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française
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Pas de ciel bleu pour la planète super-chaude WASP-79b
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Le monde gonflé et bouillonnant a une atmosphère étrange
La chanson de 1927, "Blue Skies", du célèbre compositeur américain Irving Berlin, a été un succès instantané, et a même figuré dans le tout premier "film parlant" hollywoodien, le Jazz Singer (le Chanteur de Jazz).
Mais si Berlin vivait sur la planète WASP-79b, il n'aurait eu qu'un ciel jaune pour inspiration. Cela a piqué la curiosité des astronomes parce c'est si particulier. On s'attendait à ce que la planète géante gazeuse montre des signes de dispersion de Rayleigh, un phénomène où certaines couleurs de lumière sont dispersées par de très fines particules de poussière dans la haute atmosphère. La diffusion de Rayleigh est ce qui rend le ciel de la Terre bleu en dispersant les longueurs d'onde plus courtes (plus bleues) du Soleil.
C'est un point discutable en ce qui concerne le parolier Berlin, parce que WASP-79b est une classe infernale de planète qui est différente de tout ce qui se trouve dans notre Système solaire, ou franchement, jamais imaginé par la plupart des astronomes. Faute d'un meilleur terme, les astronomes appellent simplement ces planètes « Jupiters chauds ». Elles sont de la taille de Jupiter, ou plus grandes, mais elles sont si proches de leur étoile qu'elles accomplissent une orbite complète en quelques jours – voire quelques heures. (À une distance d'environ 800 millions de kilomètres du Soleil, Jupiter, par comparaison, met 12 ans pour compléter une orbite.)
Le terme "chaud" est un euphémisme. La planète WASP-79b a une température atmosphérique de 3.000 degrés Fahrenheit, la température du verre en fusion. En combinant les observations du télescope spatial Hubble, du satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) et de l'observatoire terrestre Magellan, les astronomes ont découvert que l'atmosphère bouillonnante est étrange. Il fait si chaud que ses nuages de sulfure de manganèse ou de silicate dispersés pourraient faire pleuvoir du fer en fusion. Ce n'est pas la grande surprise. Mais plutôt, le manque de diffusion de Rayleigh est juste "bizarre," disent les chercheurs. Cela pourrait indiquer des processus atmosphériques inconnus qui ne sont pas actuellement compris, et pourrait fournir des indices sur l'évolution atmosphérique de la planète.
Artist's Illustration: NASA, ESA, and L. Hustak (STScI)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes P/2005 JD108 = 2020 H1 (Catalina-NEAT), C/2020 H2 (Pruyne), C/2020 H3 (Wierzchos)
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P/2005 JD108 = 2020 H1 (Catalina-NEAT) La comète P/2005 JD108 (Catalina-NEAT) a été signalée comme retrouvée par Erwin Schwab d'après les images CCD prises le 26 Avril 2020 par Diana Abreu avec le télescope OGS (ESA Optical Ground Station, Tenerife) de 1.0-m f/4.4. Les images de redécouverte ne montraient ni chevelure ni queue. La détection a été confirmée le 27 Avril par P. Breitenstein (via Haleakala-Faulkes Telescope North), qui a signalé une chevelure de 2,5" et une queue de 5" en P.A. 310°.
La comète P/2005 JD108 (Catalina-NEAT), trouvée par NEAT le 28 Juin 2005 et reliée à un astéroïde détecté par le Catalina Sky Survey le 12 Mai 2005 et avec des observations par LONEOS du 13 Mai 2005, avait été observée pour la dernière fois le 05 Novembre 2007.
Les éléments orbitaux de la comète P/2005 JD108 = 2020 H1 (Catalina-NEAT) indiquent un passage au périhélie le 31 Décembre 2021 à une distance d'environ 4,0 UA du Soleil, et une période d'environ 16,7 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2005 JD108 = 2020 H1 (Catalina-NEAT) a reçu la dénomination définitive de 394P/Catalina-NEAT en tant que 394ème comète périodique numérotée.
C/2020 H2 (Pruyne) Un nouvel objet a été découvert le 26 Avril 2020 par Theodore A. Pruyne dans les images du Catalina Sky Survey comme étant cométaire, notant une très asymétrique chevelure de 15" en éventail vers P.A. 280° et une queue de 10". De nombreux observateurs ont confirmé la nature cométaire de l'objet après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 H2 (Pruyne) indiquent un passage au périhélie le 27 Avril 2020 à une distance d'environ 0,8 UA du Soleil.
C/2020 H3 (Wierzchos) Un nouvel objet a été signalé comme cométaire le 25 Avril 2020 par Kacper W. Wierzchos dans le cadre du Mt. Lemmon Survey, notant une chevelure de 10" et une queue de 15" en P.A. 235°. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux observateurs ont confirmé la nature cométaire de cet objet.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 H3 (Wierzchos) indiquent un passage au périhélie le 05 Juin 2020 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
de Michel ORY
Michel Ory, chasseur d'astéroïdes, nous raconte un monde qu'il connait bien : celui de ces petits objets célestes, tout là-haut, et de ceux qui les observent, ici-bas.
Non seulement les astéroïdes, ces « mini planètes » ont, chacun, leur histoire, mais le livre nous entraîne également à la rencontre de ceux qui les observent : un petit monde qui, lui aussi, gagne à être connu ! Un monde en voie d'extinction…
Avec quelques astronomes amateurs, Michel Ory fait en effet partie des derniers Mohicans célestes, dont la vie est rythmée par l'observation du ciel. Car aujourd'hui, force est de constater que le reste de l'humanité ne vit plus en symbiose avec la voûte céleste.
Et pourtant, au-delà des écrans et du virtuel, le ciel étoilé est un patrimoine à préserver, comme le tigre du Bengale ou les grandes pyramides d'Égypte. C'est aussi un formidable terrain d'aventures, à redécouvrir de toute urgence.
Astronome amateur, Michel Ory parcourt inlassablement le ciel depuis près de vingt ans à la recherche de petits corps du système solaire, astéroïdes ou comètes. Ce chasseur infatiguable a découvert, à lui seul, plus de 200 astéroïdes et 2 comètes.
- 144 Pages - 16,00 € - ISBN : 978-2-7465-1782-0 - Dimensions : 17 x 24 cm - Date de parution : 20/02/2019
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Hubble regarde la comète ATLAS se désintégrer en plus de deux douzaines de morceaux
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Un visiteur de l'espace profond condamné s'effondre à l'approche du Soleil
Les comètes sont l'un des habitants les plus légendaires et opulents de l'espace lointain. Leurs longues queues sont si mystérieuses, leur apparence soudaine si imprévisible et leur voyage dans le ciel si éphémère qu'on les craignait autrefois comme des présages du mal, de la peste et de la guerre.
Ces dernières images du télescope spatial Hubble de la NASA de la comète condamnée C/2019 Y4 (ATLAS), prises les 20 et 23 Avril 2020, fournissent les vues les plus nettes à ce jour que le solide noyau glacial de la comète se brise en 30 pièces qui mesurent à peu près la taille d'une maison. Donc, malgré son nom, ATLAS ne ressemble à rien de quoi avoir peur.
La comète a été découverte le 29 Décembre 2019 par le système d’étude astronomique robotisé ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) basé à Hawaï. La fragmentation d'ATLAS a été confirmée par l'astronome amateur Jose de Queiroz, qui a pu photographier environ trois morceaux de la comète le 11 Avril. Hubble a un siège au premier rang, avec sa résolution nette, pour aller chercher plus de pièces. Et les astronomes n'ont pas été déçus.
Les experts planétaires savent que le noyau solide de la comète - la source de la séduisante queue - est une agglomération fragile de glaces et de poussière. Cependant, les astronomes ne savent pas pourquoi certaines comètes se séparent comme des obus explosifs de feux d'artifice. Serait-ce dû à l’influence du réchauffement du Soleil lorsqu'une comète pénètre dans le Système solaire interne, la faisant se décoller ? Ou le noyau glacé pourrait-il tourner en projetant des jets de gaz chauffants ? Cela pourrait le faire voler en éclats.
Bien que classées comme « corps mineurs » dans notre famille du Système solaire, les comètes et le destin de la Terre remontent à des milliards d'années. Une pluie de comètes peut avoir irriguée la sèche Terre nouveau-née, apportant une partie de l'eau dans les océans. Elles ont peut-être ensemencées la Terre de composés organiques, les précurseurs de la vie telle que nous la connaissons. Une comète capricieuse a peut-être frappé la Terre il y a 65 millions d'années, créant une catastrophe environnementale telle que les dinosaures se sont éteints. Ce fut une bonne nouvelle pour les petits mammifères, nos premiers ancêtres, de prendre le contrôle de la planète bleue.
Crédit : NASA, ESA, STScI, and D. Jewitt (UCLA)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Hubble fête ses 30 ans dans l'espace avec une tapisserie de naissance flamboyante
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Hubble présente un vaste monde cosmique sous-marin grouillant d'étoiles
Une image colorée ressemblant à une version cosmique d'un monde sous-marin regorgeant d'étoiles est publiée pour commémorer les 30 ans d'observation des merveilles de l'espace par le télescope spatial Hubble.
Dans le portrait de Hubble, la nébuleuse rouge géante (NGC 2014) et sa petite voisine bleue (NGC 2020) font partie d'une vaste région de formation d'étoiles dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie lactée, située à 163.000 années-lumière. L'image est surnommée «Récif cosmique», car NGC 2014 ressemble à une partie d'un récif de corail flottant dans une vaste mer d'étoiles.
Certaines des étoiles de NGC 2014 sont des monstres. L'étincelante pièce maîtresse de la nébuleuse est un groupe d'étoiles brillantes et omposantes, chacune 10 à 20 fois plus massive que notre Soleil. La nébuleuse bleue apparemment isolée en bas à gauche (NGC 2020) a été créée par une gigantesque étoile solitaire 200.000 fois plus lumineuse que notre Soleil. Le gaz bleu a été éjecté par l'étoile à travers une série d'événements éruptifs au cours desquels elle a perdu une partie de son enveloppe extérieure de matière.
Crédit : NASA, ESA and STScI
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes C/2020 F8 (SWAN), P/2020 G1 (Pimentel)
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C/2020 F8 (SWAN) Michael Mattiazzo a signalé le 10 Avril 2020, via la liste comets-ml, une possible comète sur les images obtenues entre le 01 et le 07 Avril 2020 par la caméra SWAN (Solar Wind Anisotropies) de la sonde SOHO (Solar and Heliospheric Observer). Des orbites préliminaires ont été rapidement calculées par plusieurs amateurs, avec un consensus que l'objet était sur une orbite rétrograde avec un périhélie vers la fin Mai à 0,4 UA du Soleil. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux observateurs ont confirmé la nature cométaire de l'objet. Des images de SWAN montrant la comète le 25 Mars 2020 ont été trouvées par la suite.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2020 F8 (SWAN) indiquent un passage au périhélie le 27 Mai 2020 à une distance d'environ 0,4 UA du Soleil.
P/2020 G1 (Pimentel) Cristóvão Jacques a signalé le 13 Avril 2020 la découverte d'une comète dans les expositions obtenues avec l'astrographe de 0.28-m f/2.2 de SONEAR (Southern Observatory for Near Earth Research), Oliveira, Brésil. Il a été communiqué plus tard que les caractéristiques cométaires ont été identifiées par Eduardo Pimentel, notant une chevelure très condensée de 13" et une queue de 12" vers PA 91°. La détection a été confirmée par de nombreux observateurs après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2020 G1 (Pimentel) indiquent un passage au périhélie le 17 Mars 2020 à une distance d'environ 0,5 UA du Soleil, et une période d'environ 8,6 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
L'exoplanète disparaît apparemment dans les dernières observations de Hubble
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Fomalhaut b peut se développer lentement à partir de l'écrasement qui a projeté un nuage de poussière qui se dissipe dans l'espace.
Que font les astronomes lorsqu'une planète qu'ils étudient semble soudainement disparaître de la vue ? Dans la légendaire galaxie Star Wars (vous savez, "il y a longtemps et loin, très loin"), la planète aurait pu être victime de l'Etoile de la Mort de l'empire du mal. Mais c'est assez improbable dans notre propre arrière-cour cosmique. La planète manquante en action a été vue pour la dernière fois en orbite autour de l'étoile Fomalhaut, à seulement 25 années-lumière. (En fait, Fomalhaut est si proche de nous qu'il s'agit de l'une des étoiles les plus brillantes du ciel, dans la constellation Pisces Austrinus, le Poisson austral).
Une équipe de chercheurs de l'Université de l'Arizona pense en premier lieu qu'une planète adulte n'a jamais existé. Au lieu de cela, ils ont conclu que le télescope spatial Hubble regardait un nuage en expansion de très fines particules de poussière de deux corps glacés qui se sont écrasés l’une contre l’autre. Hubble est arrivé trop tard pour assister à la présumée collision, mais a peut-être capturé ses conséquences. Cela s'est produit en 2008, lorsque les astronomes ont annoncé avec empressement que Hubble a pris sa première image d'une planète en orbite autour d'une autre étoile. L'objet d'aspect minuscule est apparu comme un point à côté d'un vaste anneau de débris glacés entourant Fomalhaut. Au cours des années suivantes, ils ont suivi la planète le long de sa trajectoire. Mais au fil du temps, le point, basé sur leur analyse des données de Hubble, s'est affaibli jusqu'à ce qu'il disparaisse tout simplement de la vue, disent les chercheurs, alors qu'ils parcouraient les données d'archives de Hubble.
Les familles d'astéroïdes de notre propre Système solaire sont considérées comme des reliques fossiles de telles collisions qui se sont produites ici il y a des milliards d'années, dans la jeunesse turbulente du Système solaire. Mais aucun cataclysme n'a jamais été vu se produire autour d'une autre étoile. Pourquoi ? Dans le cas de Fomalhaut, ces explosions devraient se produire une fois tous les 200.000 ans. Par conséquent, les astronomes de Hubble ont peut-être eu la chance de regarder au bon endroit au bon moment.
Des observations de suivi seront probablement nécessaires pour tester cette surprenante conclusion.
Crédit : NASA, ESA, and A. Gáspár (University of Arizona)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Hubble sonde la composition chimique de la comète extraterrestre
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Les astronomes ont découvert plus de 4 000 planètes qui orbitent autour d’étoiles en dehors de notre Système solaire. Mais ils ont peu de détails sur la composition chimique des planètes et comment elles ont été assemblées à l'intérieur d'un disque tourbillonnant de roche et de glace entourant leurs étoiles.
Les étoiles sont trop éloignées pour que nous puissions jamais leur rendre visite et voir de près la recette de fabrication de la planète.
Maintenant, un échantillon d'un lointain système d'étoiles a atterri dans la cour arrière de notre Système solaire. La comète Borisov, la première comète vagabonde à entrer dans notre Système solaire, offre des indices chimiques sur la composition d'un objet né autour d'une autre étoile. Les comètes sont faites de gaz, de glace et de poussière qui font partie des blocs de construction d'une planète.
L'abondance inhabituelle de monoxyde de carbone de Borisov, telle qu'elle a été glanée dans les observations spectroscopiques en ultraviolet de Hubble, est en grande partie différente des comètes appartenant à notre Système solaire. Les chercheurs affirment que cette abondance indique la comète provient d'un disque circumstellaire autour d'une classe d'étoiles appelée naine rouge froide.
Science: NASA, ESA, and D. Bodewits (Auburn University) Image: NASA, ESA, K. Meech (University of Hawaii), and D. Jewitt (UCLA)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Un télescope de l'ESO observe une étoile effectuant une danse autour d'un trou noir supermassif, confirmant par là-même les prévisions d'Einstein
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Des observations effectuées au moyen du Very Large Telescope (VLT) de l'ESO ont pour la première fois révélé l'accord parfait entre le mouvement d'une étoile en orbite autour du trou noir supermassif siégeant au cœur de la Voie Lactée et les prévisions de la théorie de la relativité générale d'Einstein. Son orbite présente l'aspect d'une rosette et non d'une ellipse comme le prédit la théorie de la gravitation de Newton. Ce résultat tant attendu a été permis par le gain constant en précision des mesures effectuées ces 30 dernières années. Il offre aux astronomes la possibilité de percer le mystère entourant ce monstre tapi au centre de notre galaxie.
Vue d'artiste de la précession de Schwarzschild - Crédit : ESO/L. Calçada
Orbites d'étoiles autour du trou noir central de la Voie Lactée - Crédit : ESO/L. Calçada/spaceengine.org
“La théorie de la Relativité Générale d'Einstein prévoit que les orbites liées d'un objet autour d'un autre ne sont pas fermées – contrairement à ce que prédit la théorie de la Gravitation Newtonienne, mais précessent vers l'avant dans le plan du mouvement. Ce fameux effet – observé pour la première fois dans l'orbite que décrit la planète Mercure autour du Soleil – constitua la toute première preuve de la validité de la théorie de la Relativité Générale. Une centaine d'années plus tard, nous venons de déceler la même caractéristique au sein du mouvement d'une étoile en orbite autour de la source radio compacte Sagittarius A* située au centre de la Voie Lactée. Ce résultat observationnel renforce l'idée selon laquelle Sagittarius A* constitue un trou noir supermassif dont la masse avoisine les 4 millions de masses solaires”, rapporte Reinhard Genzel, Directeur de l'Institut Max Planck dédié à la Physique Extraterrestre (MPE) à Garching en Allemagne, et architecte du programme de 30 ans ayant conduit à ce résultat.
Situés à 26 000 années lumière du Soleil, Sagittarius A* et l'amas stellaire dense qui l'entoure offrent un laboratoire unique de test des lois de la physique dans des conditions de gravité extrêmes et inexplorées. L'une de ces étoiles, baptisée S2, s'approche du trou noir supermassif à une distance inférieure à quelque 20 milliards de kilomètres – ce qui représente 120 fois la distance Terre-Soleil. Elle est à ce jour l'une des étoiles dont l'orbite la rapproche le plus de ce type de monstre céleste. A distance minimale du trou noir, S2 se déplace à une vitesse avoisinant 3% de la vitesse de la lumière, complétant son orbite en 16 ans seulement. “Après avoir suivi le déplacement de l'étoile sur son orbite durant plus de 25 ans, nos mesures précises ont mis en évidence la précession de Schwarzschild qui modifie la trajectoire de l'étoile S2 autour de Sagittarius A*” précise Stefan Gilliessen du MPE, qui a dirigé l'analyse des mesures publiées ce jour au sein de la revue Astronomy & Astrophysics.
La plupart des étoiles et des planètes sont dotées d'une orbite non circulaire, ce qui les rapproche puis les éloigne périodiquement de l'objet autour desquelles elles se meuvent. L'orbite de S2 précesse, ce qui signifie que le périgée de son orbite autour du trou noir supermassif change à chaque rotation, de sorte que l'orbite suivante est en rotation par rapport à la précédente, générant l'aspect d'une rosette. La théorie de la Relativité Générale permet de déterminer avec précision l'amplitude de ce changement, qui s'avère être en parfait accord avec les dernières mesures effectuées à partir des observations. Cet effet, baptisé précession de Schwarzschild, n'avait encore jamais été mesuré pour une étoile en orbite autour d'un trou noir supermassif. Cette étude menée grâce au VLT de l'ESO a par ailleurs permis aux scientifiques de mieux connaître l'environnement du trou noir supermassif situé au centre de notre galaxie. “Les mesures effectuées sur S2 sont en accord si parfait avec la théorie de la Relativité Générale que nous pouvons estimer la quantité de matière invisible, telle la distribution de matière noire ou l'éventuelle présence de trous noirs de taille inférieure, autour de Sagittarius A*. Ce champ d'investigation présente un intérêt certain pour notre compréhension de la formation et de l'évolution des trous noi rs supermassifs” ajoutent Guy Perrin et Karine Perraut, les scientifiques français responsables du projet.
Ce résultat constitue l'aboutissement de 27 années d'observation de l'étoile S2, principalement au moyen d'instruments installés sur le VLT de l'ESO dans le désert chilien de l'Atacama. Le nombre de données d'observation relatives à la position et à la vitesse de l'étoile témoigne de la rigueur et de la précision du travail de recherche : l'équipe a effectué plus de 330 mesures au moyen des instruments GRAVITY, SINFONI et NACO. Parce que des années sont nécessaires à S2 pour décrire son orbite autour du trou noir supermassif, il était crucial de suivre l'étoile durant près de trois décennies afin de saisir toutes les subtilités de son mouvement.
Ce travail de recherche incombe à une équipe internationale dirigée par Franck Einsenhauer du MPE, et composée de chercheurs œuvrant au sein de laboratoires français, portugais, allemands et de l'ESO. Cette équipe constitue la collaboration GRAVITY, du nom de l'instrument qu'elle a développé pour l'interféromètre du VLT, qui combine la lumière des quatre télescopes de 8 mètres du VLT pour en faire un super télescope (dont la résolution équivaut à celle d'un télescope de 130 mètres de diamètre). En 2018, la même équipe avait rapporté l'observation d'un autre effet prédit par la théorie de la Relativité Générale : la lumière en provenance de l'étoile S2 s'étirait vers de plus grandes longueurs d'onde à mesure que l'étoile s'approchait de Sagittarius A*. “Notre précédent résultat a montré que la lumière émise par l'étoile subit l'effet de la Relativité Générale. A présent, nous démontrons que l'étoile elle-même ressent les effets de la Relativité Générale” précise Paulo Garcia, chercheur au Centre d'Astrophysique et de Gravitation du Portugal et l'un des responsables scientifiques du projet.
Avec l'Extremely Large Telescope de l'ESO, l'équipe pense pouvoir observer des étoiles de magnitude plus élevée orbitant à plus faible distance du trou noir supermassif de notre galaxie. “Si nous sommes chanceux, nous devrions être capables de détecter la présence d'étoiles suffisamment proches du trou noir pour ressentir les effets de sa rotation” précise Andreas Eckart de l'Université de Cologne, autre responsable scientifique du projet. Cela signifierait alors que les astronomes seraient en mesure de déterminer deux quantités, à savoir le spin et la masse de Sagittarius A*, et de définir l'espace et le temps qui l‘environnent. “Cela constituerait un test complètement différent de la théorie de la Relativité Générale” conclut Andreas Eckart.
Plus d'informations : Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitulé “Detection of the Schwarzschild precession in the orbit of the star S2 near the Galactic centre massive black hole” à paraître au sein de la revue Astronomy & Astrophysics.
L'équipe de la collaboration GRAVITY se compose de R. Abuter (Observatoire Européen Austral, Garching, Allemagne [ESO]), A. Amorim (Université de Lisbonne – Faculté des Sciences, Portugal et Centre d'Astrophysique et de Gravitation, IST, Université de Lisbonne, Portugal [CENTRA]), M. Bauböck (Institut Max Planck dédié à la Physique Extraterrestre, Garching, Allemagne [MPE]), J.P. Berger (Univ. Grenoble Alpes, CNRS, Université de Grenoble Alpes, Grenoble, France [IPAG] et ESO), H. Bonnet (ESO), W. Brandner (Institut Max Planck dédié à l'Astronomie, Heidelberg, Allemagne [MPIA]), V. Cardoso (CENTRA et CERN, Genève, Suisse), Y. Clénet (Observatoire de Paris, Université PSL, CNRS, Sorbonne Université, Université de Paris, Meudon, France [LESIA], P.T. de Zeeuw (Observatoire de Leiden, Université de Leiden, Pays-Bas et MPE), J. Dexter (Département d'Astrophysique & des Sciences Planetaires, JILA, Duane Physics Bldg., Université du Colorado, Boulder, Etats-Unis et MPE), A. Eckart (Premier Institut de Physique, Université de Cologne, Allemagne [Cologne] et Institut Max Planck dédié à la RadioAstronomie, Bonn, Allemagne), F. Eisenhauer (MPE), N.M. Förster Schreiber (MPE), P. Garcia (Faculté d'Ingénieurie, Université de Porto, Portugal et CENTRA), F. Gao (MPE), E. Gendron (LESIA), R. Genzel (MPE, Départements de Physique et d'Astronomie, Le Conte Hall, Université de Californie, Berkeley, Etats-Unis), S. Gillessen (MPE), M. Habibi (MPE), X. Haubois (Observatoire Européen Austral, Santiago, Chile [ESO Chili]), T. Henning (MPIA), S. Hippler (MPIA), M. Horrobin (Cologne), A. Jiménez-Rosales (MPE), L. Jochum (ESO Chili), L. Jocou (IPAG), A. Kaufer (ESO Chili), P. Kervella (LESIA), S. Lacour (LESIA), V. Lapeyrère (LESIA), J.-B. Le Bouquin (IPAG), P. Léna (LESIA), M. Nowak (Institut d'Astronomie, Cambridge, Royaume-Uni et LESIA), T. Ott (MPE), T. Paumard (LESIA), K. Perraut (IPAG), G. Perrin (LESIA), O. Pfuhl (ESO, MPE), G. Rodríguez-Coira (LESIA), J. Shangguan (MPE), S. Scheithauer (MPIA), J. Stadler (MPE), O. Straub (MPE), C. Straubmeier (Cologne), E. Sturm (MPE), L.J. Tacconi (MPE), F. Vincent (LESIA), S. von Fellenberg (MPE), I. Waisberg (Département de Physique des Particules & d'Astrophysique, Institut Weizmann des Sciences, Israel et MPE), F. Widmann (MPE), E. Wieprecht (MPE), E. Wiezorrek (MPE), J. Woillez (ESO), et S. Yazici (MPE, Cologne).
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 16 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est l'un des plus grands télescopes conçus exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope géant (ELT pour Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens : - Page Web dédiée à MPE GRAVITY - Pour les scientifiques : vous avez une histoire ? Présentez votre article de recherche
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes P/2020 F4 = 2011 GN5 (PANSTARRS), C/2020 F5 (MASTER), C/2020 F6 (PANSTARRS), 58P/Jackson-Neujmin
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P/2020 F4 = 2011 GN5 (PANSTARRS) Un nouvel objet a été signalé le 24 Mars 2020 comme une possible comète par R. Weryk pour le compte de Pan-STARRS 1, montrant une chevelure de 2" et une queue de 4" en PA 260°. Le 28 Mars, Weryk a signalé avoir trouvé de nombreuses images Pan-STARRS 1 et Pan-STARRS 2 obtenues avant la découverte datant de 2009, 2011, 2018, 2019 et 2020, et a également relié cet objet à 2011 GN5. Des images de pré-découverte supplémentaires prises par NEAT en 2002 ont été retrouvées par K. Sarneczky.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2020 F4 = 2011 GN5 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 30 Novembre 2019 à une distance d'environ 2,7 UA du Soleil, et une période d'environ 9,0 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2020 F4 = 2011 GN5 (PANSTARRS) a reçu la dénomination définitive de 395P/PANSTARRS en tant que 395ème comète périodique numérotée.
C/2020 F5 (MASTER) Vladimir Mikhaylovich Lipunov a présenté le 05 Avril 2020 un rapport d'observation d'une possible comète trouvée au moyen du système de détection MASTER (Mobile Astronomical System of the Telescope-Robots) sur les images CCD obtenues les 28 Mars et 05 Avril 2020 avec le télescope de 0.4-m f/2.5 de l'Observatoire MASTER-OAFA, San Juan (Argentine). Des images antérieures à la découverte, obtenues les 16, 21, 22 et 23 Mars 2020 avec le télescope de 0.4-m f/2.5 de l'Observatoire MASTER-SAAO, Sutherland (Afrique du Sud), ont également été identifiées. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire a été confirmée par de nombreux astrométristes.
Les éléments orbitaux paraboliques de la comète C/2020 F5 (MASTER) indiquent un passage au périhélie le 22 Mars 2021 à une distance d'environ 4,3 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 24 Mars 2020 à une distance d'environ 4,3 UA du Soleil.
C/2020 F6 (PANSTARRS) Un nouvel objet a été signalé par Pan-STARRS 1 le 21 Mars 2020, sans mention d'activité cométaire. R. Wainscoat a ensuite signalé le 22 Mars la présence d'une chevelure diffuse de 2,2". Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux autres observateurs ont également confirmé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 F6 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 12 Avril 2020 à une distance d'environ 3,5 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 16 Avril 2020 à une distance d'environ 3,5 UA du Soleil.
58P/Jackson-Neujmin La comète 58P/Jackson-Neujmin a été retrouvée. Cette comète a été découverte indépendamment par Cyril Jackson, au cours d'un examen de plaques photographiques destinées à l'étude des planètes mineures, et par Grigory N. Neujmin en Septembre 1938. Le retour prévu en 1945 n'était pas favorable pour l'observation. Malgré les recherches, la comète n'a pas été revue au retour suivant, en 1953. De même qu'en 1945, le retour de 1963 n'était pas favorable pour retrouver l'objet. Puis en 1970, Charles Kowal retrouve la comète, conformément aux prévisions de Brian Marsden. En 1987, Gibson retrouve de nouveau l'astre. Le dernier retour observé de la comète a eu lieu en Octobre 1995. La comète n'a pas été revue pour les retours suivants de Janvier 2004 et d'Avril 2012.
Suite à la détection de cet objet par Hua Su dans les données de la caméra SWAN (Solar Wind Anisotropies) sur la sonde SOHO (Solar and Heliospheric Observer), et après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, des observations de suivi au sol ont été obtenues le 07 Avril 2020 par M. Mattiazzo (Swan Hill), le 08 Avril 2020 par B. Lutkenhoner (via Slooh.com Canary Islands Observatory), M. Masek (Pierre Auger Observatory, Malargue), B. Lutkenhoner (via Slooh.com Chile Observatory, La Dehesa). De tout évidence, les forces non gravitationnelles agissant sur le noyau ont retardé le retour au périhélie. Hirohisa Sato (et d'autres) a calculé de nouvelles orbites avec de nouveaux paramètres non gravitationnels qui relient les observations de 1995 et 2020, donnant le périhélie le 27 mai.
La comète est plus brillante que prévu, ce qui suggère qu'elle subi un sursaut d'activité assez important.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète 58P/Jackson-Neujmin indiquent un passage au périhélie le 27 Mai 2020 à une distance d'environ 1,3 UA du Soleil, et une période d'environ 8,25 ans.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Comètes C/2020 F2 (ATLAS), C/2020 F3 (NEOWISE)
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C/2020 F2 (ATLAS) Un nouvel objet a été initialement signalé le 21 Mars 2020 par L. Denneau pour le compte de l'équipe ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) comme un candidat géocroiseur, sans mention d'activité cométaire. Le jour suivant, l'objet a été détecté par Pan-STARRS, montrant une chevelure de 2,2" et une queue de 4" s'étendant en direction de P.A. 280°. Des images obtenues par Pan-STARRS 1 avant la découverte, en date du 27 Mai 2019, des 01 et 20 Août 2019, et du 05 Février 2020, ont été trouvées par R. Weryk. La nature cométaire de l'objet a été confirmée par plusieurs astrométriste après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux hyperboliques de la comète C/2020 F2 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 16 Juillet 2022 à une distance d'environ 8,8 UA du Soleil.
C/2020 F3 (NEOWISE) J. Masiero, pour le compte de NEOWISE, a signalé le 31 Mars 2020 qu'un nouvel objet découvert le 27 Mars et placé sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center montrait clairement des signes d'activité cométaire, ce que de nombreux autres observateurs ont confirmé par la suite.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2020 F3 (NEOWISE) indiquent un passage au périhélie le 03 Juillet 2020 à une distance d'environ 0,29 UA du Soleil.
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Hubble trouve la meilleure preuve pour un trou noir de taille moyenne insaisissable
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Comme les détectives constituant soigneusement un dossier, les astronomes ont rassemblé des preuves et éliminé les suspects jusqu'à ce qu'ils trouvent les meilleures preuves à ce jour que la mort d'une étoile, observée pour la première fois aux rayons X, puisse être retracée à un insaisissable trou noir de taille moyenne. Le résultat est une victoire tant attendue pour l'astronomie, car le "chaînon manquant" de taille moyenne dans la famille des trous noirs a jusqu'à présent contrecarré la détection. Le télescope spatial Hubble de la NASA a été utilisé pour donner suite à plusieurs observations aux rayons X d'un événement suspecté de perturbation des marées. Cela est causé quand une étoile capricieuse vient trop près du puits de gravité d'un trou noir et est déchiquetée par ses forces de marée. La chaleur intense du cannibalisme stellaire trahit la présence du trou noir avec une explosion de rayons X. Hubble a résolu la région source de cette éruption de rayons X comme un amas d'étoiles à l'extérieur de la galaxie de la Voie lactée. De tels amas ont été considérées comme des endroits probables pour trouver un trou noir de masse intermédiaire. La découverte a éliminé la possibilité que les rayons X provenaient d'un autre type de source dans la Voie lactée.
Crédits: NASA, ESA, and D. Player (STScI)
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