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Documentations en langue française
Opportunity a quitté sa base
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Avec deux jours d'avance sur le programme initial, Opportuny a commencé à se déplacer à 09h50 UT pour quitter sa base. Le robot a effectué un déplacement de quelques mètres et roulé sur le sol du cratère de 22 mètres de large et 3 mètres de profondeur dans lequel il a atterri dans la région de Meridiani Planum. Opportunity passera quelques jours à examiner le sol au centre du cratère avant de se diriger vers l'affleurement de roches situé tout près.
Des centaines de dossiers de la mémoire vive de Spirit ont été supprimés dans l'espoir de corriger les problèmes d'ordinateur qui ont affecté le premier robot de la mission la semaine dernière.
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Comète C/2004 B1 (LINEAR)
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Cette nouvelle comète a été découverte le 29 Janvier 2004 par le télescope de surveillance LINEAR en tant qu'astéroïde, et a été retrouvée sur des images obtenues par le programme de surveillance NEAT datées du 28 Janvier 2004. Les observations supplémentaires ont révélé sa nature cométaire.
Les éléments orbitaux préliminaires de C/2004 B1 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie au 9 Mai 2006 à 2.15 UA à la magnitude 13,8.
Compte tenu des observations supplémentaires, les nouveaux éléments orbitaux indiquent désormais un passage au périhélie au 29 Avril 2006 à 2.07 UA.
La circulaire MPEC 2004-C47 indique désormais un passage au périhélie au 10 Février 2006 à 1.61 UA.
La circulaire MPEC 2004-D24 indique désormais un passage au périhélie au 07 Février 2006 à 1.59 UA.
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Un espoir pour Hubble ?
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Lancé dans l'espace le 24 Avril 1990 depuis Cap Canaveral et mis sur orbite par la navette spatiale Discovery (STS-31), le HST (Hubble Space Telescope) a révolutionné l'astronomie moderne, non seulement en tant qu'outil efficace pour effectuer de nouvelles découvertes, mais aussi en tant que leader pour la recherche astronomique en général.
Placé sur une orbite circulaire de type LEO inclinée à 28.5 degrés à l'équateur, Hubble effectue le tour de la Terre en environ 96 minutes à environ 600 km au-dessus de notre planète. Cette position dans l'espace permet au télescope d'effectuer des observations avec une très haute résolution, en infrarouge ou ultraviolet, sans les contraintes dues à l'atmosphère terrestre.
Citant des soucis de sûretés, la NASA a annoncé le 16 Janvier 2004 qu'elle décommanderait la dernière mission programmée de navette destinée à entretenir le télescope spatial Hubble, une décision qui pourrait signifier une fin prochaine à la mission du télescope.
La mission de service SM4, programmée pour 2006, avait pour but le remplacement des gyroscopes et l'installation d'instruments améliorés afin de maintenir le HST en service jusqu'au moins 2011, date de lancement du nouveau télescope spatial JWST (James Webb Space Telescope).
L'annulation de la mission d'entretien, condamnant prématurément le télescope spatial, a choqué les astronomes du monde entier, professionnels ou amateurs, qui voient dans cette décision un risque de rester plusieurs années sans grand télescope spatial en orbite et la perte d'un fabuleux instrument.
Barbara Mikulski, sénateur de l'état du Maryland (Etats-Unis), a envoyé une lettre à Sean O'Keefe, administrateur de la NASA, lui demandant de reconsidérer sa décision. De même, de nombreux défenseurs de l'observatoire spatial se sont manisfestés à travers le monde par le biais de courriers ou pétitions. Se pliant apparemment aux diverses pressions, O'Keefe a accepté de reconsidérer sa décision d'abandonner Hubble et a demandé à l'amiral Hal Gehman, Président du CAIB (Columbia Accident Investigation Board), la commission d'enquête qui a étudié l'année dernière les causes de l'accident tragique de la navette Colombia, d'étudier le dossier et de donner son avis sur la question.
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Halo autour d'un sursaut gamma
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Des astronomes ont découvert, au moyen des satellites Integral et XMM-Newton de l'ESA observant respectivement dans les domaines gamma et X, un halo en expansion autour du sursaut gamma GRB 031203 (gamma-ray burst) apparu le 03 décembre 2003. Les halos se forment lorsque les rayons X du lointain sursaut gamma se reflètent sur une couche de poussières interstellaires.
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L'étoile massive a été observée un an avant son explosion en supernova
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Des astronomes ont obtenu les observations les plus détaillées jamais faites d'une vieille mais normale étoile massive peu avant qu'elle finisse sa vie en éclatant en une spectaculaire supernova. L'étoile, située près de la proche galaxie M74 dans la constellation des Poissons (Pisces), avait été prise en photographie par l'observatoire Gemini et le télescope spatial Hubble, il y a environ un an, dans le cadre d'une étude sur les galaxies. Quand la supernova SN2003gd a été découverte en juin 2003, les astronomes ont découvert sa position précise avec le télescope spatial Hubble. Avant son explosion en supernova, l'étoile était une supergéante, 10 fois plus massive et 500 fois plus grande que notre Soleil.
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La mission suborbitale regarde Mercure et cherche des Vulcanoïdes
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Des instruments scientifiques du SwRI (Southwest Research Institute), comprenant une combinaison de télescope/spectromètre surnommé "Big Dog" et VULCAM un système d'amplification d'images, ont été envoyés dans l'espace au moyen d'une fusée suborbitale la semaine dernière pour observer le spectre ultraviolet de la planète Mercure et rechercher la ceinture hypothétique et difficilement repérable de petits corps appelés Vulcanoïdes qui peuvent se trouver même plus près du Soleil que de Mercure.
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L'oxygène et le carbone détectés dans l'atmosphère d'une exoplanète
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Quatre passages de la planète orbitant autour de l'étoile HD209458 ont été observés avec l'instrument STIS du télescope spatial Hubble (HST), et des absorptions ont été détectées en HI, OI et CII. Les profondeurs d'absorption en OI et en CII prouvent que l'oxygène et le carbone sont présents dans l'atmosphère supérieure étendue de HD209458b.
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Les rayons cosmiques ne sont pas la cause du changement de climat
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Un article publié l'année dernière reliant la plupart des changements de climat sur Terre aux rayons cosmiques est scientifiquement mal fondé et basé sur une méthodologie incertaine, selon un groupe de scientifiques. La cause principale du changement récent de climat n'est pas les rayons cosmiques mais les activités humaines.
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Le 62è satellite de Jupiter : S/2003 J 22
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Un nouveau satellite de Jupiter a été observé par S. S. Sheppard, D. C. Jewitt, J. Kleyna, les 09 et 26 Février et 04 Mars 2003, et par B. Gladman, J. Kavelaars, J.-M. Petit, L. Allen. les 27 et 28 Février, 26 et 27 Mars et 25 et 27 Avril 2003, et mesuré par S. S. Sheppard, L. Allen, B. Gladman, au moyen du CFHT (Canada-France-Hawaii Telescope) de 3.6m + CCD, et du Télescope de 2.2m de l'University d'Hawaii + CCD.
Ce qui porte désormais à 62 le nombre de satellites de Jupiter.
S/2003 J 22 tourne en 639,68 jours sur une orbite inclinée de 151,06°
Compte-tenu des observations complémentaires, effectuées les 11 et 15 Janvier 2002, S/2003 J 22 tourne en 635,83 jours sur une orbite inclinée de 150,96°
New Satellites of Jupiter Discovered in 2003
The Jupiter Satellite Page
Jupiter's Known Satellites
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Opportunity a envoyé ses premières images après un atterrissage réussi
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Opportunity, le jumeau de Spirit et second rover de la mission Mars Exploration Rover, s'est posé comme prévu sur le site de Meridiani Planum, une plaine située près de l'équateur, ce Dimanche à 05h05 UTC.
Opportunity a envoyé les premières images de son site d'atterrissage, révélant un paysage surréaliste, sombre, comme on n'en avait jamais vu auparavant sur Mars.
Les images et autres données envoyées par Opportunity ont été transmises à la Terre via la satellite Mars Odyssey.
Crédits : NASA/JPL
Le terrain est plus sombre que n'importe quel emplacement des précédents sites d'atterrisage. Un affleurement rocheux, près de la zone d'atterissage du robot, pourrait constituer un des prochains objectifs d'Opportunity.
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Opportunity se prépare à atterrir sur Mars
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Tandis que les ingénieurs poursuivent leurs efforts pour rétablir l'ordinateur central de Spirit qui ne se comporte par normalement, Opportunity se prépare à atterrir sur la planète rouge. L'atterrissage sur le site de Meridiani Planum, une plaine située près de l'équateur, est prévu ce Dimanche à 05h05 UTC.
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P/2003 SQ215 (NEAT-LONEOS)
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La nouvelle comète P/2003 SQ215 (NEAT-LONEOS) a été découverte en tant qu'astéroïde par les programmes de surveillance NEAT, le 24 Septembre 2003, et LONEOS, le 27 Septembre. L'objet a été retrouvé également sur des images antérieures prises par NEAT datant du 18 Septembre 2003.
Répertorié en tant qu'astéroïde sous la dénomination 2003 SQ215, l'objet a montré une activité cométaire sur les images prises par A. Fitzsimmons et C. Snodgrass (Queen's University of Belfast) et par O. Hainaut (ESO) le 19 Janvier 2004 avec le télescope NNT (New Technology Telescope) de l'ESO équipé de la caméra SUSI-2.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète P/2003 SQ215 (NEAT-LONEOS) indiquent un passage au périhélie au 24 Mars 2004 à 2.3 UA, et une période de 12,91 ans.
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Comètes SOHO : C/2003 B2, C1, C2, C3, C4, C5, D1
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-B34 :
C/2003 B2 (SOHO) (M. Oates) C/2003 C1 (SOHO) (X. Leprette) C/2003 C2 (SOHO) (D. Evans) C/2003 C3 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 C4 (SOHO) (J. Sachs) C/2003 C5 (SOHO) (J. Sachs) C/2003 D1 (SOHO) (X. Leprette)
Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
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Premières traces d'eau découvertes par Mars Express
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La sonde européenne Mars Express a détecté de l'eau sous forme de glace au pôle sud de la planète Mars, a annoncé ce vendredi l'Agence Spatiale Européenne (ESA) lors d'une conférence de presse au centre de contrôle à Darmstadt (Allemagne).
Mars Express atteindra son orbite finale le 28 Janvier, mais a déjà produit des résultats stupéfiants avec la mise en route de son premier instrument le 05 Janvier.
Les scientifiques soupçonnent depuis une trentaine d'années la présence d'eau sous forme de glace sur la planète rouge, mais n'avaient eu jusqu'à présent que des confirmations indirectes, grâce notamment à la mission américaine Mars Odyssey.
L'eau a été détectée grâce à l'instrument Omega ( Observatoire pour la Minéralogie, l'Eau, les Glaces et l'Activité), une caméra et un spectromètre infrarouge, dont la mission consiste à étudier la surface et l'atmosphère de Mars dans le visible et le proche infrarouge.
Les scientifiques ignorent s'il s'agit de glace permanente, ou de glace qui s'évapore pendant l'été martien pour se recondenser pendant l'hiver. Le fait que de la glace se trouve encore au pôle sud à la fin de l'été martien tend à prouver qu'il s'agit de glace permanente. Les scientifiques européens ont également identifié des traces d'érosion par l'eau.
Communiqué de l'ESA PR 06-2004. Mars Express, la première mission martienne de l'ESA, atteindra son orbite définitive le 28 janvier. La sonde a déjà recueilli des données exceptionnelles depuis la mise sous tension du premier instrument, le 5 janvier. Les chercheurs ont souligné l'importance de ces données initiales lors d'une conférence de presse organisée aujourd'hui au Centre européen d'opérations spatiales de l'ESA, à Darmstadt (Allemagne).
"Je ne m'attendais pas à pouvoir réunir - un mois à peine après l'insertion de la sonde en orbite martienne, réalisée le 25 décembre - autant de chercheurs impatients de présenter leurs premiers résultats", a déclaré le professeur David Southwood, Directeur du Programme scientifique de l'ESA.
La mission Mars Express a notamment pour objectif de mettre en évidence la présence d'eau, sous l'une quelconque de ses formes possibles, sur la planète rouge. Grâce à une première série d'observations de la calotte du pôle sud le 18 janvier, l'instrument OMEGA (caméra et spectromètre dans l'infrarouge) a déjà décelé des traces d'eau et de dioxyde de carbone, tous deux à l'état de glace. Ces informations ont été confirmées par le PFS, un nouveau spectromètre à haute résolution d'une précision inégalée. Les premières données du PFS montrent également que la répartition du dioxyde de carbone varie selon que l'on se trouve dans l'hémisphère nord ou dans l'hémisphère sud de Mars.
L'instrument MaRS, émetteur-récepteur radio très élaboré, est parvenu à émettre, le 21 janvier, un premier signal qui, après réflexion et diffusion par la surface de Mars, a été capté sur Terre par une antenne de 70 m située en Australie. Cette nouvelle technique de mesure permet de déterminer la composition chimique de l'atmosphère, de l'ionosphère et de la surface martienne.
ASPERA, analyseur de plasma et d'atomes neutres à haute énergie, devrait permettre de savoir si l'absence d'eau liquide à la surface de Mars s'explique par l'action du vent solaire. Ces résultats préliminaires font apparaître une différence de caractéristiques entre la zone exposée au vent solaire et le côté opposé de la planète. Quant à l'instrument SPICAM (spectromètre dans l'ultraviolet et l'infrarouge), il a permis d'effectuer une autre expérience passionnante pendant la première occultation stellaire jamais réalisée dans l'environnement martien. Cette expérience ayant pour objet de mesurer simultanément la distribution de l'ozone et de la vapeur d'eau (ce qui constitue une grande première) a montré que la quantité de vapeur d'eau est inversement proportionnelle à celle de l'ozone.
L'ESA a également présenté des images étonnantes obtenues au moyen de la caméra stéréoscopique à haute résolution (HRSC). Ces images de la surface de la planète couvrent une zone de 1,87 million de km², soit une centaine de gigaoctets de données traitées. La HSRC a notamment fourni des images représentant la plus longue "trace au sol" (jusqu'à 4000 km) et la plus vaste surface jamais obtenues en haute résolution dans l'histoire de l'exploration du système solaire.
Ces données ont permis d'élaborer une image impressionnante de 24 mètres de longueur sur 1,3 mètre de hauteur, présentée dans la salle de conférence par un groupe d'enfants de dix ans. Selon Mme Edelgard Bulmahn, ministre allemande de l'éducation et de la recherche et présidente du Conseil de l'ESA au niveau ministériel, "l'Europe peut être fière de cette mission : Mars Express représente une fantastique réussite pour le programme spatial européen".
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Un bolide traverse le ciel de la Belgique et explose au-dessus de l'Allemagne
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Philippe Mollet du VVS Belge (Vereniging Voor Sterrenkunde) a établi une trajectoire préliminaire, à partir des comptes rendus de témoins oculaires, du bolide visible le 21 Janvier vers 05h33 UT dans toute la Belgique à l'exception de la Flandre orientale, l'ouest de la Flandre occidentale et le Hainaut, ces régions étant sous les nuages.
La trajectoire de l'objet passe au-dessus de Alost, entre Bruxelles et Halle, direction Wavre, ainsi qu'au-dessus des Ardennes direction le Luxembourg et l'Allemagne. Une certaine incertitude persiste en ce qui concerne la dernière partie du trajet.
Le bolide, probablement un météoride d'une vingtaine de centimètres de diamètre, s'est désintégré dans l'atmosphère au-dessus de l'Allemagne, provoquant un éclair lumineux très intense relaté par de nombreux témoins qui ont fait part de leur observation aux services de Police du pays.
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Rosette HH1, une jeune étoile qui éjecte un jet complexe de matière
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Un duo d'astronomes chinois et américain a découvert une jeune étoile, dans les environs féroces de la Nébuleuse de la Rosette, qui éjecte un jet complexe de matière.
Dépouillé de son environnement normalement opaque par le rayonnement ultraviolet intense produit par des étoiles massives voisines, ce jeune objet stellaire est probablement le dernier de sa génération dans cette région de l'espace.
La plupart des jeunes étoiles sont incorporées dans des nuages moléculaires très denses, qui font que notre vision des premières étapes de la formation d'étoiles est normalement impossible avec des télescopes optiques. C'est l'un des quelques seuls cas où une protostar est évidente, faisant d'elle une découverte précieuse qui sera étudiée en détail.
Les images optiques du jet prises avec le télescope WIYN de 0.9 mètres à l'Observatoire National Kitt Peak, montrent un jet, connu désormais sous le nom de rosette HH1, s'étendant sur plus de 8.000 Unités astronomiques (1 AU = 150 millions de kilomètres). Il contient un noeud proéminent et des allusions à d'autres, qui peuvent être interprétés comme des boules de matière en train d'être éjectées du jeune objet stellaire en rotation rapide à des vitesses hypersoniques de l'ordre de 2.500 kilomètres par seconde. Les noeuds d'arcs de l'autre côté du jeune objet stellaire (YSO) suggèrent l'existence d'un contre-jet dégénéré se prolongeant dans la direction opposée.
Localisée à environ 1.500 années-lumière de la Terre dans la constellation de la Licorne (Monoceros), la Nébuleuse de la Rosette est une spectaculaire région d'hydrogène ionisé creusée par les forts vents stellaires des chaudes étoiles de type O et B dans le centre du jeune amas d'étoiles NGC 2244. C'est une région de formation d'étoiles en cours avec un âge d'environ trois millions d'années.
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Les astronomes mesurent la distance d'une étoile bien connue des Pléiades
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Un groupe d'astronomes a obtenu une distance très précise d'une des étoiles des Pléiades (M45) connue depuis l'antiquité sous le nom d'Atlas.
Selon les nouvelles mesures interférométriques d'un groupe d'astronomes du Caltech (California Institute of Technology) et du JPL de la NASA (Jet Propulsion Laboratory), Atlas est quelque part entre 434 et 446 années-lumière de la Terre.
La méthode traditionnelle (le calcul de la parallaxe) utilisée pour mesurer la distance est de noter la position précise d'une étoile, puis de mesurer son léger changement de position lorsque la Terre elle-même s'est déplacée de l'autre côté du Soleil. Il est possible alors de calculer la distance réelle en employant la trigonométrie. Cependant, cette procédure donne seulement une évaluation approximative de la distance pour les étoiles les plus proches, en raison des distances colossales et des subtils changements de la position stellaire qui doit être mesurée.
La nouvelle mesure de l'équipe règle une polémique qui a surgi lorsque le satellite européen Hipparcos a fourni une mesure de distance beaucoup plus courte pour les Pléiades que prévue par les modèles théoriques et en contradiction avec le cycle de vie des étoiles.
Les nouveaux résultats prouvent que les données d'Hipparcos étaient erronées, et que les modèles de l'évolution stellaire sont en effet solides. Les nouveaux résultats viennent de l'observation soigneuse de l'orbite d'Atlas et de son compagnon. Utilisant les données de l'interféromètre stellaire du Mont Wilson, et le Palomar Testbed Interferometer, l'équipe a déterminé une orbite précise du compagnon, et à partir de cette information, a calculé la distance du compagnon à la Terre.
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Les couleurs de Neptune et Uranus
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Des caractéristiques atmosphériques sur Uranus et Neptune sont révélées dans les images prises avec les instruments STIS (Space Telescope Imaging Spectrograph) et ACS (Advanced Camera for Surveys) du satellite spatial Hubble. Les observations ont été faites en Août 2003.
La rangée supérieure montre Uranus et Neptune en couleurs normales, montrant les planètes telles qu'elles apparaîtraient si nous pouvions les voir avec un télescope. Les images sont faites d'expositions prises avec des filtres sensibles à la lumière rouge, verte, et bleue. Dans les images inférieures, les astronomes ont utilisé différents filtres de couleur pour détecter des caractéristiques que nous ne pouvons pas voir. Les photographies démontrent que, en employant certains types de filtres colorés, les astronomes peuvent extraire plus d'informations sur un objet céleste que nos yeux peuvent normalement voir.
A première vue, la rangée supérieure des images fait apparaître les planètes comme des jumelles. Mais la rangée inférieure indique qu'Uranus et Neptune sont deux mondes différents. L'axe de rotation d'Uranus, par exemple, est incliné de presque 90 degrés avec l'axe de Neptune. Les pôles sud d'Uranus et de Neptune sont à gauche et au fond, respectivement. Tous les deux sont inclinés légèrement vers la Terre. Uranus montre également plus de contraste entre les deux hémisphères. Ceci peut être provoqué par ses saisons extrêmes.
Les deux planètes montrent une structure de bandes de nuages et de brumes alignés parallèlement à l'équateur. En plus, quelques caractéristiques discrètes de nuages apparaissent en brillant orange ou rouge. La couleur est due à l'absorption de méthane dans la partie rouge du spectre. Le méthane vient en troisième position en abondance dans les atmosphères d'Uranus et de Neptune après l'hydrogène et l'hélium, qui sont tous deux transparents. Les couleurs dans les bandes correspondent aux variations de l'altitude et de l'épaisseur de la brume et des nuages. Les couleurs permettent aux scientifiques de mesurer de loin les altitudes des nuages.
Cette seconde vue plus large d'Uranus montre les faibles anneaux et plusieurs satellites de la planète. Le secteur extérieur d'Uranus a été augmenté en éclat pour montrer les anneaux et les faibles satellites. L'anneau extérieur est plus lumineux du côté inférieur, où il est plus large. Il est fait de poussières et de petits cailloux, qui créent une mince, foncée, et presque verticale ligne sur le côté droit d'Uranus (particulièrement évident sur l'image en couleur naturelle).
Le satellite lumineux dans le coin inférieur droit est Ariel, lequel a une surface blanche neigeuse. Cinq petits satellites avec des surfaces foncées peuvent être vus juste en dehors des anneaux. Dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du haut, ce sont : Desdemona, Belinda, Portia, Cressida, et Puck.
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Etape importante dans le projet FMO de Spacewatch : la découverte d'un astéroïde de type Apollo par un volontaire
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Un petit astéroïde s'approchant près de la Terre a été découvert par un volontaire examinant des données en ligne de Spacewatch dans le cadre du projet FMO (Fast-Moving Object). L'astéroïde de type Apollo dénommé 2004 BV18 a été découvert par l'astronome amateur S. A. Megan sur les images prises par Miwa Block avec le télescope 0.9-meter du Steward Observatory. Lors de son passage au plus près de la Terre, le 22 Janvier, l'astéroïde 2004 BV18, d'environ 20 mètres de diamètre, sera à une distance de 5,1 fois la distance Terre-Lune.
Grâce à une bourse spéciale et généreuse de la fondation "Paul G. Allen Charitable Foundation", Spacewatch a développé une manière de s'assurer l'aide des volontaires pour aider à découvrir les astéroïdes qui se déplacent tellement rapidement qu'ils laissent des stries sur les images de deux minutes de temps de pose.
La plupart des astéroïdes détectés par Spacewatch, comme ceux trouvés par d'autres groupes, ne montrent pas beaucoup de différences avec les étoiles, excepté leur mouvement sur une période d'une heure. Les images en pointillés de ces astéroïdes sont repérées aisément par le logiciel. Le défi de la détection des traînées d'objets rapides est que les traînées sont souvent faibles et peuvent avoir n'importe quelle longueur et n'importe quelle orientation directionnelle sur l'image. Ces caractéristiques les rendent difficiles à détecter par logiciel, ainsi ces objets sont habituellement repérés par inspection visuelle des images.
En utilisant le site Web de Spacewatch pour le projet FMO, trente volontaires qualifiés de différents pays (Etats-Unis, Allemagne, Finlande) examinent maintenant fréquemment les images de Spacewatch... comme le font les découvreurs de comètes grâce aux images transmises par les coronographes du satellite SOHO.
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De l'olivine sur Mars
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Les premières analyses avec le spectromètre Moessbauer du bras de Spirit montrent la présence de trois minéraux de fer différents dans le sol du site d'atterrissage, le cratère Gusev, censé avoir hébergé un vaste lac dans le passé.
Un de ces minéraux a été identifié comme de l'olivine, une roche verte brillante que l'on trouve généralement sur Terre dans les roches d'origine volcanique. La présence d'olivine pourrait impliquer une absence d'eau de longue date dans le cratère Gusev. Les deux autres éléments doivent encore être définis exactement.
Le second spectromètre, l'APXS (alpha particle X-ray spectrometer), montre la variété d'éléments dans le sol à l'emplacement de l'atterrissage. En accord avec les missions passées sur Mars, le fer et le silicium composent la majorité du sol martien. Du soufre et du chlore ont également été observé. Les oligoéléments détectés incluent pour la première fois du zinc et du nickel.
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Envoyez votre nom vers la comète Tempel 1
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Le 31 janvier 2004, la NASA clôturera la liste des passagers de la mission Deep Impact pour un voyage sans retour vers la comète Tempel 1.
Le 04 Juillet 2005, le vaisseau spatial Deep Impact enverra un projectile de cuivre s'écraser sur la comète Tempel 1, une boule de glace et de roches, créant un cratère de la taille d'un stade de football. Un CD contenant les noms de ceux qui ont signé pour ce voyage sans retour sera pulvérisé à la vitesse de 37.000 kilomètres par heure avec le projectile de 370 kilogrammes.
Le vaisseau spatial Deep Impact survolera l'impact et enverra en direction de la Terre ses données et images en temps réel de ce qui pourrait être le meilleur spectacle de feu d'artifice spatial dans l'histoire.
Les scientifiques de la mission sont confiants qu'un impact sur le noyau d'une comète répondra aux questions de base sur la nature et la composition de ces vagabondes célestes. En formant un cratère profond dans la comète Tempel 1, les scientifiques veulent trouver des indices sur la formation du système solaire. Les objectifs de la mission sont : - Observer comment le cratère se forme - Mesurer la profondeur du cratère et son diamètre - Mesurer la composition de l'intérieur du cratère et son éjecta - Déterminer les changements de dégazage naturel produit par l'impact
Vous pouvez soumettre votre nom jusqu'au 31 Janvier 2004.
Certificate # 5638 - Gilbert Javaux Certificate # 458287 - Gilbert Javaux |
Adirondack
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Au quinzième jour (sol 15) de son atterrissage sur Mars, Dimanche 18 Janvier 2004, Spirit a effectué environ 3 mètres sur le sol martien pour atteindre une roche en forme de pyramide que les scientifiques ont surnommée "Adirondack" du nom de la chaîne de montagne d'Adirondack à New York.
La roche a été choisie plutôt que deux autres roches plus poussiéreuses surnommées "Sashimi" et "Sushi", en raison de sa surface plate, idéalement appropriée au meulage, et sans poussières, ce qui est préférable pour l'examen de la croûte de la roche. L'hypothèse première est que c'est une roche volcanique. L'examen avec le microscope et les deux spectromètres devrait avoir lieu prochainement.
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L'Europe pose son regard sur la planète rouge : premiers résultats spectaculaires de Mars Express
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La sonde Mars Express de l'ESA, placée
avec succès en orbite martienne le 25 Décembre 2003,
est sur le point d'atteindre son orbite définitive au-dessus
des pôles de la planète rouge. Les recherches scientifiques
ont tout juste démarré et les premiers résultats
obtenus semblent très prometteurs.
Communiqué de Presse ESA N° 05-2004
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La NASA décommande la dernière mission de service de Hubble
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Citant des soucis de sûreté, la NASA a annoncé vendredi qu'elle décommanderait la dernière mission programmée de navette destinée à entretenir le télescope spatial Hubble, une décision qui pourrait signifier une fin prochaine à la mission du télescope.
La mission de service SM4, programmée pour 2006, avait pour but le remplacement des gyroscopes et l'installation d'instruments améliorés afin de maintenir le HST en service jusqu'au moins 2011, date de lancement du nouveau télescope spatial James Webb.
Le HST fonctionne actuellement avec quatre gyroscopes sur six, mais trois sont exigés pour positionner correctement le vaisseau spatial. Il y a une chance sur deux que le télescope perde deux de ses compas gyroscopiques d'ici 2007, bien que les ingénieurs travaillent sur un nouveau logiciel qui permettrait au télescope d'opérer et d'exécuter la plupart de ses objectifs scientifiques avec seulement deux compas gyroscopiques. Le remplacement d'Hubble, le JWST (James Webb Space Telescope), n'est pas programmé avant 2011, ouvrant la possibilité de plusieurs années sans grand télescope spatial en orbite, au grand désarroi des astronomes.
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Premières analyses de Spirit du sol martien
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Spirit a déployé son souple bras articulé et a examiné un échantillon du sol martien avec le microscope, un de quatre instruments géologiques situés sur le bras. Ce microscope aidera les scientifiques à analyser et étudier les roches et le sol en prenant des images haute résolution de très près. Alors que l'analyse des images a à peine commencé, les premières impressions des scientifiques sont que certaines des minuscules particules semblent être coincées ensemble.
Deux autres instruments, des spectromètres, examineront dans les jours qui suivent, ce même échantillon de sol. L'un, le Mössbauer Spectrometer, servira à identifier les minerais de fer, l'autre, Alpha Particle X-ray Spectrometer, pour identifier les éléments constitutifs.
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La nébuleuse planétaire IC 2149 avec l'optique adaptative du MMT
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Des astronomes du Steward Observatory et du Center for Astronomical Adaptive Optics, (Arizona), ont réalisé une image détaillée de la nébuleuse planétaire IC 2149, un nuage de gaz et de poussières situé à 3.600 années-lumière de notre planète, avec la nouvelle caméra travaillant dans l'infrarouge installée sur le télescope MMT (Multiple Mirror Telescope) de 6m50. Cette nouvelle caméra utilise le système adaptatif du système optique du MMT qui permet de compenser en temps réel la turbulence atmosphérique terrestre.
La résolution de l'image obtenue est trois fois meilleure que celle du télescope spatial Hubble (HST) dans les mêmes longueurs d'ondes.
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Détection de gaz froid au centre de l'amas de galaxies Abell 1795
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L'existence des courants de refroidissement ("cooling flows"), c'est-à-dire de gaz se refroidissant depuis des températures de plusieurs millions de degrés jusqu'à une phase très froide pouvant former des étoiles est prédite théoriquement au centre des amas de galaxies, mais n'a jamais été observée directement. Au cours des dernières décennies, les nombreuses recherches de cette phase froide du gaz ont été infructueuses.
Pour la première fois, une équipe de l'Observatoire de Paris a détecté le gaz froid au centre de l'amas de galaxies Abell 1795 et a montré que le gaz moléculaire est associé au refroidissement du gaz intra-amas dans le sillage de la galaxie centrale ("cooling wake") observé sous la forme d'un filament dans le domaine des X et également détecté dans la raie d'émission de l'hydrogène ionisé (Halpha). Le gaz froid (~20 K), mis en évidence à travers la détection des raies d'émission rotationnelles du CO à 1.3 et 2.6mm, est associé au courant de refroidissement et non pas aux galaxies du centre de l'amas.
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C/2003 WT42 (LINEAR)
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Découvert en tant qu'astéroïde à la magnitude 18 par le télescope de surveillance LINEAR le 19 Novembre 2003, et répertorié comme tel sous la dénomination 2003 WT42 (MPEC 2003-W48), l'objet insolite s'est révélé être une comète.
Les éléments orbitaux préliminaires de C/2003 WT42 (LINEAR) indiquent une orbite hyperbolique avec un passage au périhélie au 15 Avril 2006 à 5.19 UA. L'objet a été identifié sur les images antérieures datant du 30 Octobre 2003.
Passage au périhélie au 11 Avril 2006 à 5.19 UA
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Traces de roues dans la poussière martienne
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Le matin du 15 Janvier, au douzième jour (sol 12) de son atterrissage sur Mars, après avoir réglé ses caméras et antennes de transmission, Spirit a quitté sa plate-forme et a effectué un déplacement sur le sol poussiéreux de la planète, transmettant au passage des photos noir et blanc de ses premières traces.
La promenade a duré approximativement 78 secondes, se terminant à environ 0.8 mètres du pied de la rampe de sortie du lander.
Spirit est désormais prêt à commencer sa mission d'exploration et de découverte.
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Circinus X-1, l'étoile à neutrons imite le trou noir
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Des scientifiques, au moyen du radiotélescope australien CSIRO, ont vu une étoile à neutrons en rotation éjecter de la matière à une vitesse proche de celle de la lumière. C'est la première fois que l'on voit un jet si rapide provenant d'un objet autre qu'un trou noir.
L'équipe de scientifiques a étudié Circinus X-1, une source lumineuse et variable de rayons X cosmiques, sur une période de trois ans. Circinus X-1 se trouve à l'intérieur de notre galaxie, à environ 20.000 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Compas (Circinus) près de la Croix du Sud, et se compose de deux étoiles qui tournent l'une autour de l'autre dans une orbite très ovale avec une période de 17 jours : une étoile d'environ 3 à 5 fois la masse de notre Soleil, et un petit compagnon compact émettant des rayons X, une étoile à neutrons.
Depuis les années 70 les astronomes savaient que Circinus X-1 produisait des rayons X. Une grande nébuleuse d'émission radio se trouve autour de la source de rayons X. En dessous de la nébuleuse se trouve le jet récemment découvert. Le jet de Circinus X-1 voyage à 99.8% de la vitesse de la lumière.
Cette découverte défie l'idée que seuls les trous noirs peuvent créer les conditions requises pour accélérer des jets de particules à des vitesses extrêmes, et devrait permettre de comprendre comment les plus grands objets comme les trous noirs massifs peuvent produire ces jets de matières.
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La Nébuleuse de la Tarentule sous l'oeil du Spitzer Space Telescope
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La Nébuleuse de la Tarentule, située dans la constellation australe de la Dorade (Dorado), dans la galaxie voisine du Grand Nuage de Magellan, est l'une des régions de formation d'étoiles les plus dynamiques dans notre groupe local de galaxies. Ce nuage rougeoyant de gaz et de poussières héberge certaines des étoiles les plus massives de l'Univers, jusqu'à 100 fois plus massives que notre propre Soleil.
Le nouveau télescope spatial Spitzer montre, pour la première fois, une image spectaculaire et plus complète de cette énorme pépinière stellaire, y compris les étoiles précédemment cachées.
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Comète P/2004 A1
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Une nouvelle comète a été découverte le 13 Janvier 2004 par le télescope de surveillance LONEOS et confirmée par d'autres observateurs. Compte tenu des images de pré-découverte faites par le programme Spacewatch le 18 Décembre 2003 et de celles de Catalina du 05 Janvier 2004, l'orbite préliminaire indique qu'il s'agit d'une comète présentant une période de 22.3 ans avec un passage au périhélie en Mars 2005 à la distance de 5.3 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent désormais un passage au périhélie au 22 Août 2004 à 5.46 UA du Soleil avec une période de 22.19 ans.
Compte tenu des observations supplémentaires, les nouveaux éléments orbitaux indiquent désormais un passage au périhélie au 25 Août 2004 à 5.46 UA, et une période de 22.19 ans.
La circulaire MPEC 2004-C46 indique désormais un passage au périhélie du 24 Août 2004 à 5.46 UA, avec une période de 22.19 ans.
Périhélie au 25 Août 2004 :
Compte tenu des observations supplémentaires, les nouveaux éléments orbitaux indiquent désormais un passage au périhélie au 23 Août 2004 à 5.46 UA et une période de 22.19 ans.
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Comètes SOHO : C/2002 X16, Y4, C/2003 A3, A4, A5
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-A52 :
C/2002 X16 (SOHO) (X. Leprette, M. Oates) C/2002 Y4 (SOHO) (R.Krach) C/2003 A3 (SOHO) (R. Matson) C/2003 A4 (SOHO) (R. Matson) C/2003 A5 (SOHO) (R. Matson)
Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
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Jeunes Galaxies dans le groupe M81
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Une équipe d'astronomes a découvert des objets dans le groupe voisin de la galaxie M81 qui seraient de petites et jeunes galaxies formées tout récemment. Si cela était confirmé, ces objets seraient les plus proches galaxies naines de marée, des petites galaxies formées du gaz expulsé d'une plus grande galaxie.
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Andromeda NE
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Une équipe internationale d'astronomes de la collaboration Sloan Digital Sky Survey a découvert un bloc géant d'étoiles près de la galaxie d'Andromède, appelé Andomeda NE, qui serait apparemment gravitationellement lié à la célèbre galaxie.
Jusqu'ici la nature exacte d'Andromeda NE demeure un mystère. Ce pourrait être une galaxie satellite jusqu'ici inconnue d'Andromède, ou les derniers restes d'une galaxie déchirée par les forces de marée de M31.
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Chaîne de galaxies
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Une énorme chaîne des galaxies longue de 300 millions d'années-lumière a été découverte à une distance de 10,8 millards d'années-lumière. La présence de cette chaîne de galaxies si peu de temps après le Big-Bang bouleverse les théories existantes sur l'évolution de L'univers.
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Mosaïque de trésors cosmiques
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Le télescope spatial Hubble a fait une image inégalée d'une large bande du ciel, dévoilant 10.000 galaxies, qui pourrait aider des astronomes à comprendre comment les grandes galaxies comme notre Voie lactée ont évolué.
La nouvelle mosaïque, prise par l'instrument ACS (Advanced Camera for Surveys) et assemblée grâce aux données du Great Observatories Origins Deep Survey (GOODS), est la plus grande photographie couleur jamais faite par le télescope, couvrant un domaine de ciel de la taille apparente de la Pleine Lune. Pour construire l'image, une équipe d'astronomes a rassemblé 78 expositions individuelles montrant la région autour de la constellation du Fourneau (Fornax) dans l'hémisphère austral. Les scientifiques y ont trouvé plus de 10.000 galaxies, qui illustrent la diversité de formes, de tailles et de types de galaxies, et s'attendent à en trouver des centaines d'autres, de plus petites, dans le même champ de vision.
L'étude, portant uniquement sur les galaxies dont la distance à la Terre est connue, montre l'Univers lorsqu'il avait un tiers de son âge actuel, soit environ cinq milliards d'années.
L'image est une production de l'étude GEMS (Galaxy Evolution from Morphology and Spectral energy distribution) visant à une meilleure compréhension de la nature des galaxies dans l'Univers.
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La majorité des nébuleuses planétaires pourrait résulter de systèmes binaires
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Les étoiles dont la masse est inférieure à 8 fois celle de notre Soleil, finissent leur vie en éjectant leurs couches extérieures dans l'espace, produisant un nuage brumeux de matière appelé nébuleuse planétaire. Les formes complexes et les couleurs éblouissantes des nébuleuses planétaires en font des objets célestes très appréciés, tant pour l'observation par les amateurs que pour l'étude scientifique.
Au moyen du spectrographe Hydra du télescope WIYN (Wisconsin Indiana Yale NOAO) de 3,5 mètres de l'Observatoire national de Kitt Peak, une équipe d'astronomes a mesuré les vitesses radiales de 11 étoiles centrales de nébuleuses planétaires (parmi lesquelles Abell 78, NGC 6891, NGC 6210 ou encore IC 4593) pour rechercher les oscillations répétées et révélatrices de la présence de l'influence gravitationnelle d'un compagnon, une technique également utilisée pour rechercher des planètes extrasolaires autour des étoiles voisines. Dix des 11 étoiles centrales des nébuleuses planétaires (PNe) étudiées ont montré les oscillations recherchées.
Cette nouvelle étude suggère que la plupart des cadavres stellaires à l'origine des nébuleuses planétaires possèdent des compagnons, et qu'une interaction avec une étoile compagnon pourrait être exigée pour produire la nébuleuse planétaire. Une théorie bien différente des théories actuelles sur l'origine des nébuleuses planétaires.
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Des amateurs découvrent que l'astéroïde (1089) Tama est double
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Les astronomes amateurs René
Roy (Blauvac, France), Claudine Rinner (Ottmasheim, France) et Pierre
Antonini (Bedoin, France) du groupe CDR/CDL de l'association AUDE,
viennent de découvrir que l'astéroïde (1089)
Tama est en fait double (deux corps de taille à priori égale).
Dès le 04 Janvier 2004, Raoul Behrend rapportait la nouvelle
qui vient d'être confirmée officiellement par la publication
de la circulaire IAUC 8265 de ce jour. Raoul Behrend, Geneva Observatory; René Roy, Blauvac, France; Claudine Rinner, Ottmarsheim, France; Pierre Antonini, Bedoin, France; P. Pravec, Ondrejov Observatory; A. W. Harris, Space Science Institute; S. Sposetti, Gnosca, Switzerland; R. Durkee, Minneapolis, MN; et A. Klotz, Guitalens, France, rapportent que les observations photométriques de la planète mineure (1089) Tama, obtenues sur cinq nuits entre le 24 Décembre 2003 et le 05 Janvier 2004, suggèrent fortement que l'objet est un système binaire montrant des éclipses et/ou des occultations mutuelles.
La période orbitale du système est de 0.6852 +/- 0.0002 jours. La courbe de lumière indique qu'au moins un des deux corps est ovale et tourne en sychronisme avec le mouvement orbital. Les événements d'éclipses/occultations se produisent aux deux minima de rotation des courbes de lumière et ont une durée d'environ 0.08 jour et une profondeur de 0.5 magnitude, indiquant un rapport de 0.7 entre les deux corps. La séparation orbitale devrait être d'environ 20 kilomètres, de centre à centre, correspondant à une séparation maximale observée de la Terre d'environ 0,03".
Des mesures complémentaires sont en cours afin d'obtenir les caractéristiques physiques et orbitales de l'astéroïde.
Le travail des amateurs du groupe CDR/CDL de l'association AUDE, est visible sur la page "Courbes de rotation d'astéroïdes et de comètes, CdR" de Raoul Behrend - Observatoire de Genève (CH-1290 Sauverny - Suisse), à l'adresse suivante :
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Comètes SOHO : C/2002 X13, X14, X15, Y3
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-A40 :
C/2002 X13 (SOHO) (T. Hoffman) C/2002 X14 (SOHO) (J. Sachs) C/2002 X15 (SOHO) (S. F. Hönig) C/2002 Y3 (SOHO) (R. Kracht)
Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
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Mars sous l'oeil du mini-TES de Spirit
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Cette image montre le sol martien par le mini spectromètre d'émissions thermiques (Thermal Emission Spectrometer) de Spirit, un instrument qui détecte la lumière infrarouge, ou la chaleur, émise par les objets.
Les différents cercles colorés montrent un spectre des températures du sol et des roches, avec des régions plus chaudes représentées en rouges et les plus froides en bleu. Les scientifiques et les ingénieurs utiliseront ces données pour définir exactement les centres d'intérêts et tracer à coup sûr pour le robot un trajet dénué de poussières. Les données du mini spectromètre d'émissions thermiques sont superposées à une image prise par l'appareil-photo panoramique de Spirit.
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Les étoiles de tout âge ont des comètes, peut-être des planètes
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Au début de 2003, la comète Kudo-Fujikawa (C/2002 X5) est passée comme un éclair devant le Soleil à une distance d'environ la moitié de l'orbite de celle de Mercure. Des astronomes du CfA (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics) ont étudié la comète pendant ce passage, et ont annoncé à la 203ème réunion de l'American Astronomical Society à Atlanta qu'ils ont observé l'émission d'énormes quantités de carbone, un des éléments clefs pour la vie. La comète a aussi émis de grandes quantités de vapeur d'eau.
Combinés avec les observations précédentes suggérant la présence de comètes s'évaporant près de jeunes étoiles comme Beta Pictoris et de vieilles étoiles comme CW Leonis, ces données montrent que les étoiles de tous âges vaporisent des comètes lorsqu'elles s'approchent trop près. Ces observations montrent aussi que des systèmes planétaires complets comme le nôtre, avec de nombreuses comètes, sont probablement courants partout dans l'espace.
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Système de Pulsar double
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Une équipe internationale d'astronomes a découvert le premier système de pulsar double, en montrant que l'objet compact orbitant autour du pulsar PSR J0737-3039A d'une période de 2.4 heures, est non seulement, comme soupçonné, une autre étoile à neutrons, mais également un pulsar détectable, PSR J0737-3039B, qui tourne une fois toutes les 2.8 secondes. Les deux pulsars se mêleront probablement pour devenir un trou noir dans 85 millions d'années.
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Comètes SOHO : C/2002 W18, X7, X8, X9, X10, X11, X12
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-A35 et MPEC 2004-A36 :
C/2002 W18 (SOHO) (T. Hoffman)
C/2002 X7 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2002 X8 (SOHO) (S. F. Hönig) C/2002 X9 (SOHO) (M. Meyer) C/2002 X10 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2002 X11 (SOHO) (R. Kracht) C/2002 X12 (SOHO) (X.-M. Zhou)
Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
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Tempête stellaire
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Les Astronomes de l'UBC (University of British Columbia) ont découvert qu'une planète de la taille de Jupiter agit réciproquement avec son étoile, causant des tempêtes magnétiques.
L'étoile semblable au Soleil, HD170049, est située approximativement à 90 années-lumière de distance dans la constellation de Sagittaire. En 2000, un autre groupe d'astronomes a découvert une planète orbitant autour de HD 170049. La planète est au moins 270 fois plus massive que la Terre, presque aussi grande que Jupiter et tourne autour de son étoile en 3,093 jours à la vitesse de 350.000 km par heure.
Les nouvelles observations au moyen du CFHT (Canada-France-Hawaii Telescope) avec le spectrograph haute résolution Gecko, ont permis à l'équipe d'astronomes de suivre à la trace une tache brillante, un point chaud semblant se déplacer à travers la surface de l'étoile légèrement en avant, mais allant de pair avec la planète. La meilleure explication de ce point chaud voyageur est une interaction entre le champ magnétique de la planète et la chromosphère de l'étoile.
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Magnetar
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Une équipe d'astronomes a eu assez de chance pour observer l'événement rare d'une étoile à neutrons se métamorphosant en un objet magnétique appelé magnetar. Seulement dix magnetars ont été vus jusqu'à présent, mais cet objet, un éphémère magnetar, est tout nouveau.
La nature éphémère de cet objet, dénommé XTE J1810-197, découvert en Juillet 2003 avec le satellite Rossi X-ray Timing Explorer, peut finalement compléter des lacunes importantes dans l'évolution d'étoiles à neutrons. Une étoile à neutrons normale est le reste tournant rapidement d'une étoile au moins huit fois plus massive que le Soleil qui a éclaté en un événement de supernova, et possède un champ magnétique très fort. Un magnetar est semblable, mais possède un champ magnétique jusqu'à 1.000 fois aussi fort qu'une étoile à neutrons. Cette nouvelle découverte pourrait indiquer que les magnetars sont plus courant dans l'Univers qu'on le pensait.
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Send Your Name to Mars : 3.551.645 noms envoyés sur Mars
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Il y a plus d'un an, 3.551.645 noms (dont le mien) ont été rassemblés et codés sur des mini-DVD et placés sur Spirit et sur son jumeau Opportunity à destination de Mars dans le cadre de l'opération "Send Your Name to Mars".
Ce mini-DVD est visible sur les images panoramiques transmises par Spirit !!!
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Découverte de la première étoile-compagnon d'une Supernova
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Une équipe internationale d'astronomes a, pour la première fois, observé qu'un survivant stellaire apparaît d'un système d'étoile double impliquant une supernova. Les supernovae sont parmi les sources les plus significatives d'éléments chimiques dans l'Univers et sont au coeur de notre compréhension de l'évolution des galaxies. Les supernovae font partie des événements les plus violents dans l'Univers.
Pendant de nombreuses années les astronomes pensaient que ces événements se produisaient dans certaines étoiles massives solitaires (supernovae Type II ) ou dans un système binaire où l'étoile-compagnon joue un rôle important (supernovae Type I ). Cependant personne n'a pu observer une telle étoile-compagnon. Il a même été spéculé que les étoiles-compagnon ne pourraient pas réchapper de l'explosion.
La deuxième supernova la plus brillante découverte dans les temps modernes, SN 1993J, a été trouvée dans la belle galaxie spirale M81 le 28 mars 1993. A partir des images d'archives de cette galaxie prise avant l'explosion, une supergéante rouge a été identifiée comme étoile-mère en 1993. C'est seulement la deuxième fois que des astronomes voient réellement l'étoile à l'origine d'une explosion de supernova (la première était SN 1987A, la supernova qui a éclaté en 1987 dans notre galaxie voisine, le Grand Nuage de Magellan). Plutôt ordinaire à l'origine , SN 1993J a commencé à rendre perplexe les astronomes lorsque son éjecta a semblé trop riche en hélium et au lieu de s'effacer normalement, elle a montré une étrange augmentation en brillance. Les astronomes se sont rendus compte qu'une supergéante rouge normale seule ne pourrait pas avoir provoqué une supernova si mystérieuse. Il a été suggéré qu'autour de la supergéante rouge orbitait une étoile-compagnon dont les couches extérieures s'étaient déchirées juste avant l'explosion.
Dix ans après cet événement cataclysmique, une équipe d'astronomes européens et de l'Université de Hawaii a observé dans les restes rayonnants de SN 1993J au moyen de l'instrument ACS (Advanced Camera for Surveys) du télescope spatial Hubble et du télescope géant Keck d'Hawaii, et a découvert une étoile massive à la position exacte de la supernova. C'est la première étoile-compagnon de supernova jamais détectée et cela représente un triomphe pour les modèles théoriques. De plus, cette observation permet une étude détaillée de la physique stellaire menant aux explosions de supernova. Il est maintenant clair que pendant les 250 dernières années avant l'explosion 10 masses solaires de gaz ont été déchirées violemment de la supergéante rouge par son associé. En observant le compagnon de près dans les années à venir il peut même être possible de détecter l'apparition en "temps réel" d'une étoile à neutrons ou d'un trou noir à partir des restes de l'explosion.
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Des Soleils sans vie au début de l'Univers
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De nouveaux calculs par deux astronomes de Harvard montrent que les premières étoiles semblables au Soleil dans l'Univers étaient seules, exemptes de planètes ou de vie. La toute première génération d'étoiles était composée d'étoiles chaudes et massives qui sont mortes jeunes en explosion de supernovae, semant dans l'Univers des éléments plus lourds à partir desquels d'autres étoiles se sont formées dans des nurseries stellaires.
La génération suivante d'étoiles était probablement semblable en masse et en composition à notre propre Soleil, mais il n'y avait pas assez de minéraux pour créer des planètes rocheuses comme la Terre.
La formation de planètes n'est intervenue probablement qu'entre 500 millions et 2 milliards d'années après le Big Bang, après qu'une succession d'explosions de supernovae engendre suffisamment de matériaux lourds pour la formation de planètes.
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Collision de galaxies
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Le satellite Chandra X-Ray Observatory a trouvé de riches dépôts de néon, de magnésium et de silicium dans une paire de galaxies entrant en collision appelées les Antennes (The Antennae), situées à une distance de 30 millions d'années-lumière dans la constellation du Corbeau (Corvus).
Lorsque ces chauds nuages refroidiront, ils serviront d'énormes nurseries pour des étoiles naissantes.
Cette collision ressemble à ce qui arrivera lorsque les galaxies de la Voie lactée et d'Andromède (Andromeda) entreront en collision dans environ 3 milliards d'années.
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SS 433, un microquasar déroutant
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Dans le cadre des rencontres de l'American Astronomical Society qui se déroule actuellement à Atlanta (Georgie, Etats-Unis), deux groupes indépendants, en utilisant des méthodes entièrement différentes, ont étudié l'étoile binaire SS433, un microquasar situé dans la constellation de l'Aigle (Aquila) qui déroute les astronomes depuis 25 ans.
Cet étrange système se compose d'une étoile assez normale et d'un objet extrêmement dense, une étoile à neutrons ou un trou noir, orbitant en 13 jours. Les deux équipes ont conclu que l'objet compact est un trou noir, mais leurs évaluations de masse diffèrent sensiblement. Les deux groupes sont en désaccord également au sujet de la masse de l'étoile distributrice.
Une équipe, menée par les astronomes Todd Hillwig et Douglas Gies (Georgia State University), a observé SS 433 dans la lumière visible avec le Mayall Telescope de 4 mètres de Kitt Peak, à un moment critique se produisant seulement deux fois par an : lorsque l'étoile se déplace devant le disque et éclipse son centre lumineux. Le spectre obtenu ressemble à celui d'une supergéante bleu évoluée, ce qui indiquerait que l'étoile distributrice est environ 11 fois plus massive que le Soleil. Cela implique également que l'objet effondré contient environ 3 masses solaires.
La seconde équipe, dirigée par les astronomes Herman Marshall et Laura Lopez (MIT), a annoncé une évaluation de la masse beaucoup plus élevée pour l'objet compact, ce qui fait de celui-ci un trou noir. Les spectres de SS 433 obtenu avec Chandra X-ray Observatory sur une période d'un an ont apporté de nombreuses informations sur les jets, y compris leur diamètre estimé à 2.000 km, et sur l'étoile distributrice dont la taille est estimée à 9,3 diamètres solaires et sa masse à 27 fois celle du Soleil. La masse de l'objet compact est de 8 fois celle du Soleil.
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Stardust : une belle moisson
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Ayant survécu à son passage à proximité de la comète Wild 2, la sonde Stardust entame désormais son voyage de retour vers notre planète avec sa précieuse récolte composée de centaines de milliers de poussières et de particules collectées dans la chevelure de la comète.
Grâce à sa caméra de navigation, non conçue pour l'étude scientifique, Stardust a également pris 72 images remarquables du noyau de Wild 2, les meilleures images jamais prises d'une comète montrant des cratères, des jets de gaz et leur emplacement à la surface de la comète.
Quelques minutes seulement après son approche au plus près de la comète, Stardust a dirigé son antenne haut gain vers la Terre et a commencé à transmettre un flot de données qui s'est achevé 30 heures plus tard, mais qui tiendra les scientifiques occupés en attendant le retour de la précieuse cargaison et de son analyse. Les chercheurs espèrent tirer de ces particules des réponses sur la formation du système solaire, la naissance des planètes et la matière dont elles sont issues, grâce aux données chimiques et physiques enfermées dans la poussière de comète.
Au terme de sa mission, le 15 Janvier 2006, Stardust aura parcouru près de quatre milliards de km depuis son lancement en Février 1999.
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Les vieilles étoiles géantes ne meurent pas seules
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La nouvelle recherche du télescope spatial Hubble indique que la majorité d'étoiles géantes, mais mourantes, de type Wolf-Rayet ont une étoile-compagnon plus petite orbitant tout près.
Le résultat de cette étude aidera les astronomes à comprendre comment ces étoiles évoluent dans l'Univers, et pourrait fournir une nouvelle méthode pour estimer leur taille.
Les étoiles de Wolf-Rayet commencent leur vie comme des titans cosmiques, avec au moins 20 fois la taille du Soleil, vivent rapidement en quelques millions d'années, et meurent en explosant en supernovae, répandant des quantités énormes d'éléments lourds dans l'espace qui seront utilisés ultérieurement pour la formation d'étoiles et de planètes.
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BV 1806-20, l'étoile la plus grande et la plus lumineuse ?
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Une équipe d'astronomes de l'Université de Floride a trouvé ce qui pourrait être l'étoile la plus lumineuse jamais vue dans l'Univers.
Située à 45.000 années-lumière de l'autre côté de notre galaxie, et détectable seulement en infrarouge, LBV 1806-20 est 40 millions de fois plus lumineuse et 150 fois plus grande que notre propre Soleil.
Cette étoile colossale et lumineuse, âgée de seulement 2 millions d'années, finira sa vie en supernova dans quelques millions d'années.
Un des mystères de LBV 1806-20 est comment elle est devenue si grande. Les théories actuelles de formation d'étoiles suggèrent qu'elles doivent être limitées à environ 120 masses solaires, ou 120 fois aussi grandes que le Soleil, parce que la chaleur et la pression aux coeurs de telles grandes étoiles forcent la matière loin de leurs surfaces.
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C153, la collision la plus rapide et la plus violente observée à ce jour
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Une nouvelle image de Chandra montre une galaxie éloignée, C153, qui ressemblait à notre propre Voie lactée se brisant dans un amas de galaxies, Abell 2125, à 7.5 millions de kilomètres par heure.
La force de cette collision est si forte que l'hydrogène ambiant dans la galaxie est démantelé, laissant seulement les bras en spirale squelettiques. Sans hydrogène, la nouvelle formation d'étoiles dans la galaxie est stoppée. C'est la collision la plus rapide et violente observée à ce jour.
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Spirit nous montre Mars en couleur
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Spirit a capturé sa première image couleur de Mars. C'est l'image ayant la plus haute résolution prise à ce jour d'une autre planète .
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Première image stéréo 3D envoyée par Spirit
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Cette vue étendue montrant le paysage martien entourant Spirit est la première image stéréo 3D de la caméra de navigation du robot.
La dépression superficielle surnommée "Sleepy Hollow", (située à gauche sur l'image), est vraisemblablement un cratère d'impact ou un produit de l'érosion par le vent. Ce cratère, mesurant environ 10 mètres, est situé une distance de 10 à 20 mètres de Spirit.
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Boule de feu au-dessus de l'Espagne
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A la stupéfaction de milliers de témoins, une boule de feu a traversé le ciel d'Espagne dimanche 04 Janvier 2004 vers 17h00 UTC dans un grand bruit de tonnerre. L'objet lumineux a été aperçu à Saint-Jacques de Compostelle (Galice), à Saragosse (Aragon), et dans la banlieue nord de Madrid, mais également dans les régions du nord et du sud du Portugal.
Selon les spécialistes, il s'agit probablement d'une météorite de plus de 50 tonnes qui s'est désagrégée en entrant dans l'atmosphère. Les débris auraient été dispersés jusque dans sept régions d'Espagne du nord-ouest au sud-est.
Des patrouilles de la garde civile espagnole ratissaient dès lundi plusieurs régions d'Espagne, et plus précisément dans la région de Leon et Palencia (Castille et Leon, nord), au-dessus de laquelle l'objet se serait fragmenté, selon les dires des témoins qui déclarent avoir entendu une sorte d'explosion.
http://www.a3n.tv/mNoticia.asp?seccion=Noticias/Sociedad&news=6400090&scl=0 |
Welcome to Gusev Crater
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Spirit, le premier des deux rovers de la mission Mars Exploration Rover s'est posé sain et sauf sur son site d'atterrissage, le cratère Gusev.
Le vaisseau spatial s'est posé sur Mars ce dimanche à 04h35 UTC après une phase de descente de six minutes. Les télescopes terrestres ont capté les signaux indiquant que le parachute du véhicule et que les airbags avaient été déployés correctement. Après environ 20 minutes d'attente interminable, les contrôleurs ont reçu un signal radio de Spirit confirmant son bon fonctionnement après les multiples rebonds de la sonde sur la surface de la planète.
Les premières images montrent que Spirit s'est posé dans d'excellentes conditions.
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Comètes SOHO : C/2002 W9, W10, W11, W12, W13, W14, W15, W16, W17
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-A03 et MPEC 2004-A05 :
C/2002 W9 (SOHO) (D. Evans) C/2002 W10 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2002 W11 (SOHO) (X. Leprette) C/2002 W12 (SOHO) (J. Sachs) C/2002 W13 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2002 W14 (SOHO) (S. F. Hönig) C/2002 W15 (SOHO) (X. Leprette) C/2002 W16 (SOHO) (S. F. Hönig) C/2002 W17 (SOHO) (S. F. Hönig)
Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
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Spirit en approche finale
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Si tout se déroule à merveille, le premier des deux rovers de la mission Mars Exploration Rover se posera sur le sol de la planète Mars vers 04h35 UTC le 04 Janvier 2004 sur le site de Gusev Crater, un cratère d'environ 165 km de large.
Après sept mois de voyage et 488 millions de kilomètres parcourus, Spirit orientera son bouclier thermique aux environs de 03h04 UTC pour son approche finale. Vers 04h14 UTC, le véhicule d'entrée se séparera pour pénétrer dans l'atmosphère martienne à 04h29 UTC à la vitesse de 12.000 km/h. Au cours des six minutes suivantes, Spirit larguera son bouclier thermique, déploiera ses airbags, actionnera ses rétro-fusées, se débarrassera de son parachute, et finira sa course en rebondissant sur la surface de Mars à 04h35 UTC. Protégé par la structure du lander et par ses airbags, Spirit pourrait rebondir jusqu'à 5 fois et rouler ainsi sur environ 1 kilomètre avant de se stabiliser sur le sol, peu avant 04h45 UTC.
Dans les heures suivantes, les signaux transmis par Spirit, une série de sons simples, pourraient être reçus par les puissantes antennes du Deep Space Network ou encore par les orbiteurs Mars Global Surveyor et Odyssey lors de leur passage au-dessus du site Gusev Crater.
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Stardust a survécu
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Ce vendredi 2 Janvier à 18h44 UTC, Stardust a accompli, à la vitesse de 21.960 km/h, un spectaculaire survol de la comète Wild 2 à environ 230 km de la petite boule de neige sale d'environ 5,4 km de diamètre. La rencontre a eu lieu à une distance d'environ 389 millions de km de la Terre. La NASA a annoncé que la télémétrie de Stardust indiquait que le vaisseau spatial avait survécu à ce rendez-vous potentiellement dangereux. De même la collecte de particules s'est correctement déroulée et l'équipement d'analyse a parfaitement fonctionné.
Nouvelle photo de Wild 2 :
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Les galaxies se sont formées relativement tôt
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Les études de deux groupes de galaxies éloignés utilisant une combinaison des plus grands télescopes radio, optique et rayons X sur Terre et dans l'espace ont indépendamment constaté que les galaxies se sont formées relativement tôt dans l'histoire de l'Univers. Les deux groupes de galaxies étudiés sont respectivement le proto-groupe le plus éloigné jamais trouvé et le groupe de galaxies connu le plus massif pour son époque.
La première étude a évalué que les galaxies dans RCDS 1252.9-2927 ont formé la plus grande partie de leurs étoiles il y a plus de 11 milliards d'années (redshifts plus grands que 3).
La deuxième étude a découvert, pour la première fois, un proto-groupe de jeunes galaxies, TN J1338-1942, qui a existé il y a plus de 12 milliards d'années (redshift 4.1).
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