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Lancement officiel de FRIPON, un réseau de surveillance
du ciel français pour pister les météorites : Mardi
31 mai 2016 marque le lancement officiel de FRIPON, un réseau connecté,
unique au monde, de recherche de météorites. À terme constitué
de 100 caméras implantées sur tout le territoire français,
FRIPON inaugure une surveillance du ciel, de jour et de nuit, à 360°.
Né de l'expertise scientifique conjuguée de l'Observatoire de
Paris, du Muséum national d'Histoire naturelle, de l'Université
Paris-Sud, d'Aix-Marseille Université et du CNRS, ce maillage vise à
détecter les chutes de météorites, à mesurer leur
trajectoire et enfin à déterminer leur zone de chute pour organiser
des campagnes de recherche sur le terrain. [Communiqué de presse]
En savoir plus... FRIPON (Fireball Recovery and Inter Planetary Observation Network)
La comète de Rosetta renferme les ingrédients de la vie
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Des ingrédients considérés comme cruciaux dans l'origine de la vie sur Terre ont été découverts sur la comète que la sonde Rosetta de l'ESA observe depuis bientôt deux ans.
Un acide aminé que l'on trouve communément dans les protéines, la glycine, et un composant clé de l'ADN et des membranes cellulaires, le phosphore, font partie de ces ingrédients.
Les scientifiques débattent depuis longtemps de la forte probabilité que des astéroïdes aient apporté l'eau et les molécules organiques sur Terre après que celle-ci se soit refroidie suite à sa formation, et qu'ils aient fourni quelques-uns des éléments de base permettant l'émergence de la vie.
Alors que l'on savait déjà que la composition de l'eau sur certaines comètes et sur certains astéroïdes se rapproche de celles des océans sur Terre, Rosetta a découvert une différence significative sur sa comète, alimentant ainsi le débat sur le rôle joué par les comètes et les astéroïdes dans l'origine de l'eau sur Terre.
Mais de nouveaux résultats révèlent que les comètes avaient néanmoins le potentiel de transmettre des ingrédients indispensables à la vie telle que nous la connaissons.
Des traces du plus simple des acides aminés, la glycine, avaient été trouvées dans des échantillons de la Comète Wild-2 ramenés sur Terre en 2006 lors de la mission Stardust de la NASA. Une possible contamination terrestre de ces échantillons de poussières en avait néanmoins rendu l'analyse extrêmement difficile.
Rosetta, a quant à elle détecté de manière directe et répétée de la glycine dans la chevelure, ou coma, de sa comète.
« C'est la première détection non ambiguë de glycine sur une comète, » explique Kathrin Altwegg, investigatrice principale de l'instrument ROSINA qui a effectué les mesures, et auteure principale de l'article scientifique publié aujourd'hui dans Science Advances.
L'autre détection passionnante effectuée par Rosetta et décrite dans l'article est celle du phosphore, un élément clé de tous les organismes vivants connus. On le trouve par exemple dans la structure de l'ADN, dans les membranes cellulaires et lors du transport de l'énergie chimique au sein des cellules pour le métabolisme.
“La multitude de molécules organiques déjà identifiées par Rosetta, auxquelles s'ajoute maintenant l'enthousiasmante confirmation d'éléments fondamentaux comme la glycine et le phosphore, confirme notre idée que les comètes ont le potentiel de transmettre les molécules clés de la chimie prébiotique, » ajoute Matt Taylor, le scientifique de la mission Rosetta pour l'ESA.
« L'un des objectifs principaux de la mission Rosetta était de prouver que les comètes sont des réservoirs de matériaux primitifs au sein du Système Solaire et qu'elles auraient pu amener ces ingrédients vitaux sur Terre, et nous sommes donc ravis de ce résultat. »
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La comète de Rosetta contient des ingrédients
pour la vie : Des ingrédients considérés comme cruciaux
pour l'origine de la vie sur Terre ont été découverts sur
la comète que la sonde Rosetta de l'ESA sondait depuis presque deux ans.
Ils comprennent de la glycine, des acides aminés, qui se trouvent couramment
dans les protéines, et du phosphore, un élément clé
de l'ADN et des membranes cellulaires.
Des tsunamis géants ont balayé les côtes
de l'océan martien des tout débuts : Une nouvelle étude
financée par la NASA indique que des tsunamis géants ont joué
un rôle fondamental dans la formation des terrains côtiers martiens,
supprimant une grande partie de la controverse qui, pendant des décennies,
a entouré l'hypothèse que des océans ont existé
au début de l'histoire martienne.
Le radar de la NASA trouve un enregistrement de l'âge
glaciaire dans la calotte polaire de Mars : Les scientifiques à l'aide
de données radar de Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA (MRO) ont
trouvé un enregistrement de la plus récente glaciation martienne
enregistrée dans la calotte polaire nord de la planète. Les nouveaux
résultats concordent avec les modèles précédents
qui indiquent qu'une période glaciaire a pris fin il y a environ 400.000
ans.
Meilleur gros plan de New Horizons de la surface de Pluton
: C'est la vue plus détaillée du terrain de Pluton, que vous verrez
probablement pendant un très long moment. Cette bande de mosaïque
- s'étendant à travers l'hémisphère qui faisait
face à la sonde New Horizons lorsqu'elle a survolé Pluton le 14
juillet 2015 - comprend maintenant toutes les images en haute résolution
prises par la sonde de la NASA.
La plus faible galaxie au début de l'Univers jamais
détectée et confirmée : Une équipe internationale
de scientifiques a détecté et confirmé la plus faible galaxie
du jeune Univers en utilisant le W. M. Keck Observatory au sommet du Maunakea,
à Hawaii. En plus d'utiliser les plus puissant télescope du monde,
l'équipe s'est appuyé sur une lentille gravitationnelle pour voir
l'objet incroyablement faible né juste après le Big Bang.
Les mystèrieux panaches de Mars sont-ils causés
par la météo spatiale ? : De mysterieux nuages de grande hauteur
vus apparaissant soudainement dans l'atmosphère martienne en une poignée
d'occasions peuvent être liés à la météorologie
spatiale, d'après les scientifiques de Mars Express.
Les télescopes de la NASA trouvent des indices sur comment les trous noirs géants se sont formés si rapidement
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À l'aide de données provenant de trois des grands observatoires de la NASA (le télescope spatial Hubble, l'Observatoire Chandra de rayons X et le télescope spatial Spitzer), les scientifiques ont trouvé la meilleure preuve à ce jour que dans les débuts de l'Univers, les trous noirs supermassifs ont été produits par l'effondrement direct d'un nuage de gaz. Si ce résultat est confirmé, il pourrait conduire à de nouvelles informations sur la façon dont les trous noirs ont été formés et ont grandi il y a des milliards d'années. L'illustration de cet artiste dépeint une «graine» possible pour la formation d'un trou noir supermassif. Les encadrés contiennent les images de Chandra (en haut) et de Hubble (en bas) de l'un des deux grermes candidats, où les propriétés dans les données correspondent à celles prédites par des modèles sophistiqués réalisés par des chercheurs du mécanisme d'effondrement direct.
Pour plus d'informations sur cette étude : http://chandra.harvard.edu/press/16_releases/press_052416.html
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Système de Kepler-223 : des indices sur la migration
planétaire : Les quatre planètes du système stellaire
Kepler-223 semblaient avoir peu en commun avec les planètes de notre
Système solaire aujourd'hui. Mais une nouvelle étude utilisant
des données du télescope spatial Kepler de la NASA suggère
une ressemblance possible dans le passé lointain. Les planètes
Kepler-223 tournent autour de leur étoile dans la même configuration
que Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune ont peut-être eu dans l'histoire
des débuts de notre Système solaire, avant de migrer vers leurs
emplacements actuels.
L'océan d'Europe peut avoir un équilibre chimique
comme la Terre : Une nouvelle étude de la NASA de modélisation
des conditions dans l'océan de la lune Europe de Jupiter suggère
que l'équilibre nécessaire d'énergie chimique pour la vie
pourrait exister là, même si la lune ne dispose pas d'activité
hydrothermale volcanique.
Hubble prend un portrait de Mars près de l'approche au plus près
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Le 12 Mai 2016, des astronomes utilisant le télescope spatial Hubble de la NASA ont capturé cette image saisissante de Mars, quand la planète était à 80 millions de kilomètres de la Terre. La photo révèle des détails aussi petits que 32 à 48 kilomètres de large. Cette observation a été faite juste quelques jours avant l'opposition de Mars le 22 Mai, lorsque le Soleil et Mars seront sur les côtés opposés exactes de la Terre. Mars sera également à 76 millions de kilomètres de la Terre. Le 30 Mai, Mars sera la plus proche à la Terre qu'elle a été en 11 ans, à une distance de 75,3 millions de kilomètres. Mars est particulièrement photogénique lors de l'opposition, car elle peut être vue entièrement illuminée par le Soleil vue depuis la Terre.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Un magnifique exemple d'écrin stellaire
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Sur cette image acquise par le Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO, le rayonnement issu des flamboyantes étoiles bleues excite le gaz expulsé lors d'un récent épisode de formation d'étoiles. De ce processus résulte une nébuleuse en émission étonnamment colorée cataloguée LHA 120-N55, dont les étoiles semblent orner un vêtement de gaz brillant. L'étude de ces magnifiques objets permet aux astronomes de mieux connaître les conditions régnant au sein des sites d'évolution des jeunes étoiles.
LHA 120-N55, plus connu sous le diminutif N55, est un nuage de gaz brillant du Grand Nuage de Magellan (LMC), une galaxie satellite de la Voie Lactée située à quelque 163 000 années lumière de la Terre. N55 occupe l'intérieur d'une coquille géante ou superbulle notée LMC 4. Les superbulles, qui bien souvent s'étendent sur des centaines d'années lumière, sont de vastes cavités en forme de bulle qui se forment lorsque des vents violents issus d'étoiles récemment formées et d'ondes de choc émises lors de l'explosion de supernovae, expulsent de concert la plupart du gaz et de la poussière qui les environnent.
La matière qui aujourd'hui compose N55 est toutefois parvenue à survivre en revêtant l'aspect d'une petite poche de gaz et de poussière. Elle consiste à présent en une nébuleuse autonome, confinée à l'intérieur de la superbulle. Un ensemble d'étoiles brillantes de couleurs bleue et blanche – noté LH 72, est même apparu, quelques centaines de millions d'années après que les événements ayant donné naissance à la superbulle soient survenus. Les étoiles qui composent LH 72 sont âgées de quelques millions d'années seulement, elles ne dispersent donc aucune matière environnante. Elles constituent plutôt une seconde génération d'étoiles dans cette région du ciel.
La formation récente d'une nouvelle génération d'étoiles explique également les couleurs typiques qu'arbore leur environnement sur cette image. Le rayonnement intense émis par les brillantes étoiles bleues-blanches arrache les électrons des atomes d'hydrogène qui composent N55 et confère au gaz cette couleur rose caractéristique en lumière visible. Cette signature révèle aux astronomes la présence de gaz d'hydrogène au sein des galaxies, ainsi que celle d'étoiles nouvellement formées.
Le calme semble à présent régner au sein de la région de formation d'étoiles N55. Toutefois, des bouleversements majeurs sont à venir. Dans quelques millions d'années, certaines des étoiles les plus massives et les plus brillantes de l'amas LH 72 se comporteront en supernovae et expulseront le contenu matériel de N55. Une bulle se propagera ainsi à l'intérieur de la superbulle, et le cycle de vie et de mort stellaires se poursuivra chez ce proche voisin de notre galaxie hôte.
Cette nouvelle image a été acquise au moyen du Réducteur de Focale et du Spectrographe à faible dispersion (FORS2) installé sur le VLT de l'ESO. Elle s'inscrit dans le cadre du programme des Joyaux Cosmiques de l'ESO, dont l'objectif est de produire des images d'objets intéressants, intriguants ou visuellement attrayants au moyen des télescopes de l'ESO pour les besoins de l'enseignement et de la diffusion auprès du grand public. Ce programme utilise du temps de télescope qui ne peut être dévolu à l'observation scientifique. L'ensemble des données collectées peut toutefois être utilisé à des fins scientifiques, et est mis à disposition des astronomes au travers des archives de l'ESO.
Plus d'informations : L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel.
Liens :
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Reste de supernova Tycho : Chandra capture en film les débris
en expansion d'une explosion stellaire : Pour la première fois, un
film a été fait de l'évolution du reste de supernova Tycho.
Cette séquence comprend les observations de rayons X de Chandra espacées
sur une décennie et demie. Tycho appartient à une classe de super-novae
utilisées pour mesurer l'expansion de l'Univers, aussi les détails
de ces explosions sont très importants.
Le rôle de l'hélium dans la pulsation des premières
naines blanches : Avant que les étoiles de moyenne-faible masse deviennent
des naines blanches, elles pulsent sauvagement et crachent finalement leurs
couches externes dans l'espace - formant souvent de belle nébuleuses
planétaires. Les mêmes étoiles sont prévues pour
poursuivre les pulsations au cours de leur transformation en une naine blanche,
si elles possèdent de l'hélium dans leurs atmosphères.
Les galaxies employées à jouer différentes
règles : Des chercheurs de l'ETH ont étudié la formation
des étoiles dans les galaxies lointaines et ont fait une découverte
inattendue : une corrélation qui existe aujourd'hui entre la proportion
d'éléments chimiques lourds dans une galaxie et le taux auquel
les nouvelles étoiles se sont formées dans cette galaxie ne s'applique
pas il y a dix milliards d'années. Cette observation aide les scientifiques
à comprendre comment les galaxies avec leurs étoiles et planètes
se sont formées sur des milliards d'années.
Quatre planètes synchronisées révèlent
des indices sur comment les planètes se forment : La recherche de
planètes en orbita autour d'autres étoiles dans notre galaxie
a révélé une extraordinaire famille de planètes
dont les orbites sont si soigneusement règlées qu'elles assurent
la stabilité à long terme pour leur système planéraire.
L'astrophysicien
français André Brahic, grand vulgarisateur et découvreur
des anneaux de Neptune, est mort ce dimanche 15 Mai 2016.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Brahic
http://www.cieletespace.fr/node/22096
Deuxième cycle de saisons martiennes achevé pour
le rover Curiosity : Le rover Curiosity de Mars de la NASA achève
aujourd'hui sa deuxième année martienne depuis l'atterrissage
à l'intérieur du cratère Gale il y a près de quatre
années terrestres, ce qui signifie qu'il a enregistré des modèles
environnementaux à travers deux cycles complets de saisons martiennes.
007 OR10 : Plus grand monde sans nom du Système solaire
: Récemment, un groupe d'astronomes a combiné les données
de deux observatoires spatiaux pour révéler quelque chose de surprenant
: une planète naine, nommée 2007 OR10 est significativement plus
grande qu'on le croyait aupraravant.
La vie secrète de la nébuleuse d'Orion :
Tout amas d'étoiles, dont certains parmi les plus gros spécimens,
peuvent se former dans un temps relativement court. Après examen d'un
filament de gaz et de poussières qui inclut la bien connue nébuleuse
d'Orion, Amelia Santos et Andrew Gould, du Max Planck Institute for Astronomy
proposent un nouveau modèle pour ce mode rapide de formation d'étoiles.
Ils démontrent que le filament en question est une structure souple,
tenue ensemble par la gravité et stabilisée par des champs magnétiques qui
oscillent.
Grandeur et décadence des lacs martiens : Il y a
une abondance de preuves, recueillies au cours des dernières décennies,
qui suggère que l'eau liquide était abondante dans l'histoire
des débuts de Mars - l'une de nos plus proches et des plus étudiées
voisines. Toutefois, la taille, l'évolution et la durée des corps
permanents d'eau, comme les lacs, sur la surface de Mars sont toujours matière
à de grands débats. Une étude récente, utilisant
des données provenant de plusieurs engins spatiaux opérant auprès
de Mars, dresse un portrait détaillé de l'ascension et de la baisse
des corps permanents d'eau dans une région de Mars qui a accueilli autrefois
l'un de ses plus grands lacs.
Hubble capture des vues d'un jet en rotation avec la comète 252P/LINEAR
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Pendant des milliers d'années, les hommes ont enregistré les observations de mystérieuses comètes qui parcourent le ciel de nuit. Ces vagabondes célestes, les «boules de neige» de poussière et de glace, sont des visiteuses rapides en mouvement venues des profondeurs froides de l'espace. Certaines d'entre elles visitent périodiquement le Système solaire interne au cours de leurs voyages autour du Soleil.
Des astronomes utilisant le télescope spatial Hubble de la NASA ont capturé des images de la comète 252P/LINEAR juste après qu'elle soit passée près de la Terre le 21 Mars. La visite a été l'une des rencontres les plus proches entre une comète et notre planète. La comète a voyagé à 5,3 millions de kilomètres de la Terre, soit environ 14 fois la distance entre notre planète et la Lune. Les images révèlent un jet étroit et bien défini de poussière éjectée par le noyau fragile de glace de la comète. Ces observations représentent également l'objet céleste le plus proche que Hubble a observé, autre que la Lune. La comète sera de retour à l'intérieur du Système solaire à nouveau en 2021.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La mission Kepler de la NASA annonce la plus grande collection
de planètes jamais découvertes : La mission Kepler de la NASA
a vérifié 1.284 nouvelles planètes -- la plus grande découverte
de planètes à ce jour. « Cette annonce fait plus que doubler
le nombre de planètes confirmées de Kepler, » a déclaré
Ellen Stofan, scientifique en chef au siège de la NASA à Washington.
« Cela nous donne espoir que quelque part là-bas, autour d'une
étoile qui ressemble beaucoup à la nôtre, nous pouvons finalement
découvrir une autre Terre ». L'analyse a été réalisée
sur le catalogue de planètes candidates de Juillet 2015 du télescope
spatial Kepler, qui a identifié 4.302 planètes possibles. Pour
1.284 des candidates, la probabilité d'être une planète
est supérieure à 99 % - le minimum requis pour obtenir le statut
de « planète ». Les 1.327 autres candidates sont plus susceptibles
de ne pas d'être des planètes réelles, mais elles ne répondent
pas au seuil de 99 pour cent et nécessiteront une étude supplémentaire.
Les 707 restantes sont plus susceptibles d'être d'autres phénomènes
astrophysiques. Cette analyse a également validé 984 candidates
qui ont déjà été vérifiées par d'autres
techniques.
Comètes P/2016 J1-A (PANSTARRS) et P/2016 J1-B (PANSTARRS), C/2016 J2 (Denneau)
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P/2016 J1-A (PANSTARRS) et P/2016 J1-B (PANSTARRS) R. Weryk et R. Wainscoat ont signalé la découverte d'une comète visible dans quatre expositions en bande w obtenues le 05 Mai 2016 avec le télescope Pan-STARRS1 de 1.8-m à Haleakala. Les images de suivi obtenues par Wainscoat le 06 Mai 2016 avec le Canada-France-Hawaii Telescope de 3.6-m au sommet du Mauna Kea ont montré une seconde comète dans le champ, se déplaçant dans la même direction à un rythme pratiquement identique. Le composant le plus brillant (désigné composant A) montre une queue vraiment mince, tandis que l'objet plus faible (composant B) montre également une queue de similaire longueur mais plus large. Après publication du composant A sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux astrométristes ont confirmé la nature cométaire de cet objet.
Les éléments orbitaux très préliminaires de la comète P/2016 J1-A (PANSTARRS), établies à partir de 24 observations entre le 05 et le 08 Mai, indiquent un passage au périhélie le 25 Août 2016 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil, et une période d'environ 5,51 ans pour cette comète de la ceinture principale (MBC). Les très préliminaires éléments orbitaux pour la comète P/2016 J1-B (PANSTARRS), le composant B, basés sur ceux pour le composant A et établis sur seulement 10 observations entre le 06 et le 08 Mai, indiquent un passage au périhélie le 25 Août 2016 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil, et une période d'environ 5,51 ans.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 24 Juin 2016 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil pour P/2016 J1-A (PANSTARRS) et un passage au périhélie le 21 Juin 2016 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil pour P/2016 J1-B (PANSTARRS).
C/2016 J2 (Denneau) Larry Denneau (Université de Hawaii) a signalé la découverte d'une comète légèrement diffuse sur les images CCD obtenues le 06 Mai 2016 avec le nouveau télescope Schmidt ATLAS de 0.5-m f/2.0 à Haleakala. Après publication sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux astrométristes ont confirmé la nature cométaire de cet objet.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2016 J2 (Denneau) indiquent un passage au périhélie le 12 Avril 2016 à une distance d'environ 1,5 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Neuvième planète : un monde qui ne devrait pas
exister : Plus tôt cette année les scientifiques ont présenté
des preuves pour la planète Neuf, une planète de la masse de Neptune
dans une orbite elliptique 10 fois plus éloignée de notre Soleil
que Pluton. Depuis les théoriciens se demandent comment cette planète
a pu se retrouver dans une telle orbite lointaine.
Des indices sur les volcans sous la glace sur Mars antique
: De nouvelles preuves de Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA suggèrent
que des volcans sont entrés en éruption sous une couche de glace
sur Mars il y a des milliards d'années, loin de toute couche de glace
sur la planète rouge d'aujourd'hui. La recherche sur les volcans aide
à voir où s'étendait la glace sur Mars antique.
Jets d'Encelade : Surprises dans la lumière stellaire
: Au cours d'une récente séance d'observation d'étoiles,
la sonde Cassini de la NASA a regardé un passage d'une étoile
lumineuse derrière le panache de gaz et de poussières qui se répand
de la lune glacée Encelade de Saturne. L'observation a conduit à
un surprenant nouvel indice sur l'activité géologique remarquable
sur Encelade : il semble que certains des jets étroits qui éclatent
de la surface de la lune soufflent avec furie accrue quand la lune est plus
éloignée de Saturne dans son orbite.
ALMA mesure la masse du trou noir avec une extrême précision
: Les trous noirs supermassifs, pesant quelques millions à quelques milliards
de fois la masse du Soleil, dominent le centre de leur galaxie hôte. Pour
déterminer la masse réelle d'un trou noir supermassif, les astronomes
doivent mesurer la force de son attraction gravitationnelle sur les étoiles
et les nuages de gaz qui pullulent autour de lui.
INTRUS 2016 JS5, un astéroïde de type Apollo d'environ
3 mètres de diamètre observé pour la première fois
le 05 Mai 2016 à 05h19 UTC par Cerro Tololo-DECam, annoncé par
la circulaire MPEC 2016-J56 du 05 Mai 2016, est passé le 05 Mai 2016
vers 22h47 UTC (<1mn) à une distance d'environ 196.000 km, soit environ
0,53 LD (1 LD = Distance moyenne Terre-Lune = 380.400 km), de la surface de
notre planète. Peu après, le 06 Mai 2016 vers 04h42 UTC (<1mn),
la petite planète s'est approchée à une distance d'environ
238.000 km (0,63 LD) de la surface de la Lune.
Même en ébullition, l'eau façonne bien
le relief martien : L'eau liquide n'existe sur Mars actuellement qu'en faible
quantité, en ébullition et seulement durant les heures les plus
chaudes de l'été : son rôle a donc été généralement
considéré jusqu'ici comme négligeable. Une équipe
internationale, dirigée par la Française Marion Massé,
du Laboratoire de planétologie et géodynamique de Nantes (CNRS/Université
de Nantes) , vient pourtant de montrer que dès son apparition à
la surface de Mars, même si elle entre immédiatement en ébullition,
l'eau crée un écoulement instable et tumultueux, pouvant éjecter
les sédiments et engendrer des avalanches sèches. L'écoulement
d'un liquide bouillonnant en faible quantité modifie donc
fortement la surface. La découverte de ce processus exotique inconnu
sur notre planète change considérablement notre manière
d'interpréter la surface martienne, rendant difficile une comparaison
directe d'écoulements sur Terre et sur Mars. Ce résultat est publié
le 2 Mai 2016 dans la revue Nature Geoscience.
Trois mondes potentiellement habitables découverts autour d'une étoile naine extrêmement froide proche du système solaire
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Le meilleur endroit à ce jour pour chercher la vie au-delà du système solaire
En utilisant le télescope TRAPPIST de l'Observatoire de La Silla de l'ESO, des astronomes ont découvert trois planètes en orbite autour d'une étoile naine très froide à seulement 40 années lumières de la Terre. Ces trois mondes ont des tailles et des températures semblables à celle de Vénus et de la Terre et sont les meilleures cibles à ce jour pour chercher la vie au-delà du système solaire. Ce sont les premières planètes jamais découvertes à ce jour autour d'une telle étoile si petite et si peu lumineuse. Ces nouveaux résultats seront présentés dans l'édition du 2 mai 2016 de la revue Nature.
Une équipe d'astronomes dirigées par Michaël Gillon, de l'Institut d'Astrophysique et Géophysique de l'Université de Liège en Belgique, a utilisé le télescope belge TRAPPIST [1] pour observer l'étoile 2MASS J23062928-0502285, maintenant également appelée TRAPPIST-1. Ils ont découvert que la luminosité de cette étoile faible et froide diminuait légèrement à intervalles réguliers, indiquant que plusieurs objets passaient entre cette étoile et la Terre [2]. Des analyses précises ont montré que trois planètes de taille similaire à celle de la Terre étaient présentes.
TRAPPIST-1 est une étoile très froide – elle est beaucoup plus froide et plus rouge que le Soleil et à peine plus grosse que Jupiter. De telles étoiles sont à la fois commune dans la Voie Lactée et de grande longévité, mais c'est la première fois que des planètes ont été détectées autour de l'une d'elles. Bien qu'elle soit si proche de la Terre, cette étoile est trop faible et trop rouge pour pouvoir être observée à l‘œil nu, voire avec un grand télescope amateur. Elle se situe dans la constellation du Verseau.
Emmanuël Jehin, un des co-auteurs de cette nouvelle étude est très enthousiaste : « Il s'agit véritablement d'un changement de paradigme par rapport à la population de planètes et à la manière de les chercher dans l'Univers. Jusqu'à présent, l'existence de tels « mondes rouges » en orbite autour d'étoiles naines ultra-froides était purement théorique, mais maintenant nous n'avons pas qu'une seule planète isolée autour d'une de ces étoiles rouges et faibles, mais nous avons un système complet de trois planètes ! »
Michaël Gillon, le premier auteur de l'article pressentant cette découverte, explique l'importance de cette nouvelle découverte : « Pourquoi essayons-nous de détecter des planètes semblables à la Terre autour des plus petites et plus froides étoiles dans le voisinage du Soleil ? La raison est très simple : les systèmes autour de ces petites étoiles sont les seuls endroits où nous pouvons détecter la vie sur des exoplanètes de taille semblable à celle de la Terre avec nos technologies actuelles. Aussi, si nous voulons trouver de la vie ailleurs dans l'Univers, c'est là que nous devons commencer à chercher. »
Les astronomes vont chercher des traces de vie en étudiant les effets que peut avoir l'atmosphère d'une planète en transit sur la lumière qui parvient jusqu'à la Terre. Pour des planètes de taille similaire à celle de la Terre en orbite autour de la plupart des étoiles, cet effet infime est complétement noyé par la brillance de l'étoile. Ce n'est que dans le cas des faibles étoiles naines rouges – du même type que TRAPPISTE-1 – que l'effet est suffisamment important pour être détecté.
De nouvelles observations avec de plus grands télescopes, incluant l'instrument HAWK-I sur le VLT de 8 mètres de l'ESO au Chili, ont montré que des planètes en orbite autour de TRAPPIST – 1 avaient des tailles très proches de celles de la Terre. Deux des planètes ont respectivement une période orbitale d'environ 1,5 et 2,4 jours, et concernant la troisième planète, sa période orbitale est beaucoup moins bien déterminée et se situe entre 4,5 et 73 jours.
“Avec de telles courtes périodes orbitales, les planètes se situent à une distance entre 20 et 100 fois plus proche de leur étoile que la Terre l'est du Soleil. En termes d'échelle, la structure de ce système planétaire est bien plus semblable au système de Jupiter et de ces lunes que du système solaire » explique Michaël Gillon.
Bien qu'elles soient en orbite à proximité de leur étoile naine, les deux planètes situées dans le système interne ne reçoivent respectivement que quatre fois et deux fois la quantité de lumière reçues par la Terre car leur étoile est beaucoup plus faible que le Soleil. Cela les situe toutefois plus proche de l'étoile que la zone habitable pour ce système, même s'il est possible qu'elles possèdent certaines régions habitables à leur surface. L'orbite de la troisième et plus externe planète n'est pas encore bien connue, mais elle reçoit très probablement moins de lumière que la Terre n'en reçoit, peut être suffisamment toutefois pour se situer dans la zone habitable.
« Grace à plusieurs télescopes géants actuellement en cours de construction, parmi lesquels l'E-ELT de l'ESO et le télescope spatial James Webb NASA/ESA/CSA qui devrait être lancé en 2018, nous serons rapidement capables d'étudier la composition atmosphérique de ces planètes et de les explorer dans un premier temps pour y trouver de l'eau puis pour y détecter des traces d'activité biologique. C'est un pas de géant dans la recherche de la vie dans l'Univers, » conclut Julien de Wit, un des co-auteurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux USA.
Cette étude ouvre une nouvelle piste pour la chasse aux exoplanètes car environ 15% des planètes proches du Soleil sont des étoiles naines extrêmement froides, et elle permet également de souligner le fait que la recherche d'exoplanètes est maintenant entrée dans le domaine des cousines de la Terre potentiellement habitables. Le sondage TRAPPIST est un prototype pour un projet plus ambitieux appelé SPECULOOS qui sera installé à l'Observatoire de Paranal de l'ESO [3].
Notes : [1] TRAPPIST (pour TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope) est un télescope Belge de 0,6 mètre géré par l'Université de Liège et basé à l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili. Il consacre la plupart de son temps à contrôler la lumière d'une soixantaine d'étoiles naines extrêmement froides et de naines brunes (des « étoiles »qui ne sont pas suffisamment massives pour initier en leur cœur une fusion nucléaire permanente) parmi les plus proches de la Terre, recherchant des transits planétaires. Dans le cas de cette étude, la cible REAPPIST-1 est une naine extrêmement froide avec environ 0,05% de la luminosité du Soleil et une masse d'environ 8% la masse du Soleil.
[2] Il s'agit d'une des principales méthodes utilisées par les astronomes pour mettre en évidence la présence d'une planète autour d'une étoile. Ils observent la lumière provenant d'une étoile afin de voir si une partie de la lumière n'est pas bloquée au moment où la planète passe devant son étoile dans le champ de vision depuis la Terre – au moment où la planète transite devant l'étoile, comme disent les astronomes. Alors que la planète est en orbite autour de son étoile, nous espérons voir une faible diminution régulière de la lumière provenant de l'étoile à chaque passage de la planète.
[3] SPECULOOS est principalement financé par le Conseil Européen de la Recherche et est également piloté par l'Université de Liège. Quatre télescopes robotiques d'un mètre vont être installés à l'Observatoire de Paranal pour chercher des planètes habitables autour de 500 étoiles extrêmement froides au cours des cinq prochaines années.
Plus d'informations : Cette recherche a été présentée dans un article intitulé “Temperate Earth-sized planets transiting a nearby ultracool dwarf star”, par M. Gillon et al., publié dans la revue Nature.
L'équipe est composée de : M. Gillon (Institut d'Astrophysique et Géophysique, Université de Liège, Belgique), E. Jehin (Institut d'Astrophysique et Géophysique, Université de Liège, Belgique), S. M. Lederer (NASA Johnson Space Center, USA), L. Delrez (Institut d'Astrophysique et Géophysique, Université de Liège, Belgique), J. de Wit (Department of Earth, Atmospheric and Planetary Sciences, Massachusetts Institute of Technology, USA), A. Burdanov (Institut d'Astrophysique et Géophysique, Université de Liège, Belgique), V. Van Grootel (Institut d'Astrophysique et Géophysique, Université de Liège, Belgique), A. Burgasser (Center for Astrophysics and Space Science, University of California, San Diego, USA et Infrared Telescope Facility, gérée par l'University of Hawaii), C. Opitom (Institut d'Astrophysique et Géophysique, Université de Liège, Belgique), A. H. M. J. Triaud (Cavendish Laboratory, Cambridge, Royaume-Uni), B-O. Demaury (Cavendish Laboratory, Cambridge, Royaume-Uni), D.K. Sahu (Indian Institute of Astrophysics, Bangalore, Indes), D. B. Gagliuffi (Center for Astrophysics and Space Science, University of California, San Diego, USA et Infrared Telescope Facility, gérée par l'University of Hawaii), P. Magain (Institut d'Astrophysique et Géophysique, Université de Liège, Belgique) and D. Queloz (Cavendish Laboratory, Cambridge, Royaume-Uni).
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel.
Liens : - TRAPPIST est l'acronyme de "TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope”, plus d'informations ici et sur le site web de TRAPPIST - SPECULOOS est l'acronyme de "Search for habitable Planets EClipsing ULtra-cOOl Stars". Pour plus d'informations, regardez ici.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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