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2020 CD3 : Objet capturé
temporairement (MPEC 2020-D104)
Les intégrations d'orbite (Gray, Project Pluto; Micheli, ESA NEO Coordination Centre; Naidu, CNEOS; et Spoto, MPC) indiquent que cet objet est temporairement lié à la Terre. Aucune preuve de perturbations dues à la pression du rayonnement solaire est observée, et aucun lien avec un objet artificiel connu n'a été trouvé. D'autres observations et études dynamiques sont fortement encouragées.
Au-delà du bord, le halo de la Galaxie du Sombrero suggère un passé turbulent
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Hubble indique que le majestueux Sombrero a subi des fusions majeures
Comme un desperado dans le Far West, le large « bord » du disque de la galaxie Sombrero peut dissimuler un passé turbulent. Le Sombrero (M104) n'a jamais été une galaxie adaptée au moule. Il a un mélange fascinant de formes trouvées dans les galaxies spirales en forme de disque, ainsi que les galaxies elliptiques en forme de ballon de football. L'histoire de sa structure devient plus étrange avec de nouvelles preuves du télescope spatial Hubble indiquant que le Sombrero est le résultat de fusions majeures de galaxies, bien que son disque lisse ne montre aucun signe de perturbation récente.
Le faible halo de la galaxie offre des indices médico-légaux. Il est jonché d'innombrables étoiles qui sont riches en éléments plus lourds (appelés métaux), car ce sont des étoiles de dernière génération. Ces étoiles ne se trouvent généralement que dans le disque d'une galaxie. Elles ont dû être jetées dans le halo par des fusions avec des galaxies matures et riches en métaux dans un passé lointain. La galaxie emblématique semble maintenant un peu plus installée dans ses dernières années. Elle est maintenant si isolée, qu'il n'y a plus rien autour pour se nourrir. Cette découverte offre une nouvelle tournure sur la façon dont les galaxies s'assemblent dans notre Univers compulsif.
Crédits : NASA, ESA, and R. Cohen and P. Goudfrooij (STScI)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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de Michel ORY
Michel Ory, chasseur d'astéroïdes, nous raconte un monde qu'il connait bien : celui de ces petits objets célestes, tout là-haut, et de ceux qui les observent, ici-bas.
Non seulement les astéroïdes, ces « mini planètes » ont, chacun, leur histoire, mais le livre nous entraîne également à la rencontre de ceux qui les observent : un petit monde qui, lui aussi, gagne à être connu ! Un monde en voie d'extinction…
Avec quelques astronomes amateurs, Michel Ory fait en effet partie des derniers Mohicans célestes, dont la vie est rythmée par l'observation du ciel. Car aujourd'hui, force est de constater que le reste de l'humanité ne vit plus en symbiose avec la voûte céleste.
Et pourtant, au-delà des écrans et du virtuel, le ciel étoilé est un patrimoine à préserver, comme le tigre du Bengale ou les grandes pyramides d'Égypte. C'est aussi un formidable terrain d'aventures, à redécouvrir de toute urgence.
Astronome amateur, Michel Ory parcourt inlassablement le ciel depuis près de vingt ans à la recherche de petits corps du système solaire, astéroïdes ou comètes. Ce chasseur infatiguable a découvert, à lui seul, plus de 200 astéroïdes et 2 comètes.
- 144 Pages - 16,00 € - ISBN : 978-2-7465-1782-0 - Dimensions : 17 x 24 cm - Date de parution : 20/02/2019
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Comètes C/2020 B2 (Lemmon), C/2020 B3 (Rankin)
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C/2020 B2 (Lemmon) Un objet, signalé comme un possible nouveau géocroiseur par le Mt. Lemmon Survey le 19 Janvier 2020 et placé sur la page NEOCP (NEO Confirmation Page) du Minor Planet Center, a montré des caractéristiques cométaires lors d'observations supplémentaires obtenues la même nuit par d'autres astrométristes.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2020 B2 (Lemmon) indiquent un passage au périhélie le 23 Janvier 2020 à une distance d'environ 2,7 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 26 Janvier 2020 à une distance d'environ 2,7 UA du Soleil.
C/2020 B3 (Rankin) Un nouvel objet a été signalé le 29 Janvier 2020 en tant que comète par D. Rankin pour le compte du Mt. Lemmon Survey, notant une chevelure diffuse de 12" et une queue de 9" en P.A. 270°. Après publication sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, R. Weryk a signalé le 30 Janvier sa découverte d'images de prédécouverte obtenues le 25 Janvier 2020 par Pan-STARRS 2, Haleakala, montrant une chevelure de 3,4". D'autres signalements de caractéristiques cométaires ont été rapportés par plusieurs autres astrométristes.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2020 B3 (Rankin) indiquent un passage au périhélie le 22 Octobre 2019 à une distance d'environ 3,3 UA du Soleil pour cette comète de la famille de Jupiter.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 19 Octobre 2019 à une distance d'environ 3,3 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Les télescopes de l'ESO scrutent la baisse de luminosité de surface de l'étoile Bételgeuse
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Grâce au Very Large Telescope (VLT) de l'ESO, les astronomes ont capturé une image figurant l'affadissement sans précédent de Bételgeuse, une supergéante rouge de la constellation d'Orion. Les récents clichés témoignent, non seulement de la baisse de luminosité de la supergéante rouge, mais également des modifications de sa forme apparente.
Image de Bételgeuse acquise par SPHERE en décembre 2019 Crédit : ESO/M. Montargès et al.
Bételgeuse a longtemps constitué, pour les observateurs stellaires, un phare dans le ciel nocturne. L'année passée toutefois, sa luminosité a commencé à diminuer. Sa luminosité actuelle représente seulement 36% de sa luminosité normale, un changement nettement visible à l'oeil nu. Les passionnés d'astronomie et les scientifiques espéraient mieux comprendre cette baisse de luminosité sans précédent.
Une équipe dirigée par Miguel Montargès, astronome à la KU Leuven de Belgique, observe l'étoile au moyen du Very Large Telescope de l'ESO depuis décembre dernier, dans le but de comprendre la raison de sa soudaine baisse de luminosité. Au tout début de leur campagne d'observations, ils ont acquis une surprenante nouvelle image de la surface de Bételgeuse avec l'instrument SPHERE.
L'équipe avait déjà observé l'étoile au moyen de SPHERE en janvier 2019, avant que sa luminosité ne décroisse. Nous disposons ainsi de deux clichés de Bételgeuse témoignant de l'avant et de l'après baisse de luminosité. Acquises en lumière visible, ces images figurent les changements intervenus, tant dans la brillance que dans la forme apparente de l'étoile.
De nombreux astronomes amateurs se sont demandés si la baisse de luminosité de Bételgeuse signifiait qu'elle était sur le point d'exploser. A l'image des autres supergéantes rouges, Bételgeuse se changera un jour en supernova. Toutefois, les astronomes ne pensent pas que ce soit actuellement le cas. D'autres hypothèses sont susceptibles de rendre compte de ces changements de forme et de brillance apparente dont témoignent les images de SPHERE. “Nous travaillons actuellement sur deux scénari : l'un repose sur un refroidissement de la surface généré par une activité stellaire exceptionnelle, l'autre sur l'éjection de poussière le long de la ligne de visée”, précise Miguel Montargès [1]. “Bien sûr, notre connaissance des supergéantes rouges demeure aujourd'hui encore incomplète. Des études sont en cours, une surprise est donc toujours susceptible de se présenter.”
Miguel Montargès et son équipe ont eu recours au VLT implanté au sommet du Cerro Paranal au Chili pour étudier l'étoile située à plus de 700 années lumière de la Terre, et recueillir des indices relatifs à sa baisse de luminosité. “L'Observatoire Paranal de l'ESO est l'une des rares installations capables d'imager la surface de Bételgeuse”, précise-t-il. Les instruments qui équipent le VLT de l'ESO permettent d'effectuer des observations sur une large gamme de longueurs d'onde s'étendant du visible à l'infrarouge moyen, offrant aux astronomes la possibilité d'observer tant la surface de Bételgeuse que la matière située en périphérie. “C'est le seul moyen dont nous disposons pour comprendre ce qui arrive à cette étoile.”
Une autre image, acquise au moyen de l'instrument VISIR qui équipe le VLT, montre la lumière infrarouge émise par la poussière qui entoure l'étoile Bételgeuse au mois de décembre 2019. Ces observations ont été menées par une équipe emmenée par Pierre Kervella de l'Observatoire de Paris, France. La longueur d'onde de l'image est semblable à celle qu'utilisent les caméras thermiques. Les nuages de poussière, qui jaillissent telles des flammes sur l'image de VISIR, se forment lorsque l'étoile expulse sa matière constituante dans l'espace.
“L'expression ‘nous sommes tous composés de poussière d'étoiles' est fréquente en astronomie populaire. Mais quelle est l'origine précise de cette poussière” soulève Emily Cannon, doctorante à la KU Leuven qui travaille sur les images de supergéantes rouges acquises par SPHERE. “Au cours de leur existence, les supergéantes rouges telle Bételgeuse produisent et expulsent de vastes quantités de matière avant même d'exploser en supernova. La technologie moderne nous a permis d'étudier ces objets situés à des centaines d'années lumière de la Terre dans des détails sans précédent, nous offrant l'opportunité de comprendre la raison de leur perte de masse.”
Notes : [1] La surface irrégulière de Bételgeuse est parsemée de vastes cellules convectives qui se déplacent, rétrécissent et gonflent alternativement. En outre, l'étoile pulse. Ces battements de coeur rendent compte de ses variations périodiques de luminosité. Les changements de convection et de pulsation observés à la surface de Bételgeuse témoignent simplement de son activité stellaire.
Plus d'informations : L'équipe est composée de Miguel Montargès (Institut d'Astronomie, KU Leuven, Belgique), Emily Cannon (Institut d'Astronomie, KU Leuven, Belgique), Pierre Kervella (LESIA, Observatoire de Paris - PSL, Sorbonne Université, Université de Paris, CNRS, France), Eric Lagadec (Laboratoire Lagrange, Observatoire de la Côte d'Azur, Université Côte d'Azur, CNRS,France), Faustine Cantalloube (Institut Max Planck dédié à l'Astronomie, Heidelberg, Allemagne), Joel Sánchez Bermúdez (Institut d'Astronomie, Université Nationale Autonome de Mexico, Mexico, Mexique et Institut Max Planck dédié à l'Astronomie, Heidelberg, Allemagne), Andrea Dupree (Centre d'Astrophysique | Harvard & Smithsonian, Etats-Unis), Elsa Huby (LESIA, Observatoire de Paris - PSL, Sorbonne Université, Université de Paris, CNRS, France), Ryan Norris (Université d'État de Georgie, Etats-Unis), Benjamin Tessore (IPAG, Université Grenoble Alpes, CNRSFrance), Andrea Chiavassa (Laboratoire Lagrange, Observatoire de la Côte d'Azur, Université Côte d'Azur, CNRS,France), Claudia Paladini (ESO, Chili), Agnès Lèbre (LUPM, Université de Montpellier, CNRS, France), Leen Decin (Institut d'Astronomie, KU Leuven, Belgique), Markus Wittkowski (ESO, Allemagne), Gioia Rau (NASA/GSFC, Etats-Unis), Arturo López Ariste (IRAP, Université de Toulouse III, CNRS, CNES, France), Stephen Ridgway (Laboratoire National de Recherche en Astronomie Optique et Infrarouge de la NSF, Etats-Unis), Guy Perrin (LESIA, Observatoire de Paris - PSL, Sorbonne Université, Université de Paris, CNRS, France), Alex de Koter (Institut d'Astronomie Anton Pannekoek, Université d'Amsterdam, Pays-Bas & Institut d'Astronomie, KU Leuven, Belgique), Xavier Haubois (ESO, Chili).
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 16 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est l'un des plus grands télescopes conçus exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope géant (ELT pour Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens :
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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ALMA capture les magnifiques images d'un combat stellaire
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Grâce au Vaste Réseau (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA) dont l'ESO est un partenaire, des astronomes ont repéré l'existence d'un nuage de gaz particulier, fruit de la rencontre entre deux étoiles. L'une des deux étoiles est devenue si volumineuse qu'elle a englouti l'autre qui, à son tour, a tournoyé en direction son compagnon, l'obligeant à expulser ses enveloppes externes.
Image de HD101584 acquise par ALMA - Crédit : ALMA (ESO/NAOJ/NRAO), Olofsson et al. Acknowledgement: Robert Cumming
A l'instar des humains, les étoiles évoluent au fil du temps pour finalement s'éteindre. Ainsi, lorsque le Soleil et les étoiles de même type auront consumé l'hydrogène composant leur noyau, leur volume augmentera. Le Soleil se transformera alors en une brillante géante rouge. Puis, il perdra ses enveloppes externes. Seul son noyau subsistera : une étoile chaude et dense baptisée naine blanche.
“Le système stellaire HD101584 est particulier dans la mesure où ce ‘processus final' s'est achevé prématurément et de façon spectaculaire, le proche compagnon de faible masse ayant été englouti par la géante” précise Hans Olofsson de l'Université de Technologie de Chalmers, Suède, auteur d'une récente étude de cet intrigant objet, parue au sein de la revue Astronomy & Astrophysics.
Grâce aux nouvelles observations effectuées au moyen d'ALMA, complétées des données acquises par le télescope APEX (Atacama Pathfinder EXperiment) de l'ESO, Hans Olofsson et son équipe sont désormais en mesure d'assimiler les événements s'étant produits au sein du système binaire HD101584 à un véritable combat stellaire. Alors que l'étoile principale se changeait en géante rouge, son volume augmenta suffisamment pour absorber sa compagne de masse inférieure. En réponse, l'étoile de plus faibles dimensions tournoya en direction du cœur de la géante, sans pour autant entrer en collision avec elle. Cette stratégie se solda par l'explosion de l'étoile géante, la dispersion de ses enveloppes gazeuses externes et la mise à nu de son noyau.
Aux dires de l'équipe, la structure complexe de gaz qui compose la nébuleuse HD101584 résulte du mouvement hélicoïdal de l'étoile de faibles dimensions en direction de la géante rouge, ainsi que des jets de gaz générés lors de ce processus. En se propageant au travers des enveloppes de gaz déjà éxpulsées, ces jets leur ont porté un coup fatal, les transformant en anneaux de gaz et les dispersant en blobs de couleurs bleue et rouge, au sein de la nébuleuse.
Un combat stellaire présente l'intérêt d'aider les astronomes à mieux comprendre l'évolution finale d'étoiles tel le Soleil. “Aujourd'hui, nous sommes en mesure de décrire les phases finales communes à de nombreuses étoiles de type Soleil. Toutefois, nous ne connaissons pas la raison pour laquelle ni le processus exact grâce auquel cela se produit. Parce qu'elle se situe précisément dans cette courte phase de transition entre des stades d'évolution mieux étudiés, HD101584 nous offre d'importantes clés de compréhension de ces processus. Les images détaillées de l'environnement de HD101584 nous permettent d'établir un lien entre l'étoile géante qu'elle était auparavant et le vestige stellaire qu'elle sera prochainement” ajoute Sofia Ramstedt de l'Université d'Uppsala, Suède, co-auteure de cette étude.
Une autre co-auteure, Elizabeth Humphreys de l'ESO au Chili, souligne qu'ALMA et APEX, implantés dans le désert de l'Atacama, remplirent des rôles essentiels, permettant à l'équipe de sonder “à la fois les mécanismes physiques et chimiques en action” au sein du nuage de gaz. Et d'ajouter : “Cette surprenante image de l'environnement circumstellaire de HD101584 n'aurait pu être acquise sans l'extrême sensibilité ni la formidable résolution angulaire d'ALMA.”
Les télescopes actuels permettent aux astronomes d'étudier le gaz situé en périphérie de la binaire. Toutefois, les deux étoiles figurant au centre de la nébuleuse sont trop proches l'une de l'autre et trop distantes de la Terre pour pouvoir être résolues. L'ELT (Extremely Large Telescope) de l'ESO, actuellement en construction dans le Désert de l'Atacama au Chili, “fournira des informations sur le cœur de l'objet” conclut Hans Olofsson, permettant ainsi aux astronomes d'examiner de plus près les deux adversaires de ce combat stellaire.
Plus d'informations : Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article paru au sein de la revue Astronomy & Astrophysics.
L'équipe se compose de H. Olofsson (Département de l'Espace, de la Terre et de l'Environne ment, Université de Technologie de Chalmers, Observatoire Spatial d'Onsala, Suède [Chalmers]), T. Khouri (Chalmers), M. Maercker (Chalmers), P. Bergman (Chalmers), L. Doan (Département de Physique et d'Astronomie, Université d'Uppsala, Suède [Uppsala]), D. Tafoya (Observatoire Astronomique National du Japon), W. H. T. Vlemmings (Chalmers), E. M. L. Humphreys (Observatoire Européen Austral [ESO], Garching, Allemagne), M. Lindqvist (Chalmers), L. Nyman (ESO, Santiago, Chile), et S. Ramstedt (Uppsala).
Le Vaste Réseau (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA), une installation astronomique internationale, est le fruit d'un partenariat entre l'ESO, la U.S. National Science Foundation (NSF) et le National Institutes of Natural Sciences (NINS) du Japon en coopération avec la République du Chili. ALMA est financé par l'Observatoire Européen Austral (ESO) pour le compte de ses Etats membres, la NSF en coopération avec le National Research Council du Canada (NRC), le National Science Council of Tawain (NSC) et le NINS en coopération avec l'Academia Sinica (AS) à Taiwan et le Korea Astronomy and Space Science Institute (KASI). La construction et la gestion d'ALMA sont supervisées par l'ESO pour le compte de ses Etats membres, par le National Radio Astronomy Observatory (NRAO) dirigé par Associated Universities, Inc (AUI) en Amérique du Nord, et par le National Astronomical Observatory of Japan (NAOJ) pour l'Asie de l'Est. L'Observatoire commun ALMA (JAO pour Joint ALMA Observatory) apporte un leadership et un management unifiés pour la construction, la mise en service et l'exploitation d'ALMA.
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 16 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est l'un des plus grands télescopes conçus exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope géant (ELT pour Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
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