Aurore exceptionnelle aux latitudes moyennes
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Avec le retour des taches solaires 0484, 0486 et 0488 (respectivement renommées 0501, 0508 et 0507), de nouvelles éjections de masse coronale (CME) sont susceptibles de se produire, et par conséquent, de nouvelles aurores peuvent venir illuminer nos cieux.
Ce fut d'ailleurs le cas dans la soirée du 20 Novembre, où des aurores, exceptionnelles aux latitudes moyennes, ont été signalées en Ecosse et en Allemagne, mais également en France et Belgique, ou encore en Grèce et Italie
Et les prochains jours peuvent encore réserver de bonnes surprises.
Pour suivre l'évolution de l'activité solaire et les aurores éventuelles :
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P/2002 LZ11 (LINEAR)
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L'astéroïde 2002 LZ11, découvert le 05 Juin 2002 par le télescope de surveillance LINEAR, a été trouvé par E. Christensen (Université de l'Arizona), sur les images prises le 17 Novembre 2003, présentant une activité cométaire. D'autres observateurs ont également confirmé qu'il s'agissait bien d'une comète.
P/2002 LZ11 (LINEAR) est d'une période de 6.99 ans, avec un passage au périhélie le 15 Mars 2003 à 2.37 UA (IAUC 8240).
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Antares, l'étude de l'Univers du fond de la mer
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Le télescope marin Antares, dont les premiers capteurs sont immergés par 2.400 mètres de fond au large de la presqu'île de Porquerolles, a été inauguré mardi à la Seyne-sur-mer (Var) par la ministre de la Recherche Claudie Haigneré.
Initié il y a sept ans, le projet Antares est le fruit d'une collaboration entre plusieurs laboratoires européens. Son objectif est de détecter et d'étudier les neutrinos cosmiques de très haute énergie en Méditerranée. Ce télescope sous-marin sera opérationnel en 2006.
Les neutrinos cosmiques sont des particules élémentaires qui interagissent faiblement avec la matière et peuvent ainsi parcourir de longues distances dans l'Univers sans être absorbées par les milieux intergalactiques. Ils constituent un moyen privilégié pour sonder l'Univers lointain, de manière complémentaire au rayonnement électromagnétique. Ils pourraient également nous informer de façon indirecte sur la nature de la masse cachée de l'Univers.
Étant donné leur très faible taux d'interaction avec la matière, il faut utiliser, pour les détecter, des cibles de grande masse qui doivent être blindées contre le rayonnement cosmique. En effet, ce dernier bombarde constamment tout site terrestre et représente un bruit de fond important. C'est ainsi que les fonds marins qui offrent un blindage naturel de par leur profondeur constituent un environnement idéal pour la détection des neutrinos. Dans l'expérience Antares, un millier de photodétecteurs sont immergés en Méditerranée, sur un site choisi, au sud de l'île de Porquerolles (Var), pour la qualité de ses eaux, à une profondeur de 2 400 m. Ces photodétecteurs sensibles et orientés vers le sol vont capter la lumière émise par les produits des neutrinos qui ont traversé la Terre et interagir avec elle au voisinage du fond marin. Cette disposition va leur permettre d'étudier le ciel de l'hémisphère sud qui inclut le centre galactique, lieu de plusieurs phénomènes énergétiques intenses. Ces grands dispositifs peuvent ainsi être appelés "télescopes à neutrinos".
Le programme d'Antares prévoit la réalisation d'un détecteur de 0,1 km2, prélude à un futur télescope de 1 km2 constitué d'une matrice tridimensionnelle couvrant un volume effectif de 1 km3. Un tel ensemble devrait être capable d'identifier suffisamment d'événements de neutrinos cosmiques par an pour découvrir les principales sources de neutrinos de haute énergie de l'Univers et ouvrir ainsi l'ère de l'astronomie neutrino.
Antares sera aussi un véritable observatoire pluridisciplinaire en Méditerranée profonde intéressant l'océanologie, la biologie marine et la sismologie.
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Les Léonides en 2003
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L'essaim météorique des Léonides a débuté avec un premier pic produisant une activité moyenne au-dessus de l'Océan Pacifique le 13 Novembre. Selon les prévisionnistes, le deuxième moment important dans l'activité des Léonides pour cette année 2003 devrait se produire dans les premières heures de la journée du Mercredi 19 Novembre et offrir, à ceux qui prendront le temps d'admirer le ciel, un spectacle unique et de toute beauté.
Esko Lyytinen et Tom Van Flandern prévoient une faible activité (ZHR=10) à 00h25 UT, lorsque la Terre rencontrera les particules issues des débris laissés par la comète 55P/Tempel-Tuttle en 1733.
Mais une activité plus importante devrait se produire avec la rencontre des particules éjectées en 1533. Et si les prévisionnistes sont unanimes sur ce point, les horaires prévus diffèrent quelque peu.
Selon Peter Jenniskens et Hans Betlem (http://leonid.arc.nasa.gov/1998.html), le second pic devrait se produire à 05h30 UT avec la production moyenne d'environ 50 météores que pourrait voir en une heure un observateur idéalement placé sous un ciel d'un noir parfait et sous un radiant se situant au zénith, le ZHR (Zenithal Hourly Rate). Les observateurs d'Amérique du Nord sont favorisés, tandis que ceux du nord de l'Afrique et de l'ouest de l'Europe pourront assister au spectacle en toute fin de nuit.
Robert H. McNaught et David J. Asher penchent pour une activité vers 06h30 UT sans précision sur le taux de météores visibles.
D'après les simultations numériques effectuées par Jérémie Vaubaillon et François Colas, de l'IMCCE (http://www.imcce.fr/s2p/leonides/predictions/Leonid_Prevision_2003.html), le second pic devrait se situer à 07h28 UT avec un ZHR voisin de 100, mais selon le modèle de prévision, seules quelques particules parmi les débris éjectés en 1533 interceptent la trajectoire de la Terre. Le taux d'activité, estimé à ZHR=100, est en conséquence très incertain.
Esko Lyytinen et Tom Van Flandern prévoient un ZHR voisin de 20 pour 08h00 UT. Ces deux dernières prévisions quant aux horaires ne favorisent guère les observateurs Européens et Africains puisque le Soleil sera déjà levé, mais en revanche nos amis Canadiens devraient pouvoir profiter du superbe spectacle offert par cet essaim surprenant.
Mais la prévision du comportement d'un essaim est un art difficile et bien des surprises peuvent survenir ! Les prochaines années seront très certainement déterminantes pour l'élaboration d'une théorie complète et plus élaborée, décrivant précisément le comportement de cet essaim atypique et fascinant, l'un des plus beaux de l'année avec ceux des Quadrantides (du 01 au 05 Janvier, maximum le 04), Perséides (du 17 Juillet au 24 Août, maximum le 13 Août), et Géminides (du 07 au 17 Décembre, maximum le 14).
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C/2003 W1 (LINEAR)
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Une nouvelle comète de magnitude 17.5 a été découverte par le télescope de surveillance LINEAR le 16 Novembre 2003. Les éléments orbitaux préliminaires de C/2003 W1 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie au 14 Novembre 2003 à 1.65 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent désormais un passage au périhélie au 11 Novembre 2003 à 1.67 UA.
Avec les observations supplémentaires, la solution orbitale proposée indique une période de 127 ans avec une forte inclinaison de 78 degrés, et un passage au périhélie au 09 Novembre 2003 à 1.65 UA.
La période est de 126.33 ans
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Le jet de particules le plus éloigné jamais observé
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Le jet de particules le plus éloigné jamais observé a été découvert sur une image d'un quasar prise par le satellite Chandra X-ray Observatory.
Chandra a à l'origine observé GB1508+5714, situé dans la constellation du Dragon (Draco), dans le but d'étudier l'émission de rayons X de la poussière placée entre la Terre et le vaste quasar. Le jet a été trouvé par une équipe de chercheurs lors de l'examen des données d'archives de Chandra rendues publique. Cela a conduit un autre astronome à regarder alors soigneusement les observations de rayons X de l'objet. Un autre groupe d'astronomes de l'Université de Cambridge, a indépendamment annoncé la découverte de l'émission étendue de rayons X en provenance de GB1508+5714.
S'étendant sur une distance de plus de 100.000 années-lumière du trou noir supermassif actionnant le quasar, le jet de particules de haute énergie fournit aux astronomes de précieuses informations sur l'intensité des radiations cosmiques émises il y a environ 12 milliards d'années (redshift z = 4.3), soit 1,4 milliards d'années après le Big Bang. Avant cette découverte, le jet de rayons X confirmé le plus éloigné avait été émis environ 3 milliards d'années après le Big Bang.
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Bientôt d'autres éclats solaires ?
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Entre le 19 Octobre et le 04 Novembre 2003, pas moins de 11 éjections de matière coronale (CME) de forte intensité se sont produites, issues des taches solaires 0484, 0486 et 0488. Un vrai festival !!! Et certaines ont battu des records historiques en intensité.
Les prévisionnistes mesurent l'intensité des Ejections de Masse Coronale sur trois échelles. Chaque échelle est étalonnée de 1 à 5 (mineur, modéré, fort, sévère, extrême).
- Le niveau G (Tempête géomagnétique) mesure les perturbations dans le champ géomagnétique causées par des rafales de vent solaire qui frappent la Terre. Un orage de type G5 peut occasionner des coupures de courant électrique.
- Le niveau S (Tempête de radiations solaires) mesure les niveaux élevés de radiations qui arrivent lorsque le nombre de particules énergiques augmente. En cas d'orage S5, les passagers des lignes aériennes en vol peuvent recevoir une dose de radiation équivalente à 100 radiographies de la poitrine.
- Le niveau R (Perturbation Radio) mesure les perturbations de l'ionosphère causées par l'émission de rayons X en provenance du Soleil. À R5, la partie de la Terre située du côté exposé au Soleil subirait un arrêt total des communications radio Haute Fréquence.
Une quatrième échelle mesure l'intensité des émissions de rayons X des éruptions chromosphériques, dans les longueurs d'ondes de 1 à 8 angströms.
- Les éclats de classe X sont des événements majeurs qui peuvent provoquer des interruptions dans les communications radio et des tempêtes de radiations durables.
- Les éclats de classe M sont d'intensité moyenne; ils causent généralement des pannes radio brèves qui affectent les régions polaires de la Terre. Des tempêtes mineures de radiations suivent parfois un éclat de classe M.
- Les éclats de classe C sont des événements mineurs comparés à ceux des classes X et M, avec peu de conséquences sur Terre.
Chaque catégorie d'éclat de rayons X comprend 9 subdivisions, de C1 à C9, de M1 à M9 et de X1 à X9.
Le 19 Octobre à 16h50 UT, la tache solaire 0484 d'environ 10 fois la taille de la Terre, engendra un éclat solaire d'intensité X1,1.
Le 23 Octobre à 08h35 UT, la tache 0486 située juste au-dessus de 0484, et d'une taille comparable, produisit un éclat d'intensité X 5.4, puis un nouvel éclat de X1,1 à 20h05 UT.
Trois jours plus tard, le 26 Octobre, deux éclats solaires, tous deux d'intensité X1.1, se produisent, le premier en provenance de la tache 0486 à 06h54 UT, le second issu de la tache 0484 à 18h19 UT.
Le 28 Octobre 2003 à 11h00 UT, la tache 0486, d'environ 13 fois la taille de la Terre, produit un éclat d'intensité X17,2. Il s'agit du troisième grand jet jamais enregistré depuis la mise en service de ce type de mesure dans les années 70. Grâce aux prévisionnistes, cette tempête a causé peu de dommages puisque les compagnies d'électricité ont pris leurs précautions et la plupart des satellites ont été mis à l'abri des radiations. Néanmoins, cette tempête a causé un arrêt total d'électricité en Suède. Le satellite japonais Kodama semble avoir été endommagé par les effets de la tempête. Le contact avec un autre satellite japonais, Midori-2, a été perdu samedi pendant une autre période d'activité solaire, bien que les ingénieurs ne savent pas encore si les événements sont liés. Les communications par radio et les systèmes de navigation des avions et des bateaux ont été interrompus. Les lignes aériennes survolant les régions nordiques ont replanifié les vols pour protéger les passagers des doses supplémentaires de rayonnements.
Toujours aussi active, la tache 0486 émet le 29 Octobre, à 20h49 UT, un nouvel éclat d'intensité X10. L'éclat associé à cette tempête était plus faible que l'éclat précédent (X17.2), mais les scientifiques ont noté la possibilité que, à la différence de la première tempête, cette nouvelle tempête pourrait avoir une orientation opposée au champ magnétique de la Terre et en conséquence ses effets pourraient être amplifiés.
Le 02 Novembre à 17h25 UT, la tache 0486 éjecte de nouveau une masse coronale. L'intensité de l'éclat est de X8.3.
Une nouvelle tache, 0488, fait son apparition le 03 Novembre sur la scène et envoie en direction de la Terre deux nouveaux éclats, à 01h30, intensité X2.7, et le second à 09h55 UT d'intensité X3.9. Ces éclats, lors de la rencontre avec le champ magnétique terrestre, ont produit de belles aurores aux latitudes moyennes, visibles jusqu'en Belgique, France et Espagne.
En limite du limbe solaire, la tache 0486 a saturé à X17.4 les détecteurs de rayons X du satellite GOES chargé de la surveillance du Soleil par l'éclat produit le 04 Novembre à 19h50 UT. Le satellite a été aveuglé pendant 11 minutes. L'éclat a été reclassifié quelques jours plus tard en X28 mais quelques chercheurs pensent que l'éclat a avoisiné les X40. Heureusement pour la Terre, l'éjection n'était pas directement dirigée vers la Terre. Son souffle a néanmoins rencontré le champ magnétique terrestre dans la journée du 05 Novembre. Ses effets ont été relativement mineurs.
L'éruption du 04 Novembre est la plus importante éruption jamais enregistrée depuis que le Soleil est observé, battant de loin le précédent record détenu par l'éclat de X20 du 04 Avril 2001 ou par celui du 16 Août 1989 de même intensité.
Comme en témoignent les jets de matières produits lors de leur passage sur la face du Soleil opposée à la Terre et observés sur les images transmises par les coronographes C2 et C3 du satellite SOHO, les taches solaires responsables des éjections majeures de matières coronales de ces derniers jours, sont restées actives.
Avec le retour de la tache solaire 0484, cependant bien plus petite que fin Octobre, suivie dans quelques jours par les taches 0486 et 0488, de nouvelles éjections spectaculaires pourraient avoir lieu prochainement et occasionner de nouveaux inconvénients pour les satellites et les communications HF. Mais elles pourraient également offrir l'occasion d'apercevoir des aurores de toute beauté aux hautes latitudes et exceptionnellement aux latitudes moyennes comme ce fut le cas début Novembre.
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Trois des plus grandes explosions de l'Univers pourraient venir du même événement
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Trois des plus grandes explosions de l'Univers : les sursauts de rayons gamma, les flashs de rayons X et les supernovae pourraient en réalité venir du même événement : l'écroulement d'une étoile supermassive.
Un astronome du Caltech a constaté que les différentes sortes d'explosions semblent contenir la même quantité d'énergie. La principale différence entre elles est le moyen d'évasion utilisé par l'énergie lors de la fuite de l'étoile mourante et de son trou noir nouvellement né.
La NASA va lancer un nouveau vaisseau spatial détectant les rayons gamma, appelé SWIFT, qui devrait être capable de détecter 100 sursauts de rayons gamma par an. Cela devrait donner aux scientifiques de nouvelles cibles à étudier.
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Nouvelle image de Jupiter par Cassini
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Cette mosaïque en vraie couleur de Jupiter a été construite à partir d'une série d'images prises par le vaisseau spatial Cassini le 29 Décembre 2000 lors de son approche de la planète géante.
La mosaïque est composée de 27 images : neuf secteurs couvrant la planète entière, chaque secteur reflété en rouge, vert et bleu pour fournir la vraie couleur après assemblage. C'est le portrait coloré global le plus détaillé de Jupiter jamais produit. Les détails visibles les plus petits sont d'environ 60 km de large.
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Les Pléiades, une collision entre des étoiles et deux nuages interstellaires
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L'amas de Pléiades (M45), visible à l'oeil nu, est connu depuis longtemps par les astronomes professionnels et amateurs pour la saisissante nébulosité visible qui enveloppe les étoiles les plus brillantes de l'amas, dispersant leur lumière comme le brouillard autour d'un lampadaire.
Les observations radio et infrarouge dans les années 1980 établirent que cette nébulosité résulte d'une rencontre fortuite par les jeunes étoiles des Pléiades avec un nuage interstellaire, plutôt que dêtre causée par les débris de la formation de l'amas. De nouvelles données obtenues au Kitt Peak National Observatory suggère que les étoiles des Pléiades rencontrent en réalité deux nuages, provoquant un phénomène extraordinaire et précédemment inconnu : une collision à trois corps dans le vaste vide de l'espace interstellaire.
L'amas de Pléiades (M45), surnommé également les "Sept Soeurs" pour les sept principales étoiles visibles à l'oeil nu, contient plus de 500 étoiles âgées d'environ 100 millions d'années dans un amas localisé à environ 400 années-lumière de la Terre.
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Nouvelle carte de la Voie lactée en rayons gamma
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L'observatoire de rayons gamma Integral de l'ESA a produit une nouvelle carte de la Voie lactée dans le spectre des rayons gamma. En même temps, le satellite a confirmé un mystère sur l'antimatière situé au centre de la Galaxie. Integral a cherché les traces d'aluminium radioactif, qui dégage des rayons gamma aux longueurs d'ondes spécifiques.
Depuis sa formation d'un nuage d'hydrogène et d'hélium, il y a 12 milliards d'années environ, la Voie lactée a été graduellement enrichie d'éléments chimiques plus lourds. Cela a permis aux planètes de se former et, par conséquent, à la vie d'apparaître sur Terre.
Aujourd'hui, un de ces éléments plus lourds - l'aluminium radioactif - est répandu partout dans la Galaxie et, comme il se délabre en magnésium, distribue des rayons gamma. Intégral a dressé la carte de cette émission avec le but de comprendre exactement ce qui produit tout cet aluminium.
Quelques astronomes croient que celui-ci pourrait être créé par des objets spécifiques dans la Voie lactée, comme des étoiles Géantes Rouges ou des chaudes étoiles bleues. Une autre possibilité consiste en ce qu'il est produit en partie par des explosions de supernovae.
Pour se décider entre ces options, Intégral dresse aussi la carte du fer radioactif, qui est seulement produit dans la supernova. Les théories suggèrent que, pendant une détonation de supernova, l'aluminium et le fer doivent être produits ensemble dans la même région de l'étoile qui éclate. Ainsi, si la distribution du fer coïncide avec celle de l'aluminium, cela prouvera que la majorité écrasante d'aluminium vient en effet de la supernova.
Ces mesures sont difficiles et n'ont pas été possibles jusqu'ici, puisque la signature de rayons gamma de fer radioactif est environ six fois plus faible que celle de l'aluminium. Cependant, avec l'accumulation de données, il sera finalement possible de révéler la signature du fer radioactif. Cet essai dira aux astronomes si leur théorie est correcte.
En plus de ces cartes, Intégral regarde aussi profondément dans le centre de la Galaxie, pour réaliser la carte la plus détaillée d'antimatière à ce jour.
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Les Léonides en 2003
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L'essaim des Léonides est fascinant
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Suivre l'Eclipse Totale de Lune du 08-09 Novembre
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L'éclipse sera entièrement visible en Europe et sur une bonne partie du continent africain. L'éclipse sera entièrement visible au Québec, aux Antilles et au Brésil. En Asie, les diverses phases du phénomène auront lieu au coucher de la Lune, tandis que sur le continent nord américain, l'événement pourra être suivi au fur et à mesure du lever du disque sélène.
Mais pour assister au phénomène, il faut bien entendu bénéficier d'une météo favorable ! A l'occasion d'événements astronomiques
majeurs comme c'est le cas pour cette éclipse de Lune, MétéoSurf
met en place un bulletin météo spécifique pour
la nuit du 8 au 9 novembre. Ce bulletin sera mis à jour quotidiennement
vers 21-22 heures UTC jusqu'à dimanche prochain.
En cas de météo capricieuse, le déroulement de l'éclipse Totale de Lune pourra être suivi en direct sur le Web grâce aux WebCams
Bonne Eclipse !
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C/2003 V1 (LINEAR)
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La nouvelle comète C/2003 V1 a été découverte à la magnitude 15.9 par le télescope de surveillance LINEAR le 04 Novembre 2003. Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie au 07 Avril 2003 à 1.51 UA du Soleil.
Le 18 Novembre : Les observations supplémentaires indiquent désormais un passage au périhélie au 11 Mars 2003 à 1.78 UA du Soleil.
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La nébuleuse de la Carène
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De spectaculaires noeuds de poussières sombres et des structures complexes sont sculptés par les puissants vents stellaires et la radiation de haute énergie de l'étoile variable ultra-lumineuse appelée Eta Carinae.
Cette image montre une région dans la Nébuleuse de la Carène (Carina Nebula, NGC 3372) entre deux larges amas de certaines étoiles connues les plus massives et les plus chaudes. La Nébuleuse de la Carène, visible à l'oeil nu depuis l'hémisphère sud, est située à une distance d'environ 8.000 années-lumière.
Cette vue en gros plan du télescope spatial Hubble montre seulement une partie large de trois années-lumière de la Nébuleuse de la Carène, laquelle a un diamètre de plus de 200 années-lumière.
Prise en Juillet 2002, cette image colorée est une composition de filtres ultra-violets, visibles et infrarouges qui ont été assignés aux couleurs bleues, vertes et rouge, respectivement.
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Voyager 1 s'approche de la frontière finale du Système Solaire
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À plus de 13 milliards de km du Soleil (90 UA), Voyageur 1 est l'objet le plus éloigné construit par l'homme. Lancé le 5 septembre 1977, le vaisseau a exploré en 1978 la planète géante Jupiter et Saturne avant être projeté vers l'espace profond par la gravité de Saturne. Voyageur 2, lancé à la même époque en direction de Saturne, est actuellement à environ 73 UA (11 milliards de km).
Cependant, avant de quitter définitivement le Système Solaire, Voyageur 1 doit passer par une zone violente qui est la source des rayons de particules de haute énergie. Le passage de Voyageur 1 par cette zone turbulente, où le vent solaire est ralenti brusquement par la pression du gaz entre les étoiles, donnera aux scientifiques leurs premières mesures directes de la frontière finale inexplorée de notre système solaire. Les scientifiques débattent si ce passage a déjà commencé.
Vers 2020, Voyageur 1 devrait atteindre l'héliopause, à environ 135 UA, où l'influence du Soleil disparaît complètement et où commence l'espace interstellaire. Les astronomes auront alors leur première occasion de mesurer les champs magnétiques et les particules énergiques de l'espace interstellaire.
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Le 05 Novembre 2003 - mis à jour le 06/11
Un éclat solaire historique classé X28
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La tache solaire géante 486 a encore produit un nouvel éclat solaire puissant le 04 Novembre à 19h50 UT et celui-ci est historique. La détonation a saturé les détecteurs de rayons X à bord des satellites GOES à X17.4 pendant 11 minutes. La dernière fois qu'une telle chose est arrivée, le 04 avril 2001, l'éclat a été classé en X20, le plus grand jamais vu jusqu'à maintenant.
Ce nouvel éclat, estimé initialement à X17.4, a été reclassifié en X28. Il s'agit de la plus importante éruption jamais enregistrée depuis que le Soleil est observé.
La radiation ionisante de l'éclat a frappé l'atmosphère terrestre peu de temps après l'explosion, provoquant un brouillage radio que les auditeurs ont remarqué en Amérique du Nord. L'explosion a également lancé une éjection de masse coronale (CME) dans l'espace. L'éjection n'était pas directement dirigée vers la Terre, et son souffle a rencontré le champ magnétique terrestre dans la journée du 05 Novembre. Ses effets ont jusqu'ici été relativement mineurs.
Cartes des aurores en temps réel :
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Découverte de la galaxie la plus proche de notre Voie Lactée
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Dans la direction de la constellation du Grand Chien, des chercheurs de l'Observatoire astronomique de Strasbourg, avec des collègues étrangers, ont mis en évidence la galaxie satellite la plus proche de la Voie Lactée. Jusqu'à présent, cette galaxie était passée inaperçue, cachée derrière les étoiles du disque de la Voie Lactée et la forte concentration des poussières interstellaires. Cette découverte a été possible grâce à l'utilisation du recensement du ciel en lumière infrarouge (relevé 2MASS). La galaxie naine du Grand Chien, qui aurait une masse d'environ un demi milliard de masses solaires soit 1% de la masse du disque de la Voie Lactée, est observée comme une surdensité d'étoiles géantes. Le calcul de la distance de ces étoiles au Soleil a permis de détecter cette nouvelle galaxie et de constater qu'elle était la plus proche de la Voie Lactée.
La découverte de la galaxie la plus proche de la nôtre confirme que la Voie Lactée construit son disque par absorption de ses galaxies satellites. Selon les recherches actuelles, les grandes galaxies comme la nôtre croissent en cannibalisant leurs voisines plus petites. La découverte de cette nouvelle galaxie du Grand Chien renforce cette idée et confirme que la Voie Lactée a même construit une partie de son disque en absorbant des galaxies satellites proches. La masse de la Voie Lactée est tellement importante que durant les quelques milliards d'années qu'elle met à engloutir une de ses consoeurs, elle lui arrache progressivement des étoiles qui se répartissent en longues traînées le long de son orbite. De telles traînées ont déjà été observées mais c'est la première fois qu'un phénomène d'accrétion dans le plan du disque galactique est mis en évidence avec la découverte de cette nouvelle galaxie.
Les simulations numériques effectuées sur 2 milliards d'années, confirment que cette accrétion a joué, et joue encore actuellement, un rôle dans la construction du disque. Par ailleurs, cette évolution du disque n'est pas limitée à ces seules parties externes mais concerne aussi le voisinage solaire qui devrait contenir des étoiles arrachées à la galaxie cannibalisée.
L'équipe Galaxies de L'Observatoire de Strasbourg : Les activités de recherche de l'équipe sont centrées sur les problèmes de la structure du Groupe Local, petit amas de galaxies comprenant la Voie Lactée, de ses populations stellaires et sur la dynamique gravitationnelle. Un des objectifs de l'équipe consiste à combiner les informations d'évolution des populations stellaires et celles de dynamique afin de reconstituer les événements déterminants liés aux processus de formation et d'évolution galactique.
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N44, des roses dans le ciel austral
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Les deux galaxies satellites les mieux connues de la Voie lactée, les Nuages de Magellan, sont situés dans le ciel austral à une distance d'environ 170.000 années-lumière. Elle accueillent beaucoup de complexes nébuleuses géantes avec des étoiles très chaudes et lumineuses dont le rayonnement ultraviolet intense est la cause du rougeoiement du gaz interstellaire environnant.
Située dans le Grand Nuage de Magellan, la Nébuleuse N44, répertoriée dans le "Catalogue of H-alpha emission stars and nebulae in the Magellanic Clouds" compilé et publié en 1956 par l'astronaute-astronome américain Karl Henize (1926-1993), est un exemple spectaculaire d'une géante région H II, une région du milieu interstellaire très riche en hydrogène ionisé.
L'ayant déjà observée en 1999, une équipe d'astronomes de l'ESO a de nouveau utilisé la caméra à large champ WFI (Wide-Field-Imager) du télescope MPG/ESO de 2.2 mètres de l'Observatoire de La Silla, pour obtenir un autre cliché scientifiquement plus riche de cette nébuleuse. Avec une taille d'environ 1.000 années-lumière, la forme particulière de N44 montre un anneau qui inclut une quarantaine d'étoiles très lumineuses et bleuâtres.
Ces étoiles sont à l'origine de puissants
vents stellaires qui démolissent le gaz environnant, l'accumulant
et créant de gigantesques bulles interstellaires. De telles
étoiles massives finissent leurs vies en explosions de supernovae
qui expulsent leurs couches extérieures à de hautes
vitesses.
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NGC 891, par la nouvelle caméra infrarouge de L'Université d'Hawaii
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Les astronomes de l'Ifa (Institute for Astronomy) de l'Université de Hawaii (UH), ont publié aujourd'hui la première image prise avec la nouvelle caméra infrarouge de 16 Mégapixels, récemment montée sur le télescope de 2.2 mètres de Mauna Kea.
Permettant de couvrir un plus large secteur du ciel, la nouvelle caméra produit une meilleure image en un temps d'exposition plus court, et devrait permettre la détection de galaxies plus lointaines dans l'Univers.
Les premières lumières de la nouvelle caméra infrarouge se sont portées sur la galaxie NGC 891 située dans la constellation d'Andromede (Andromeda) à une distance d'environ 10 millions d'années-lumière. Cette galaxie est d'un intérêt scientifique particulier du fait qu'elle est très similaire à notre propre galaxie de la Voie Lactée, et qu'elle est vue presque exactement par la tranche.
NGC 891 a été prise dans les longueurs d'ondes de 1.2 et 1.6 microns avec un temps d'exposition total de seulement 30 minutes.
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De nouvelles aurores polaires ?
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Une nouvelle éjection de matière coronale, classée X9, s'est produite le 02 Novembre à 17h25 UT, en provenance de la tache solaire géante 486.
Parce que la tache solaire s'approche du limbe occidental du soleil, cette explosion n'a pas eu lieu tout à fait en direction de la Terre. Une éjection de masse coronale (CME) pourrait néanmoins atteindre le champ magnétique de notre planète et déclencher des aurores le 03 ou le 04 Novembre.
Dans la journée du 03 Novembre, deux autres éjections se sont produites près de la tache solaire 488, située au-dessus de la tache géante 486. Ces éjections de matière coronale, l'une d'une intensité de X2.7 (à 01h30 UT), et la seconde, d'intensité X4.4 (à 09h55 UT), sont également susceptibles de produire des aurores lorsqu'elles rencontreront le champ magnétique terrestre.
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L'Eclipse Totale de Lune du 08-09 Novembre 2003
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Dans la nuit du 8 au 9 novembre, nous assisterons à la seconde éclipse totale de Lune de l'année 2003, après la difficile éclipse du 16 Mai dernier que de nombreux observateurs européens n'ont pu admirer dans son intégralité.
L'éclipse sera entièrement visible en Europe et sur une bonne partie du continent africain. L'éclipse sera entièrement visible au Québec, aux Antilles et au Brésil. En Asie, les diverses phases du phénomène auront lieu au coucher de la Lune, tandis que sur le continent nord américain, l'événement pourra être suivi au fur et à mesure du lever du disque sélène.
De même que pour l'éclipse de Mai dernier, les observateurs situés au Japon, en Indonésie, en Australie ou dans la partie la plus à l'est de l'Asie, seront privés du spectacle.
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