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Comètes P/2016 A7 (PANSTARRS), C/2016 B1 (NEOWISE), C/2015 VL62 = 2015 YY6, C/2016 A8 (LINEAR)
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P/2016 A7 (PANSTARRS) Les membres de l'équipe du programme de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) ont signalé la découverte d'une évidente comète sur les images CCD obtenues le 14 Janvier 2016 avec le télescope Pan-STARRS1 de 1.8-m de Haleakala. Après publication sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, plusieurs astrométristes ont constaté l'apparence cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux elliptiques préliminaires de la comète P/2016 A7 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 06 Avril 2016 à une distance d'environ 1,9 UA du Soleil, et une période d'environ 3,84 ans pour cette comète de la ceinture principale (MBC).
C/2016 B1 (NEOWISE) J. Bauer (Jet Propulsion Laboratory) a fait suivre un rapport émanant de Emily Kramer sur la découverte d'une nouvelle comète sur les images infrarouges obtenues le 17 Janvier 2016 par le satellite WISE (Wide-field Infrared Survey Explorer) dans le cadre de son programme NEOWISE. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par plusieurs astrométristes.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2016 B1 (NEOWISE) indiquent un passage au périhélie le 19 Septembre 2016 à une distance d'environ 4,2 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 04 Décembre 2016 à une distance d'environ 3,2 UA du Soleil.
C/2015 VL62 = 2015 YY6 E. Lilly et R. Weryk (Institute for Astronomy, University) ont signalé la découverte d'une comète dans les images CCD obtenues le 23 Janvier 2016 avec le télescope Pan-STARRS1 de 1.8-m de Haleakala. L'objet a été placé sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. Weryk a signalé par la suite qu'il a identifié des observations de cet objet dans des images acquises le 16 Décembre 2015, et a également suggéré une possible identité avec 2015 YY6, un objet ayant l'apparence d'un astéroïde rapporté par W. K. Y. Yeung (Heaven on Earth Observatory, Mayhill) et observé les 18 et 19 Décembre 2015.
Garrett V. Williams (MPC) a confirmé ces identifications et a trouvé également une correspondance avec un objet détecté le 02 Novembre 2015 par R. G. Matheny et par J. Christensen le 03 Novembre 2015 dans le cadre du Mt. Lemmon Survey, et qui avait reçu à l'époque la désignation de 2015 VL62. Des observations de 2015 VL62 ont été rapportées via le Catalina Sky Survey le 08 Novembre 2015 et le 08 Décembre 2015. Celles-ci ont été identifiées par Garreth Williams après que le lien soit fait entre les observations des 02-03 Novembre et des 18-19 Décembre. Après la publication sur la page PCCP, d'autres astrométristes ont également commenté l'apparence cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux hyperboliques de la comète C/2015 VL62 = 2015 YY6 indiquent un passage au périhélie le 28 Août 2017 à une distance d'environ 2,7 UA du Soleil.
[01/02/2016} La comète porte dès à présent le nom de ses trois découvreurs : C/2015 VL62 = 2015 YY6 (Lemmon-Yeung-PANSTARRS)
C/2016 A8 (LINEAR) Un objet ayant l'apparence d'un astéroïde, trouvé sur les images CCD prises le 14 Janvier 2016 avec le Space Surveillance Telescope de 3.5-m f/1 de Atom Peak (White Sands Missile Range, NM, USA) dans le cadre du programme LINEAR, a montré des caractéristiques cométaires lors d'observation de suivi par de nombreux astrométristes après publication sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux elliptiques préliminaires de la comète C/2016 A8 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 30 Août 2016 à une distance d'environ 1,9 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Labyrinthe martien
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Ce bloc de terrain martien, gravé avec un motif complexe de glissements de terrain et de dunes modelées par le vent, est un petit segment d'un vaste labyrinthe de vallées, de fractures et de plateaux.
Vue en perspective de Noctis Labyrinthus - Crédit : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
La région, connue sous le nom de Noctis Labyrinthus – le « labyrinthe de la nuit » – se trouve à l'extrémité ouest de Valles Marineris, le grand canyon du Système solaire. Elle a été photographiée par Mars Express de l'ESA le 15 Juillet 2015.
Noctis Labyrinthus dans le contexte - Crédit : NASA MGS MOLA Science Team
Elle fait partie d'une fonction complexe dont l'origine réside dans le gonflement de la croûte terrestre en raison de l'activité tectonique et volcanique de la région de Tharsis, domicile d'Olympus Mons et d'autres grands volcans.
Lorsque la croûte s'est bombée dans la province de Tharsis, elle a étiré le terrain environnant, déchirant des fractures de plusieurs kilomètres de profondeur et laissant des blocs – des grabens – échoués dans les tranchées qui en résultent.
L'ensemble du réseau de grabens et de fractures s'étend sur quelque 1.200 km, soit environ la longueur équivalente du Rhin entre les Alpes et la mer du Nord.
Le segment présenté ici capture une large portion d'environ 120 km de ce réseau, avec un grand bloc plat occupant le centre de la scène.
Vue de plan de Noctis Labyrinthus - Crédit : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Des glissements de terrain sont vus en détail extraordinaire dans les flancs de cet élément et le long des parois de la vallée (les plus notables dans la vue en perspective, en haut), avec des débris érodés se trouvant à la base des parois abruptes.
Dans certains endroits, particulièrement visibles dans le coin inférieur droit de l'image de la vue de plan (ci-dessus), le vent a enlevé la poussière dans les champs de dunes qui se prolongent sur les plateaux environnants.
Topographie de Noctis Labyrinthus - Crédit : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Des caractéristiques quasi-linéaires sont également visibles sur les surfaces plates élevées : des lignes de fracture se croisent dans différentes directions, suggérant de nombreux épisodes d'étirement tectonique dans l'histoire complexe de cette région.
Vue en 3D de Noctis Labyrinthus - Crédit : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Le monstrueux nuage retourne vers notre galaxie
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Le vieil adage «
ce qui monte doit redescendre » s'applique même à
un immense nuage de gaz d'hydrogène en dehors de notre galaxie
de la Voie Lactée. D'abord découvert dans les années
1960, le nuage en forme de comète est de 11.000 années-lumière
de long et de 2.500 années-lumière de large. Si le
nuage pouvait être vu dans la lumière visible, il s'étendrait
dans le ciel avec un diamètre apparent 30 fois supérieure
à la taille de la Pleine Lune. Le nuage, qui est invisible
aux longueurs d'onde optiques, est en chute libre vers notre galaxie
à près de 1,1 million de kilomètres par heure.
Hubble a été utilisé pour mesurer la composition
chimique du nuage comme un moyen d'évaluer d'où il
vient. Les astronomes de Hubble ont été surpris de
constater que le nuage, qui est composé en grande partie
d'hydrogène, a aussi des éléments plus lourds
qui ne pouvaient provenir que d'étoiles. Cela signifie que
le nuage est venu du disque riche en étoiles de notre galaxie.
Le nuage de Smith suit une trajectoire balistique et réintégrera
le disque de la Voie Lactée dans environ 30 millions d'années.
Quand il le fera, les astronomes pensent qu'il va déclencher
une rafale spectaculaire de formation d'étoiles, fournissant
peut-être suffisamment de gaz pour faire 2 millions de Soleils.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Une galaxie « propre et bien ordonnée » voisine de la Voie Lactée
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De nombreuses galaxies sont remplies de poussière, tandis que d'autres n'arborent que quelques filaments d'opaque suie cosmique tourbillonnant entre le gaz et les étoiles. Sur cette image acquise par la caméra OmegaCAM qui équipe le télescope de sondage du VLT de l'ESO au Chili figure une galaxie de petite taille notée IC 1613 pour le moins inhabituelle parce que dépourvue de poussière. Ainsi, les astronomes peuvent sonder son contenu sans rencontrer le moindre obstacle. La propreté de cette galaxie constitue la clé d'une meilleure compréhension de l'Univers qui nous entoure.
IC 1613 est une galaxie naine située dans la constellation de la Baleine. Cette image acquise par le VST [1] révèle l'extraordinaire beauté de cette galaxie dans ses moindres détails – aussi bien les étoiles dispersées que le gaz d'un rose étincelant.
L'astronome allemand Max Wolf captura la faible lueur en provenance d'IC 1613 en 1906. En 1928, son compatriote Walter Baade parvint à isoler chacune des étoiles qui la constituent au moyen du plus puissant télescope de 2,5 mètres de l'Observatoire du Mont Wilson en Californie. Ces observations ont conduit les astronomes à supposer que cette galaxie devait se situer à grande proximité de la Voie Lactée. En effet, seules des étoiles appartenant à une galaxie très proche de la nôtre peuvent être observées individuellement.
Depuis lors, les astronomes ont confirmé l'appartenance d'IC 1613 au Groupe Local, un ensemble constitué de plus de 50 galaxies dont la nôtre, la Voie Lactée. IC 1613 se situe à 2,3 millions d'années-lumière de nous. Sa proximité en a fait un objet d'étude privilégié. Il est ainsi apparu qu'elle présente l'aspect d'une naine irrégulière, dépourvue toutefois de quelques caractéristiques communes aux galaxies de petite taille, tel le disque étoilé.
Ce qu'IC 1613 perd en terme de forme, elle le gagne en terme de propreté. La grande précision avec laquelle nous connaissons la distance d'IC 1613 s'explique en partie par la faible quantité de poussière contenue à l'intérieur de la galaxie ainsi que le long de la ligne de visée – ce qui permet d'effectuer des observations bien plus claires [2].
Le fait que cette galaxie abrite un certain nombre d'étoiles particulières – des variables Céphéides et des variables RR Lyrae [3] dont la taille et la luminosité augmentent périodiquement, à intervalles donnés, (eso1311), explique également la précision avec laquelle nous connaissons la distance d'IC 1613.
Des objets brillants tels que des ampoules ou des flammes de bougies nous apparaissent d'autant plus faibles qu'ils se situent à distance élevée. De la même façon, les astronomes peuvent déduire de la luminosité intrinsèque des objets célestes, lorsqu'ils la connaissent, leur éloignement exact.
Les variables de types Céphéides et RR Lyrae présentent la particularité suivante : leurs variations périodiques de luminosité sont directement liées à leur luminosité intrinsèque. En mesurant leurs périodicités, les astronomes peuvent donc déterminer leurs luminosités propres. Il leur suffit ensuite de comparer les valeurs ainsi obtenues aux mesures de leurs brillances apparentes pour connaître la distance à laquelle elles nous apparaissent les plus faiblement lumineuses.
En astronomie, les étoiles dont la luminosité propre est connue sont classées parmi les chandelles standards. Elles se comportent à l'image d'une bougie dotée d'une luminosité donnée et dont le scintillement de la flamme indiquerait la distance à laquelle elle se trouve.
Grâce aux chandelles standards – parmi lesquelles figurent les étoiles variables d'IC 1613 ainsi que les explosions de supernovae de type IA plus rares mais visibles sur de plus grandes échelles de distance, les astronomes ont constitué une échelle des distances cosmiques s'étendant sur des régions toujours plus profondes de l'Univers.
Voici des décennies, IC 1613, au travers des étoiles variables qui la constituent, a aidé les astronomes à mesurer l'étendue de l'Univers. Pas mal pour une galaxie informe et de taille réduite.
Notes :
[1] OmegaCAM est une caméra CCD constituée de 256 millions de pixels installée sur le télescope de sondage de 2,6 mètres du VLT à l'Observatoire Paranal au Chili. Plus d'images prises par OmegaCAM accessibles via ce lien.
[2] La poussière cosmique est composée d'éléments lourds tels le carbone et le fer, ainsi que de molécules plus larges. La poussière ne bloque pas seulement la lumière, compliquant l'observation des objets qu'elle encercle, elle diffuse de préférence également une lumière plus bleue. De sorte qu'au travers des télescopes, les objets apparaissent davantage rouges qu'ils ne le sont en réalité. Les astronomes peuvent tenir compte de ce rougissement affectant les objets qu'ils étudient. Toutefois, plus ce rougissement est faible, plus les observations sont supposées fiables.
[3] Nettement différente des deux Nuages de Magellan, IC 1613 est la seule galaxie naine irrégulière du Groupe Local au sein de laquelle des étoiles variables de type RR Lyrae ont été identifiées.
Plus d'informations : L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel.
Liens :
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Les amas de galaxies révèlent de nouveaux aperçus
de la matière noire : La matière noire est un mystérieux
phénomène cosmique qui représente 27 % de toute la matière
et énergie. Bien que la matière noire soit tout autour de nous,
nous ne pouvons pas la voir ou la sentir. Mais les scientifiques peuvent déduire
la présence de matière noire en regardant comment la matière
normale se comporte autour d'elle.
La mission Voyager fête ses 30 ans depuis Uranus
: L'humanité a visité Uranus qu'une seule fois et c'était
il y a 30 ans. La sonde Voyager 2 de la NASA a porté son regard
le plus proche à la mystérieuse et lointaine planète gazeuse
le 24 Janvier 1986. Voyager 2 a renvoyé des images magnifiques de la
planète et de ses lunes pendant le survol, ce qui a permis pendant environ
5,5 heures de l'étudier de près.
BL Lacertae - le foyer le plus chaud dans l'espace : Un
trou noir se cache au centre de la galaxie active à une distance de 900
millions d'années-lumière, connue sous le nom "BL Lacerta".
Le rayonnement de micro-ondes est émis par le voisinage direct du trou
noir. Ce rayonnement était le centre d'intérêt d'une combinaison
de plusieurs radiotélescopes, dont le radiotélescope Spektr-R,
l'antenne de 100 mètres Effelsberg, et de 14 autres radiotélescopes
basés au sol dans le monde entier.
Des chercheurs du Caltech trouvent la preuve d'une réelle
neuvième planète : Des chercheurs du Caltech ont trouvé
la preuve d'une planète géante traçant une orbite bizarre
et fortement alongée dans le Système solaire externe. L'objet,
que les chercheurs ont surnommé Planète Neuf, a une masse d'environ
10 fois celle de la Terre et orbite environ 20 fois plus loin en moyenne du
Soleil que Neptune le fait. En fait, il faudrait entre 10.000 et 20.000 ans
à cette nouvelle planète pour accomplir une orbite complète
autour du Soleil.
Hubble dévoile une tapisserie d'éblouissantes étoiles comme des diamants
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Certaines des « étoiles célèbres » de la Voie Lactée - opulentes, qui attire l'attention, et de courte durée de vie - peuvent être trouvées dans cette image du télescope spatial Hubble de l'amas d'étoiles scintillantes appelé Trumpler 14. Il est situé à 8 000 années-lumière dans la nébuleuse de la Carène, une immense région de formation d'étoiles dans notre galaxie. Parce que l'amas est âgé de seulement 500.000 ans, il possède l'une des plus fortes concentrations d'étoiles massives et lumineuses dans toute la Voie Lactée. Comme certaines des célébrités de Hollywood, les étoiles s'éteindront en un éclair. En quelques millions d'années elles vont brûler et exploser en supernovae. Mais l'histoire n'est pas finie. Les ondes de choc vont déclencher la formation d'une nouvelle génération d'étoiles à l'intérieur de la nébuleuse dans un cycle continu de naissance d'étoiles et de mort.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes P/2007 VA85 (LINEAR), P/2001 F1 = 2016 A4 (NEAT), C/2016 A5 (PANSTARRS), 104P/Kowal, C/2016 A6 (PANSTARRS)
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P/2007 VA85 (LINEAR) Un objet ayant l'apparence d'un astéroïde découvert le 04 Novembre 2007 par LINEAR (Lincoln Laboratory ETS, New Mexico) avec le réflecteur de 1.0-m f/2.15, répertorié en tant que planète mineure sous la désignation de 2007 VA85, a été retrouvé. Circulant sur une orbite rétrograde avec un passage au périhélie le 28 Juillet 2007 à 1,09 UA du Soleil, cet astéroïde très inhabituel qui peut s'approcher à moins de 0,25 UA de Jupiter et à environ 0,14 UA de la Terre, n'avait montré à l'époque aucun signe d'activité cométaire. L'objet avait été observé pour la dernière fois le 22 Juin 2008.
Hidetaka Sato (Tokyo, Japon) a signalé que les expositions obtenues le 18 Novembre 2015 via l'astrographe iTelescope de 0.51-m f/6.8 de Siding Spring ne montraient pas de signe évident d'activité cométaire mais que ses observations de suivi avec le même télescope le 08 Janvier 2016 montrent une apparence stellaire avec une queue distincte. D'autres astrométristes ont par la suite confirmé l'apparence cométaire de cet objet.
Les éléments orbitaux de la comète P/2007 VA85 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 03 Avril 2016 à une distance d'environ 1,1 UA du Soleil, et une période d'environ 8,68 ans. La comète est passée à 0,67 UA de Jupiter le 23 Janvier 2009 et passera à 0,53 UA de la Terre le 12 Février 2016.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2007 VA85 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 333P/LINEAR en tant que 333ème comète périodique numérotée.
P/2001 F1 = 2016 A4 (NEAT) La comète P/2001 F1 (NEAT), découverte initialement par E. F. Helin, S. Pravdo, et K. Lawrence (Jet Propulsion Laboratory) sur les images CCD obtenues le 25 Mars 2001 avec le télescope NEAT de 1.2-m de Haleakala, a été retrouvée via les observations effectuées par deux équipes indépendantes. K. Sarneczky (Konkoly Observatory) et S. Kurti (Nove Zamky, Slovaquie) ont signalé leur possible redécouverte sur des expositions obtenues le 07 Janvier 2016 par P. Szekely (University of Szeged, Hongrie) avec le télescope Schmidt de 0.60-m à la Station Piszkesteto de l'Observatoire Konkoly. E. Schwab (Egelsbach, Allemagne) a également signalé une redécouverte de la comète P/2001 F1 sur des images CCD obtenues le 10 Janvier 2016 par P. Ruiz avec le télescope OGS (Optical Ground Station) de 1.0-m f/4.4 de l'ESA (European Space Agency), avec l'aide de mesures effectuées aussi par M. Micheli, D. Koschny, A. Knoefel et M. Busch. La comète P/2001 F1, d'une période orbitale d'environ 16,4 ans avec un passage au périhélie le 22 Novembre 2000, avait été observée pour la dernière fois le 22 Juillet 2002. Pour ce nouveau retour, les éléments orbitaux de la comète P/2001 F1 = 2016 A4 (NEAT) indiquent un passage au périhélie le 05 Mai 2017 à une distance d'environ 4,1 UA du Soleil, et une période d'environ 16,6 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2001 F1 = 2016 A4 (NEAT) a reçu la dénomination définitive de 334P/NEAT en tant que 334ème comète périodique numérotée.
C/2016 A5 (PANSTARRS) R. Wainscoat, membre de l'équipe du programme de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System), a signalé qu'un objet trouvé sur les images prises le 09 Janvier 2016 avec le télescope Ritchey-Chretien de 1.8m de Haleakala, Hawaii, semblait montrer une très faible queue, mais tout à fait à la limite de la détection. Après la publication sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, plusieurs astrométristes ont par ailleurs constaté l'apparence cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2016 A5 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 28 Juin 2015 à une distance d'environ 2,8 UA du Soleil.
104P/Kowal La comète 104/Kowal, dont le dernier retour au périhélie de Mai 2010 n'avait pas été observé et qui avait été revue pour la dernière fois le 11 Février 2005, a été retrouvée grâce aux observations des 03, 04, 07 et 10 Janvier 2016 de B. Lutkenhoner via le site Slooh.com (Canary Islands Observatory).
Les éléments orbitaux de la comète 104P/Kowal indiquent un passage au périhélie le 28 Mars 2016 à une distance d'environ 1.1 UA du Soleil, et une période d'environ 5.89 ans.
C/2016 A6 (PANSTARRS) R. Weryk et R. Wainscoat ont signalé la découverte d'une possible comète dans les images prises le 13 Janvier 2016 avec le télescope Pan-STARRS1 de 1.8-m de Haleakala. Après publication sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux astrométristes ont également noté l'apparence cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2016 A6 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 06 Novembre 2015 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil.
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Rosetta découvre de la glace d'eau sur la surface de
la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko : Une comète est composée
en grande partie de glace d'eau et la vapeur d'eau prédomine dans son
« atmosphère » - la chevelure qui se forme à l'approche
du Soleil. Cependant, très peu d'exemples de glace d'eau ont déjà
été observés sur la surface d'une comète. Maintenant,
les scientifiques à l'aide de l'instrument Visible and Infrared Thermal
Imaging Spectrometer (VIRTIS) emporté par la sonde Rosetta ont détecté
de la glace d'eau sur deux zones de la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.
Le volcan de glace possible sur Pluton a le "truc de Wright"
: Les scientifiques de la mission New Horizons de la NASA ont assemblé
cette vue en couleur en haute résolution de l'un des deux cryovolcans
potentiels repérés à la surface de Pluton par la sonde
New Horizons en Juillet 2015. Cette caractéristique, appelée Wright
Mons, a été officieusement nommée par l'équipe de
New Horizons en l'honneur des frères Wright. Avec environ 150 kilomètres
de large et 4 kilomètres de haut, cette fonctionnalité est énorme.
La centrale électrique du Pulsar du Crabe : Le Pulsar
du Crabe a établi un nouveau record: il envoie les radiations lumineuses
les plus énergiques jamais été mesurées à
partir d'une étoile. Cette observation pourrait remettre en question
notre compréhension actuelle des pulsars. De plus, un nouveau mécanisme,
peu compris jusqu'à présent, semble jouer un rôle dans l'accélération
de particules à hautes énergies. Ces résultats ont été
rapportés par une équipe de recherche associée avec les
télescopes MAGIC.
La naissance turbulente d'un quasar
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ALMA révèle les secrets de la galaxie la plus brillante de l'Univers
La galaxie la plus brillante découverte à ce jour dans l'Univers – le quasar W2246-0526, qui nous apparaît tel qu'il était lorsque l'Univers était âgé d'un milliard d'années seulement – est si active qu'elle est sur le point d'éjecter l'ensemble du gaz permettant de créer de nouvelles étoiles. En attestent de nouvelles observations effectuées grâce au Vaste Réseau (Sub-) Millimétrique de l'Atacama (ALMA).
Les quasars sont de lointaines galaxies dont les cœurs abritent des trous noirs supermassifs très actifs d'où s'échappent de puissants jets de matière et d'énergie. La plupart des quasars brillent intensément. Quelques-uns de ces objets énergétiques [1] figurent toutefois parmi les Hot DOGs – des galaxies chaudes, obscurcies par la poussière. Telle la galaxie WISE J224607.57-052635.0 [2], la plus brillante des galaxies découvertes à ce jour dans l'Univers.
Une équipe de chercheurs menée par Tanio Díaz-Santos de l'Université Diego Portales de Santiago au Chili, a pour la première fois utilisé le potentiel unique d'ALMA [3] pour sonder l'intérieur de W2246-0526 et suivre le mouvement des atomes de carbone ionisés entre les étoiles de la galaxie.
“De vastes quantités de cette matière interstellaire ont été découvertes dans un état de turbulence extrême, se déplaçant au travers de la galaxie à quelques deux millions de kilomètres par heure”, précise Tanio Díaz-Santos, auteur principal de cette étude.
Les astronomes pensent que cet état de turbulence pourrait être lié à l'extrême brillance de la galaxie. W2246-0526 émet autant de lumière que 350 milliards de Soleils réunis. Cette exceptionnelle luminosité résulte de l'échauffement que subit un disque de gaz à mesure qu'il décrit une spirale autour du trou noir supermassif situé au centre de la galaxie. L'extraordinaire rayonnement émis par le disque d'accrétion au centre de ce Hot DOG ne s'échappe pas directement : il est absorbé par une épaisse couche de poussière environnante, qui le réémet sous forme de lumière infrarouge [4].
Cette puissante source de lumière infrarouge a un impact direct et violent sur la galaxie toute entière. La région située à proximité du trou noir apparaît 100 fois plus lumineuse que la somme des autres parties de la galaxie, libérant un rayonnement intense mais localisé à l'intérieur de W2246-0526 qui exerce une incroyable pression sur la galaxie toute entière [5].
“Parce qu'elle libère une énorme quantité de rayonnement infrarouge, nous nous doutions que cette galaxie était en pleine phase de transformation” précise Peter Eisenhardt, co-auteur de l'étude et responsable du projet WISE au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie.
“ALMA nous a montré que la fournaise qui règne au sein de cette galaxie fait surchauffer la marmite”, ajoute Roberto Assef de l'Université Diego Portales, responsable des observations d'ALMA.
Si ce régime turbulent se poursuit, l'intense rayonnement infrarouge devrait expulser l'intégralité du gaz interstellaire de cette galaxie. Des modèles galactiques reposant sur ces nouvelles données d'ALMA indiquent que du gaz interstellaire s'échappe déjà de la galaxie, dans toutes les directions.
“Si cette tendance se poursuit, il se peut que W2246 se transforme en un quasar plus traditionnel”, conclut Manuel Aravena, également de l'Université Diego Portales. “Seul ALMA, doté de sa résolution inégalée, peut nous permettre d'observer cet objet en haute définition et de suivre un épisode si important dans la vie d'une galaxie”.
Notes :
[1] Seul un quasar sur 3000 est classé Hot DOG.
Plus d'informations : Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitulé "The Strikingly Uniform, Highly Turbulent Interstellar Medium of The Most Luminous Galaxy in the Universe”, par T. Díaz-Santos et al., et sera prochainement publié au sein de la revue Astrophysical Journal Letters.
L'équipe est composée de T. Díaz-Santos (Université Diego Portales, Santiago, Chili), R. J. Assef (Université Diego Portales, Santiago, Chili), A. W. Blain (Université de Leicester, Royaume-Uni), C.-W. Tsai (Jet Propulsion Laboratory, Institut de Technologie de Californie, Pasadena, Californie, Etats-Unis), M. Aravena (Université Diego Portales, Santiago, Chili), P. Eisenhardt (Jet Propulsion Laboratory, Institut de Technologie de Californie, Pasadena, Californie, Etats-Unis), J. Wu (Université de Californie Los Angeles, Californie, Etats-Unis), D. Stern (Jet Propulsion Laboratory, Institut de Technologie de Californie, Pasadena, Californie, Etats-Unis) et C. Bridge (Jet Propulsion Laboratory, Institut de Technologie de Californie, Pasadena, Californie, Etats-Unis).
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel.
Liens : - Article de recherche
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Une Voie Lactée jumelle balayée par un vent de
rayons X ultra-rapide : XMM-Newton de l'ESA a trouvé un vent de gaz
ultra-rapide coulant du centre d'une galaxie spirale lumineuse comme la nôtre
qui peut réduire sa capacité à produire de nouvelles étoiles.
Première lumière de la future machine à étudier des trous noirs
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GRAVITY a été testé avec succès sur le VLTI
Observer au zoom les trous noirs est la principale mission de l'instrument GRAVITY récemment installé sur le Very Large Telescope de l'ESO au Chili. Durant sa première campagne d'observation, GRAVITY a combiné avec succès la lumière stellaire capturée par les quatre Télescopes Auxiliaires. Le consortium européen qui a conçu et construit GRAVITY est très satisfait des performances obtenues. Ce consortium, regroupant des astronomes et des ingénieurs, est piloté par l'Institut Max Planck pour la Physique Extraterrestre de Garching. Au cours de cette première phase de tests, l'instrument a en effet déjà réalisé quelques « premières ». GRAVITY est le plus puissant des interféromètres installés à ce jour sur le VLT.
L'instrument GRAVITY combine la lumière collectée par plusieurs télescopes afin de constituer un télescope virtuel dont le diamètre peut atteindre jusqu'à 200 mètres. Cette technique baptisée interférométrie, permet aux astronomes d'obtenir des images d'objets astronomiques avec une résolution – ou niveau de détails – supérieure à celle des images acquises par un unique télescope.
Depuis l'été 2015, une équipe internationale d'astronomes et d'ingénieurs conduite par Franck Eisenhauer (MPE, Garching, Allemagne) installe l'instrument dans des tunnels prévus à cet effet situés sous le Very Large Telescope de l'Observatoire Paranal de l'ESO au nord du Chili [1]. Il s'agit de la première phase de la mise en service de GRAVITY sur le Very Large Telescope Interferometer (VLTI).. Une étape cruciale vient d'être franchie : pour la toute première fois, l'instrument a combiné avec succès la lumière stellaire collectée par les quatre Télescopes Auxiliaires du VLT [2].
« À l'occasion de sa première lumière, et pour la toute première fois dans l'histoire de l'interférométrie optique astronomique, GRAVITY a pu réaliser des poses de plusieurs minutes, plus de cent fois plus longues que ce qui était possible jusqu'à présent », précise Franck Eisenhauer. « GRAVITY va permettre d'étendre l'interférométrie optique à l'observation d'objets beaucoup moins lumineux, et repoussera bien au-delà des limites actuelles la sensibilité de l'astronomie à haute résolution angulaire ».
Parmi les observations de cette première campagne, l'équipe a pointé l'instrument sur de jeunes étoiles brillantes de l'Amas du Trapèze situé au cœur de la région de formation stellaire de la constellation d'Orion. Ces premières données de test ont déjà permis à GRAVITY d'effectuer une petite découverte : l'un des composants de l'amas est un système d'étoiles doubles [3].
Le succès de cette opération reposait sur la capacité à stabiliser le télescope virtuel suffisamment longtemps, en utilisant la lumière issue d'une étoile de référence, pour permettre une pose longue sur un second objet bien plus faible. En outre, les astronomes sont parvenus à stabiliser la lumière provenant simultanément de quatre télescopes – un exploit inédit avec ce niveau de performance [3].
GRAVITY peut mesurer la position d'objets astronomiques avec la plus haute précision, faire de l'imagerie interférométrique ainsi que de la spectroscopie [4]. À titre d'exemple, il pourrait apercevoir des éléments de construction sur la Lune et les localiser à quelques centimètres près. L'imagerie à une résolution aussi extrême a de nombreuses applications. Mais l'objectif principal de GRAVITY est d'étudier l'environnement des trous noirs.
GRAVITY étudiera notamment les effets de l'intense champ gravitationnel régnant à proximité de l'horizon des événements du trou noir super-massif situé au centre de la Voie Lactée – ce qui explique le choix du nom de l'instrument. Ces effets sont dominés dans cette région par la théorie de la relativité générale d'Einstein. Par ailleurs, GRAVITY observera en détail les phénomènes d'accrétion et de jets de matière qui se produisent à proximité des trous noirs super-massifs au centre des galaxies ainsi que dans l'environnement des étoiles nouvellement formées. Il excellera également dans l'étude des mouvements des étoiles binaires, des exoplanètes et des disques autour des étoiles jeunes, et dans l'imagerie des surfaces d'étoiles.
Jusqu'à présent, GRAVITY a été testé avec les quatre Télescopes Auxiliaires d'1,8 mètre. Les premières observations avec les quatre Télescopes Unitaires de 8 mètres du VLT sont prévues pour 2016.
Le consortium GRAVITY est piloté par l'Institut Max Planck pour la Physique Extraterrestre de Garching en Allemagne. Les autres institutions partenaires sont :
- LESIA, Observatoire de Paris, PSL Research University, CNRS, Sorbonne Universités, UPMC Univ. Paris 06, Univ. Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, Meudon, France - Institut Max Planck pour l'Astronomie, Heidelberg, Allemagne - Institut de Physique, Université de Cologne, Cologne, Allemagne - IPAG, Université Grenoble Alpes/CNRS, Grenoble, France - Centre Pluridisciplinaire d'Astrophysique, CENTRA (SIM), Lisbonne et Porto, Portugal - ESO, Garching, Allemagne - Le Centre Français de Recherche Aérospatiale (ONERA)
Notes :
[1] Les tunnels ainsi que la salle de combinaison des faisceaux du VLTI ont récemment fait l'objet d'importants travaux afin d'accueillir GRAVITY et de préparer l'installation d'autres instruments à venir.
[2] Il serait plus pertinent de nommer cette phase « premières franges » puisqu'elle a consisté en la première combinaison de lumière en provenance de plusieurs télescopes produisant des franges d'interférence.
[3] Le système d'étoiles doubles nouvellement découvert se nomme Theta1 Orionis F. Les observations ont été effectuées en utilisant l'étoile brillante Theta1 Orionis C comme proche référence.
[4] GRAVITY a pour objectif de déterminer la position des objets à une précision de l'ordre de 10 microsecondes d'angle, et d'imager les objets avec une résolution de quatre millisecondes d'angle.
Plus d'informations : L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel.
Liens : - Informations relatives à GRAVITY à l'Institut Max Planck pour la Physique Extraterrestre
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Nouveaux
détails sur Cérès vus dans les images de Dawn : Les
caractéristiques sur la planète naine Cérès qui
ont suscité l'intérêt des scientifiques tout au long de
2015 se distinguent dans les moindres détails dans les dernières
images du vaisseau spatial Dawn de la NASA, qui a récemment atteint son
altitude la plus basse à Cérès.
Résolu ! 40 ans de mystère sur la taille des
galaxies énigmatiques : En utilisant les plus grands télescopes
de monde, les chercheurs ont découvert d'anciens nuages de gaz froid
plus grands que les galaxies dans l'Univers primordial. La découverte
a été annoncée aujourd'hui lors d'une conférence
de presse à la 227e réunion de l'American Astronomical Society
à Orlando, en Floride.
Nouvelle commande pour Philae : Le dernier signal clair
de vie a été reçu de Philae, l'atterrisseur de comète
de la mission Rosetta, le 09 Juillet 2015. Depuis lors, il est resté
silencieux. Maintenant, la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko se déplace
loin du Soleil et la température sur la surface de la comète et
la quantité de lumière du Soleil sont tous deux à la baisse.
À la fin de Janvier 2016, la conditions sur la comète seront hostiles
pour l'atterrisseur et la mission de Philae est censée arriver à
une fin naturelle.
Les particules "suivent le courant" sur la surface
de Pluton : Des scientifiques de la mission New Horizons de la NASA ont
combiné des données provenant de deux instruments pour créer
cette image composite de la zone de Pluton nommée officieusement Viking
Terra. Parmi les caractéristiques que les scientifiques trouvent particulièrement
intéressantes sont les brillantes glaces de méthane qui se sont
condensées sur de nombreux bords de cratère ; la collection de
tholin rouge foncé (petites particules de suie comme produits de réactions
impliquant le méthane et l'azote dans l'atmosphère) dans les zones
basses, comme le fond des cratères ; et la la disposition en couches
sur les faces des falaises abruptes et sur les parois du cratère.
« X » marque un coin curieux sur les plaines glacées
de Pluton : « X » marque l'endroit d'une certaine activité
intrigante en surface dans la dernière image de Pluton retournée
par la sonde New Horizons de la NASA. Transmise sur Terre le 24 Décembre,
cette image de l'instrument LORRI (Long Range Reconnaissance Imager) s'étend
des vues de haute résolution de New Horizons de Pluton au centre même
de Spoutnik Planum, la plaine glaciale officieusement nommée qui forme
le côté gauche de la caractérisque de "coeur"
de Pluton.
Faire l'histoire (galactique) avec des données volumineuses
: première carte de l'âge global de la Voie lactée :
En utilisant complètement de nouvelles façons de déduire
l'âge des étoiles dénommées géantes rouges
à partir des données d'observation, les astronomes ont créé
la première carte à grande échelle qui montre les âges
stellaires dans la Voie lactée. En déterminant l'âge de
presque 100.000 étoiles rouges géantes, à des distances
allant jusqu'à 50.000 années-lumière du centre galactique,
les astronomes, dirigée par Melissa Ness et Marie Martig du Max Planck
Institute for Astronomy, ont pu tester les idées clés à
propos de la croissance de la Voie lactée.
Les grands observatoires de la NASA pèsent le jeune amas massif de galaxies
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Les astronomes ont fait l'étude plus détaillée à ce jour d'un jeune amas de galaxies extrêmement massif à l'aide de trois des grands observatoires de la NASA. Cette image de longueurs d'onde multiples montre cet amas de galaxies, appelé IDCS J1426.5+3508 (IDCS 1426 en abrégé), en rayons X enregistrés par l'Observatoire à rayons X Chandra en bleu, dans la lumière visible observée par le télescope spatial Hubble en vert, et dans la lumière infrarouge du télescope spatial Spitzer en rouge.
Cet amas de galaxies rare, qui est situé à 10 milliards d'années-lumière de la Terre, est presque aussi massif que 500 milliards de soleils. Cet objet a des implications importantes pour comprendre comment ces mégastructures se forment et ont évolué au début de l'Univers. Les astronomes ont observé IDCS 1426 quand l'Univers avait moins d'un tiers de son âge actuel. C'est l'amas de galaxies le plus massif détecté à un âge précoce.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes P/2010 V1 = 2015 Y2 (Ikeya-Murakami) et P/2010 V1-B (Ikeya-Murakami), C/2016 A1 (PANSTARRS), P/2016 A2 (Christensen), C/2016 A3 (PANSTARRS)
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P/2010 V1 = 2015 Y2 (Ikeya-Murakami) et P/2010 V1-B (Ikeya-Murakami) R. Weryk et R. J. Wainscoat, membres de l'équipe de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System), ont signalé la découverte d'une comète dans quatre images prises le 31 Décembre 2015 avec le télescope Pan-STARRS1 de 1.8-m à Haleakala. Les expositions de suivi obtenues le 01 Janvier 2016 par Wainscoat et L. Wells avec le Canada-France-Hawaii Telescope de 3.6-m de Mauna Kea ont confirmé qu'il s'agissait bien d'une comète. Micheli et Wainscoat ont trouvé un second objet cométaire sur les images du CFHT, bien plus faible que celui découvert précédemment et qui se déplaçait avec un mouvement similaire. Le premier objet, qui a reçu la désignation de 2015 Y2 en tant que comète, a été repris dans les programmes de routine automatisés comme étant peut-être identique avec la comète P/2010 V1 (Ikeya-Murakami). S. Nakano (Sumoto, Japan) a signalé que ce lien a également été proposé par Hidetaka Sato (Tokyo, Japon), qui a aussi suggéré que l'objet désigné MaWi031, en attente de confirmation, sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center est aussi un fragment de cette comète.
La comète P/2010 V1 (Ikeya-Murakami) a été découverte visuellement par les astronomes amateurs japonais Kaoru Ikeya (Mori-machi, Shuchi-gun, Shizuoka-ken; télescope de 25-cm à 39x) les 02 et 03 Novembre 2010, et indépendamment par Shigeki Murakami (Toukamachi, Niigata-ken; télescope de 46-cm à 78x;) le 03 Novembre. La comète située à une élongation solaire de 32 degrés, dans la constellation de la Vierge à quelques degrés de Saturne, se déplaçant en direction du sud. La comète était de magnitude 8.5 lors de la découverte par Ikeya, et de 8 le jour suivant. Il semble qu'elle soit devenue rapidement brillante, d'après l'observation visuelle de Juan Jose Gonzalez (Alto del Castro - Aralla, alt. 1720 m., Leon, N. Spain) le 04 Novembre qui l'a estimée à la magnitude de 7.6 aux jumellles 10x50B. Ceci pourrait indiquer que la comète s'approche du périhélie, ou qu'elle connaisse un sursaut d'anctivité. Cette suggestion est partiellement confirmée par l'échec de Ikeya pour apercevoir la comète le 01 Novembre dans le secteur de la découverte.
Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, la comète a été confirmée par les observations du 04 Novembre 2010 de T. Kryachko, B. Satovski et V. Solovyev (Engelhardt Observatory, Zelenchukskaya Station), H. Mikuz et J. Skvarc (Crni Vrh), L. Buzzi (Schiaparelli Observatory), J. M. Aymami (Observatorio Carmelita, Tiana), J. M. Bosch (Santa Maria de Montmagastrell), J. Gonzalez (Observatorio Cielo Profundo, Oviedo), E. Guido, G. Sostero, H. Sato, T. Yusa (RAS Observatory, Mayhill).
Les observations supplémentaires ont confirmé les soupçons que la comète Ikeya-Murakami était une comète à courte période. Les éléments orbitaux de la comète P/2010 V1 (Ikeya-Murakami) indiquent un passage au périhélie le 13 Octobre 2010 à une distance d'environ 1,5 UA du Soleil, et une période d'environ 5,39 ans. La comète, observée pour la dernière fois le 22 Janvier 2011, a ensuite été revue sur les images CCD obtenues le 22 Octobre 2014 à l'Observatoire Castelmartini.
Pour ce nouveau retour, les éléments orbitaux de la comète P/2010 V1 = 2015 Y2 (Ikeya-Murakami) indiquent un passage au périhélie le 17 Mars 2016 à une distance d'environ 1,5 UA du Soleil, et une période d'environ 5,42 ans.
Des observations supplémentaires confirmant la présence d'un second compagnon, désormais désigné comme composant B, ont été rapportées. Après publication sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center des observations du CFHT datant du 01 Janvier 2016, le fragment a été confirmé le jour suivant par le CFHT, et par les observations de T. Oribe (Saji Observatory), et H. Sato (via iTelescope Observatory, Mayhill).
Les éléments orbitaux du fragment P/2010 V1-B (Ikeya-Murakami) indiquent un passage au périhélie le 17 Mars 2016 à une distance d'environ 1,5 UA du Soleil, et une période d'environ 5,42 ans.
[10/01/2016] Z. Sekanina, Jet Propulsion Laboratory, écrit que l'analyse provisoire des décalages des noyaux A et B d'après les 01-04 Janvier donne à penser qu'ils se sont séparés de la comète parent lors du retour de 2010 et très probablement durant le sursaut majeur, qui est estimé avoir commencé le 01 Novembre 2010, vingt jours après le périhélie et peu de temps avant que la comète soit découverte (IAUCs 9175, 9176). Le noyau principal B est avec une quasi certitude le principal et plus massif fragment, tandis que le noyau A est son compagnon ; ceci est simplement reflété dans leurs temps de passage au périhélie, avec le noyau B précédent le A de 0,017 jour (MPECs 2016-A10, 2016-A36). La luminosité légèrement supérieure de A est apparemment en raison de son activité actuelle. Une preuve indépendante vient des différentes orientations de la queue, signalées par M. Micheli et al., (CBETs 4230, 4231).
La queue du composant B, en p.a. 290 deg, est dirigée le long de l'orbite projetée derrière elle (et vers le composant A) et est en fait une traînée de débris grossiers provenant du moment de la séparation. En revanche, la queue du noyau A, en p.a. d'environ 240 deg, est plus proche de la direction antisolaire et contient des éjectas récents. Lorsque le noyau B sera plus actif, il devrait devenir aussi brillant que A ou encore plus. L'analyse suggère un différentiel très faible d'accélération non-gravitationelle entre les deux fragments et leur séparation avec une vitesse de moins d'un mètre par seconde. Les deux peuvent survivre le périhélie de Mars 2016 et au-delà.
Séparations prédites et angles de position du noyau A de rapport à B (0h TU): 13 Janvier, 112", 294°; 23 Janvier, 121", 293 deg; 02 Février, 126", 291 deg; 12 Février, 126", 289 deg; 22 Février, 123", 288 deg.
[09/02/2016] J.-F. Soulier (Maisconcelles, France) a signalé la découverte d'un cinquième fragment de la comète P/2015 Y2, désigné composant E, à environ 2,5' à l'ouest-nord-ouest du fragment A sur les images prises le 04 Février 2016, identifié de manière incorrecte comme étant le fragment D sur la MPEC 2016-C30. Le fragment E a été également observé par R. A. Kowalski via le Mount Lemmon Survey le 03 Février, par P.-J. Dekelver avec le télescope Faulkes Telescope North de 2-m f/10 les 01 et 04 Février, et avec le télescope Pan-STARRS1 de 1.8-m de Haleakala le 04 Février, et par d'autres astrométristes.
F. Colas, L. Maquet, et F. Pierret (IMCCE, Observatoire de Paris) ont signalé la découverte d'un sixième fragment, désigné composant F, à 16" du composant E ("D" sur la MPEC 2016-C30), sur les images prises le 05 Février avec le télescope de 1-m de l'Observatoire du Pic du Midi.
La découverte d'un septième fragment (désigné G) et d'un huitième fragment (désigné H) a été rapporté par F. Kugel (Dauban, France) sur les images prises avec un télescope de 0.4-m le 05 Février. François Colas et al. ont découvert un apparent neuvième fragment sur les images du Pic du Midi obtenues le 06 Février.
[16/02/2016] Il est clair que certains fragments de la comète P/2010 V1 (Ikeya-Murakami), spécialement le fragment B, sont devenus très diffus, avec la difficulté que cela entraîne pour mesurer précisemment les positions. Des nouveaux fragments ont reçu une désignation : G et H (MPEC 2016-D01 - 2016 Feb. 16), et I (MPEC 2016-D09 - 2016 Feb. 16).
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2010 V1 = 2015 Y2 (Ikeya-Murakami) a reçu la dénomination définitive de 332P/Ikeya-Murakami en tant que 332ème comète périodique numérotée.
C/2016 A1 (PANSTARRS) R. J. Wainscoat a annoncé qu'un objet trouvé sur quatre expositions obtenues le 01 Janvier 2016 avec le télescope Pan-STARRS1 de 1.8-m de Haleakala montrait clairement une apparence cométaire. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nouvelle comète a été confirmée grâce aux observations de T. Lister, S. Greenstreet et E. Gomez (Sutherland-LCOGT A), T. Linder et R. Holmes (Cerro Tololo), A. Maury, J.-G. Bosch et J.-F. Soulier (CAO, San Pedro de Atacama), R. J. Wainscoat et P. Forshay (Mauna Kea), M. Masek, J. Jurysek et K. Honkova (Pierre Auger Observatory, Malargue), et A. C. Gilmore et P. M. Kilmartin (Mount John Observatory, Lake Tekapo).
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2016 A1 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 23 Novembre 2016 à une distance d'environ 5,3 UA du Soleil.
P/2016 A2 (Christensen) Eric J. Christensen a signalé sa découverte d'une comète sur les images CCD prises le 02 Janvier 2016 avec le télescope de 1.5-m du Mt. Lemmon Survey. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nouvelle comète a été confirmée grâce aux observations de Pan-STARRS 1, de A. F. Tubbiolo (Steward Observatory, Kitt Peak), B. L. Stevens (Desert Moon Observatory), J. G. Ries. (McDonald Observatory), S. Schmalz et N. Tungalag (ISON-Hureltogoot Observatory), E. Pettarin (Farra d'Isonzo).
Les éléments orbitaux elliptiques préliminaires de la comète P/2016 A2 (Christensen) indiquent un passage au périhélie le 13 Mars 2015 à une distance d'environ 3,6 UA du Soleil, et une période d'environ 10,7 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 26 Juin 2016 à une distance d'environ 3,4 UA du Soleil, et une période d'environ 10,3 ans.
C/2016 A3 (PANSTARRS) R. Weryk, E. Lilly, et R. Wainscoat ont signalé la découverte d'une nouvelle comète sur quatre expostions prises le 04 Janvier 2016 avec le télescope Pan-STARRS1 de 1.8-m de Haleakala. Des images de confirmation ont été obtenues le 05 Janvier par R. J. Wainscoat et P. Forshay avec le Canada-France-Hawaii Telescope de 3.6-m. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, R. Holmes (Astronomical Research Observatory, Westfield), et S. Schmalz et N. Tungalag (ISON-Hureltogoot Observatory) ont également confirmé la nature comètaire de l'objet.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2016 A3 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 02 Avril 2017 à une distance d'environ 3,1 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 11 Mars 2017 à une distance d'environ 4,8 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Spitzer et Hubble trouvent des « jumelles » de
la super étoile Eta Carinae dans d'autres galaxies
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Eta Carinae, le système stellaire le plus lumineux et massif situé à 10.000 années-lumière de la Terre, est surtout connu pour une énorme éruption vue dans le milieu du 19e siècle qui lança une quantité de matière d'au moins 10 fois la masse du Soleil dans l'espace. Toujours enveloppé par ce voile en expansion de gaz et de poussière, Eta Carinae est le seul objet de ce genre connu dans notre galaxie. Maintenant, une étude utilisant des données d'archives des télescopes spatiaux Spitzer et Hubble a trouvé cinq objets similaires dans d'autres galaxies pour la première fois.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Le VLA révèle de spectaculaire nouvelles preuves
à propos des étoiles, la formation des planètes :
Une étude détaillée de jeunes étoiles et de leur
environnement a produit de nouvelles preuves spectaculaires sur la façon
dont se forment des systèmes multiples d'étoiles et comment les
disques poussiéreux qui sont la matière première des planètes
se développent autour de jeunes étoiles. Des équipes de
scientifiques ont utilisé le radiotélescope Karl G. Jansky Very
Large Array (VLA) de la National Science Foundation pour étudier près
de 100 étoiles récemment nées dans un nuage de gaz et de
poussière à environ 750 années-lumière de la Terre,
dans lequel de nouvelles étoiles se forment.
Les étoiles fugueuses laissent des ondes infrarouges
dans l'espace : Les astronomes découvrent des dizaines étoiles
les plus rapides dans notre galaxie avec l'aide des images du télescope
spatial Spitzer de la NASA et de Wide-Field Infrared Survey Explorer, ou WISE.
Quand certaines étoiles rapides et massives se frayent un chemin dans
l'espace, elles peuvent provoquer que la matière s'empile devant elle
de la même manière que l'eau s'entasse devant un navire. Appelées
arc de chocs, ces caractéristiques spectaculaires, en forme d'arc dans
l'espace amènent les chercheurs à découvrir de massives
étoiles en fuite.
La galaxie d'Andromède scannée avec la vision
aux rayons X de haute énergie : La sonde Nuclear Spectroscopic Telescope
Array, ou NuSTAR, de la NASA a capturé la meilleure vue de rayons X à
haute énergie à ce jour d'une partie de notre plus grande et proche
galaxie, Andromède. La mission spatiale a observé 40 « rayons
X binaires » -- des sources intenses de rayons X constituées d'un
trou noir ou d'une étoile à neutrons qui nourrit un compagnon
stellaire.
Chandra de la NASA trouve un trou noir super massif proche
faisant un rot : La preuve de puissantes explosions produites par un trou
noir géant a été découverte à l'aide de l'Observatoire
de rayons X Chandra de la NASA. C'est un des plus proches de la Terre qui fait
actuellement l'objet de telles explosions de violence.
La
diversité des halos stellaires dans les disques massifs de galaxies
: Les halos stellaires des galaxies sont de diffus et faibles composants qui
fournissent aux scientifiques une fenêtre dans l'histoire de l'assemblage
des galaxies. Une équipe de recherche de la MPA a étudié
les propriétés de halos stellaires dans les grands disques de
galaxies en utilisant les observations et les simulations de pointe de
la formation des galaxies. Ils trouvent une grande diversité dans les
propriétés de halo pour les galaxies qui sont - par ailleurs -
semblables en termes de morphologie, de masse, et de luminosité.
Le rover contourne la dune martienne pour arriver de l'autre
côté : Le rover Curiosity de la NASA, à mi-chemin de
la première étude de près jamais menée des dunes
de sable extraterrestres, offre des vues spectaculaires sur la face raide d'une
dune, où le sable en cascade a sculpté des textures très
différentes des ondulations visibles sur le versant exposé au
vent de la dune.
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