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Comètes P/2019 X2 (PANSTARRS), C/2020 A2 (Iwamoto), C/2020 A3 (ATLAS)
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P/2019 X2 (PANSTARRS) Un nouvel objet, signalé le 31 Décembre 2019 comme une possible comète par R. Weryk pour le compte de Pan-STARRS 2, a été placé sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. Sa nature cométaire a été alors confirmée par de nombreux observateurs. Des images antérieures à la découverte, obtenues par Pan-STARRS 2 en date des 25 et 29 Novembre 2019 ont également été identifiées.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 X2 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 09 Décembre 2019 à une distance d'environ 1,8 UA du Soleil, et une période d'environ 6,9 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
C/2020 A2 (Iwamoto) L'astronome amateur japonais Masayuki Iwamoto (Awa, Tokushima-ken, Japan) a découvert une nouvelle comète de magnitude 13 sur deux images obtenues le 08 Janvier 2020 avec un téléobjectif Pentax (D 100mm, F 400mm, f/4.0) et un appareil photo Canon EOS 6D. La nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux observateurs après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 A2 (Iwamoto) indiquent un passage au périhélie le 08 Janvier 2020 à une distance d'environ 0,98 UA du Soleil.
C/2020 A3 (ATLAS) Un nouvel objet a été signalé comme un possible nouveau géocroiseur par l'équipe du projet ATLAS-MLO (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System, Mauna Loa) le 07 Janvier 2020 et placé sur la page NEOCP (NEO Confirmation Page) du Minor Planet Center. Le 13 Janvier 2020, T. Linder l'a signalé comme peut-être cométaire, avec une chevelure très condensée de 4". La confirmation de l'activité cométaire a été observée par J. D. Armstrong et J. O. Teagarden (Sutherland-LCO C.) le 14 Janvier 2020. L'objet a été déplacé sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, et de nombreux observateurs ont par la suite confirmé sa nature cométaire.
Les éléments orbitaux paraboliques de la comète C/2020 A3 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 26 Juin 2019 à une distance d'environ 5,8 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 29 Juin 2019 à une distance d'environ 5,7 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
de Michel ORY
Michel Ory, chasseur d'astéroïdes, nous raconte un monde qu'il connait bien : celui de ces petits objets célestes, tout là-haut, et de ceux qui les observent, ici-bas.
Non seulement les astéroïdes, ces « mini planètes » ont, chacun, leur histoire, mais le livre nous entraîne également à la rencontre de ceux qui les observent : un petit monde qui, lui aussi, gagne à être connu ! Un monde en voie d'extinction…
Avec quelques astronomes amateurs, Michel Ory fait en effet partie des derniers Mohicans célestes, dont la vie est rythmée par l'observation du ciel. Car aujourd'hui, force est de constater que le reste de l'humanité ne vit plus en symbiose avec la voûte céleste.
Et pourtant, au-delà des écrans et du virtuel, le ciel étoilé est un patrimoine à préserver, comme le tigre du Bengale ou les grandes pyramides d'Égypte. C'est aussi un formidable terrain d'aventures, à redécouvrir de toute urgence.
Astronome amateur, Michel Ory parcourt inlassablement le ciel depuis près de vingt ans à la recherche de petits corps du système solaire, astéroïdes ou comètes. Ce chasseur infatiguable a découvert, à lui seul, plus de 200 astéroïdes et 2 comètes.
- 144 Pages - 16,00 € - ISBN : 978-2-7465-1782-0 - Dimensions : 17 x 24 cm - Date de parution : 20/02/2019
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Les astronomes révèlent l'origine interstellaire de l'une des briques du Vivant
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ALMA et Rosetta cartographient le parcours du phosphore
Présent au sein de notre ADN et de nos membranes cellulaires, le phosphore est un élément essentiel à la vie telle que nous la connaissons. Toutefois, les modalités de son arrivée sur la Terre primitive demeurent inconnues. Les astronomes sont parvenus à retracer le parcours du phosphore depuis les régions de formation stellaire jusqu'aux comètes en combinant les données acquises par le réseau ALMA et la sonde Rosetta de l'Agence Spatiale Européenne. Leur travail de recherche révèle le site de production des molécules contenant du phosphore, leur transport cométaire ainsi que le rôle crucial joué par une molécule particulière dans l'apparition de la vie sur notre planète.
Des molécules composées de phosphores détectées dans une région de formation stellaire et sur la comète 67P Crédit : ALMA (ESO/NAOJ/NRAO), Rivilla et al.; ESO/L. Calçada; ESA/Rosetta/NAVCAM; Mario Weigand, www.SkyTrip.de
“La vie est apparue sur Terre voici quelque 4 milliards d'années. Les processus qui en sont à l'origine demeurent toutefois aujourd'hui encore méconnus” précise Victor Rivilla, auteur principal d'une nouvelle étude publiée ce jour au sein de la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Les nouveaux résultats obtenus par le Vaste Réseau (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA), dont l'Observatoire Européen Austral (ESO) est partenaire, et par l'instrument ROSINA embarqué sur la sonde Rosetta, montrent que le monoxyde de phosphore constitue un élément essentiel du puzzle de l'origine de la vie.
La résolution d'ALMA a permis d'examiner en détail la région de formation stellaire baptisée AFGL 5142. Les astronomes ont donc pu localiser le site de production des molécules phosphorées tel le monoxyde de phosphore. De nouvelles étoiles et leurs cortèges planétaires se forment au sein de nuages de gaz et de poussière semblables aux nuages interstellaires. Ces derniers constituent donc les sites de recherche privilégiés des éléments constitutifs de la vie.
Les observations d'ALMA ont montré que la création de molécules phosphorées accompagne la formation d'étoiles massives. Les flux de gaz issus des jeunes étoiles massives créent des cavités au sein des nuages interstellaires. Sous les effets combinés des chocs et du rayonnement en provenance de la jeune étoile, des molécules contenant du phosphore se forment sur les parois de ces cavités – en particulier le monoxyde de phosphore, la molécule phosphorée la plus abondante sur ces sites.
Après avoir recherché cette molécule au sein de diverses régions stellaires au moyen d'ALMA, l'équipe européenne s'est focalisée sur un objet du Système Solaire : la désormais célèbre comète 67P/Churyumov–Gerasimenko. L'idée était de suivre la trace de ces composés phosphorés. Si les parois de la cavité s'effondrent pour donner lieu à une étoile – de faible masse telle le Soleil en l'occurrence, le monoxyde de phosphore est susceptible de geler et de se retrouver piégé au sein de grains de poussière glacés qui demeurent en périphérie de la nouvelle étoile. Avant même que l'étoile ne soit complètement formée, ces grains de poussière s'agglutinent et se constituent en cailloux, en rochers, et finalement en comètes, qui deviennent des vecteurs de monoxyde de phosphore.
L'instrument ROSINA (Rosetta Orbiter Spectrometer for Ion and Neutral Analysis) embarqué à bord de la sonde ROSETTA a collecté, deux années durant, des données concernant 67P. A l'époque de la mission, ces données avaient révélé la présence de phosphore. Toutefois, les astronomes ignoraient la molécule ayant contribué à son acheminement sur la comète. Kathrin Altwegg, la scientifique responsable de l'instrument ROSINA, par ailleurs contributrice de cette nouvelle étude, a émis une hypothèse concernant cette molécule de transport après avoir été approchée lors d'une conférence par un astronome étudiant les régions de formation stellaires au moyen d'ALMA : “Elle a dit que le monoxyde de phosphore pourrait être un excellent candidat, alors j'ai ré-examiné nos données et déniché sa trace !”
Cette première détection de monoxyde de phosphore sur une comète permet d'établir une relation entre les régions de formation stellaire, sites de production de la molécule, et la Terre.
“La combinaison des données d'ALMA et de ROSINA a révélé une sorte de fil conducteur chimique durant tout le processus de formation stellaire, dans lequel le monoxyde de phosphore joue un rôle essentiel” précise Victor Rivilla, chercheur à l'Observatoire d'Astrophysique d'Arcetri de l'INAF, l'Institut National d'Astrophysique en Italie.
“Le phosphore est un élément essentiel à la vie telle que nous la connaissons” ajoute Kathrin Altwegg. “Les comètes ont fort probablement acheminé de vastes quantités de composés organiques jusqu'à la Terre. Le monoxyde de phosphore découvert au sein de la comète 67P renforce le lien entre les comètes et la vie sur Terre.”
La collaboration entre astronomes a permis de documenter les étapes de ce parcours. “La détection du monoxyde de phosphore a été rendue possible grâce à un échange interdisciplinaire entre les télescopes au sol et les instruments spatiaux”, précise Kathrin Altwegg.
Leonardo Testi, astronome à l'ESO et Directeur des Opérations d'ALMA, conclut ainsi : “Comprendre nos origines, en particulier la fréquence des conditions chimiques favorables à l'émergence de la vie, constitue un sujet d'étude majeur de l'astophysique moderne. Tandis que l'ESO et ALMA se focalisent sur l'observation des molécules composant les jeunes systèmes planétaires distants, l'ESA, au travers de ses missions spatiales telle Rosetta, effectue l'inventaire direct des espèces chimiques présentes au sein de notre Système Solaire. La synergie entre les principales installations terrestres et les sondes spatiales, au travers de la collaboration entre l'ESO et l'ESA, constitue un atout majeur pour les chercheurs européens et permet des découvertes révolutionnaires telle celle dont il est question au sein de cet article.”
Plus d'informations : Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article à paraître au sein de la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
L'équipe est composée de V. M. Rivilla (INAF-Observatoire d'Astrophysique d'Arcetri, Florence, Italie [INAF-OAA]), M. N. Drozdovskaya (Centre d'Etude de l'Espace et de l'Habitabilité, Université de Bern, Suisse [CSH]), K. Altwegg (Institut de Physique, Université de Bern, Suisse), P. Caselli (Institut Max Planck de Physique Extraterrestre, Garching, Allemagne), M. T. Beltrán (INAF-OAA), F. Fontani (INAF-OAA), F.F.S. van der Tak (SRON Institut Néerlandais de Recherche Spatiale, et Institut d'Astronomie Kapteyn, Université de Groningen, Pays-Bas), R. Cesaroni (INAF-OAA), A. Vasyunin (Université Fédérale de l'Oural, Ekaterinburg, Russie, et Université des Sciences Appliquées de Ventspils, Latvia), M. Rubin (CSH), F. Lique (LOMC-UMR, CNRS–Université du Havre), S. Marinakis (Université de Londres Est, et Université Queen Mary de Londres, Royaume-Uni), L. Testi (INAF-OAA, ESO Garching, et Cluster d'Excellence “Universe”, Allemagne), et l'équipe ROSINA (H. Balsiger, J. J. Berthelier, J. De Keyser, B. Fiethe, S. A. Fuselier, S. Gasc, T. I. Gombosi, T. Sémon, C. -y. Tzou).
Le Vaste Réseau (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA), une installation astronomique internationale, est le fruit d'un partenariat entre l'ESO, la U.S. National Science Foundation (NSF) et le National Institutes of Natural Sciences (NINS) du Japon en coopération avec la République du Chili. ALMA est financé par l'Observatoire Européen Austral (ESO) pour le compte de ses Etats membres, la NSF en coopération avec le National Research Council du Canada (NRC), le National Science Council of Tawain (NSC) et le NINS en coopération avec l'Academia Sinica (AS) à Taiwan et le Korea Astronomy and Space Science Institute (KASI). La construction et la gestion d'ALMA sont supervisées par l'ESO pour le compte de ses Etats membres, par le National Radio Astronomy Observatory (NRAO) dirigé par Associated Universities, Inc (AUI) en Amérique du Nord, et par le National Astronomical Observatory of Japan (NAOJ) pour l'Asie de l'Est. L'Observatoire commun ALMA (JAO pour Joint ALMA Observatory) apporte un leadership et un management unifiés pour la construction, la mise en service et l'exploitation d'ALMA.
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 16 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est l'un des plus grands télescopes conçus exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope géant (ELT pour Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
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Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes P/2019 W1 (PANSTARRS), C/2019 Y1 (ATLAS), P/2019 Y2 (Fuls), P/2019 Y3 (Catalina), C/2019 Y4 (ATLAS)
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P/2019 W1 (PANSTARRS) Un nouvel objet a été signalé comme une possible comète par R. Weryk pour le compte de l'équipe de Pan-STARRS 2 survey, notant une très diffuse chevelure d'un diamètre de 2,5" et une large queue de 12" en PA 260° sur les images obtenues le 29 Novembre 2019. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, des observations antérieures à la découverte ont également été trouvées par R. Weryk, obtenues avec Pan-STARRS 1 les 08 et 21 Août 2018, et les 01 et 24 Janvier 2019.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 W1 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 08 Mai 2019 à une distance d'environ 3,3 UA du Soleil, et une période d'environ 9,7 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
C/2019 Y1 (ATLAS) Un nouvel objet a été signalé comme cométaire par J. Robinson, pour le compte du projet ATLAS-HKO (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System, Haleakala), sur les images obtenues le 16 Décembre 2019, notant une chevelure condensée allongée en P.A. 80 degrés, sans queue. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux observateurs ont confirmé la nature cométaire de cet objet.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2019 Y1 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 15 Mars 2020 à une distance d'environ 0,8 UA du Soleil.
P/2019 Y2 (Fuls) Une possible comète a été signalée le 21 Décembre 2019 par D. C. Fuls, pour le compte du Mt. Lemmon Survey, notant une chevelure condensée de 15" et une queue de 35" en P.A. 280°. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux observateurs ont confirmé la nature cométaire de cet objet.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 Y2 (Fuls) indiquent un passage au périhélie le 30 Janvier 2020 à une distance d'environ 2,1 UA du Soleil, et une période d'environ 6,6 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Les observations supplémentaires de la comète P/2019 Y2 (Fuls) indiquent un passage au périhélie le 31 Janvier 2020 à une distance d'environ 2,1 UA du Soleil, et une période d'environ 6,4 ans.
P/2019 Y3 (Catalina) Un nouvel objet a été signalé le 17 Décembre 2019 comme une possible comète par K. W. Wierzchos pour le compte du Catalina Sky Survey, notant une chevelure allongée est-ouest de 8-10". Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux observateurs ont confirmé la nature cométaire de cet objet.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 Y3 (Catalina) indiquent un passage au périhélie le 13 Décembre 2019 à une distance d'environ 0,9 UA du Soleil, et une période d'environ 5,2 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
C/2019 Y4 (ATLAS) Un nouvel objet a été signalé le 28 Décembre 2019 comme pouvant être cométaire en apparence par L. Denneau pour le compte du projet ATLAS-MLO (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System, Mauna Loa), et placé sur les page NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. Les observations de suivi de nombreux astrométristes ont confirmé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2019 Y4 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 30 Mai 2020 à une distance d'environ 0,25 UA du Soleil. Les éléments orbitaux sont très similaires à ceux de la comète C/1844 Y1 (Grande Comète), comme l'a suggéré initialement Maik Meyer quand l'arc 2019-2020 était d'environ trois jours.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Les « étoiles Boucle d'or » sont les meilleurs endroits pour chercher la vie
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Les étoiles naines orange sont les plus susceptibles d'héberger des planètes
À ce jour, les astronomes ont découvert plus de 4.000 planètes en orbite autour d'autres étoiles. Statistiquement, il devrait y avoir plus de 100 milliards de planètes dans notre galaxie de la Voie lactée. Elles viennent dans un large éventail de tailles et de caractéristiques, largement inimaginables avant la découverte des exoplanètes au milieu des années 1990. La plus grande motivation pour parcourir ces mondes est de trouver "Genesis II", une planète où la vie est apparue et a évolué au-delà des microbes. Le résultat ultime serait de trouver une vie intelligente au large de la Terre.
Une étape majeure dans la recherche de planètes habitables consiste à trouver des étoiles appropriées qui pourraient favoriser l'émergence d'organismes complexes. Parce que notre Soleil a nourri la vie sur Terre pendant près de 4 milliards d'années, la sagesse conventionnelle suggérerait que des étoiles comme elle seraient des candidats de choix. Mais les étoiles comme notre Soleil ne représentent qu'environ 10% de la population de la Voie lactée. De plus, elles sont relativement de courte durée. Notre Soleil est à mi-chemin de sa durée de vie estimée à 10 milliards d'années.
Des organismes complexes sont apparus sur Terre il y a seulement 500 millions d'années. Et, la forme moderne de l'homme n'existe que depuis un clin d'œil sur les échelles de temps cosmologiques: 200.000 ans. L'avenir de l'humanité est inconnu. Mais ce qui est certain, c'est que la Terre deviendra inhabitable pour des formes de vie supérieures dans un peu plus d'un milliard d'années, au fur et à mesure que le Soleil se réchauffe et dessèche notre planète.
Par conséquent, les étoiles légèrement plus froides que notre Soleil - appelées naines oranges - sont considérées comme de meilleurs repaires pour la vie avancée. Elles peuvent brûler régulièrement pendant des dizaines de milliards d'années. Cela ouvre un vaste paysage temporel pour l'évolution biologique afin de poursuivre une infinité d'expériences pour produire des formes de vie robustes. Et, pour chaque étoile comme notre Soleil, il y a trois fois plus de naines oranges dans la Voie lactée.
Le seul type d'étoile plus abondant est la naine rouge. Mais ce sont de petites étoiles fougueuses. Elles sont si magnétiquement actives qu'elles pompent 500 fois plus de rayonnement sous forme de rayons X et de lumière ultraviolette que notre Soleil. Les planètes autour de ces étoiles sont malmenées. Ce ne serait pas un endroit où les organismes comme nous pourraient s'établir.
Une idée émergente, soutenue par des études stellaires effectuées par Hubble et d'autres télescopes, est que les naines orange sont des « étoiles Boucle d'or » - ni trop chaudes, ni trop froides, et surtout pas trop violentes pour héberger des planètes respectueuses de la vie sur un vaste horizon du temps cosmique.
Crédits: Illustration: NASA, ESA, and Z. Levy (STScI) - Science: NASA, ESA, and E. Guinan (Villanova University)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Hubble détecte les plus petits amas de matière noire connus
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La matière noire fantôme découverte en petites concentrations par des loupes cosmiques
Lorsqu'ils recherchent de la matière noire, les astronomes doivent faire une sorte de « chasse aux fantômes ». En effet, la matière noire est une substance invisible qui ne peut pas être vue directement. Pourtant, elle constitue la majeure partie de la masse de l'Univers et forme l'échafaudage sur lequel les galaxies sont construites. La matière noire est la « colle » gravitationnelle qui maintient les galaxies ainsi que les amas de galaxies ensemble. Les astronomes peuvent détecter sa présence indirectement en mesurant comment sa gravité affecte les étoiles et les galaxies.
La substance mystérieuse n'est pas composée des mêmes éléments qui composent les étoiles, les planètes et les personnes. Ce matériau est une matière « baryonique » normale, constituée d'électrons, de protons et de neutrons. Cependant, la matière noire peut être une sorte de particule subatomique inconnue qui interagit faiblement avec la matière normale.
Une théorie populaire veut que les particules de matière noire ne se déplacent pas très rapidement, ce qui facilite leur agrégation. Selon cette idée, l'Univers contient une large gamme de concentrations de matière noire, de petite à grande.
Les astronomes ont détecté des amas de matière noire autour de grandes et moyennes galaxies. Maintenant, en utilisant Hubble et une nouvelle technique d'observation, les astronomes ont découvert que la matière noire forme des amas beaucoup plus petits que ceux connus auparavant.
Les chercheurs ont recherché de petites concentrations de matière noire dans les données d'Hubble en mesurant comment la lumière des quasars lointains est affectée lorsqu'elle se déplace dans l'espace. Les quasars sont les noyaux lumineux alimentés par des trous noirs de galaxies très éloignées. Les images d'Hubble montrent que la lumière de ces images de quasars est déformée et agrandie par la gravité des galaxies massives de premier plan dans un effet appelé lentille gravitationnelle. Les astronomes ont utilisé cet effet de lentille pour détecter les petits amas de matière noire. Les amas sont situés le long de la ligne de visée du télescope jusqu'aux quasars, ainsi que dans et autour des galaxies à lentilles de premier plan.
Crédit : NASA, ESA, A. Nierenberg (JPL), and T. Treu and D. Gilman (UCLA)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Les loupes cosmiques produisent une mesure indépendante de l'expansion de l'Univers
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La nouvelle mesure de Hubble renforce l'écart dans le taux d'expansion de l'Univers
Les gens utilisent l'expression « Holy Cow » pour exprimer leur enthousiasme. En jouant avec cette phrase, les chercheurs d'une collaboration internationale ont développé un acronyme - H0LiCOW - pour le nom de leur projet qui exprime l'enthousiasme suscité par leurs mesures du télescope spatial Hubble du taux d'expansion de l'Univers.
Il est important de connaître la valeur précise de la vitesse de l'expansion de l'Univers pour déterminer l'âge, la taille et le destin du cosmos. La découverte de ce mystère a été l'un des plus grands défis de l'astrophysique ces dernières années.
Les membres de l'équipe H0LiCOW (H0 Lenses in COSMOGRAIL's Wellspring) ont utilisé Hubble et une technique complètement indépendante de toute méthode précédente pour mesurer l'expansion de l'Univers, une valeur appelée la constante de Hubble.
Cette dernière valeur représente la mesure la plus précise à ce jour en utilisant la méthode de lentille gravitationnelle, où la gravité d'une galaxie de premier plan agit comme une loupe géante, amplifiant et déformant la lumière des objets d'arrière-plan. Cette dernière étude ne s'est pas appuyée sur la technique traditionnelle de « l'échelle de distance cosmique » pour mesurer des distances précises aux galaxies en utilisant divers types d'étoiles comme « marqueurs de bornes ». Au lieu de cela, les chercheurs ont utilisé la physique exotique des lentilles gravitationnelles pour calculer le taux d'expansion de l'Univers.
Le résultat des chercheurs renforce encore une divergence troublante entre le taux d'expansion calculé à partir des mesures de l'Univers local et le taux prévu par le rayonnement de fond dans le premier Univers, un temps avant même que les galaxies et les étoiles n'existent. La nouvelle étude ajoute des preuves à l'idée que de nouvelles théories peuvent être nécessaires pour expliquer ce que les scientifiques découvrent.
Crédit : NASA, ESA, S.H. Suyu (Max Planck Institute for Astrophysics, Technical University of Munich, and Academia Sinica Institute of Astronomy and Astrophysics), and K.C. Wong (University of Tokyo's Kavli Institute for the Physics and Mathematics of the Universe)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Hubble de la NASA surveille la gigantesque galaxie
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Les galaxies sont comme des flocons de neige. Bien que l'Univers contienne d'innombrables galaxies jetées à travers le temps et l'espace, il n'y en a jamais deux qui se ressemblent. L'une des plus photogéniques est l'énorme galaxie spirale UGC 2885, située à 232 millions d'années-lumière dans la constellation du nord, Persée. C'est un monstre même selon les normes galactiques. La galaxie est 2,5 fois plus large que notre Voie lactée et contient 10 fois plus d'étoiles, environ 1 billion. Cette galaxie a vécu une vie tranquille en n'entrant pas en collision avec d'autres grandes galaxies. Elle s'est progressivement enrichie en hydrogène intergalactique pour créer de nouvelles étoiles à un rythme lent et régulier pendant plusieurs milliards d'années. La galaxie a été surnommée "la galaxie de Rubin", d'après l'astronome Vera Rubin (1928 - 2016). Rubin a utilisé la galaxie pour rechercher de la matière noire invisible. La galaxie est noyée dans un vaste halo de matière noire. La quantité de matière noire peut être estimée en mesurant son influence gravitationnelle sur la vitesse de rotation de la galaxie.
Crédits: NASA, ESA et B. Holwerda (Université de Louisville)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Les grands observatoires de la NASA aident les astronomes à créer une visualisation 3D d'une étoile éclatée
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Un film dissèque la structure imbriquée complexe de la nébuleuse
En 1054 après JC, les observateurs du ciel chinois ont été témoins de l'apparition soudaine d'une "nouvelle étoile" dans les cieux, qu'ils ont enregistré comme six fois plus lumineuse que Vénus, ce qui en fait l'événement stellaire le plus lumineux de l'histoire enregistrée. Cette "guest star", comme ils l'ont décrite, était si brillante que les gens l'ont vue dans le ciel pendant la journée pendant près d'un mois. Les Amérindiens ont également enregistré son apparence mystérieuse dans des pétroglyphes.
Observant la nébuleuse avec le plus grand télescope de l'époque, Lord Rosse en 1844 a nommé l'objet le "Crabe" en raison de sa structure en forme de tentacule. Mais ce n'est que dans les années 1900 que les astronomes ont réalisé que la nébuleuse était la relique survivante de la supernova de 1054, l'explosion d'une étoile massive.
Maintenant, les astronomes et les spécialistes de la visualisation du programme Universe of Learning de la NASA ont combiné la vision visible, infrarouge et aux rayons X des grands observatoires de la NASA pour créer une représentation tridimensionnelle de la dynamique Nébuleuse du Crabe.
La visualisation graphique sur plusieurs longueurs d'onde est basée sur des images de l'observatoire de rayons X Chandra et des télescopes spatiaux Hubble et Spitzer. La vidéo d'environ quatre minutes dissèque la structure imbriquée complexe qui compose ce cadavre stellaire, offrant aux téléspectateurs une meilleure compréhension des processus physiques extrêmes et complexes qui alimentent la nébuleuse. Le «moteur» de la centrale électrique qui alimente l'ensemble du système est un pulsar, une étoile à neutrons à rotation rapide, le noyau écrasé super-dense de l'étoile éclatée. La minuscule dynamo émet de brûlantes impulsions de radiation 30 fois par seconde avec une précision d'horlogerie incroyable.
Crédit : NASA, ESA, J. DePasquale (STScI, and R. Hurt (Caltech/IPAC)
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La météorite italienne du Nouvel An a été retrouvée
! : Une première météorite pour le réseau FRIPON-Vigie-Ciel!
Elle a été retrouvée en Italie à l’aide des caméras du réseau
italien PRISMA qui fait partie du réseau européen e-FRIPON comme SCAMP au Royaume uni ou
MOROI en Roumanie. En collaboration avec l’équipe PRISMA (http://www.prisma.inaf.it/), une zone de chute d’une météorite
a été calculée suite à la détection d’un bolide le 1er janvier à
18:26:54 UT. Après un appel à la population italienne, deux fragments d’une masse totale
de 55 g ont été trouvés par un habitant près de Cavezzo près de la
zone de chute calculée.
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