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Les jeunes planètes gazeuses doivent se battre pour survivre
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Sur les 100 premières étoiles trouvées hébergeant des planètes, plus de 30 étoiles accueillent un monde de la taille de Jupiter dans une orbite plus petite que celle de Mercure. Ces planètes orbitent autour de leur étoile en quelques jours. En comparaison, Jupiter met 12 ans pour faire le tour de notre Soleil. De telles orbites proches résultent d'une course entre une géante gazeuse naissante et une étoile nouveau-née.
Selon les astronomes Myron Lecar et Dimitar Sasselov, la formation de planètes est un concours, où une planète en croissance doit se battre pour sa survie. Avec un environnement trop chaud pour qu'elles se forment à proximité de l'étoile, les planètes se sont formées plus loin et sont ensuite poussées lentement par la matière vers l'étoile centrale. Dans quelques systèmes, la planète gagne en consommant le jeune disque planétaire de matière et survit, mais dans d'autres systèmes, la planète perd la course et est avalée par l'étoile.
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Stardust arrive à destination
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Le 02 janvier à 19h20 UTC, le vaisseau spatial Stardust atteindra finalement son objectif, la comète 81P/Wild 2.
Stardust a été lancé en Février 1999. Pour éviter d'emporter de grandes quantités de carburant et être ainsi capable d'utiliser le lanceur Delta 2 peu coûteux, Stardust a été envoyé sur une orbite le ramenant deux ans plus tard, le 15 Janvier 2001, à proximité de la Terre pour profiter de l'assistance gravitationnelle de notre planète. La nouvelle orbite d'une période de 2.5 ans, amenant Stardust vers sa destination, a permis au vaisseau d'effectuer un survol à environ 3.300 km de l'astéroïde 5535 Annefrank le 02 Novembre 2002 et de transmettre de fantastiques images révélant un astéroïde plus grand et plus sombre que le supposaient les astronomes.
Après un voyage de presque 5 ans à travers le système solaire, Stardust doit maintenant traverser la queue de la comète à la vitesse de 6,1 km/s pour y collecter des poussières, grâce à l'analyseur de poussières allemand CIDA (Comet and Interstellar Dust Analyzer). La mission de Stardust est de capturer et d'analyser les poussières de la comète pendant que le vaisseau exécute un passage à environ 300 km de la comète et de sa queue. Durant les 10 heures de cette approche exceptionnelle, le vaisseau retransmettra en direct les informations vers la Terre. Au moment précis de la rencontre, l'attrapeur de poussières, consistant en un aérogel, capturera des milliers de grandes particules et des millions de plus minuscules, pendant que l'instrument CIDA analysera une multitude d'impacts. La caméra de navigation, qui auparavant avait permis à Stardust de se diriger vers sa cible, photographiera le noyau de la comète avec une résolution de 20 mètres.
Une fois sa mission accomplie, Stardust retournera en direction de la Terre, emportant les échantillons collectés soigneusement confinés dans une capsule d'environ 46 kg. La capsule contenant les poussières cométaires, sera éjectée de Stardust lors du passage du vaisseau spatial à proximité de la Terre. Après l'éjection de la capsule, Stardust exécutera une manoeuvre finale pour éviter d'entrer en collision avec notre planète. L'atterrissage de la capsule est prévu pour le 15 Janvier 2006 à 10h00 UTC, sur le sol sableux d'une base militaire de l'Utah (Etats-Unis). Les précieux échantillons, les premiers matériaux planétaires solides à être collectés et rapportés sur Terre depuis les échantillons de roches lunaires par les missions Apollo, seront ensuite soumis à de nombreuses analyses.
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Le meilleur moment pour observer Saturne
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Dans le splendide ciel d'hiver dominé par Orion (Orion) et la constellation du Taureau (Taurus), cette année, au moment de l'alignement Soleil-Terre-Saturne (l'opposition), Saturne est particulièrement brillante.
En effet, la planète aux anneaux a atteint le point de son orbite le plus proche du Soleil (le périhélie) le 26 Juillet 2003, et en conséquence, les oppositions successives du 17 Décembre 2002 et du 31 Décembre 2003 ont lieu au moment où Saturne se trouve au plus près de la Terre. A seulement 1.204 millions de km de distance (8.05 UA), le diamètre apparent de la planète géante atteint 20.55 secondes d'arc, et celui des anneaux 46.6 secondes d'arc.
Après avoir atteint une inclinaison maximale de -27 degrés vue de la Terre en Avril 2003, ses anneaux spectaculaires présentent encore une inclinaison de -25.55 degrés, et reflètent, en direction de notre Terre, un maximum de lumière en provenance du Soleil.
C'est actuellement, et pendant encore quelques années, la face sud des anneaux qui est orientée vers la Terre. L'inclinaison diminuera régulièrement jusqu'à devenir nulle le 04 Septembre 2009, jour où la Terre passera dans le plan des anneaux.
Idéalement placée en cette période pour l'observation, Saturne (mag -0.5), un peu moins brillante que Jupiter (mag -2.2), est très facilement visible à l'oeil nu dans la constellation des Gémeaux (Gemini).
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Contact attendu avec Beagle 2 à la surface de Mars
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Communique de Presse de l'ESA Nr 84-2003 :
Un cadeau de Noël en provenance de la planète Mars - Mars Express en orbite autour de la Planète rouge - Contact attendu avec Beagle 2 à la surface de Mars
Ce matin, à l'issue d'un périple de 205 jours totalisant 400 millions de kilomètres, la sonde spatiale européenne Mars Express a mis à feu son moteur principal à 03h47 heure française pendant 37 minutes afin de se placer en orbite autour de Mars. Cette manoeuvre a imprimé à la sonde une impulsion qui lui a permis de s'aligner sur la vitesse de déplacement de la planète autour du Soleil et d'être capturée par son champ gravitationnel, à la manière d'une personne qui monterait sur un manège en marche. L'insertion orbitale a été un succès complet.
Il s'agit là d'un exploit pour l'Europe, dont c'était la première tentative de mise en orbite d'une sonde autour d'une autre planète.
A peu près au même moment, l'atterrisseur Beagle 2, protégé par son bouclier thermique, a pénétré dans l'atmosphère martienne à grande vitesse ; il doit normalement avoir atteint la surface à 3 h 52 environ. Toutefois, la première tentative visant à établir un contact radio avec Beagle 2 trois heures après son atterrissage, par l'intermédiaire de l'orbiteur de la NASA Mars Odyssey, n'a pas abouti. La prochaine occasion se présentera cette nuit à 23h40 heure française.
L'atterrisseur a été largué par la sonde il y a six jours sur une trajectoire de collision avec la planète. Avant la séparation, son calculateur de bord a été programmé pour exécuter un certain nombre d'opérations à l'arrivée sur la surface de Mars en fin d'après-midi (heure locale). Il est prévu que les panneaux solaires se déploient pour recharger les batteries avant le coucher du Soleil et que Beagle 2 émette un signal sur une fréquence donnée, sur laquelle sera réglé ce soir le télescope britannique de Jodrell Bank. D'autres contacts radio sont programmés pendant les prochains jours.
Au cours de la semaine qui vient, l'orbite de Mars Express sera progressivement ajustée afin de préparer sa mission scientifique. La sonde se trouve actuellement à plusieurs milliers de kilomètres de Mars, sur une orbite équatoriale très allongée. Le 30 décembre, l'équipe du centre de contrôle au sol de l'ESA commandera la mise à feu des moteurs de Mars Express afin de la placer sur une orbite polaire plus arrondie (environ 300 km péricentre, 10.000 km apocentre avec 86° inclinaison). C'est alors que la sonde étudiera en détail la surface de la planète, son sous-sol et son atmosphère. La mise en service de certains instruments scientifiques embarqués commencera vers la mi-janvier 2004 et les premières données scientifiques sont attendues au cours de la deuxième quinzaine du mois.
"L'arrivée de Mars Express à destination constitue un grand succès pour l'Europe et pour la communauté scientifique internationale. Nous n'attendons plus qu'un signal de Beagle 2 et ce sera, sans nul doute, un Noël de rêve" a déclaré David Southwood, Directeur du Programme scientifique de l'ESA, qui a ajouté : "Avec Mars Express, nous disposons d'un observatoire très performant en orbite autour de Mars et nous attendons avec impatience de recevoir ses premières observations. Ses instruments permettront de sonder la planète depuis sa haute atmosphère jusqu'à plusieurs kilomètres au-dessous de sa surface, où nous espérons trouver des réponses à des questions cruciales concernant l'existence de conditions propices à la vie, notamment des traces d'eau. Cette mission nous permettra de mieux comprendre le passé et le présent de cette planète qui est notre voisine et répondra à bon nombre de questions que se pose la communauté scientifique, ce qui ne manquera pas d'en soulever beaucoup d'autres, tout aussi passionnantes. J'espère que nous pouvons considérer qu'il s'agit là, pour l'Europe, d'une ère nouvelle dans le domaine de l'exploration spatiale".
Source : Communiqué de Presse de l'ESA |
N63A, un rémanent de supernova sous l'oeil de Chandra
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Chandra a imagé la coquille rayonnante créée par la destruction d'une étoile massive. Les rayons X de Chandra (en bleu), combinés avec les données optiques (en vert) et radio (en rouge), révèlent de nouveaux détails dans le rémanent de supernova N63A, connu également sous le nom de SNR 0535-66.0, situé à environ 160.000 années-lumière dans la proche galaxie du Grand Nuage de Magellan (Large Magellanic Cloud).
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Beagle 2 se sépare de Mars Express
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Ce matin, la sonde Mars Express de l'ESA a largué l'atterrisseur Beagle 2 qu'elle transportait depuis son lancement, le 2 juin 2003.
Beagle 2 est maintenant placé sur la trajectoire qui l'amènera à la surface de Mars, sur laquelle il doit atterrir au petit matin du 25 décembre. Mars Express, première mission européenne à destination de Mars, vient de franchir une autre étape décisive de son voyage.
C'est à 9h31 exactement (heure de Paris) que la séquence de séparation a démarré : comme le confirment les données reçues de Mars Express, le dispositif pyrotechnique a été mis à feu, libérant un ressort qui a écarté Beagle 2 en douceur de Mars Express. Une image prise par la caméra de surveillance visuelle de bord montrant l'atterrisseur s'éloigner lentement de la sonde devrait être disponible plus tard dans la journée.
Source : Communiqué de l'ESA |
Nouveaux portraits de galaxies spirales
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Les astronomes Mark Neeser et Pater Barthel ont obtenu des images de trois magnifiques galaxies spirales avec le Very Large Telescope (VLT) de l'ESO. Les images couleurs résultantes ont été produites en combinant plusieurs images CCD obtenues dans trois bandes de fréquences différentes.
NGC 613 est une belle galaxie spirale barrée dans la constellation australe du Sculpteur (Sculptor). Cette galaxie est inclinée par 32 degrés et, contrairement à la plupart des spirales barrées, possède de nombreux bras qui lui donnent un aspect tentaculaire.
NGC 1792 est située dans la constellation australe de la Colombe (Columba), presque à la frontière de la constellation du Burin (Caelum). Son apparence optique est tout à fait chaotique, en raison de la distribution inégale de poussières partout dans le disque de cette galaxie.
La troisième galaxie est NGC 3627, connue aussi sous le nom de M66, est une belle spirale avec un bombement central bien développé, située dans la constellation du Lion (Léo).
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La couleur du jeune Univers
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Une équipe internationale d'astronomes a déterminé la couleur de l'Univers lorsqu'il était encore très jeune. Tandis que l'Univers est maintenant une sorte de beige, il était beaucoup plus bleu dans le passé lointain, au moment où il était âgé de seulement 2,5 milliards d'années.
C'est le résultat d'une analyse vaste et minutieuse de plus de 300 galaxies vues dans un petit secteur de ciel austral. Le but principal de cette étude poussée était de comprendre comment le contenu stellaire de l'Univers a été assemblé et a changé dans le temps.
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Le Spitzer Space Telescope (SST) montre 29P/Schwassmann-Wachmann 1 en infrarouge
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Le télescope spatial SIRTF (Space Infrared Telescope Facility) renommé "Spitzer Space Telescope" (SST) en l'honneur du Dr. Lyman Spitzer, Jr, astrophysicien, a capturé une image d'une comète peu commune qui connaît des explosions fréquentes se traduisant par des changements brusques de sa brillance.
La comète périodique Schwassmann-Wachmann 1 (29P/Schwassmann-Wachmann 1) a une orbite presque circulaire juste à l'extérieure de celle de Jupiter, avec une période orbitale de 14,9 ans. Les explosions semblent résulter du développement de la pression interne sous l'effet de la chaleur du Soleil, lorsque le dioxyde de carbone et le monoxyde de carbone, gelés sous la croûte noircie du noyau de la comète, s'évaporent. Lorsque la pression interne devient trop forte, un rupture de la croûte se produit et des gaz et des fragments de poussière sont éjectés dans l'espace à la vitesse de 200 mètres par seconde.
Cette image de 29P/SW 1, vue à la longueur d'ondes de 24 microns, a été obtenue avec le photomètre multibande du SST. L'image montre l'émission thermale en infrarouge de la chevelure de poussières et de la queue de la comète. Le noyau de la comète est d'un diamètre d'environ 30 kilomètres et est trop petit pour être résolu par SST.
On pense que Schwassmann-Wachmann 1 est un membre d'une classe relativement nouvelle d'objets appelés "Centaures", dont on connaît 45 objets. Ceux-ci sont des petits corps glacials avec des orbites entre celles de Jupiter et de Neptune. Les astronomes pensent que les Centaures sont des évadés récents de la Ceinture Kuiper, une zone de petits corps orbitant dans un nuage aux portes éloignées du système solaire.
Deux astéroïdes, 1996 GM36 et 5238 Naozane ont également été capturé sur l'image de la comète. Avec des rayons de 1,4 et 3,0 kilomètres, ceux-ci sont les astéroïdes de la ceinture principale les plus petits mesurés à ce jour par des moyens infrarouges.
Images du SpitzerSpace Telescope
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P/2003 XD10 (LINEAR-NEAT)
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Cette nouvelle comète périodique, P/2003 XD10 (LINEAR-NEAT), a été découverte en tant qu'astéroïde le 04 Décembre 2003 par le télescope de surveillance LINEAR. Indépendamment, le télescope de surveillance NEAT a découvert l'objet en tant que comète le 14 décembre.
Après demande de confirmation, d'autres observateurs ont confirmé la nature cométaire de l'objet. Des images de la pré-découverte ont été faites par LINEAR le 20 Novembre.
Les éléments orbitaux préliminaires indiquent une orbite elliptique avec une période de 6.10 ans et un passage au périhélie au 16 Septembre 2003 à 1.88 UA.
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Mars Express : Rendez-vous de Noël avec la planète rouge
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C'est le 25 Décembre prochain,
jour de Noël, que "Mars Express" a rendez-vous avec
la planète rouge, au terme d'un voyage de six mois dans le
système solaire.
Cet événement pourra être suivi en direct sur le Web, à l'adresse suivante : http://mars.esa.int. Le site "Mars Express" proposera, outre la couverture en direct de ces événements, toute une série d'informations, d'articles de fond, d'images et de séquences vidéo.
Tous les détails concernant les retransmissions sont disponibles sur le site http://television.esa.int
Source : Communiqué de l'ESA |
Une tempête en cours sur Mars ?
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Une photographie, prise le 13 Décembre par l'astrophotographe Don Parker, montre de larges secteurs brillants, un signe indiquant qu'une tempête est en cours d'évolution sur Mars.
L'auteur de la photographie note la présence de grands nuages de poussières brillants dans Chryse s'étendant au sud et à l'ouest à travers Eos et à l'ouest dans Candor, ainsi que des nuages de poussières plus petits dans Mare Erythraeum et au nord d'Argyre.
Et ce quelques jours avant l'atterrissage des trois sondes (MER-A, MER-B et Beagle 2) envoyées vers la planète rouge !
Beagle 2 : C'est le 25 décembre prochain, jour de Noël, que "Mars Express" a rendez-vous avec la planète rouge, au terme d'un voyage de six mois dans le système solaire. La sonde martienne de l'ESA, lancée le 2 juin 2003, aura alors parcouru 400 millions de kilomètres à une vitesse moyenne d'environ 10 km par seconde. Une série de manoeuvres complexes et audacieuses, entamées au cours de la nuit du 24 au 25 décembre, permettront de l'injecter sur une orbite elliptique proche des pôles. L'atterrisseur Beagle 2 - qui se sera séparé six jours plus tôt de l'orbiteur - devrait au même moment se poser à la surface de Mars dans la région d'Isidis Planitia.
Spirit et Opportunity : Les deux rovers de la mission 2003 Mars Exploration Rover, plus mobiles et plus puissants que le célèbre Sojourner de la mission Mars Pathfinder, arrivent enfin sur Mars. Ces explorateurs robotisés sont capables de parcourir environ 40 mètres par jour martien à la surface de la planète. Les instruments embarqués permettent de rechercher des preuves de la présence d'eau liquide qui peut avoir été présente par le passé sur la planète. Les rovers sont identiques l'un à l'autre, mais atterriront dans des régions différentes de Mars. Le premier rover, Spirit, doit se poser le 04 Janvier 2004 sur le site du Cratère Gusev (Crater Gusev), situé à 15 degrés au sud de l'équateur de Mars. La cible du second rover, Opportunity, est Meridiani Planum, situé à environ deux degrés au sud de l'équateur. Opportunity se posera sur le sol de la planète rouge le 24 Janvier 2004.
http://homepage3.nifty.com/~cmomk/2003/031213/DPk13Dec03.jpg
Données de l'instrument TES (Thermal Emission Spectrometer) de Mars Global Surveyor (MGS) http://emma.la.asu.edu/
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Nouveau doute sur l'énergie du vide
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Les résultats de l'étude d'un ensemble d'amas de galaxies très lointains, observés tels qu'ils étaient à une époque où l'univers était presque deux fois plus jeune qu'aujourd'hui, conduisent à des conclusions pour le moins inattendues.
Les observations de ces amas ont été obtenues par le satellite européen XMM de l'ESA, dans le cadre d'une collaboration internationale à laquelle participent des chercheurs de deux laboratoires de recherche (CNRS/Université Paul Sabatier) de l'Observatoire Midi-Pyrénées à Toulouse (Laboratoire d'Astrophysique et Centre d'Etude Spatiale des Rayonnements), de l'Institut d'Astrophysique Spatiale, du Collège de France, du Service d'Astrophysique du CEA, de l'ESTEC en Hollande.
L'interprétation cosmologique a fait l'objet d'une lettre qui vient d'être acceptée dans Astronomy/Astrophysics. Ces observations indiquent que l'abondance des amas lumineux en rayons X était bien moindre à cette époque reculée de l'univers. Ceci est, en principe, l'indice d'une valeur élevée de la densité de matière de l'univers, nettement supérieure à la valeur préconisée suite aux observations de WMAP, satellite américain d'observation du fond cosmologique.
Ces nouveaux résultats sur les amas distants pourraient conduire à remettre en cause la nécessité de l'existence de l'énergie du vide !
Dans tous les cas, ces résultats montrent qu'il sera nécessaire d'effectuer une révision profonde d'une partie des hypothèses de base des cosmologistes: si les amas de galaxies distants sont bien conformes à ce qui a été supposé jusqu'à présent , il faudra abandonner l'idée d'un univers dominé par l'énergie du vide, ce qui représenterait un bouleversement majeur par rapport aux idées avancées ces dernières années en cosmologie; dans le cas contraire, il faudra comprendre les processus qui concourent à la formation et à l'évolution des amas de galaxies pour en faire des objets bien plus complexes que ce qui a été supposé jusqu'à présent dans leur représentation.
http://www.cnes.fr/espace_pro/communiques/cp2003/fr/11_20.html
http://webast.ast.obs-mip.fr/bax/XMM.html
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La comète non confirmée de Janvier 1973 était la comète 104P/Kowal
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La comète périodique 104P/Kowal a été identifiée par Gary W. Kronk avec une découverte de comète non confirmée par Léo Boethin (Abra, Philippines) le 11 janvier 1973. La comète, annoncée d'abord aussi brillante que mag 9 ne pouvait pas être confirmée à ce moment-là en raison d'un télégramme peu clair de la découverte par Boethin, une communication suivante lente et la disparition rapide de la comète qui était alors évidemment en cours d'explosion. Boethin a annoncé plus tard que la comète s'était effacée à environ mag 12-13 seulement trois jours plus tard. 104P est connue pour les grandes forces non-gravitationnelles affectant son orbite - quelque chose qui est souvent associée aux explosions et possibles divisions. (IAUC 8255)
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La galaxie d'Andromède par le télescope spatial GALEX
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Le télescope spatial GALEX (Galaxy Evolution Explorer) a observé en ultraviolet la grande galaxie M31 dans Andromède (Andromeda) en Septembre et Octobre 2003.
L'image est une mosaïque de 10 images séparées de GALEX combinant des images des détecteurs FUV et NUV pour faire une image colorée.
La galaxie d'Andromède est la plus massive dans le groupe local de galaxies, qui inclut notre Voie lactée, et est la plus grande galaxie proche de la nôtre.
L'image de GALEX montre en bleu les régions de jeunes chaudes étoiles de grande masse traçant les bras en spirale où la formation d'étoiles se produit, et le renflement central orange-blanc des vieilles et froides étoiles formées il y a longtemps.
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La galaxie éloignée engendre 1000 nouvelles étoiles chaque année
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Les scientifiques, grâce au radio-télescope Very Large Array (VLA), ont trouvé une quantité énorme de gaz interstellaire dense, un environnement exigé pour la formation d'étoiles actives, dans l'une des galaxies les plus éloignées jamais vues.
La galaxie Cloverleaf (la feuille de Trèfle) montre une signature essentielle pour la formation d'étoiles. Cette signature essentielle se révèle sous la forme d'une fréquence spécifique des ondes radio émises par les molécules du gaz HCN (cyanure d'hydrogène).
La galaxie Cloverleaf, située à 11 milliards d'années-lumière, engendre 1.000 nouvelles étoiles chaque année, un taux de formation d'étoiles d'environ 300 fois plus grand que dans notre Voie lactée.
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Première détection de monoxyde de carbone (CO) dans Uranus
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Une équipe de l'Observatoire de Paris, animée par Thérèse Encrenaz (LESIA), vient de détecter pour la première fois la molécule de monoxyde de carbone (CO) dans l'atmosphère d'Uranus. L'origine de cette molécule est sans doute externe à la planète, par exemple due à des micrométéorites.
En dépit de leur statut commun de « géantes glacées » dans le système solaire extérieur, les planètes géantes Uranus et Neptune, de taille et de densité voisines, présentent de surprenantes différences. En particulier, les molécules CO et HCN ont été observées en abondance dans la stratosphère de Neptune, par spectroscopie millimétrique, alors qu'elles n'ont pu être détectées sur Uranus par cette technique. La forte abondance du monoxyde de carbone CO sur Neptune (environ mille fois plus forte que sur Jupiter et Saturne) suggère que cette molécule provient essentiellement de l'intérieur de la planète, ce qui a des implications sur son scénario de formation. En effet, son abondance est de plusieurs ordres de grandeur supérieure à ce qui pourrait être apporté par des flux d'origine externe.
De nouvelles mesures, réalisées dans le domaine de l'infrarouge, viennent de permettre la détection de CO dans l'atmosphère d'Uranus. Cette mesure a été rendue possible par la très grande sensibilité du spectromètre infrarouge ISAAC placé au foyer du télescope de 8 mètres UT1 (Antu) du VLT (Very Large Telescope) de l'ESO au Chili.
Les signatures spectrales de la molécule CO apparaissent en émission, et s'expliquent par un mécanisme de fluorescence, les molécules étant excitées par le rayonnement solaire. Une modélisation complète du spectre montre que la molécule CO est présente dans la basse stratosphère d'Uranus (avec une abondance environ trente fois inférieure à celle de Neptune), mais qu'elle est sans doute moins abondante dans la troposphère profonde. Ce résultat, s'il est confirmé, semble indiquer que le monoxyde de carbone d'Uranus est d'origine externe, et non interne. Il proviendrait alors, de même que l'eau également détectée dans la stratosphère d'Uranus comme dans celle des autres planètes géantes, d'un flux de micrométéorites interplanétaires happées par le champ de gravité de la planète.
Quant à la faible abondance de CO dans la troposphère d'Uranus, elle pourrait être l'indice de différences structurelles entre les deux "géantes glacées". L’atmosphère de Neptune paraît en effet beaucoup plus turbulente que celle d’Uranus, et la chaleur interne de Neptune, mesurée par la sonde Voyager 2, est aussi nettement plus intense. L’énergie interne de Neptune alimenterait l’agitation atmosphérique par convection, et favoriserait la remontée du monoxyde de carbone produit en profondeur, tandis que ce mécanisme serait absent dans le cas d’Uranus.
Sources :
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Une enveloppe géante de gaz en orbite autour d'une jeune étoile massive
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Les astronomes ont découvert une enveloppe géante ou un disque de gaz rougeoyants de plus de la moitié d'une année-lumière de large, illuminée par des ondes de choc causées par des vents voyageant à plus de 360.000 km/heures. Le disque est en orbite autour d'une étoile massive, un jeune objet stellaire (YSO) dénommé IRAS 07427-2400, située à 20.000 années-lumière de la Terre.
C'est la première fois qu'un tel disque émettant sa propre lumière est découvert. Le disque a été découvert en Janvier 2001 au moyen du United Kingdom Infrared Telescope (UKIRT) d'Hawaii, mais des observations supplémentaires étaient nécessaires pour confirmer sa nature. L'équipe a utilisé le Caltech Submillimeter Observatory d'Hawaii pour apporter la preuve de la rotation du disque. L'image de l'étoile centrale dans les longueurs d'ondes radio a été obtenue avec le radio-télescope Very Large Array au Nouveau Mexique.
Leurs résultats montrent que l'enveloppe ou le disque autour de la jeune étoile rougeoie dans la lumière des molécules d'hydrogène et de fer ionisées. L'étoile centrale elle-même est très jeune, approximativement 100.000 ans. Le disque environnant de gaz est énorme - son diamètre est mille fois plus grand que l'orbite de Pluton dans notre propre Système Solaire. L'étoile est déjà plus de mille fois plus lumineuse que notre Soleil.
Les résultats d'UKIRT montrent que le rougeoiement du disque n'est pas provoqué par la lumière intense de l'étoile centrale, mais est causé par des ondes de choc puissantes. Le disque est probablement percuté par des vents supersoniques provenant de l'étoile centrale. Ces vents, voyageant à des centaines de milliers de kilomètres par heure, entrent en collision avec le disque et chauffent le gaz à des milliers de degrés.
Les résultats suggèrent que le disque ne produira pas de nouvelles planètes ou d'étoiles dans l'avenir, en dépit de sa masse importante, d'environ 150 fois celle de notre Soleil. Les ondes de choc intenses font que le gaz est beaucoup trop chaud pour qu'une condensation se produise. Au lieu de former un groupe d'étoiles, ou des planètes en orbite autour de l'étoile centrale, le disque sera en fin de compte détruit par l'intense rayonnement ultraviolet de l'étoile centrale.
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Mission Rosetta : trouvez un nom pour l'atterrisseur
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Au début de l'année 2004,
une fusée Ariane-5 lancera le satellite Rosetta vers la comète
Churyumov-Gerasimenko. L'un des éléments clés
de cette mission de l'ESA est son atterrisseur, qui a été
développé par un consortium de 11 partenaires provenant
de 8 pays européens (Allemagne, Autriche, Finlande, France,
Hongrie, Irlande, Italie, Royaume-Uni).
Les comètes figurent parmi les corps les plus actifs et les plus mystérieux du système solaire et la mission, qui consiste à envoyer un atterrisseur se poser sur la surface même du noyau d'une comète, est l'un des projets les plus ambitieux de l'histoire de l'exploration spatiale.
Compte tenu de son importance, l'atterrisseur ne peut pas rester anonyme, c'est pourquoi un concours est organisé pour lui donner un nom. L'ESA appuie cette initiative, qui donne l'occasion à des jeunes de contribuer à la mission. Pour participer, il faut avoir entre 12 et 25 ans et avoir la nationalité de l'un des pays participants. Le concours, lancé le 1er décembre 2003, prendra fin le 5 janvier 2004. Jusqu'à cette date, vous pouvez suggérer un nom, accompagné d'un texte expliquant votre choix, en vous connectant à l'un des sites web des agences spatiales nationales et des instituts qui participent. Vous trouverez en ligne davantage de détails et les règles du concours.
Le nom retenu pour l'atterrisseur et celui des lauréats seront annoncés début 2004. Le premier prix est une invitation à Kourou, en Guyane, où se trouve le port spatial européen, à la date nominale de lancement de la mission Rosetta (actuellement fixée au 26 février 2004).
texte complet : http://www.esa.int/export/esaCP/SEMC50VZJND_France_0.html
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NGC 4261, des trous noirs et des étoiles à neutrons... comme des perles sur un collier
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L'image de Chandra de la galaxie elliptique NGC 4261 révèle des douzaines de trous noirs et d'étoiles à neutrons échelonnés sur des dizaines de milliers d'années-lumière de large, comme des perles sur un collier. La structure spectaculaire, qui n'est pas apparente sur l'image optique de la galaxie, est certainement ce qu'il reste d'une collision entre des galaxies il y a quelques milliards d'années.
Selon cette interprétation, une galaxie plus petite a été capturée et étirée par les forces de gravitation de NGC 4261. Comme la galaxie condamnée est tombée dans la plus grande galaxie, de grands flots de gaz ont été arrachés dans de longues traînées. Les ondes de choc dans ces traînées ont déclenché la formation de nombreuses étoiles massives.
Au bout de quelques millions d'années, ces étoiles se sont développées en étoiles à neutrons ou en trous noirs. Quelques-unes de ces étoiles effondrées avaient des compagnons et sont devenues de brillantes sources de rayons X à mesure que les gaz de ces compagnons étaient capturés par leurs intenses champs de gravitation.
L'hypothèse la plus favorable actuellement
est que les galaxies elliptiques sont produites par des collisions
entre des galaxies spirales. Les simulations informatiques de collisions
de galaxies soutiennent cette idée et les preuves optiques
de queues, de coquilles, d'ondulations, d'arcs et d'autres structures
ont été interprétées comme des preuves
de cette théorie.
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L'effet Yarkovsky mesuré au radar
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Les scientifiques de la NASA ont pour la première fois détecté une minuscule force, mais théoriquement importante, agissant sur les astéroïdes en mesurant un changement extrêmement subtil du chemin orbital d'un astéroïde circumterrestre. Cette force, appelée l'Effet Yarkovsky, est produite par le fait qu'un astéroïde absorbe l'énergie du Soleil et la re-émet dans l'espace sous forme de chaleur. La force est minuscule en regard de la masse complète de l'astéroïde, mais à long terme elle peut provoquer des changements significatifs sur la trajectoire de l'objet.
L'astéroïde 6489 Golevka, d'environ 500 mètres de diamètre, a été observé au radar en 1991, 1995, 1999 et en Mai 2003. Une équipe internationale d'astronomes, a utilisé les données pour faire une analyse détaillée du chemin orbital de l'astéroïde, et a noté que l'astéroïde a subi une déviation de 15 kilomètres dans sa trajectoire en seulement 12 années d'observations.
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2003 XJ7 croise la Terre
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Découvert seulement hier, le petit astéroïde 2003 XJ7 d'environ 20 mètres de large passe à proximité de notre planète à une distance d'environ 150.000 km de distance, soit 40 pour cent de la distance Terre-Lune, vers 19h04 UT le 06 Décembre. Seulement une demi-douzaine astéroïdes répertoriés sont passés aussi près de la Terre. Le record est détenu par l'astéroïde 2003 SQ222 qui s'est approché à 78.000 km de la surface de Terre à la fin Septembre 2003.
2003 XJ7 pourra être aperçu lors de son approche dans la constellation du Grand Chien (Canis Major) qu'il traversera à la vitesse de 0,4 degrés par minutes. Avec une magnitude de 13, 2003 XJ7 est trop faible pour être vu à l'oeil nu, mais reste cependant à la portée des astronomes amateurs équipés pour la CCD.
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Nouvelle image de Saturne par la sonde Cassini
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Cette image de Saturne prise par la sonde Cassini le 09 Novembre 2003, à une distance de 111,4 millions de kilomètres, montre des détails plus fins par rapport à l'image obtenue le 01 Novembre de l'année dernière. Les plus petits détails visibles sont ici d'environ 668 kilomètres de large.
Quelques détails dans le gigantesque système d'anneaux de Saturne sont déjà visibles. La structure est évidente dans l'anneau B, le plus brillant des trois anneaux principaux de Saturne. La division de Cassini, large de 4.800 km, est également visible sous la forme d'une bande sombre qui sépare le brillant anneau B de l'anneau extérieur. Large de 325 kilomètres, la division de Encke dans l'anneau A, près du bord extérieur du système d'anneau, est aussi visible, de même que le plus faible anneau C situé sur le bord intérieur de l'anneau B.
Les nombreuses bandes aux multiples couleurs de l'atmosphère de Saturne sont aussi apparentes à cette distance. Les structures complexes de nuages et les petites lunes à proximité des anneaux devraient devenir visibles au cours des prochains mois au fur et à mesure de l'approche de Cassini vers son objectif.
Cassini se mettra en orbite autour de Saturne le 1 Juillet 2004.
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NGC 604, une pépinière d'étoiles dans une galaxie voisine
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Cette nouvelle composition, signée Hubble Heritage Team et réalisée d'après les données du satellite Hubble, montre une nébuleuse superbement colorée, appelée NGC 604, une des plus grandes pépinières d'étoiles visibles dans une galaxie voisine.
NGC 604 est semblable aux régions de naissance d'étoiles familières de notre galaxie de la Voie lactée, comme la Nébuleuse d'Orion, mais est beaucoup plus grande en étendue et contient beaucoup plus d'étoiles récemment formées. Cette gigantesque région de naissance d'étoiles contient plus de 200 brillantes étoiles bleues dans un nuage de gaz rayonnants d'environ 1.300 années-lumière de large, presque 100 fois la taille de la Nébuleuse d'Orion.
NGC 604, située à environ 2.7 millions d'années-lumière, est visible dans la galaxie spirale voisine M33, dans la constellation du Triangle (Triangulum).
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Une faille dans le bouclier magnétique terrestre
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Le potentiel de défense naturel de la Terre est régulièrement compromis par d'énormes fentes qui s'ouvrent pendant des heures, permettant au vent solaire de s'engouffrer et de provoquer de puissants orages magnétiques.
Le vent solaire est un flot de particules électriquement chargées (électrons et ions) en provenance du Soleil. Ce vent peut souffler violemment, à l'occasion d'événements exceptionnels à la surface du Soleil comme des éjections de matière coronale (CME). Des milliards de tonnes de gaz électrisés sont éjectés dans l'espace à des vitesses de l'ordre de plusieurs millions de kilomètres par heure.
Le champ magnétique terrestre, qui s'étend dans l'espace sur des dizaines de milliers de kilomètres, entoure la planète et forme une barrière protectrice. Notre bouclier magnétique absorbe le choc principal des tempêtes spatiales, mais un peu d'énergie glisse continuellement par des fentes, parfois suffisamment pour causer des problèmes avec les satellites, les communications de radio et les systèmes électriques.
Chaque éjection de masse coronale possède une orientation magnétique. Dès 1961, les théoriciens avaient soupçonné que des failles étaient susceptibles de se former dans le bouclier lorsque le vent solaire contenait un champ magnétique orienté dans la direction opposée à une partie du champ terrestre. Une faille a été détectée en 1979 grâce aux données du satellite ISEE, mais les scientifiques ignoraient si ce phénomène était passager ou d'une durée plus longue.
De nouvelles observations faites par le satellite IMAGE (Imager for Magnetopause to Aurora Global Exploration), ont révélé un secteur presque aussi grand que la Californie dans l'atmosphère supérieure de l'Arctique, l'ionosphère, où une aurore de protons de 75 mégawatts a sévi pendant des heures. Cette aurore, assez énergique, différait des aurores habituellement visibles sur Terre. Celle-ci était produite par de lourdes particules (des ions) frappant l'atmosphère supérieure et entraînait une lumière ultraviolette, invisible pour l'oeil humain mais détectable pour les instruments du satellite IMAGE. Tandis qu'IMAGE détectait cette aurore, la constellation des quatre satellites Cluster survolait celui-ci, en plein dans la faille, et détectait les ions du vent solaire coulant par la déchirure dans le système de défense de la Terre.
La fente, qui s'est élargie aux altitudes plus hautes, a semblé rester ouverte continuellement pendant neuf heures.
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P/2003 UD16 (LONEOS)
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L'objet découvert en tant qu'astéroïde le 16 octobre 2003 par le télescope de surveillance LONEOS, et répertorié sous la désignation 2003 UD16, a été trouvé avec une activité cométaire sur les images du 30 Novembre 2003 par C. Hergenrother (Mt Hopkins). (IAUC 8248)
La comète P/2003 UD16 (LONEOS), dont le passage au périhélie est prévu le 03 Mars 2004 à 3,65 UA du Soleil, a une période de 14,3 ans.
Le 07/01/2003 : P/2003 UD16 (LONEOS) a été renommée 159P/LONEOS. (IAUC 8263) |
Première photo de Mars par la sonde Mars Express
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Cette première photo de Mars a été prise le 01 Décembre 2003 par la sonde Mars Express avec la Caméra Stéréo Haute Résolution (HRSC), à une distance d'environ 5.5 millions de kilomètres de la planète.
Mars se présente d'une façon tout à fait originale puisque la planète est illuminée dans une direction jamais vue de la Terre. Le Soleil brille sur la partie de l'hémisphère occidental, mais plus d'un tiers du disque martien demeure dans l'obscurité. Les parties sombres en haut font partie des plaines du nord de Mars, où les océans ont probablement existé.
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P/2001 RG100 (LINEAR) = C/1979 O1 (Kowal) = 158P/Kowal-LINEAR
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La corrélation entre les comètes P/2001 RG100 (LINEAR) et C/1979 O1 (Kowal), a été établie par S. Nakano (IAUC 8247) . La comète, connue à cette époque sous l'ancienne désignation 1979h, avait été découverte le 24 Juillet 1979 par Charles Kowal, et observée seulement les 25 et 27 Juillet (IAUC 3395 et 3397).
Le 08 Décembre 2003 : La comète prend sa nouvelle dénomination : 158P/Kowal-LINEAR (IAUC 8253) |
P/2003 UY275 (LINEAR)
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L'astéroïde 2003 UY275, découvert le 05 Octobre 2003 par le télescope de surveillance LINEAR, a été trouvé par C. Hergenrother (Whipple Observatory, Mt. Hopkins) avec une activité cométaire sur les images du 30 Novembre 2003. D'autres observateurs ont également confirmé la nature comètaire de l'objet.
P/2003 UY275 (LINEAR) est d'une période de 7.2 ans, avec un passage au périhélie le 02 Juillet 2003 à 1.83 UA (IAUC 8247).
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La caméra optique de Stardust a détecté sa cible, la comète Wild 2
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Quarante neuf jours avant son rendez-vous historique avec une comète, le vaisseau spatial Stardust a photographié sa cible, la comète Wild 2, distante de 25 millions de kilomètres. La comète a été détectée le 13 novembre par la caméra optique de navigation du vaisseau spatial.
L'image, la première des nombreux portraits que le vaisseau prendra dans les prochaines semaines, aidera les scientifiques à diriger celui-ci sur sa trajectoire finale, en vue du survol de la comète Wild 2 le 2 Janvier 2004 et de la collecte de poussières dans la queue de la comète.
Stardust, lancée le 07 Février 1999, rapportera les échantillons sur Terre en Janvier 2006 pour analyse.
http://stardust.jpl.nasa.gov/mission/scnow.html
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Un système planétaire autour de Véga ?
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Vega, l'une des étoiles les plus brillantes du ciel, visible dans la constellation de la Lyre (Lyra), semble posséder un disque de poussières, avec au moins une grande planète.
L'analyse, par des astronomes de l'Observatoire Royal d'Edimbourg, est basée sur des observations obtenues avec l'une des caméras les plus sensibles du monde, l'instrument SCUBA (Submillimetre Common-User Bolometer Array) du JCMT (James Clerk Maxwell Telescope) d'Hawaii.
Les images détaillées de Vega et de son environnement confirment la présence d'un disque de poussières très froides (-180°C) en orbite autour de l'étoile. De nouvelles modélisations informatiques ont montré que les observations de la structure d'un faible disque de poussières autour de Vega peuvent être mieux expliquées par la présence d'une planète similaire à Neptune orbitant à une distance semblable à celle de Neptune dans notre propre Système Solaire. L'orbite large de la planète signifie également qu'il y a suffisamment de place pour la présence de petites planètes rocheuses semblables à la Terre.
Selon l'astronome Mark Wyatt, la forme irrégulière du disque est l'indice qu'il contient probablement des planètes, et bien que nous ne puissions pas directement les observer, elles ont créé des blocs dans le disque de poussière autour de l'étoile.
Le modèle suggère que la planète semblable à Neptune se soit formée en réalité beaucoup plus près de Véga avant de déménager vers sa position actuelle par suite des interactions de gravitation avec des planètes voisines. Le même processus semble s'être produit dans notre Système Solaire, où Neptune s'est éloigné du Soleil à cause de la présence de Jupiter. Vega pourrait donc également posséder une planète plus massive semblable à Jupiter dans une orbite plus petite.
Véga, située à 25 années-lumière de la Terre, est une étoile 3 fois plus grosse et 58 fois plus brillante que notre Soleil.
Nom usuel, Constellations, Magnitude visuelle apparente, et distance. |