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Hubble découvre accidentellement une nouvelle galaxie dans le voisinage cosmique
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L'univers est très encombré. Les myriades de cités d'étoiles, les galaxies, forment une tapisserie de fond. Les nébuleuses, les amas d'étoiles et divers objets célestes au premier plan, situés dans notre galaxie de la Voie lactée, sont beaucoup plus proches de chez nous. Malgré l'immensité de l'espace, les objets ont tendance à se placer les uns en face des autres.
Cela s'est produit lorsque les astronomes ont utilisé le télescope spatial Hubble pour photographier l'amas d'étoiles globulaires NGC 6752 (situé à 13.000 années-lumière de distance dans le halo de notre Voie lactée). Dans un jeu céleste de "Où est Charlie ?", la vision perçante de Hubble a révélé une galaxie naine jamais vue auparavant, située loin derrière la population stellaire surpeuplée de l'amas. La galaxie solitaire se trouve dans notre propre jardin cosmique, à seulement 30 millions d'années-lumière de distance (environ 2.300 fois plus loin que l'amas de premier plan).
L'objet est classé comme une galaxie sphéroïdale naine car il ne mesure que 3.000 années-lumière dans sa plus grande étendue (à peine 1/30e du diamètre de la Voie lactée) et il est environ mille fois plus sombre que la Voie lactée.
En raison de son âge de 13 milliards d'années et de son isolement - qui n'a entraîné aucune interaction avec d'autres galaxies - la naine est l'équivalent astronomique d'un fossile vivant du début de l'Univers.
L'équipe internationale d'astronomes qui a mené cette étude est composée de L. Bedin (INAF-Astronomical Observatory of Padua, Italie), M. Salaris (Liverpool John Moores University, Liverpool, Angleterre, Royaume-Uni), de R. Rich (University of California, Los Angeles, California, États-Unis), H. Richer (University of British Columbia, Vancouver, Colombie-Britannique, Canada), J. Anderson (Space Telescope Science Institute, Baltimore, Maryland, États-Unis), B. Bettoni (INAF-Astronomical Observatory of Padua, Italie), D. Nardiello, A. Milone et A. Marino (Université de Padoue, Italie), M. Libralato et A. Bellini (Space Telescope Science Institute, Baltimore, Maryland, États-Unis), A. Dieball (University of Bonn, Bonn, Allemagne), P. Bergeron (Université de Montréal, Québec, Canada), A. Burgasser (University of California, San Diego, California, États-Unis) et D. Apai (University of Arizona, Tucson, Arizona, États-Unis).
Les résultats de l'équipe scientifique seront publiés en ligne le 31 Janvier 2019 dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society: Letters.
Le télescope spatial Hubble est un projet de coopération internationale entre la NASA et l'ESA (European Space Agency). Le Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland, gère le télescope. Le Space Telescope Science Institute (STScI) de Baltimore, dans le Maryland, mène les activités scientifiques de Hubble. Le STScI est exploité pour la NASA par l'Association of Universities for Research in Astronomy à Washington, D.C.
Bedin 1 in NGC 6752 - Crédit : NASA, ESA, and L. Bedin (Astronomical Observatory of Padua, Italy)
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La topographie des exoplanètes
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À quoi ressemble une exoplanète ? Pour l'instant, aucun instrument n'a réussi à imager des exoplanètes rocheuses, tant elles sont petites et lointaines. Pour la première fois, une équipe internationale dont des chercheurs français du Laboratoire Géosciences Paris Sud (GEOPS, CNRS/Univ. Paris Sud), a proposé une technique pour synthétiser numériquement des topographies réalistes des exoplanètes telluriques. Muni de votre navigateur web, vous pourrez vous approcher et vous poser sur ces objets célestes synthétiques. Cette avancée permettra de mieux préparer l'analyse des données réelles issues des futures campagnes d'observation directe des exoplanètes.
Les exoplanètes sont des corps qui gravitent autour d'autres étoiles que le soleil. Elles sont extrêmement lointaines, peu lumineuses et petites. Pour l'instant, aucun instrument n'a réussi à acquérir une image d'une exoplanète rocheuse, tant le défi est considérable. Une équipe de chercheur a proposé une technique pour synthétiser numériquement des topographies réalistes des exoplanètes telluriques pour visualiser ces mondes lointains et préparer l'analyse des futures données.
Une étude statistique des corps du Système Solaire (la Terre, la Lune, Mercure et Mars), a démontré que les topographies des corps telluriques partagent des caractéristiques similaires. Le modèle dit « multifractal » permet de rendre compte de la complexité de ces corps, tantôt lisses, tantôt rugueux, à toutes les échelles. Ce modèle est une extension du modèle bien connu des fractales, popularisé par Benoît Mandelbrot.
Dans une étude publiée au journal « Monthly Notice of Royal Astronomical Society », le groupe de chercheur a pour la première fois pu générer des surfaces « multifractales » en géométrie sphériques. Celles-ci comportent des zones lisses et rugueuses à toutes les échelles, comme dans la réalité. L'outil étant basé sur un germe aléatoire, il est capable de générer autant d'exemples que nécessaire. Ces topographies synthétiques permettront de résoudre plusieurs énigmes sur les exoplanètes mais aussi sur les corps du Système Solaire et la Terre primitive.
En guise d'illustration, cette première étude propose d'étudier la statistique des terres émergés (îles, continent, etc.) et des mers (lacs, océans, etc.) en fonction du niveau de remplissage d'eau liquide. Les résultats montrent que la taille du plus grand océan est très variable : dans le cas où il y a peu d'eau, 90% de la surface est recouverte de continent et 10% de mers, le plus grand océan a une taille moyenne de 75% des mers mais peut varier entre 25% et 95%. Dans le cas similaire à la Terre, 70% de la surface de la planète est recouverte d'océan et 30% de continent mais le plus grand continent fait en moyenne 75% des terres émergés (entre 25% et 90%), contre 55% sur notre Terre. Cette étude montre que la configuration de la Terre est plus probable avec des continents connectés plus grand. Cette situation a eu lieu il y a 300 millions d'année : la Terre sous la forme d'un unique supercontinent appelé « la Pangée ».
Pour mieux appréhender ces topographies synthétiques, un outil de visualisation 3D en ligne (utilisable sur toutes les plateformes, y compris tablettes et téléphones) a été mis en place avec plusieurs exemples d'exoplanètes. Vous pouvez donc devenir un voyageur planétaire sans vous déplacer de votre salon !
Ces topographies synthétiques ont permis d'étudier la géométrie des potentiels océans en dehors du Système Solaire, un point important pour l'habitabilité. En effet, les interfaces entre surface continentales et océans ont été suggérées comme essentielles pour l'apparition de la vie. D'autre part, cette étude ouvre la voie vers la caractérisation fine des exoplanètes qui seront prochainement observables grâce à une nouvelle génération d'instruments spatiaux et au sol, comme le James Webb Space Telescope en 2021, et l'European Extremely Large Telescope à l'horizon 2024.
Référence : Landais., F. Schmidt, F., Lovejoy, S. Topography of (exo)planet, Monthly Notice of Royal Astronomical Society (2019) doi:10.1093/mnras/sty3253 Landais, F.; Schmidt, F. & Lovejoy, S. Multifractal topography of several planetary bodies in the Solar System, Icarus (2019) doi:10.1016/j.icarus.2018.07.005
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Hubble voit la galaxie plonger et perdre son gaz
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Deux, c'est de la compagnie et trois, c'est la foule. Mais des milliers, c'est un pogo. C'est le cas dans l'amas géant Coma de plus de 1.000 galaxies.
Hubble a repéré une galaxie spirale égarée qui perd son gaz en plongeant vers le centre de l'amas massif et se fait malmener alors qu'elle s'enfonce dans le milieu intergalactique. La preuve en est un long et mince jet de matière qui s'étire comme de la guimauve du noyau de la galaxie jusqu'à l'espace intergalactique. Le gaz est l'élément vital d'une galaxie, alimentant la naissance de nouvelles étoiles. Une fois dépouillée de tout son gaz, la galaxie, nommée D100, entrera en retraite et brillera seulement par la faible lueur de ses étoiles rouges vieillissantes.
Credit : NASA, ESA, and W. Cramer and J. Kenney (Yale University)
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Comètes C/2019 B1 (Africano), P/2019 A7 (PANSTARRS)
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C/2019 B1 (Africano) Brian M. Africano a découvert une nouvelle comète sur les images CCD obtenues le 19 Janvier 2019 avec le télescope Schmidt de 0.68-m du Catalina Sky Survey, signalant que cet objet montrait une coma diffuse d'environ 10" avec un brillant noyau compact mais sans queue évidente. La nature cométaire de l'objet a été confirmée par les observations de D. C. Fuls (Steward Observatory, Mt. Lemmon Station) du 19 Janvier, de Štefan Gajdoš (Astronomical and Geophysical Observatory, Modra) du 21 Janvier, et de Peter Birtwhistle (Great Shefford) des 22 et 23 Janvier 2019.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2019 B1 (Africano) indiquent un passage au périhélie le 19 Mars 2019 à une distance d'environ 1,6 UA du Soleil.
P/2019 A7 (PANSTARRS) Une nouvelle comète a été découverte le 08 Janvier 2019 par les membres de l'équipe de recherche de Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) sur les images obtenues avec Pan-STARRS 1, Yudish Ramanjooloo rapportant que cet objet avait une FWHM de 1,6" (comparée à une FWHM ~1,2" pour les étoiles proches) et une extension floue d'environ 3" à l'angle de position d'environ 290° sur les images obtenues avec Pan-STARRS 1. R. Wainscoat et R. Weryk (Mauna Kea) ont confirmé la nature cométaire de l'objet, notant sur les images du 08 Janvier obtenues avec le Canada-France-Hawaii Telescope de 3.6-m de Mauna Kea une FWHM de 0.91" (comparée à 0,66" ±0.02" pour les étoiles proches) et la trace d'une faible queue de plus de 5" s'étendant vers le nord-ouest. La nature cométaire de l'objet a également été confirmée par plusieurs autres astrométristes après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. Des images antérieures à la découverte, obtenues le 03 et le 27 Octobre 2018 et le 09 Novembre 2018 par Pan-STARRS 1, ont également été identifiées.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 A7 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 02 Janvier 2019 à une distance d'environ 2,6 UA du Soleil, et une période d'environ 5,7 ans pour cette comète de la ceinture principale (MBC).
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Un instant fugace
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Le Programme des Joyaux Cosmiques de l'ESO capture le dernier soupir d'une étoile en fin de vie
La faible lueur en provenance de la nébuleuse planétaire ESO 577-24 sera émise durant 10 000 ans, ce qui représente un bref instant à l'échelle astronomique. Le Very Large Telescope de l'ESO a capturé cette enveloppe de gaz ionisé brillant -le dernier soupir d'une étoile en fin de vie dont les vestiges figurent au centre de cette image. A mesure que l'enveloppe gazeuse de cette nébuleuse planétaire se dilatera et s'obscurcira, elle échappera à notre regard.
Crédit : ESO
Une coquille évanescente de gaz brillant s'étendant dans l'espace – la nébuleuse planétaire ESO 577-24 – emplit cette image [1]. Cette nébuleuse planétaire constitue les restes d'une étoile de type géante rouge ayant expulsé ses enveloppes externes, et s'étant changée en une étoile naine très chaude. Ce vestige se refroidira et s'estompera graduellement, au point de devenir le simple fantôme d'une vaste géante rouge.
Les géantes rouges sont des étoiles en fin de vie dont le cœur désormais dépourvu d'hydrogène a commencé à se contracter sous l'effet de la gravité. À mesure que la géante rouge se contracte, la pression du noyau augmente, de nouvelles réactions nucléaires se produisent en son sein, et les enveloppes externes sont expulsées dans l'espace, sous la forme d'un puissant vent stellaire. Le noyau incandescent de l'étoile en fin de vie émet un rayonnement ultraviolet suffisamment intense pour ioniser les enveloppes éjectées et les faire briller. En résulte la nébuleuse planétaire qui figure sur cette image – soit l'ultime vestige d'une étoile en fin de vie [2].
Cette splendide nébuleuse planétaire fut découverte dans le cadre d'un sondage du ciel mené par l'Observatoire Palomar et la National Geographic Society au cours des années 1950. Elle fut listée parmi les Nébuleuses Planétaires du Catalogue d'Abell en 1966 [3]. Distante de quelque 1400 années lumière de la Terre, la pâle lueur de ESO 577-24 n'est visible qu'au travers d'un puissant télescope. A mesure que l'étoile naine se refroidira, la nébuleuse continuera de s'étendre dans l'espace, s'éteignant progressivement.
Cette image de ESO 577-24 a été conçue dans le cadre du Programme des Joyaux Cosmiques de l'ESO, dont l'objectif est de produire des images intéressantes, surprenantes, et visuellement attrayantes d'objets de l'Univers au moyen des télescopes de l'ESO, à des fins d'enseignement et de diffusion des connaissances. Le programme utilise du temps de télescope qui ne peut être dévolu à des observations scientifiques. Toutefois, les images collectées sont mises à disposition des astronomes au travers des archives scientifiques de l'ESO.
Notes : [1] Les nébuleuses planétaires ont été pour la première fois observées par les astronomes du 18ème siècle – à leurs yeux, leur faible lueur et leurs contours nets évoquaient les planètes du Système Solaire.
[2] Lorsque notre Soleil atteindra l'âge vénérable de 10 milliards d'années, il se changera en géante rouge. Aucune raison de paniquer pour l'instant – il n'est actuellement âgé que de 5 milliards d'années.
[3] Les objets astronomiques sont bien souvent dotés de dénominations diverses et variées, relatives chacune au catalogue qui les mentionne. L'appellation officielle de cet objet au sein du Catalogue Abell des Nébuleuses Planétaires est PN A66 36.
Plus d'informations : L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 16 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope géant (ELT pour Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens : - Programme des Joyaux Cosmiques de l'ESO - Plus d'informations sur le VLT - Plus d'informations concernant l'instrument FORS
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Comètes P/2019 A4 (PANSTARRS), C/2019 A5 (PANSTARRS), P/2019 A6 (Lemmon-PANSTARRS)
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P/2019 A4 (PANSTARRS) Cette comète a été signalée le 10 Janvier 2019 par les membres de l'équipe de recherche de Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) comme ayant une FWHM de 3,6" (comparée à une FWHM ~1,6" pour les étoiles proches) et une queue d'environ 7" à l'angle de position d'environ 275° sur les images obtenues avec Pan-STARRS 1. La nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux astrométristes après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. Des images antérieures à la découverte, obtenues le 03 Janvier 2019 par Pan-STARRS 1, ont également été identifiées.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 A4 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 29 Novembre 2018 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil, et une période d'environ 4,2 ans pour cette comète de la ceinture principale (MBC).
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 05 Décembre 2018 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil, et une période d'environ 4,2 ans.
C/2019 A5 (PANSTARRS) Initialement rapporté comme étant un astéroïde, les images de découverte de cet objet obtenues le 13 Janvier 2019 avec Pan-STARRS 1 semblaient confuses lors de l'examen ultérieur. La confirmation de la nature cométaire est venue de R. Wainscoat et R. Weryk, décrivant le 14 Janvier une FWHM de 1,21" (comparée à des FWHM stellaires de 0,74" +/- 0,03") et une faible queue de 4" vers le sud-est sur les images obtenues avec le Canada-France-Hawaii Telescope de 3.6-m de Mauna Kea.
Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, plusieurs autres astrométristes ont confirmé la nature cométaire de l'objet. Des images antérieures à la découverte, obtenues le 04 Janvier 2019 par Pan-STARRS 1, ont également été identifiées.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2019 A5 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 13 Octobre 2017 à une distance d'environ 4,5 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 09 Juin 2019 à une distance d'environ 6,3 UA du Soleil, et une période d'environ 101 ans pour cette comète de type Halley classique (20 ans < P < 200 ans).
P/2019 A6 (Lemmon-PANSTARRS) Rapporté initialement par Pan-STARRS comme
étant un astéroïde, l'objet était suspecté
d'être une comète après un examen plus approfondi
des images du 07 Janvier 2019. R. Wainscoat et R. Weryk ont confirmé
la nature cométaire de l'objet, notant sur les images du
08 Janvier obtenues avec le Canada-France-Hawaii Telescope de 3.6-m
de Mauna Kea une FWHM de 1" (perpendiculaire au mouvement,
comparée à 0,8" pour les étoiles proches)
et une queue de très faible luminosité de surface
d'au moins 20" vers l'angle de position de 320°.
Des images antérieures à la découverte, obtenues le 14 et le 19 Décembre 2018 par le Mt. Lemmon Survey, et le 16 Décembre 2018 par Pan-STARRS 1, ont également été identifiées. Gareth V. Williams a ensuite noté que l'objet avait été signalé comme candidat géocroiseur par le Mt. Lemmon Survey le 19 Décembre 2018, mais qu'il n'avait pas un score digest2 élevé pour être inscrit sur la page NEOCP et qu'il n'y avait aucune mention d'apparence cométaire.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 A6 (Lemmon-PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 29 Août 2018 à une distance d'environ 1,9 UA du Soleil, et une période d'environ 12,4 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
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Comètes P/2019 A2 (ATLAS), P/2019 A3 (PANSTARRS)
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P/2019 A2 (ATLAS) Un nouvel objet, découvert par l'équipe du projet ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System), Mauna Loa, sur les images obtenues le 04 Janvier 2019 avec le télescope Schmidt de 0.5-m f/2.0, a été rapporté comme étant une possible comète, Alan Fitzsimmons ayant noté une queue de 15' à la position d'angle de 275 degrés dans quatre expositions combinées de 30s. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux observateurs ont confirmé la nature cométaire de cet objet.
Des observations antérieures à la découverte ont été identifiées, obtenues le 13 Décembre 2018 par la Station Xuyi du Purple Mountain Observatory, le 27 Décembre 2018 par l'équipe d'ATLAS-HKO à Haleakala, et le 30 Décembre 2018 par l'Observatoire Oukaimeden, Marrakech.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 A2 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 01 Décembre 2018 à une distance d'environ 3,5 UA du Soleil, et une période d'environ 13,6 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 21 Novembre 2018 à une distance d'environ 3,5 UA du Soleil, et une période d'environ 13,7 ans.
P/2019 A3 (PANSTARRS) Une nouvelle comète a été découverte par les membres de l'équipe de recherche de Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) sur les images obtenues le 03 Janvier 2019 avec le télescope Ritchey-Chretien de 1.8-m. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux observateurs ont confirmé la nature cométaire de cet objet.
Des observations antérieures à la découverte ont été identifiées, obtenues les 08, 11 et 21 Août 2018 par Pan-STARRS 1 et les 10 et 18 Octobre et 13 Novembre 2018 par Pan-STARRS 2.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 A3 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 01 Août 2018 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil, et une période d'environ 5,6 ans pour cette comète de la ceinture principale (MBC).
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Hubble de la NASA aide les astronomes à découvrir le quasar le plus brillant dans le début de l'Univers
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Moins d'un milliard d'années après le Big Bang, un trou noir monstre a commencé à dévorer tout à sa portée gravitationnelle. Cela a déclenché une tempête de formation d'étoiles autour du trou noir. Une galaxie était en train de naître. Un chalumeau d'énergie, équivalent à la lumière de 600 trillions de Soleils, brillait dans l'Univers. Aujourd'hui, 12,8 milliards d'années plus tard, le télescope spatial Hubble a capturé le phare de cet événement. Mais les astronomes de Hubble avaient besoin d'aide pour le repérer. La déformation gravitationnelle de l'espace par une galaxie intermédiaire relativement proche a considérablement amplifié et déformé la lumière du quasar, faisant de ce dernier l'objet le plus brillant du début de l'Univers. Il offre une occasion rare d'étudier une image agrandie de la façon dont les trous noirs supermassifs ont accompagné la formation d'étoiles dans l'Univers très précoce et ont influencé l'assemblage des galaxies.
Credit : NASA, ESA, and X. Fan (University of Arizona)
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Les étoiles massives font des vagues : La Voie Lactée
compte environ 100 milliards d'étoiles dont la majorité se sont
formées quand notre galaxie avait la moitié de son âge actuel.
Au cours du temps, le rythme de formation des étoiles s'est considérablement
ralenti dans notre galaxie. Des chercheurs du CNRS et leurs collègues
internationaux apportent une explication inédite à ce phénomène
en montrant que les vents stellaires dégagés par les étoiles
massives perturbent les nuages de gaz dans lesquels se forment les étoiles
comme le Soleil, ralentissant ainsi leur formation. Grâce à l'observatoire
SOFIA de la NASA, les scientifiques ont cartographié « l'empreinte
» laissée par les vents stellaires sur les nuages de gaz de la
nébuleuse d'Orion (voir image). Ils ont en particulier pu mesurer avec
une précision inédite la quantité d'énergie déposée
dans le nuage. Ces résultats révèlent que l'influence des
vents stellaire est même supérieure à celle des supernovae,
réputées pourtant comme les phénomènes les plus
violents de l'Univers. L'étude est publiée le 7 janvier 2019 dans
la revue Nature. [Source : Actualités du CNRS-INSU http://www.insu.cnrs.fr/node/9704]
Les jeunes planètes orbitant les naines rouges peuvent manquer d'ingrédients pour la vie
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Notre Soleil n'est pas
l'un des types d'étoiles les plus abondants de notre galaxie
de la Voie Lactée. Ce prix va aux naines rouges, des étoiles
qui sont plus petites et plus froides que notre Soleil. En fait,
les naines rouges constituent vraisemblablement la majeure partie
de la population de planètes de notre galaxie, qui pourrait
compter des dizaines de milliards de mondes. Des études réalisées
par le télescope spatial Kepler de la NASA et d'autres observatoires
ont montré que les planètes rocheuses sont courantes
autour de ces étoiles minuscules. Certains de ces mondes
rocheux gravitent autour des zones habitables de plusieurs naines
rouges à proximité. Les climats tempérés
de ces mondes pourraient permettre aux océans d'exister à
leur surface et d'alimenter éventuellement la vie.
Credit : NASA, ESA, J. Wisniewski (University of Oklahoma), C. Grady (Eureka Scientific), and G. Schneider (Steward Observatory)
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La Galaxie du Triangle montre un visage étonnant dans le portrait détaillé de Hubble
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L'image panoramique affiche près de 25 millions d'étoiles
Le télescope spatial Hubble de la NASA a produit ce portrait incroyablement détaillé de la Galaxie du Triangle (M33), affichant une face compète en spirale illuminée par la lumière de près de 25 millions d'étoiles individuellement résolues. C'est la plus grande image de mosaïque haute résolution du Triange jamais assemblée, composée de 54 champs de vision de Hubble couvrant une zone de plus de 19.000 années-lumière.
Credit : NASA, ESA, and M. Durbin, J. Dalcanton, and B.F. Williams (University of Washington)
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Comète P/2019 A1 (PANSTARRS)
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P/2019 A1 (PANSTARRS) Sur la base des images obtenues le 03 Janvier 2019 avec le télescope Ritchey-Chretien de 1.8-m par les membres de l'équipe de recherche de Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System), R. Weryk a signalé cet objet comme étant une possible comète. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, plusieurs astrométristes ont confirmé la nature cométaire de cet objet. Des images antérieures à la découverte, obtenues le 04 Décembre 2018 par le Mt. Lemmon Survey et le 20 Décembre 2018 par Pan-STARRS 1, ont également été identifiées.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 A1 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 11 Octobre 2018 à une distance d'environ 2,2 UA du Soleil, et une période d'environ 11,6 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
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La mission New horizons de la NASA dévoile un monde
entièrement nouveau : Les scientifiques de la mission New horizons de la NASA ont publié les premières
images détaillées de l'objet le plus éloigné jamais
exploré - l'objet de la ceinture Kuiper 2014 MU69 surnommé Ultima
Thule se trouvant à environ 6,4 milliards de kilomètres de notre
planète. Son aspect remarquable, contrairement à tout ce que nous
avons vu auparavant, éclaire les processus qui ont construit les planètes
il y a quatre milliards d'années et demi. Les images ont été
prises par l'instrument LORRI (Long-Range Reconnaissance Imager) le 01 Janvier
2019 à 05h01 UTC, juste 30 minutes avant l'approche au plus près
d'Ultima Thule à environ 28.000 km. Les nouvelles images révèlent
que Ultima Thule est un "contact binaire", composé de deux
sphères connectées. D'un bout à l'autre, le monde mesure
31 kilomètres de longueur. L'équipe a surnommé "Ultima"
la plus grande sphère de 19 kilomètres de diamètre et "Thule"
la sphère plus petite de 14 kilomètres de diamètre.
La sonde chinoise Chang'e-4 se pose en douceur sur la face
cachée de la Lune : La sonde chinoise Chang'e-4 s'est posée
jeudi sur la face cachée de la Lune, devenant le premier engin spatial
à atterrir en douceur sur la face inexplorée de la Lune qui n'est
jamais visible depuis la Terre. La sonde, dotée d'un atterrisseur et
d'un rover, s'est posée dans la zone d'alunissage présélectionnée
à 177,6 degrés de longitude est et 45,5 degrés de latitude
sud sur la face cachée de la Lune à 10h26 (heure de Beijing),
a annoncé l'Administration nationale de l'espace de Chine.
Comète P/2018 Y2 (Africano)
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P/2018 Y2 (Africano) Brian M. Africano a signalé un objet comme une potentielle comète, décrivant que l'objet montrait une coma compacte de 8"-10" et une possible queue dans les images CCD obtenues le 31 Décembre 2018 avec le télescope de 1.5-m du Mt. Lemmon Survey. Cette détection a été confirmée par de nombreux observateurs après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. Des images antérieures à la découverte, obtenues par le Mt. Lemmon Survey le 10 Décembre 2018 et par le Purple Mountain Observatory, XuYi Station, en date du 17 Décembre 2018, ont été identifiées.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2018 Y2 (Africano) indiquent un passage au périhélie le 20 Décembre 2018 à une distance d'environ 3,8 UA du Soleil, et une période d'environ 20,6 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 02 Janvier 2019 à une distance d'environ 3,9 UA du Soleil, et une période d'environ 20,4 ans.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
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