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Dernières nouvelles de Rosetta
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Moins d'une semaine avant l'arrivée de Rosetta sur la comète 67P, les images obtenues par la caméra OSIRIS-NAC, conçue et développée par le Laboratoire d'astrophysique de Marseille (CNRS / Aix-Marseille Université) montrent clairement la présence d'une coma entourant le noyau. Tandis que cette vue par OSIRIS de la coma ne couvre qu'une zone de 150 km, cette dernière s'étend en principe bien plus loin. La zone centrale du noyau, plus brillante, se distingue de mieux en mieux.
Note(s): Rosetta est une mission de l'ESA (avec le support de ses pays membres) et de la NASA. L'atterrisseur Philae de Rosetta est fourni par un consortium composé de l'ASI, du CNES, du DLR et du MPS. Rosetta sera la première mission de l'histoire à aller à la rencontre d'une comète, de l'accompagner dans son voyage jusqu'au Soleil, et d'y poser un atterrisseur.
Le système d'imagerie OSIRIS a été réalisé par un consortium mené par le Max Planck Institute for Solar System Research (Allemagne) en collaboration avec le CISAS, l'Université de Padova (Italie), le Laboratoire d'astrophysique de Marseille, l'Instituto de Astrofísica de Andalucia (Espagne), le CSIC (Espagne), le Scientific Support Office of the European Space Agency (Pays-Bas), l'Instituto Nacional de Técnica Aeroespacial (Espagne), l'Universidad Politéchnica de Madrid (Espagne), le Department of Physics and Astronomy of Uppsala University (Suède), et l'Institute of Computer and Network Engineering of the TU Braunschweig (Allemagne). OSIRIS a reçu le soutien financier du DLR (Allemagne), le CNES, l'ASI (Italie), MEC (Espagne), le SNSB (Suède) et le Directoire technique de l'ESA.
La caméra OSIRIS-NAC, instrument imageur à haute résolution spatiale conçu et développé par le Laboratoire d'astrophysique de Marseille (CNRS / Aix-Marseille Université) en partenariat avec la société ASTRIUM et plusieurs laboratoires européens.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes P/2003 O3 = 2014 M5 (LINEAR), P/2000 QJ46 = 2014 O1 (LINEAR), P/2014 MG4 (Spacewatch-PANSTARRS), P/1997 T3 = 2014 O2 (Lagerkvist-Carsenty)
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P/2003 O3 = 2014 M5 (LINEAR) La comète P/2003 O3 (LINEAR) a été retrouvée par H. Sato (via iTelescope Observatory, Siding Spring) le 21 Juin 2014 et observée à nouveau les 08 et 11 Juillet 2014.
Cette comète de la famille de Jupiter, découverte initialement par le télescope de surveillance LINEAR le 30 Juillet 2003 en tant qu'astéroïde avant sa confirmation comme comète après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center et observée pour la dernière fois le 15 Décembre 2003, n'avait pas été revue à l'occasion de son retour au périhélie du 30 Janvier 2009.
Les éléments orbitaux de la comète P/2003 O3 = 2014 M5 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 24 Juillet 2014 à une distance d'environ 1,2 UA du Soleil, et une période d'environ 5,5 ans.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2003 O3 = 2014 M5 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 306P/LINEAR en tant que 306ème comète périodique numérotée.
P/2000 QJ46 = 2014 O1 (LINEAR) La comète P/2000 QJ46 (LINEAR), un astéroïde découvert le 24 Août 2000 par LINEAR et ayant été trouvé en Octobre 2005 montrant des caractéristiques cométaire sur les images d'archive du Sloan Digital Sky Survey prises les 03 et 04 Septembre 2000, a été retrouvé les 25 et 26 Juillet 2014 sur les images CCD prises par D. Abreu avec le télescope de 1.0-m f/4.4 de l'ESA Optical Ground Station, de Tenerife.
Les éléments orbitaux de la comète P/2000 QJ46 = 2014 O1 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 20 Décembre 2014 à une distance d'environ 1,8 UA du Soleil, et une période d'environ 14 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2000 QJ46 = 2014 O1 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 307P/LINEAR en tant que 307ème comète périodique numérotée.
P/2014 MG4 (Spacewatch-PANSTARRS) R. A. Mastaler (Steward Observatory, Kitt Peak) a découvert un objet ayant l'apparence d'un astéroïde dans le cadre de Spacewatch sur les images CCD obtenues les 20 et 21 Juin 2014 avec le télescope de 0.9-m f/3. Les membres de l'équipe du programme de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) ont découvert une comète sur les images prises le 25 Juillet avec le Ritchey-Chretien de 1.8-m qui s'est avéré être le même objet. La nature cométaire de l'objet a été confirmée grâce aux observations de R. J. Wainscoat et P. Forshay (Mauna Kea), S. Urakawa et N. Hashimoto (Bisei Spaceguard Center--BATTeRS), G. Lehmann et A. Knoefel (Tivoli), P. Dupouy et J. B. de Vanssay (Observatoire de Dax), A. Maury et J. F. Soulier (CAO, San Pedro de Atacama (since 2013)), H. Sato (via iTelescope Observatory, Mayhill), A. Novichonok (via iTelescope Observatory, Siding Spring), M. Urbanik (via iTelescope Observatory, Siding Spring), et P. Bacci (San Marcello Pistoiese).
Les éléments orbitaux de la comète P/2014 MG4 (Spacewatch-PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 13 Juin 2013 à une distance d'environ 3,7 UA du Soleil, et une période d'environ 10,9 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 13 Juin 2013 à une distance d'environ 3,7 UA du Soleil, et une période d'environ 11,2 ans.
P/1997 T3 = 2014 O2 (Lagerkvist-Carsenty) Une équipe d'observateurs de l'ESA Optical Ground Station, de Tenerife, a retrouvé la comète P/1997 T3 (P/Lagerqvist-Carsenty) sur les images CCD obtenues les 29 et 30 Juillet 2014 avec le télescope de 1.0-m f/4.4. L'objet a également été identifié sur les images obtenues le 01 Juillet 2014 dans le cadre du Mt. Lemmon Survey.
Uri Carsenty et Andreas Nathues, DLR Institute of Planetary Exploration, Berlin, avaient rapporté leur découverte d'un objet cométaire dans le cadre du programme Uppsala-DLR Trojan Survey effectué à l'Observatoire européen austral avec Claes-Ingvar Lagerkvist, Stefano Mottola et Gerhard Hahn. L'objet avait été détecté sur une exposition avec le télescope Schmidt de 1-m comme une source ponctuelle, bien que sept images CCD non filtrées obtenues sur trois nuits consécutives, les 05, 06 et 07 Octobre 1997, avec le télescope Bochum 0,6 m montraient clairement une queue s'étendant de 15" à l'ouest-sud-ouest de la source ponctuelle. E. Braatz a également aidé les observations du 07 Octobre.
La comète P/1997 T3 (P/Lagerqvist-Carsenty) avait été observée après son passage au périhélie du 11 Mars 1998, et pour la dernière fois le 13 Février 1999.
Les éléments orbitaux de la comète P/1997 T3 = 2014 O2 (Lagerkvist-Carsenty) indiquent un passage au périhélie le 07 Mai 2015 à une distance d'environ 4,2 UA du Soleil, et une période d'environ 17,1 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/1997 T3 = 2014 O2 (Lagerkvist-Carsenty) a reçu la dénomination définitive de 308P/Lagerkvist-Carsenty en tant que 308ème comète périodique numérotée.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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ALMA découvre un système d'étoiles doubles entourées d'étranges disques protoplanétaires
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Des astronomes ont découvert, grâce au Vaste Réseau d'Antennes (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA), une étonnante paire de disques protoplanétaires à l'alignement surprenant autour des deux jeunes étoiles qui constituent le système binaire HK Tauri. Ces nouvelles observations d'ALMA offrent l'image la mieux résolue à ce jour de disques protoplanétaires au sein d'un système double. Elles permettent par ailleurs de comprendre la raison pour laquelle tant d'exoplanètes – à la différence des planètes du Système Solaire – décrivent d'étranges orbites, excentriques voire inclinées. Les résultats de ces observations paraîtront dans l'édition du 31 juillet 2014 de la revue Nature.
Vue d'artiste des disques entourant les jeunes étoiles HK Tauri A et B - Crédit : R. Hurt (NASA/JPL-Caltech/IPAC)
A la différence de notre Soleil, la plupart des étoiles naissent par paires, constituant ainsi des systèmes binaires au sein desquels les deux étoiles sont en orbite l'une autour de l'autre. Les étoiles doubles sont légion. Toutefois, leur dynamique interne pose question. Certaines de ces interrogations portent sur le processus et le lieu de formation des planètes au sein d'environnements si complexes.
“ALMA vient de nous offrir la meilleure image à ce jour d'un système d'étoiles doubles dotées chacune d'un disque protoplanétaire – et il apparaît que ces disques présentent des défauts d'alignement !” nous confie Eric Jensen, astronome au Swarthmore College de Pennsylvanie, Etats-Unis.
Les deux étoiles qui constituent le système HK Tauri situé à quelque 450 années-lumière de la Terre dans la constellation du Taureau, sont âgées d'à peine cinq millions d'années et distantes d'environ 58 milliards de kilomètres – ce qui représente 13 fois la distance séparant Neptune du Soleil.
HK Tauri B, l'étoile la moins brillante du système, est entourée d'un disque protoplanétaire visible par la tranche, qui bloque en partie la lumière en provenance de l'étoile. Parce que l'éclat de l'étoile s'en trouve amoindri, les astronomes peuvent aisément observer le disque dans le domaine visible ou proche infrarouge.
HK Tauri A, l'étoile compagnon, est également entourée d'un disque. Toutefois, ce dernier ne bloque pas la lumière en provenance de l'étoile. En conséquence, le disque ne peut être observé dans le domaine visible : sa faible lueur se trouve en effet masquée par l'éclat de l'étoile. Toutefois, il émet un rayonnement intense dans le domaine millimétrique qu'ALMA peut aisément détecter.
Grâce à ALMA, l'équipe a non seulement pu observer le disque qui entoure HK Tauri A, mais également procéder, pour la toute première fois, à la détermination de sa vitesse de rotation. La très bonne résolution de l'image a par ailleurs permis aux astronomes de mesurer le défaut d'alignement des deux disques : cet écart dépasse les 60 degrés. Ainsi donc, l'un des deux disques au moins ne se situe pas dans le plan orbital des deux étoiles : il présente un important écart à cet alignement.
“Cet important défaut d'alignement a constitué pour nous une remarquable source d'informations sur un jeune système d'étoiles doubles” souligne Rachel Akeson de l'Institut de la NASA dédié à la Science des Exoplanètes à l'Institut de Technologie de Californie, Etats-Unis. “Des observations antérieures avaient révélé l'existence de ce type d'écart d'alignement orbital au sein de systèmes binaires. Toutefois, les nouvelles observations de HK Tauri effectuées au moyen d'ALMA offrent une vision bien plus claire des processus à l'œuvre au sein de l'un de ces systèmes”.
Les étoiles et les planètes se forment à partir de vastes nuages de gaz et de poussière. A mesure que la matière contenue au sein de ces nuages s'effondre sous l'effet de sa propre gravité, elle entame un mouvement de rotation qui donne lieu à la formation d'un disque protoplanétaire aplati, tourbillonnant autour d'une protoétoile centrale qui ne cesse de croitre.
Toutefois, la formation des disques protoplanétaires au sein d'un système binaire tel que HK Tauri revêt un caractère plus complexe. Lorsque les orbites des étoiles et les disques protoplanétaires ne sont pas exactement dans le même plan, toute planète en cours de formation est susceptible d'adopter, à terme, une orbite très excentrique et fortement inclinée [1].
“Nos résultats montrent que les conditions nécessaires pour modifier les orbites planétaires existent et que ces conditions sont réunies au moment de la formation des planètes, en raison sans doute du processus de formation d'un système d'étoiles doubles” ajoute Eric Jensen. “Nous ne pouvons exclure d'autres hypothèses, mais nous pouvons certainement souligner le rôle joué par l'étoile compagnon”.
Parce qu'il est en mesure de détecter le gaz et la poussière invisibles des disques protoplanétaires, ALMA a permis d'acquérir des clichés inédits de ce jeune système binaire. “Parce que nous observons ce système aux tous premiers stades de sa formation, les disques protoplanétaires sont toujours en place, et leurs orientations peuvent être déterminées”, nous explique Rachel Akeson.
Par la suite, les chercheurs souhaitent déterminer l'occurrence de ce type de système. Certes, il constitue un remarquable cas d'étude, mais des observations complémentaires devraient permettre de déterminer la fréquence de ce type d'alignement dans notre galaxie hôte, la Voie Lactée.
Eric Jensen de conclure : “Bien que la découverte de ce processus constitue une réelle avancée, il ne peut rendre compte de l'excentricité de la totalité des orbites des planètes extrasolaires – il n'existe tout simplement pas suffisamment de compagnons binaires pour que ce processus constitue la seule et unique explication des observations. L'ensemble des pièces du puzzle n'est pas encore rassemblé, ce qui constitue un challenge pour le moins intéressant à relever !”
Note : [1] Si les étoiles et leurs disques respectifs ne sont pas tous alignés dans le même plan, l'attraction gravitationnelle de l'une des deux étoiles perturbera le disque de l'autre étoile, ce qui se traduira, pour ce dernier, par l'adoption d'un mouvement de toupie ou de précession, et vice versa. Une planète en cours de formation dans l'un de ces disques subira également la perturbation induite par l'autre étoile, et son orbite s'en trouvera inclinée et déformée.
Plus d'informations ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) est un équipement international pour l'astronomie. Il est le fruit d'un partenariat entre l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie de l'Est en coopération avec la République du Chili. ALMA est financé en Europe par l'ESO (Observatoire Européen Austral), en Amérique du Nord par la NSF (Fondation Nationale de la Science) en coopération avec le NRC (Conseil National de la Recherche au Canada) et le NSC (Conseil National de la Science à Taïwan), en Asie de l'Est par les Instituts Nationaux des Sciences Naturelles (NINS) du Japon avec l'Academia Sinica (AS) à Taïwan. La construction et les opérations d'ALMA sont pilotées par l'ESO pour l'Europe, par le National Radio Astronomy Observatory (NRAO), dirigé par Associated Universities, Inc. (AUI) pour l'Amérique du Nord et par le National Astronomical Observatory of Japan (NAOJ) pour l'Asie de l'Est. L'Observatoire commun ALMA (JAO pour Joint ALMA Observatory) apporte un leadership et un management unifiés pour la construction, la mise en service et l'exploitation d'ALMA.
Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitulé “Misaligned Protoplanetary Disks in a Young Binary System”, par Eric Jensen et Rachel Akeson, à paraître dans l'édition du 31 juillet 2014 de la revue Nature.
L'équipe est composée de Eric L. N. Jensen (Département de Physique & Astronomie, Swarthmore College, Etats-Unis) et Rachel Akeson (Institut de la NASA dédié à la Sciences des Exoplanètes, IPAC/Caltech, Pasadena, Etats-Unis).
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens - Image de HK Tauri acquise par le Télescope Spatial Hubble du consortium NASA / ESA - Plus d'informations concernant ALMA - Vidéos de présentation d'ALMA - Film ALMA – A la Recherche de nos Origines Cosmiques - Livre Photo dédié à ALMA : A la Recherche de nos Origines Cosmiques – La Construction du Vaste Réseau d'Antennes (Sub-)Millimétrique de l'Atacama - Autres Communiqués de Presse en lien avec ALMA
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Décollage du dernier ATV à destination de la
Station spatiale internationale : La cinquième et dernière
mission du véhicule de transfert automatique (ATV) de l'ESA a démarré
dans des conditions optimales aujourd'hui, avec le lancement du véhicule
depuis le port spatial de l'Europe à Kourou, en Guyane, à destination
de la Station spatiale internationale (ISS).
INTRUS 2014 OP2, un astéroïde de type Apollo
d'environ 5 mètres de diamètre, observé pour la première
fois le 25 Juillet 2014 à 02h17 UTC par l'ESA Optical Ground Station,
et annoncé par la circulaire MPEC 2014-O35 du 26 Juillet, est passé le 24 Juillet
2014 vers 08h35 UTC (< 1minute) à une distance d'environ
193.400 km ou environ 0,52 LD (1 LD = Distance moyenne Terre-Lune = 380.400
km) de la surface de notre planète.
MESSENGER se rapproche de Mercure plus que jamais : Le
25 Juillet, MESSENGER s'est approché plus près de Mercure que
tout engin spatial auparavant, pour tomber à une altitude au point le
plus proche de seulement 100 kilomètres au-dessus de la surface de la
planète. En raison des changements progressifs de l'orbite au fil du
temps, l'altitude minimale de MESSENGER continuera de diminuer. Le 19 Août,
l'altitude minimale sera réduite de moitié, à 50 kilomètres.
L'approche au plus près sera réduite de moitié à
nouveau à 25 km le 12 Septembre. Peu après son arrivée
à 25 km au-dessus de Mercure, une manœuvre de correction de l'orbite
(OCM-10) augmentera cette altitude minimum à environ 94 kilomètres.
Deux autres manœuvres, le 24 Octobre et le 21 Janvier 2015 élèveront
l'altitude minimale suffisamment pour retarder l'inévitable - l'impact
sur la surface de Mercure - jusqu'à Mars 2015.
Le rover Opportunity de Mars bat le record de conduite hors-monde
: Le rover Opportunity de Mars, qui a atterri sur la planète rouge en
2004, détient maintenant le record de distance itinérant hors-Terre
après l'accumulation de 40 kilomètres de conduite. Le précédent
record était détenu par le rover Lunokhod 2 de l'Union soviétique.
La sonde Cassini révèle 101 Geysers et bien plus
encore sur la lune glacée de Saturne : Les scientifiques à
l'aide des données de la mission de la sonde Cassini de la NASA ont identifié
101 geysers distincts en éruption sur la lune glacée Encelade
de Saturne. Leur analyse suggère qu'il est possible pour l'eau liquide
de parvenir de la mer souterraine de la lune jusqu'à sa surface. Ces
conclusions et des indices sur ce qui alimente les éruptions de geyser,
sont présentés dans deux articles publiés dans l'édition
actuelle en ligne de l'Astronomical Journal.
Une nouvelle base-vie pour l'Observatoire de Saint-Véran
: La commune de Saint-Véran (Hautes-Alpes), en partenariat avec l'association
Astroqueyras et avec le soutien scientifique de l'Observatoire de Paris, inaugure
le 4 août 2014 le chantier de la nouvelle base-vie de l'Observatoire du
Pic de Château-Renard. Meilleur site astronomique d'Europe continentale
par la qualité de son ciel, la station du Pic de Château-Renard
(à 2930 m d'altitude) est depuis 1990 un lieu exceptionnel réservé
à l'usage des astronomes amateurs regroupés dans l'association
Astroqueyras.
Rosetta : la zone centrale du noyau intéresse les chercheurs
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Sur les nouvelles images
de la comète 67P prises par OSIRIS-NAC, l'instrument imageur
à haute résolution spatiale en partie conçu
et développé par le Laboratoire d'astrophysique de
Marseille (CNRS / Aix-Marseille Université), les structures
à la surface de la comète commencent à être
visibles. La résolution de ces images est maintenant de 100m
par pixel. On peut constater que la partie centrale, celle qui relie
les 2 composantes du noyau de 67P, semble plus brillante que le
reste du noyau.
La haute réflectivité de cette région
centrale pourrait également être due à sa composition
différente de celle du reste du noyau et à la présence
de glace. Dans les prochaines semaines l'équipe OSIRIS espère
analyser les données spectrales de la lumière émise
et réfléchie par cette région. Elles seront
obtenues grâce aux filtres de l'imageur qui permettent de
sélectionner certaines bandes de longueur d'onde. La répartition
de la lumière en longueur d'onde, aussi appelée spectre,
permettra de caractériser les matériaux et la composition
chimique de cette région.
Note(s): Rosetta est une mission de l'ESA (avec le support de ses pays membres) et de la NASA. L'atterrisseur Philae de Rosetta est fourni par un consortium composé de l'ASI, du CNES, du DLR et du MPS. Rosetta sera la première mission de l'histoire à aller à la rencontre d'une comète, de l'accompagner dans son voyage jusqu'au Soleil, et d'y poser un atterrisseur.
Le système d'imagerie OSIRIS a été réalisé par un consortium mené par le Max Planck Institute for Solar System Research (Allemagne) en collaboration avec le CISAS, l'Université de Padova (Italie), le Laboratoire d'astrophysique de Marseille, l'Instituto de Astrofísica de Andalucia (Espagne), le CSIC (Espagne), le Scientific Support Office of the European Space Agency (Pays-Bas), l'Instituto Nacional de Técnica Aeroespacial (Espagne), l'Universidad Politéchnica de Madrid (Espagne), le Department of Physics and Astronomy of Uppsala University (Suède), et l'Institute of Computer and Network Engineering of the TU Braunschweig (Allemagne). OSIRIS a reçu le soutien financier du DLR (Allemagne), le CNES, l'ASI (Italie), MEC (Espagne), le SNSB (Suède) et le Directoire technique de l'ESA.
La caméra OSIRIS-NAC, instrument imageur à haute résolution spatiale conçu et développé par le Laboratoire d'astrophysique de Marseille (CNRS / Aix-Marseille Université) en partenariat avec la société ASTRIUM et plusieurs laboratoires européens.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La nouvelle carte de masse d'un amas de galaxies lointaines
est la plus précise à ce jour : Des astronomes utilisant le
télescope spatial Hubble de la NASA/ESA ont cartographié la masse
dans un amas de galaxies plus précisément qu'auparavant. Créée
à partir d'observations provenant du programme d'observation Frontier
Fields de Hubble, la carte montre la quantité et la distribution de la
masse au sein de MCS J0416.1–2403, un massif amas de galaxies trouvé
à 160 milliard de fois la masse du Soleil. Le détail de cette
carte de masse a été rendu possible grâce à la profondeur
sans précédent de données fournies par les nouvelles observations
de Hubble et le phénomène cosmique connu en tant que fort effet
de lentille gravitationnelle.
Une expérience spatiale pour étudier l'astrochimie
et l'exobiologie : Le vaisseau cargo russe PROGRESS M-24M a décollé
mercredi 23 juillet 2014 à 23 heures (heure française) du cosmodrome
de Baïkonour (Kazakhstan) pour rejoindre la Station Spatiale Internationale.
Il embarque à son bord les échantillons de l'expérience
Photochemistry on the Space Station (PSS) coordonnée par le
Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (LISA,
CNRS/UPEC/Université Paris-Diderot). Cette expérience vise à
étudier le comportement de molécules organiques (composées
de carbone, d'hydrogène et éventuellement d'azote et d'oxygène)
lorsqu'elles sont soumises aux conditions spatiales et ainsi d'en savoir plus
sur l'origine de la vie sur Terre et la possibilité qu'elle puisse apparaître
ailleurs dans l'univers.
Déclaration de Voyager au sujet des modèles de
vent solaire : Un article récemment publié dans la revue Geophysical
Research Letters décrit un modèle alternatif pour l'interaction
entre l'héliosphère -- une "bulle" autour de nos planètes
et le Soleil -- et le milieu interstellaire. Elle propose également un
test pour savoir si Voyager 1 a, en effet, a quitté l'héliosphère.
Hubble découvre trois exoplanètes étonnamment sèches
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Des astronomes utilisant le télescope spatial Hubble sont allés à la recherche de la vapeur d'eau dans les atmosphères de trois planètes orbitant autour d'étoiles similaires au Soleil - et se sont présentées presque sèches. Les trois planètes, HD 189733b, HD 209458 b et WASP-12 b, sont entre 60 et 900 années-lumière de distance. Les planètes interrogées spectroscopiquement ont seulement d'un dixième à un millième de la quantité d'eau prévue par les théories standard de formation de planète. Les planètes ne sont pas habitables, car elles sont gazeuses et sont aussi grosses que Jupiter. Elles se trouvent beaucoup plus près de leur étoile hôte que Jupiter l'est à notre Soleil, de sorte que leurs atmosphères bouillonnent entre 1500 et 4000 degrés Fahrenheit. Néanmoins, ce résultat suggère qu'un certain pourcentage d'exoplanètes de la taille de la Terre peut être plus pauvre en eau que prévu. Et, l'eau est un préalable nécessaire à la vie comme nous la connaissons. La recherche de mondes terrestres contenant de l'eau peut être plus difficile que prévu pour les futurs télescopes spatiaux. Et, les scientifiques peuvent avoir à revoir leurs théories de la formation des planètes.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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L'Observatoire à rayons X Chandra célèbre
son 15e anniversaire : Il y a quinze ans, L'Observatoire à rayons
X Chandra de la NASA a été lancé dans l'espace à
bord de la navette spatiale Columbia. Depuis son déploiement le 23 Juillet
1999, Chandra a contribué à révolutionner notre compréhension
de l'Univers par le biais de son incomparable vision des rayons X.
Vie et mort de jumelles stellaires
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Sur cette image saisissante nouvellement obtenue par l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili, figure un amas de jeunes étoiles sur fond de nuages de gaz lumineux et de traînées de poussière. Cet amas aujourd'hui constitué d'étoiles brillantes, et baptisé NGC 3293, s'est formé, voici dix millions d'années, à partir d'un simple nuage de gaz et de poussière. Ce type d'amas constitue un véritable laboratoire céleste dont l'étude permet aux astronomes de mieux comprendre les différentes étapes évolutives des étoiles qu'il renferme.
L'amas d'étoiles NGC 3293 - Crédit : ESO/G. Beccari
L'amas d'étoiles NGC 3293 se situe à quelque 8000 années lumière de la Terre dans la constellation de la Carène. Il fut observé pour la toute première fois en 1751 par l'astronome français Nicolas-Louis de Lacaille, au cours de son voyage en Afrique du Sud, et au moyen d'un petit télescope doté d'une ouverture de 12 millimètres seulement. Cet amas est l'un des plus brillants du ciel austral. Il peut être facilement observé à l'œil nu par temps clair et dans un ciel bien noir.
Les amas tel NGC 3293 sont constitués d'étoiles nées à une époque semblable et en un lieu identiques, à partir d'un même nuage de gaz et de poussière. Leur composition chimique est donc similaire. Aussi, de tels amas constituent de parfaits laboratoires de test des modèles d'évolution stellaire.
La plupart des étoiles figurant sur cette image sont très jeunes. L'amas lui-même est âgé de moins de dix millions d'années. Ce sont là de véritables bébés à l'échelle cosmique comparés à notre étoile, le Soleil, âgé de 4,6 milliards d'années, et qui n'en est qu'à la moitié de sa vie. Les amas ouverts tels NGC 3293 ou bien encore NGC 4755, plus connu sous l'appellation de Boîte à Bijoux ou d'amas de la Croix du Sud, sont riches de jeunes étoiles bleues et brillantes.
Chacun de ces amas ouverts s'est formé à partir d'un vaste nuage de gaz moléculaire ; en outre, leurs étoiles sont liées entre elles par l'attraction gravitationnelle qu'elles exercent les unes sur les autres. Toutefois, ces forces attractives ne suffisent pas à maintenir la cohésion d'un amas lorsque ce dernier rencontre d'autres amas ou nuages de gaz et à mesure que son propre gaz et la poussière qu'il renferme se dissipent. Pour cette raison, les amas ouverts ne subsistent que quelques centaines de millions d'années. A l'inverse, leurs cousins mastodontes, les amas globulaires, peuvent survivre des milliards d'années, et contiennent un nombre d'étoiles bien plus élevé.
Divers indices laissent à penser que le processus de formation d'étoiles se poursuit au cœur de NGC 3293. Toutefois, la plupart, si ce n'est la totalité des quelque cinquante étoiles qui le constituent à l'heure actuelle, sont nées simultanément. Bien qu'elles soient toutes du même âge, elles ne brillent pas toutes du même éclat : certaines d'entre elles paraissent bien plus âgées que d'autres en effet. Leurs différences constituent autant d'occasions pour les astronomes d'étudier les raisons de cette évolution à vitesses différentes, ainsi que les processus qui conduisent à leur vieillissement.
Considérons, à titre d'exemple, l'étoile brillante, de couleur orange, située à l'extrémité inférieure droite de l'amas. Cette étoile aux dimensions impressionnantes, une géante rouge, a sans doute été l'une des plus grosses et des plus lumineuses de la portée dont elle est issue. Mais les étoiles brillantes consomment rapidement leur carburant : au fil du temps, leur dynamique interne évolue, leur taille augmente et leur température de surface diminue, leur conférant cet aspect de géante rouge que nous observons aujourd'hui. Tandis que certaines étoiles achèvent leur cycle de vie sous la forme de géantes rouges, d'autres étoiles, issues de la même portée, se situent encore à l'orée de la séquence principale : elles n'ont toujours pas entamé cette longue période de stabilité qui caractérise le milieu de la vie d'une étoile. Elles nous apparaissent sous l'aspect de points brillants, de couleur blanche, sur fond de ciel rougeoyant et poussiéreux à la fois.
Cette image a été acquise au moyen de la caméra à grand champ (WFI) qui équipe le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres installé à l'Observatoire de La Silla de l'ESO au nord du Chili.
Plus d'informations L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens - Photos du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres - Autres photos prises avec le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres - Photos de l'Observatoire de La Silla
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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L'exoplanète en transit avec la plus longue année
connue : Les astronomes ont découvert une exoplanète en transit
avec l'année la plus longue connue. Kepler-421b circule autour de son
étoile en 704 jours. En comparaison, Mars orbite notre Soleil une fois
tous les 780 jours. La plupart des plus de 1.800 exoplanètes découvertes
à ce jour sont beaucoup plus proche de leurs étoiles et ont des
périodes orbitales beaucoup plus courtes. Kepler-421b orbite autour d'une
étoile orange de type K, qui est plus froide et plus faible que notre
Soleil. Elle entoure l'étoile à une distance d'environ 177 millions
de kilomètres. Ainsi, cette planète de la taille d'Uranus est
froide avec une température de -92° Celsius (-135° Fahrenheit).
L'étoile hôte, Kepler-421, est située à environ 1.000
années-lumière de la Terre en direction de la constellation de
la Lyre.
Des galaxies satellites qui donnent le tournis aux astronomes
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Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par des astronomes de l'Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg), vient d'étudier 380 galaxies et de mettre en évidence que leurs petites galaxies satellites se déplacent presque toujours dans des disques en rotation. Ces disques de galaxies satellites ne sont pourtant pas prédits par les modèles actuels de formation des structures dans l'Univers. Cette découverte pourrait donner du fil à retordre aux modélisateurs dans les années à venir. Les résultats de l'étude paraissent le 31 juillet dans la revue Nature.
La présence de nombreuses galaxies naines
autour de grandes galaxies, comme notre propre Voie Lactée,
est connue depuis longtemps. Depuis quelques années, les
orbites de ces galaxies naines autour de la Voie lactée et
de notre voisine Andromède posent des problèmes d'interprétation.
En effet, elles sont organisées en grandes structures aplaties
en rotation [1], tandis que nos meilleurs modèles actuels
de formation des galaxies, liés au modèle standard
de la cosmologie, prédisent qu'elles devraient se déplacer
dans toutes les directions. Il semblait donc que la Voie Lactée
et sa voisine soient des anomalies statistiques parmi les milliards
de galaxies que comptent l'Univers, cela a ainsi été
récemment confirmé par une étude internationale [2].
Notes :
[1] Ibata et al., A vast, thin plane of corotating
dwarf galaxies orbiting the Andromeda galaxy, Nature 493, janvier
2013, doi:10.1038/nature11717
Références :
Velocity anti-correlation of diametrically opposed galaxy satellites in the low z universe, N. G. Ibata, R. A. Ibata, B. Famaey, G. F. Lewis, Nature, Vol. 513, July 2014
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Les dernières heures d'une comète : Le 28
Novembre de l'année dernière, des milliers de personnes dans le
monde ont regardé passage ardent de la comète ISON devant le Soleil.
Des chercheurs du Max Planck Institute for Solar System Research (MPS) ont reconstruit
l'activité de la comète au cours de ses dernières heures.
Leur conclusion: déjà des heures avant son passage au périhélie,
ISON a arrêté d'émettre des poussières et du gaz
dans l'espace. La nouvelle analyse est basée sur les données du
spectrographe SUMER à bord de l'observatoire solaire SOHO, une mission
spatiale conjointe de l'ESA et de la NASA. SUMER est le seul instrument qui
a été en mesure d'obtenir des données de la comète
pendant les minutes de son approche au plus près du Soleil.
L'astéroïde Vesta questionne les origines de la Terre
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Les chercheurs de l'EPFL connaissent désormais mieux la structure de l'astéroïde Vesta, grâce à leur simulation numérique et aux données de la sonde spatiale Dawn. Leur découverte, publiée dans Nature, remet en question les modèles d'évolution des planètes rocheuses, dont la Terre.
Crédit : EPFL
Avec ses 500 km de diamètre, Vesta est l'un des plus gros embryons de planète connus. Il s'est formé aux débuts du Système solaire. Les scientifiques s'y intéressent de près, et c'est pourquoi la NASA a envoyé la sonde Dawn sur son orbite durant une année, entre juillet 2011 et juillet 2012.
Une équipe regroupant des chercheurs de l'EPFL et des Universités de Berne (Suisse), de Bretagne (France) et d'Arizona (Etats-Unis) a étudié les données rapportées par Dawn. Conclusion: la croûte de l'astéroïde serait près de trois fois plus épaisse que la théorie ne le laissait prédire! Ce travail ne fait pas que nous renseigner sur la structure de ce corps céleste, perdu entre les orbites de Mars et Jupiter. Il remet également en question une donnée fondamentale utilisée dans les modèles de formation des planètes, à savoir la composition du matériau de base qui s'est agrégé, s'est échauffé, a fondu puis s'est cristallisé pour les constituer.
Au Laboratoire de sciences de la Terre et des Planètes
(EPSL) de l'EPFL, dirigé par Philippe Gillet, Harold Clenet
s'est intéressé à la composition des roches
qui jonchent le sol de Vesta. «Ce qui est frappant, c'est
l'absence d'un minéral particulier – l'olivine – sur la surface
de l'astéroïde», explique le chercheur. Composant
principal des manteaux planétaires – la couche qui se trouve
sous la croûte - l'olivine aurait dû se trouver en grande
quantité à la surface de Vesta, en raison d'un double
impact de météorite qui, d'après les simulations
numériques, a «creusé» le pôle Sud
du corps céleste jusqu'à une profondeur de 80 km,
rejetant d'énormes quantités de matière à
la surface.
La composition des planètes rocheuses est remise en cause Ces nouvelles découvertes invitent à reconsidérer le scénario de la formation de Vesta et des planètes rocheuses du système solaire. Et notamment celui de son refroidissement, vraisemblablement accompagné de phénomènes de «re-fusion» en profondeurs d'éléments auparavant solidifiés. «La croûte aurait été épaissie par la formation de “plutons”, c'est-à-dire des intrusions de roches magmatiques, de plusieurs centaines de mètres, dont certaines affleurent à la surface», explique le scientifique.
Si Vesta comporte moins de manteau (riche en olivine) et plus de croûte (riche en pyroxène), cela signifie que la proportion des matériaux dont Vesta est composée, et qu'elle partage probablement avec la Terre et les autres planètes dites telluriques (Mars, Venus, Mercure), n'est pas celle qu'on croyait.
Il faut donc reconsidérer le modèle de formation des planètes. Un modèle complexe, qui ne dépend pas seulement des matériaux de base, mais aussi de l'orbite et de la taille de l'objet, qui influent sur la durée de refroidissement. Vesta, seul astéroïde connu à partager une structure commune avec les planètes rocheuses – avec une croûte, un manteau et un noyau – est, du fait de sa taille modeste par rapport à la Terre, un formidable laboratoire pour tester hypothèses et théories.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Les fosses lunaires pourraient abriter des astronautes
: Alors que la lune est frappée par des millions de cratères,
elle possède également plus de 200 trous, des fosses aux parois
abruptes qui, dans certains cas, pourraient conduire à des grottes que
les futurs astronautes pourraient explorer et utiliser pour s'abriter, selon
de nouvelles observations de la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter de la NASA.
Scrutant les planètes géantes dedans et hors
de ce monde : Pour la première fois, les scientifiques de Lawrence
Livermore ont expérimentalement recréé les conditions qui
existent à l'intérieur des planètes géantes, comme
Jupiter, Uranus et bon nombre de planètes découvertes récemment
en dehors de notre Système solaire. Les chercheurs peuvent maintenant
recréer et mesurer avec précision les propriétés
des matériaux qui contrôlent la façon dont ces planètes
évoluent au fil du temps, des informations essentielles pour comprendre
comment ces objets massifs se forment. Cette étude a porté sur
le carbone, le quatrième élément le plus abondant dans
le cosmos (après l'hydrogène, l'hélium et l'oxygène),
qui a un rôle important dans de nombreux types de planètes à
l'intérieur et en dehors de notre Système solaire. La recherche
apparaît dans l'édition du 17 Juillet de la revue Nature.
La double personnalité de la comète 67P/C-G
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L'image de cette semaine de la comète 67P/Churymov-Gerasimenko dévoile une forme extraordinairement irrégulière. Les images de la semaine dernière le laissaient deviner, et dans le court laps de temps qui s'est écoulé il est devenu clair que ce n'est pas une comète ordinaire. Il semble que la comète 67P/C-G soit en deux parties, comme son nom composé l'indique.
Ce que voit véritablement la sonde, c'est l'image ci-contre, prise par OSIRIS, la caméra à angle étroit de Rosetta, le 14 juillet à une distance de 12000 km.
La seconde image et la vidéo montrent la comète après traitement de l'image. La technique utilisée, appelée « sous-échantillonnage par interpolation » permet d'enlever la pixellisation et de rendre l'image plus lisse. Il est important de préciser que la surface de la comète ne sera pas aussi lisse que le laisse croire ce procédé. Nous sommes encore tout simplement trop loin pour voir la texture de la surface ; des régions d'apparence plus claire ou plus sombre peuvent se révéler être des erreurs d'interprétation à ce stade précoce.
Mais le film, qui est une séquence de 36 images interpolées prises à 20 minutes d'intervalle, offre indubitablement un aperçu à 360° vraiment exceptionnel de la forme générale de la comète. Sans tenir compte de la texture de surface, on peut assurément apercevoir un monde à la forme irrégulière. Certains ont déjà souligné que la forme rappelle celle d'un canard, avec un corps et une tête distincts.
Même si c'est moins évident à voir dans l'image « réelle », la vidéo composée d'images interpolées appuie la théorie des deux composantes. L'un des segments semble être plutôt allongé, tandis que l'autre apparaît plus bulbeux.
Les objets doubles comme celui-ci – connus sous le nom de « binaires à contact » dans la terminologie des astéroïdes et des comètes – ne sont pas rares.
L'on pense en effet que la comète 8P/Tuttle est un binaire à contact ; l'imagerie radio effectuée par la télescope terrestre d'Arecibo à Puerto Rico en 2008 suggère qu'elle est composée de deux objets sphériques. Quant à la comète en forme d'os 103P/Hartley 2 survolée par EPOXI de la NASA en 2011, l'imagerie effectuée révèle une comète avec deux moitiés distinctes séparées par une région lisse. En outre, les observations de l'astéroïde 25143 Itokawa effectuées lors de la mission Hayabusa de JAXA, combinées avec des données recueillies depuis le sol, suggèrent que l'astéroïde est formé de deux régions de densités très contrastées.
Comète 67P/C-G le 14 juillet 2014 - vue après traitement de l'image. Crédits : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
Rosetta est-elle en route pour une comète de ce type ? Les enjeux de l'étude scientifique d'une telle comète seraient nombreux, il existe en effet de nombreuses possibilités permettant d'expliquer comment elles se forment.
Mais même si les images interpolées sont fantastiques, nous devons nous rapprocher encore afin d'avoir une meilleure vue en trois dimensions – sans parler d'effectuer une analyse spectroscopique pour déterminer la composition de la comète – pour tirer des conclusions scientifiques fiables sur cette passionnante comète.
Fred Jansen, Responsable de la mission Rosetta, remarque : « Les images que nous voyons actuellement suggèrent une forme cométaire relativement complexe, mais il nous reste encore beaucoup à apprendre avant de tirer des conclusions. Pas seulement à propos de ce que cela implique pour la science cométaire de manière générale, mais également pour notre planning d'observations scientifiques et les aspects opérationnels de la mission, tels que la mise en orbite et l'atterrissage.
Mais avec moins de 10.000 km à parcourir avant le rendez-vous du 6 août, les questions ouvertes trouveront vite réponse. »
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La comète 67P/Churyumov-Gerasimenko possède un
noyau double : La sonde Rosetta a acquis de nouvelles images sensationnelles
de sa cible, la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, qu'elle poursuit à
travers l'espace. Après traitement des images d'origine beaucoup plus
pixelisées obtenues le 11 Juillet 2014 par la caméra OSIRIS-NAC
à bord de la sonde, la forme de la comète se précise et
montre une configuration de "binaire en contact" mesurant approximativement
4 x 3,5 kilomètres. La comète qui nous apparaît sous forme
d'un assemblage de deux lobes d'inégale grosseur, résultant
probablement de l'accrétion de deux petits corps.
Curiosity trouve une météorite de fer sur Mars
: La roche rencontrée par le rover Curiosity de Mars est une météorite
de fer appelée « Lebanon » (Liban), semblable dans
la forme et le lustre aux météorites ferreuses trouvées
sur Mars par la génération précédente des rovers,
Spirit et Opportunity. Lebanon est d'environ 2 mètres de large. Une plus
petite pièce au premier plan est appelée « Lebanon B. »
L'imagerie montre des cavités de forme angulaire sur la surface de la
roche. Une explication possible est qu'elles résultent de l'érosion
préférentielle le long des frontières cristallines dans
le métal de la roche. Une autre possibilité est que ces cavités
contiennaient autrefois des cristaux d'olivine, qui peuvent être trouvés
dans un type rare de météorites ferreuses appelées pallasites,
supposées avoir été formées près de la limite
noyau-manteau au sein d'un astéroïde. Les météorites
de fer ne sont pas rares parmi les météorites trouvées
sur Terre, mais elles sont moins fréquentes que les météorites
pierreuses. Sur Mars, les météorites ferreuses dominent le petit
nombre de météorites qui ont été trouvées.
Une partie de l'explication pourrait provenir de la résistance des météorites
ferreuses aux processus d'érosion sur Mars.
Le vaisseau spatial de la NASA observe une preuve supplémentaire
de ravines de glace sèche sur Mars : Les observations en haute résolution
répétées faites par Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) de
la NASA indiquent que les ravines sur la surface de Mars sont principalement
formées par le gel saisonnier de dioxyde de carbone, pas d'eau liquide.
Des astronomes apportent la troisième dimension à
l'explosion de l'étoile condamnée : Au milieu du XIXe siècle,
le système binaire massif Eta Carinae a subi une éruption qui
a éjecté au moins 10 fois la masse du Soleil et en a fait la deuxième
plus brillante étoile dans le ciel. Maintenant, une équipe d'astronomes
a utilisé de nouvelles observations approfondies pour créer le
premier modèle 3-D en haute résolution du nuage en expansion produit
par cette explosion.
L'explosion voisine bizarre imite les plus anciennes étoiles
de l'Univers : L'observatoire XMM-Newton de l'ESA a permis de découvrir
comment les premières étoiles de l'Univers finissent leur vie
dans une explosion gigantesque. Les astronomes ont étudié les
bouffées de rayons gamma de GRB130925A - un sursaut de rayonnement très
énergétique d'une étoile dans une galaxie lointaine - à
l'aide d'observatoires spatiaux et terrestres.
Les astronomes découvrent sept galaxies naines :
Des astronomes de l'Université de Yale, en utilisant un nouveau type
de télescope fait en assemblant des téléobjectifs, ont
récemment découvert sept surprises célestes en sondant
une galaxie spirale voisine. Les galaxies invisibles auparavant peuvent donner
des indications importantes sur la matière noire et l'évolution
des galaxies, en signalant éventuellement la découverte d'une
nouvelle classe d'objets dans l'espace.
Le VLT dépoussière un véritable mystère
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De nouvelles observations révèlent le processus de création de la poussière d'étoiles dans l'environnement d'une supernova
Vue d'artiste de la formation de poussière dans l'environnement d'une supernova - Crédit : ESO/M. Kornmesser
Un groupe d'astronomes a pu suivre en temps réel le processus de formation de poussière d'étoiles qui succède à l'explosion d'une supernova. Ils montrent, pour la toute première fois, que ces usines de poussière cosmique fabriquent leurs grains en deux étapes : débuté peu après l'explosion, le processus se poursuit longtemps après. Pour ce faire, l'équipe a analysé, au moyen du Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO installé au nord du Chili, la lumière en provenance de la supernova SN2010jl, à mesure qu'elle décroissait en intensité. Les résultats de cette nouvelle étude font l'objet d'une publication en ligne dans l'édition du 9 juillet 2014 de la revue Nature.
L'origine de la poussière cosmique présente au sein des galaxies demeure, aujourd'hui encore, un mystère [1]. Les astronomes pensent que les supernovae constituent la première source de poussière, en particulier dans l'Univers jeune, mais le processus de condensation et de croissance des grains de poussière reste en partie méconnu. Tout comme les raisons de leur survivance aux conditions hostiles qui règnent dans les galaxies à formation d'étoiles. Des observations effectuées au moyen du VLT de l'ESO qui équipe l'Observatoire Paranal au nord du Chili, lèvent le voile pour la toute première fois.
Une équipe internationale a observé la supernova baptisée SN2010jl au moyen du spectrographe X-Shooter. Ces observations ont été effectuées à dix reprises : neuf fois au cours des mois qui ont suivi l'explosion, puis 868 jours après l'explosion, dans les domaines visible et proche infrarouge à la fois [2]. Cette supernova d'une brillance exceptionnelle est le fruit de l'explosion d'une étoile massive au sein de la galaxie naine UGC 5189A.
"La combinaison des données acquises au cours des neuf premières sessions d'observation nous a permis d'étudier, pour la toute première fois, le processus d'absorption des différentes longueurs d'onde de la lumière par la poussière située autour de la supernova", nous confie Christa Gall de l'Université Aarhus au Danemark, auteur principal de l'étude. "Ainsi donc, nous avons recueilli de nombreuses informations inédites concernant cette poussière d'étoile".
L'équipe a découvert que la formation de poussière débute peu après l'explosion et se poursuit sur une longue période de temps. Les nouvelles mesures ont également fourni de précieuses informations concernant la taille des grains de poussière ainsi que leurs constituants. Ces découvertes vont au-delà des résultats obtenus par le Vaste Réseau d'Antennes (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA). Pour mémoire, ALMA avait détecté les restes d'une supernova récente, riche en poussière nouvellement formée à partir de la célèbre supernova 1987A (SN 1987A; eso1401).
L'équipe a découvert que les grains de poussière dont le diamètre est supérieur au micron (millième de millimètre) se sont formés rapidement au sein de la matière dense qui entoure l'étoile. Cette taille, bien que réduite à nos yeux, est élevée pour un grain de poussière cosmique, et c'est cette taille étonnamment élevée qui leur confère une importante résistance aux processus violents et destructeurs qui règnent dans l'environnement des restes de supernovae. Ainsi donc, l'une des questions posées dans l'article d'ALMA trouve ici une réponse : les grains de poussière sont de dimension supérieure à celle que nous envisagions.
"Le fait que nous ayons détecté la présence de grains de taille élevée peu après l'explosion de la supernova suppose l'existence d'un processus rapide et efficace de création de ces grains" précise Jens Hjorth de l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague au Danemark, co-auteur de l'étude. Et d'ajouter : "Nous ne connaissons absolument rien de ce processus".
Toutefois, les astronomes pensent connaître le site de formation de cette nouvelle poussière : au cœur de la matière expulsée par l'étoile avant même que celle-ci n'explose. Lorsque l'onde de choc de la supernova s'est propagée dans l'espace, elle a créé une enveloppe de gaz froid et dense – en d'autres termes, un environnement propice à la création et à la croissance des grains de poussière.
Les résultats des observations suggèrent que, dans un second temps, soit quelques centaines de jours plus tard, un processus accéléré de formation de la poussière à partir de la matière éjectée de la supernova se met en place. Si la création de poussière au sein de SN2010jl se poursuit au rythme observé, 25 ans après l'explosion de la supernova, la masse totale de poussière représentera l'équivalent d'une demi-masse solaire. Cette quantité de poussière est voisine de celle observée dans l'environnement d'autres supernovae telle SN 1987A.
"Les observations astronomiques antérieures ont montré l'existence de vastes quantités de poussière au cœur des restes de supernovae mais ont pu aussi prouver que de faibles quantités de poussière étaient effectivement formées lors des explosions de supernovae. Les nouvelles observations permettent de résoudre cette apparente contradiction", conclut Christa Gall.
Note : [1] La poussière cosmique est constituée de grains de silicate et de graphite – des minéraux que l'on trouve également en abondance sur Terre. La suie d'une bougie est très semblable à la poussière de graphite cosmique – toutefois, la taille des grains de suie est plus de dix fois supérieure à celle des grains de graphite cosmique.
[2] La lumière en provenance de cette supernova a été pour la première fois captée en 2010. D'où son appellation SN2010jl. Elle figure parmi les supernovae de type IIn. Les supernovae de type II résultent de la violente explosion d'une étoile dont la masse excède les huit masses solaires. Les supernovae de type IIn montrent des spectres dotés de fines raies d'hydrogène. Ces raies résultent de l'interaction entre la matière éjectée par la supernova et la matière déjà présente dans l'environnement de l'étoile.
Plus d'informations Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitulé “Rapid formation of large dust grains in the luminous supernova SN 2010jl”, par C. Gall et al., à paraître dans l'édition en ligne de la revue Nature du 9 juillet 2014.
L'équipe est composée de Christa Gall (Département de Physique et d'Astronomie, Université d'Aarhus, Danemark; Centre de Cosmologie, Institut Niels Bohr, Université de Copenhague, Danemark; Laboratoire de Cosmologie Observationelle, Centre Goddard des Vols Spatiaux de la NASA, Etats-Unis), Jens Hjorth (Centre de Cosmologie, Institut Niels Bohr, Université de Copenhague, Danemark), Darach Watson (Centre de Cosmologie, Institut Niels Bohr, Université de Copenhague, Danemark), Eli Dwek (Laboratoire de Cosmologie Observationnelle, Centre Goddard des Vols Spatiaux de la NASA, Etats-Unis), Justyn R. Maund (Centre de Recherche Astrophysique, Ecole de Mathématique et de Physique de l'Université de Queen, Belfast, Royaume-Uni; Centre de Cosmologie, Institut Niels Bohr, Université de Copenhague, Danemark), Ori Fox (Département d'Astronomie, Université de Californie, Berkeley, Etats-Unis), Giorgos Leloudas (Centre Oskar Klein, Département de Physique, Université de Stockholm, Suède; Centre de Cosmologie, Institut Niels Bohr, Université de Copenhague, Danemark), Daniele Malesani (Centre de Cosmologie, Institut Niels Bohr, Université de Copenhague, Danemark) et Avril C. Day-Jones (Département d'Astronomie, Université du Chili, Chili).
L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens - ALMA sonde une supernova, véritable usine à poussière - Informations complémentaires concernant X-Shooter - Informations complémentaires concernant le VLT
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes P/2004 V1 = 2014 N1 (Skiff), C/2014 N2 (PANSTARRS), P/2014 M4 (PANSTARRS), C/2014 N3 (NEOWISE)
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P/2004 V1 = 2014 N1 (Skiff) La comète P/2004 V1 (Skiff), découverte initialement par Brian Skiff sur les images prises le 04 Novembre 2004 dans le cadre du programme LONEOS, a été retrouvée par Gareth Williams sur les images obtenues les 03 et 05 Juillet 2014 les membres de l'équipe du programme de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) avec le télescope Pan-STARRS 1.
Les éléments orbitaux de la comète P/2004 V1 = 2014 N1 (Skiff) indiquent un passage au périhélie le 19 Novembre 2014 à une distance d'environ 1,4 UA du Soleil, et une période d'environ 9,9 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2004 V1 = 2014 N1 (Skiff) a reçu la dénomination définitive de 305P/NEAT en tant que 305ème comète périodique numérotée.
C/2014 N2 (PANSTARRS) Une nouvelle comète a été découverte par les membres de l'équipe du programme de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) sur les images CCD obtenues le 02 Juillet 2014 avec le télescope Pan-STARRS 1 de 1,8 mètre d'ouverture, de l'Université d'Hawaii, situé au sommet du Haleakala sur l'île de Maui (Hawaii, USA). Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée grâce aux observations de A. Maury, J.-F. Soulier et T. Noel (CAO, San Pedro de Atacama), D. J. Tholen, R. J. Wainscoat et D. Woodworth (Mauna Kea), H. Sato (via iTelescope Observatory, Siding Spring), et A. Hidas (Arcadia).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2014 N2 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 09 Octobre 2014 à une distance d'environ 2,1 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 08 Octobre 2014 à une distance d'environ 2,1 UA du Soleil.
P/2014 M4 (PANSTARRS) Les membres de l'équipe du programme de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) ont découvert une nouvelle comète sur les images CCD obtenues le 30 Juin 2014 avec le télescope Pan-STARRS 1 de 1,8 mètre d'ouverture. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée grâce aux observations de R. J. Wainscoat et D. Woodworth (Mauna Kea), A. Maury et J.-F. Soulier (CAO, San Pedro de Atacama), et H. Sato (via iTelescope Observatory, Siding Spring).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète P/2014 M4 (PANSTARRS) indiquent qu'il s'agit d'une comète de type Encke avec un passage au périhélie le 17 Janvier 2014 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil, et une période d'environ 6,2 ans.
Les observations supplémentaires indiquent qu'il s'agit en fait d'une comète de la famille de Jupiter avec un passage au périhélie le 27 Décembre 2013 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil, et une période d'environ 14,0 ans.
C/2014 N3 (NEOWISE) Une nouvelle comète a été découverte sur les images prises les 04 et 05 Juillet 2014 par le satellite WISE (Wide-field Infrared Survey Explorer) dans le cadre de son programme NEOWISE. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée grâce aux observations de T. Lister (Cerro Tololo-LCOGT C), T. Lister (Siding Spring-Faulkes Telescope South), H. Sato (via iTelescope Observatory, Siding Spring), T. Lister (Cerro Tololo-LCOGT A), E. Guido, N. Howes et M. Nicolini (via iTelescope Observatory, Siding Spring), A. Novichonok (via iTelescope Observatory, Siding Spring), M. Urbanik (via iTelescope Observatory, Siding Spring), S. M. Tilley (via iTelescope Observatory, Siding Spring), C. Jacques, E. Pimentel et J. Barros (via iTelescope Observatory, Siding Spring).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2014 N3 (NEOWISE) indiquent un passage au périhélie le 15 Mars 2015 à une distance d'environ 3,8 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 13 Mars 2015 à une distance d'environ 3,8 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Venus Express s'élève à nouveau :
Après un mois de surf dans et hors de l'atmosphère de Vénus
à seulement 130 km de la surface de la planète, Venus Express
de l'ESA s'apprête à se lancer dans une remontée de 15 jours
vers les hauteurs nobles de 460 km.
Les étoiles semblables au Soleil révèlent
leur âge : Définir ce qui rend une étoile « semblable
au Soleil » est aussi difficile que de définir ce qui rend une
planète « semblable à la Terre. » Un jumeau solaire
devrait avoir une température, une masse et un type spectral semblable
à notre Soleil. Nous nous attendrions aussi qu'il soit âgé
d'environ 4,5 milliards d'années. Cependant, il est notoirement difficile
de mesurer l'âge de l'étoile, aussi les astronomes ignorent généralement
l'âge au moment de décider si l'étoile est considérée
également « comme le Soleil. »
Sursaut radio du Cocher : Des astronomes ont découvert
un sursaut radio de seulement quelques secondes à l'aide du radiotélescope
d'Arecibo à Porto Rico. Les résultats par une équipe internationale
d'astronomes dirigée par Laura Spitler du Max Planck Institute for Radio
Astronomy à Bonn fournissent de nouvelles preuves importantes d'impulsions
mystérieuses qui semblent venir du plus profond dans l'espace.
Mars, une activité fluviale globale tardive ?
: L'activité fluviale sur la planète Mars se serait prolongée
à l'échelle globale de la planète jusqu'à la période
Hespérien (comprise entre - 3,7 et - 3,2 milliards d'années) puis
arrêtée relativement rapidement autour de - 3.5 Ga [Ga = Giga-annum
= milliard d'années]. C'est ce que Sylvain Bouley du laboratoire Geosciences
Paris-Sud (GEOPS, Université Paris-Sud/CNRS) et Robert Craddock (Smithsonian
Institution) ont démontré en étudiant un grand nombre de
réseaux de vallées fluviales dans Sabae et Arabia
Terrae (hémisphère sud de Mars). Ces résultats sont
publiés dans le Journal of Geophysical Research du 15 juillet
2014.
Un nouvel éclairage sur l'origine du pic galactique
d'émission de rayons X : Alors que les études précédentes
ont trouvé que la plupart de l'apparemment émission diffuse de
rayons X galactiques est due en fait due à des sources ponctuelles, des
chercheurs du Max Planck Institute for Astrophysics ont prédit maintenant
que sur le plan galactique 10-30 % de ce rayonnement doit être véritablement
diffus. Cette composante diffuse ne doit provenir de gaz interstellaire, où
les rayons X produits par des rayons lumineux de sources binaires sont retraités.
Les études de cette composante pourraient fournir des informations précieuses
sur les rayons X binaires galactiques et l'histoire de l'activité des
rayons X dans la Voie Lactée.
Le VLT dissipe le mystère poussiéreux : Un
groupe d'astronomes a pu suivre la flambée stellaire réalisée
en temps réel - à la suite d'une explosion de supernova. Pour
la première fois, ils montrent que ces usines de poussières cosmiques
font leurs grains dans un processus en deux étapes, commençant
peu après l'explosion, mais continuant pendant des années. L'équipe
a utilisé le Very Large Telescope (VLT ) de l'ESO au nord du Chili pour
analyser la lumière de la supernova SN2010jl lorsqu'elle a lentement
disparu. Les nouveaux résultats sont publiés en ligne dans la
revue Nature le 09 Juillet 2014.
Hubble voit un pont en spirale de jeunes étoiles entre deux galaxies anciennes
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Il semble que notre Univers compulsif peut être carrément capricieux lorsqu'il s'agit de faire des choses fantaisistes dans le cosmos. La dernière surprise pour les astronomes de Hubble est une structure de 100.000 années-lumières de large qui ressemble à un collier de perles torsadées en forme de tire-bouchon. Cette structure en forme de Slinky forme un pont entre deux galaxies elliptiques géantes qui entrent en collision. Les « perles » sur le Slinky sont des superamas de flamboyantes étoiles bleues-blanches nouvellement nées. L'ensemble, qui ressemble à une lutte acharnée, doit résulter des forces de marée gravitationnelles présentes lors de la collision.
Si ce n'est pas suffisament étrange, la physique sous-jacente derrière la forme de « perles sur une chaîne » est liée à décrire le comportement de touffes autogravitantes de gaz. Il est analogue au processus où la pluie tombe en gouttes et non en filaments continus des nuages. C'est ce qu'on appelle l'instabilité de Jeans, et elle peut se dérouler sur des échelles de distance d'énormes ordres de grandeur - qu'il s'agisse de centimètres de large à plusieurs milliers d'années-lumière en longueur.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Force de la nature martienne
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La surface de Mars est criblée et marquée de cratères d'impacts géants et de crêtes rocheuses, comme le montre cette nouvelle image de Mars Express de l'ESA qui borde le bassin géant de Hellas dans l'hémisphère sud de la planète.
Vue en perspective de Hellespontus Montes - Crédit : ESA/DLR/FU Berlin
Le bassin de Hellas, de 2.300 km de diamètre, est la plus grande structure d'impact visible dans le Système solaire, couvrant l'équivalent d'un peu moins de la moitié de la superficie du Brésil.
Hellespontus Montes dans le contexte Crédit : NASA MGS MOLA Science Team/Freie Universitaet Berlin
Les images présentées ici ont été prises le 13 Janvier 2014 par la caméra stéréoscopique haute résolution sur Mars Express et présentent une partie du rebord occidental du bassin Hellas, qui s'incline au premier plan.
Ce point de vue met en évidence Hellespontus Montes, une chaîne rugueuse de terrains montagneux qui tourne autour du bord du bassin, vue ici comme une crête irrégulière incurvée dans la partie supérieure de l'image principale en couleur, de l'image topographique, et de celle en 3D, et s'étend vers la droite dans la vue en perspective.
Cette fonctionnalité est un produit de la phase finale de la formation du vaste bassin d'impact Hellas lui-même, plus probablement lorsque les parois du bassin – qui ont tout d'abord été poussées vers l'extérieur par les forces extraordinaires en action lors de la formation du bassin – se sont effondrées plus tard et ont coulé vers l'intérieur pour créer la forme d'escalier observée.
Topographie de Hellespontus Montes - Crédit : ESA/DLR/FU Berlin
Plusieurs cratères à travers la scène montrent des caractéristiques ridées et ondulées : le gros plan du cratère au premier plan de la vue en perspective met en évidence un exemple particulièrement intéressant où les rides forment un motif plus ou moins concentrique, avec des arcs plus petits vers le centre de la structure.
Ce type de fonctionnalité est connu comme « remplissage cratère concentrique » et semble être associé à des chutes de neige et des cycles de congélation dans une période antérieure et plus humide de l'histoire martienne.
Durant cette période, la neige est tombée et a recouvert la surface et s'est installée en bas dans le cratère. Une fois à l'intérieur du cratère, la neige s'est trouvée prise au piège et a été bientôt recouverte par la poussière de surface, avant le compactage pour former de la glace.
Le nombre de lignes concentriques indique le nombre de cycles de ce processus et il est possible que les cratères comme celui-ci puissent encore être riches en glace cachée sous juste quelques dizaines de mètres de débris de surface.
Hellespontus Montes - Crédit : ESA/DLR/FU Berlin
Pendant ce temps, le plus grand cratère d'impact dans l'image (en haut à gauche dans l'image principale en couleur, l'image topographique, et celle en 3D,) montre un dépôt de cratère dégradé, en couches avec plusieurs « îlots » de matériel qui ont été érodés par les vents puissants.
Ici et ailleurs dans la scène, la formation des dunes autour de structures d'impact et à la base de Hellespontus Montes indique le rôle des vents forts façonnant cette scène.
Dernier point mais non le moindre, des vallées complexes conduisent vers le bas de Hellespontus Montes et serpentent à travers et à travers les plaines environnantes plus lisses.
Cette région complexe montre que bon nombre de forces de la nature ont laissé leur empreinte ici au fil du temps, de la formation du bassin de Hellas il y a des milliards d'années, à l'évolution lente et régulière, créée par le vent et les chutes de neige sur des millions d'années.
Hellespontus Montes en 3D - Crédit : ESA/DLR/FU Berlin
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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NameExoWorlds : Un concours mondial IAU pour nommer des exoplanètes
et leur étoile hôte : Pour la première fois, en réponse
à l'intérêt accru du public à faire partie des découvertes
en astronomie, l'Union astronomique internationale (UAI) organise un concours
mondial pour donner des noms populaires aux exoplanètes sélectionnés
ainsi que leur étoile hôte. Les noms proposés seront soumis
par les clubs d'astronomie et d'organisations sans but lucratif intéressées
par l'astronomie, et les votes seront effectués par le public de partout
dans le monde par le biais de la plateforme web NameExoWorlds. Cette plateforme est en cours d'élaboration
par l'UAI en liaison avec Zooniverse. L'intention est que des millions de personnes
à travers le monde entier seront en mesure de prendre part au vote. Une
fois que les votes seront comptabilisés, les noms des gagnants seront
officiellement approuvés par l'UAI, leur permettant d'être librement
utilisés en parallèle avec la nomenclature scientifique existante,
dans le respect de crédit pour les clubs ou organisations qui les ont
proposés.
Rosetta, on est bientôt arrivés? : Après
un voyage de dix ans et de plus de six milliards de kilomètres, le véhicule
spatial Rosetta de l'ESA se rapproche rapidement de sa comète de destination,
et l'ESA vous invite à rejoindre l'aventure. Participez à la campagne
« Rosetta, on est bientôt arrivés ?», un
concours photo pour encourager Rosetta lors de la dernière étape
de son voyage épique vers la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko,
et avoir la chance de gagner de fantastiques cadeaux.
Les molécules interstellaires témoins de choix pour l'étude des rayons cosmiques et leur accélération par les supernovae
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L'origine du rayonnement
cosmique, découvert en 1912 par Victor Hess, reste en grande
partie mystérieuse. Une méthode d'observation originale
pour ce domaine de l'astrophysique, a été utilisée
par une équipe de chercheurs de l'Institut de Planétologie
et d'Astrophysique de Grenoble (CNRS/UJF), l'Institut d'Astrophysique
de Paris (CNRS/UPMC) et du laboratoire AstroParticule et Cosmologie
(CNRS/Université Paris Diderot/CEA/CNES/OBSPM). Cette méthode
permet d'accéder à des informations sur les rayons
cosmiques de basse énergie, qui jusque-là restaient
inaccessibles. Ces recherches jettent ainsi une lumière nouvelle
à ce problème et ouvrent la voie à de nouvelles
découvertes sur une classe entière de rayons cosmiques.
L'analyse de ces données spectroscopiques
apporte des informations inédites sur les rayons cosmiques
de basse énergie issus de la supernova. Les théories
actuelles suggèrent que les rayons cosmiques sont accélérés
par des ondes de choc visibles sous forme de "restes de supernova",
autrement dit créées par des explosions d'étoiles.
La collision de ces particules avec la matière interstellaire
produit des rayons gamma (photons) à haute énergie
et ionise la matière à basse énergie. L'observation
du rayonnement gamma produit par les particules de haute énergie
dans l'environnement proche de la supernova semble confirmer l'hypothèse
de leur accélération au choc. Cependant, on ne sait
que très peu de choses sur la quantité et la répartition
des particules de basse énergie car celles-ci ne sont pas
directement observables.
Références :
1Univ. Grenoble Alpes, IPAG, F-38000 Grenoble,
France
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Le monde gelé nouvellement trouvé orbite dans
le système binaire d'étoiles : Une planète récemment
découverte dans un système binaire, ou double, d'étoiles
situé à 3.000 années-lumière de la Terre étend
les notions d'astronomes de l'endroit où les planètes comme la
Terre -- et même potentiellement habitables -- peuvent se former et comment
les trouver. De deux fois la masse de la Terre, la planète orbite autour
d'une des étoiles dans le système binaire à presque exactement
la même distance à laquelle la Terre orbite autour du Soleil. Cependant,
parce que l'étoile-hôte de la planète est beaucoup plus
faible que le Soleil, la planète est beaucoup plus froide que la Terre
-- un peu plus froide, en fait, que la lune glacée Europe de Jupiter.
La planète, appelée OGLE-2013-BLG-0341LBb, a été
découvete par effet de lentille gravitationnelle.
Feux d'artifice de trou noir dans la galaxie voisine
: Une galaxie à environ 23 millions d'années-lumière de
distance est le site de feux d'artifice impressionnants, en cours. Plutôt
que de papier, de poudre et de feu, ce spectacle de lumière galactique
implique un trou noir géant, des ondes de choc et de vastes réservoirs
de gaz.
La fusion de la galaxie du Parapluie modélise la chaîne
alimentaire cosmique : Les scientifiques ont utilisé le télescope
Subaru et le W. M. Keck Observatory pour étudier NGC 4651 (la galaxie
du Parapluie), une sœur jumelle de la Voie lactée et pour modéliser
avec précision comment elle avale une petite galaxie. Leurs résultats
révèlent des idées de comportement galactique et contribuent
à une meilleure compréhension de la façon dont la structure
se forme dans l'Univers.
L'histoire de Vesta dans la pierre : Les roches sont des
conteurs silencieux : parce que chaque minéral est créé
seulement sous certaines conditions, ils fournissent un aperçu de l'évolution
du corps sur lequel ils sont trouvés. Les scientifiques du Max Planck
Institute for Solar System Research (MPS) en Allemagne ont maintenant commencé
à mettre à jour une telle histoire du matériel sombre énigmatique
découvert sur la protoplanète Vesta. En utilisant des données
de la caméra à bord du vaisseau spatial Dawn de la NASA, les chercheurs
ont réussi pour la première fois dans l'identification d'un composant
minéral de cette matière : la serpentine. La nouvelle découverte
met fin à la discussion de l'origine du matériel sombre : les
impacts d'astéroïdes primitifs doivent l'avoir distribué
sur Vesta.
La lune Titan de Saturne a un océan très salé
: Des scientifiques analysant les données de la mission Cassini ont une
preuve solide d'un océan à l'intérieur de la plus grand
lune de Saturne, Titan, qui pourait être aussi salé que la Mer
Morte de la Terre. Les résultats sont publiés dans l'édition
de cette semaine de la revue Icarus.
Suivez Rosetta : Depuis 10 ans, Rosetta voyage vers la
comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Elle n'est aujourd'hui plus très
loin de son objectif. En août, elle se mettra en orbite autour de la comète,
et en novembre elle tentera de poser l'atterrisseur Philae sur la surface. Ce
nouveau minisite
consacré à cette mission phare de l'ESA vous permettra de découvrir
Rosetta, d'en suivre les prochaines étapes et de faire la connaissance
des Français qui travaillent sur cette mission.
HESS-II, le plus grand observatoire gamma au monde, détecte
son premier pulsar : Installé en Namibie, l'observatoire HESS-II
vient de détecter des milliers de rayons gamma en provenance du pulsar
Vela situé à environ 1.000 années-lumière de la
Terre dans la Voie Lactée. Grâce à un nouveau télescope
géant, il a ainsi repéré son premier pulsar, une étoile
à neutrons qui correspond au cœur effondré d'une étoile
massive après son explosion en supernova. Il s'agit du second, après
celui du Crabe en 2008, à avoir été décelé
par un télescope gamma au sol. Ces premiers résultats issus de
la collaboration H.E.S.S., à laquelle contribuent le CNRS et le CEA,
augurent la possibilité d'explorer et de dévoiler de nombreuses
sources cosmiques de rayons gamma (trous noirs supermassifs, amas de galaxies,
supernovae, étoiles doubles et pulsars en particulier) dans un nouveau
domaine en énergie.
HESS-II, observatoire des très hautes énergies, fait ses preuves : Installé en Namibie et opérationnel depuis 2012, HESS-II, le plus grand observatoire gamma au monde livre ses premiers résultats. Très prometteurs, ceux-ci sont le fruit d'une collaboration internationale impliquant 42 instituts de recherche répartis dans 14 pays différents et à laquelle des chercheurs et ingénieurs de l'Observatoire de Paris sont étroitement associés.
Un cocon d'étoiles sculpté et détruit par son ingrate progéniture
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Peu connu, le nuage de gaz et de poussière cosmiques baptisé Gum 15 donne naissance et abrite de jeunes étoiles chaudes. Magnifiques et cruelles à la fois, ces étoiles façonnent la nébuleuse dont elles sont issues et, à mesure qu'elles progressent vers l'âge adulte, provoquent sa destruction.
La région de formation d'étoiles Gum 15 - Crédit : ESO
Cette image a été acquise dans le cadre du programme Joyaux Cosmiques de l'ESO [1] au moyen de la caméra à grand champ installée sur le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres qui équipe l'Observatoire de La Silla au Chili. Elle laisse apparaître Gum 15, situé dans la constellation des voiles, à quelque 3000 années lumière de la Terre [2]. Ce nuage lumineux constitue un formidable exemple de région HII [3]. Des nuages tels que celui-ci figurent parmi les objets astronomiques les plus spectaculaires qu'il nous soit donné d'apercevoir ; la Nébuleuse de l'Aigle (qui abrite la structure baptisée “Les Piliers de la Création”), la grande Nébuleuse d'Orion et Gum 15 en constituent quelques exemples.
L'hydrogène (H) constitue l'élément le plus abondant de l'Univers. Il est donc susceptible d'entrer dans la composition de tout objet scruté par les astronomes. Les régions HII sont différentes : elles contiennent de vastes quantités d'hydrogène ionisé – des atomes d'hydrogène dont les électrons ont été arrachés suite à des interactions hautement énergétiques avec des particules de lumière, des photons ultraviolets en l'occurrence. Lorsque les noyaux d'hydrogène ionisé parviennent à recapturer des électrons, ils émettent de la lumière à différentes longueurs d'onde caractéristiques. C'est ce phénomène qui explique le rougeoiement de nébuleuses telle Gum 15 - une lueur que les astronomes ont baptisée H alpha (Ha).
Dans les régions HII, les photons ionisants sont issus des jeunes étoiles chaudes qu'elles abritent. Gum 15 ne fait pas exception à la règle. Au centre de cette image figure l'une des coupables en question : l'étoile HD 74804, la plus brillante d'un amas d'étoiles nommé Collinder 197.
Les étoiles qui la constituent confèrent à cette nébuleuse un aspect grumeleux, irrégulier, qui rehausse encore sa beauté. La diversité des formes qu'arborent les régions HII résulte de la distribution irrégulière des étoiles et du gaz qu'elles contiennent. Gum 15 ne présente pas seulement une forme intéressante ; une tache sombre de poussière obscurcissante apparaît également au centre de l'image – en outre, quelques structures réfléchissantes de couleur bleu sombre la traversent, de part en part. Cette structure poussiéreuse confère à la nébuleuse un aspect semblable à celui de la Nébuleuse Trifide (nébuleuse du trèfle, Messier 20), bien qu'elle soit plus vaste et moins lumineuse. Dans le cas présent toutefois, l'appellation de Nébueuse Bifide se révèlerait davantage appropriée.
Une région HII telle que celle-ci est susceptible de donner naissance à des milliers d'étoiles en l'espace de quelques millions d'années. Certaines de ces étoiles le font briller et sculptent sa forme. Ce sont précisément ces étoiles qui concourront également à sa destruction. Lorsque les étoiles nouvellement créées atteindront l'âge adulte, de forts vents de particules s'en échapperont, qui sculpteront et disperseront les gaz environnants. Et lorsque les plus massives de ces étoiles achèveront leur existence, Gum 15 disparaîtra avec elles. Certaines étoiles sont si massives qu'elles exploseront sous la forme de supernovae et disperseront les derniers vestiges des régions HII, laissant derrière elles de jeunes étoiles groupées en amas.
Note : [1] Le programme Joyaux Cosmiques de l'ESO a pour objectif de mettre à disposition du monde de l'enseignement et du grand public des images intéressantes, intriguantes et visuellement attrayantes d'objets, obtenues au moyen des télescopes de l'ESO. Le programme utilise du temps de télescope qui ne pourrait servir à des observations scientifiques. L'ensemble des données collectées peut également être utilisé à des fins scientifiques. A cet effet, ces données sont accessibles aux astronomes via le portail dédié aux archives scientifiques de l'ESO.
[2] L'appellation de cet objet fait référence à l'astronome australien Colin Gum, qui, en 1955, a publié un catalogue de régions HII.
[3] Les régions HII (prononcer « Hache deux ») sont de vastes nuages de gaz et de poussière qui abritent des sursauts de formation d'étoiles ainsi que de jeunes étoiles.
Plus d'informations L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens - Photos du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres - Autres photos prises avec le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres - Photos de l'Observatoire de La Silla
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Une avancée dans la compréhension des éruptions
solaires : Une équipe scientifique internationale a observé
le mécanisme de « reconnexion glissante », sous-jacent
à l'apparition des éruptions solaires dans la couronne du Soleil,
qui se traduisent par l'expulsion violente de particules dans l'espace.
Hubble pour procéder à une recherche complète de cibles pour New Horizons
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Les scientifiques planétaires ont utilisé avec succès le télescope spatial Hubble pour regarder hardiment à la frontière lointaine du Système solaire pour trouver des cibles appropriées pour la mission New Horizons de la NASA vers Pluton. Après le passage de la sonde marathon auprès de Pluton en Juillet 2015, elle se rendra dans la ceinture de Kuiper, une vaste couronne de corps primitifs de glace laissés après la naissance de notre Système solaire il y a 4,6 milliards d'années. Si la NASA approuve, la sonde pourait être redirigée pour voler vers un objet de ceinture de Kuiper (KBO) et le photographier de près.
Crédit : NASA, ESA, SwRI, JHU/APL, and the New Horizons KBO Search Team
Dans un premier temps, Hubble a trouvé deux KBOs dérivant sur le fond étoilé. Ils peuvent être ou ne pas être la cible idéale pour New Horizons. Néanmoins, l'observation est la preuve concrete que Hubble peut aller de l'avant avec une recherche approuvée de KBO approfondie, couvrant une superficie du ciel d'à peu près la taille angulaire de la Pleine Lune. L'observation extrêmement difficile équivalait à trouver quelque chose de pas plus grand que l'île de Manhattan et de charbon noir, situé à 6,4 milliards de kilomètres.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes C/2014 L5 (Lemmon), C/2013 UQ4 (Catalina), C/2014 M1 (PANSTARRS), C/2014 M2 (Christensen), C/2014 M3 (Catalina)
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C/2014 L5 (Lemmon) Une nouvelle comète a été découverte sur les images CCD obtenues le 09, 10 et 18 Juin 2014 avec le télescope de 1.5-m dans le cadre du Mt. Lemmon Survey. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaie de l'objet a été confirmée grâce aux observations de Jana Pittichova (via Table Mountain Observatory, Wrightwood), G. Hug (Sandlot Observatory, Scranton), A. R. Gibbs (Steward Observatory, Mt. Lemmon Station), J.-F. Soulier (Maisoncelles), et H. Sato (via iTelescope Observatory, Mayhill).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2014 L5 (Lemmon) indiquent un passage au périhélie le 16 Décembe 2014 à une distance d'environ 6,1 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 26 Novembre 2014 à une distance d'environ 6,2 UA du Soleil.
C/2013 UQ4 (Catalina) La comète C/2013 UQ4 (Catalina) a fait l'objet de nombreuses nouvelles observations qui ont permis d'affiner l'orbite de celle-ci.
Les éléments orbitaux de la comète C/2013 UQ4 (Catalina) indiquent un passage au périhélie le 5,9 Juillet 2014 à une distance d'environ 1,08 UA du Soleil.
C/2014 M1 (PANSTARRS) Les membres de l'équipe du programme de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) ont découvert une nouvelle comète sur les images CCD obtenues le 25 Juin 2014 avec le télescope Pan-STARRS 1 de 1,8 mètre d'ouverture, de l'Université d'Hawaii, situé au sommet du Haleakala sur l'île de Maui (Hawaii, USA). Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée grâce aux observations de R. J. Wainscoat et L. Wells (Mauna Kea), H. Sato (via iTelescope Observatory, Siding Spring), A. Maury et J.-F. Soulier (CAO, San Pedro de Atacama), T. Linder et R. Holmes (via Cerro Tololo).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2014 M1 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 19 Août 2015 à une distance d'environ 5,6 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 26 Août 2015 à une distance d'environ 5,5 UA du Soleil.
C/2014 M2 (Christensen) Une nouvelle comète a été découverte par E. J. Christensen et R. J. Sanders sur les images CCD obtenues le 25 Juin 2014 dans le cadre du Mt. Lemmon Survey. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée grâce aux observations de A. R. Gibbs (Steward Observatory, Mt. Lemmon Station), H. Sato (via iTelescope Observatory, Siding Spring), J.-F. Soulier (Maisoncelles), D. Abreu (ESA Optical Ground Station, Tenerife), P. Dupouy et J. B. de Vanssay (Observatoire de Dax), A. Maury et T. Noel (CAO, San Pedro de Atacama), F. Losse (St Pardon de Conques), et P. Birtwhistle (Great Shefford).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2014 M2 (Christensen) indiquent un passage au périhélie le 14 Janvier 2013 à une distance d'environ 8,2 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 18 Juillet 2014 à une distance d'environ 6,9 UA du Soleil..
C/2014 M3 (Catalina) Une nouvelle comète a été découverte par R. A. Kowalski sur les images CCD obtenues le 26 Juin 2014 dans le cadre du Catalina Sky Survey. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée grâce aux observations de R. A. Mastaler (LPL/Spacewatch II), S. Gajdos (Modra), R. Holmes (Astronomical Research Observatory, Westfield), H. Sato (via iTelescope Observatory, Siding Spring), G. Hug (Sandlot Observatory, Scranton), A. R. Gibbs (Steward Observatory, Mt. Lemmon Station), P. Dupouy et J. B. de Vanssay (Observatoire de Dax), A. Maury et J.-F. Soulier (CAO, San Pedro de Atacama).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2014 M3 (Catalina) indiquent un passage au périhélie le 18 Juin 2014 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 21 Juin 2014 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La comète de Rosetta "sue" deux verres d'eau
par seconde : La sonde Rosetta de l'ESA a constaté que la comète
67P/Churyumov-Gerasimenko libère l'équivalent de deux petits verres
d'eau dans l'espace à chaque seconde, même à 583 millions
de kilomètres du Soleil. Les premières observations de la vapeur
d'eau s'écoulant de la comète ont été faites par
l'instrument Microwave Instrument for Rosetta Orbiter, or MIRO, le 06 Juin,
lorsque le vaisseau spatial était à environ 350 000 kilomètres
de la comète.
Des caractéristiques mystérieuses repérées
sur Titan révèlent les changements saisonniers de la lune
: À première vue, le Titan a peu en commun avec la Terre. La plus
grande lune de Saturne a des températures à sa surface descendant
à près de 300 F au-dessous de zéro, ses mers clapotent
avec du méthane liquide et son ciel est d'une nuance sombre de crème.
Et pourtant, une nouvelle analyse des fonctionnalités mystérieuses
repérées sur la lune indique qu'elle subit les mêmes processus
mondiaux qui sont importants ici sur Terre.
Matière noire : La chasse pour la matière
noire a fait un autre pas en avant grâce à de nouvelles simulations
de supercalculateur montrant l'évolution de notre Univers local du Big
bang à nos jours. Des physiciens de l'Université de Durham, qui
mènent la recherche, disent que leurs simulations pourraient améliorer
la compréhension de la matière noire, une substance mystérieuse
supposée composer 85 pour cent de la masse de l'Univers.
Les astronomes près à prouver l'existence des
ondes gravitationnelles : Quand Albert Einstein a proposé l'existence
des ondes gravitationnelles dans le cadre de sa théorie de la relativité,
il a mis en route une poursuite de la connaissance qui se poursuit près
d'un siècle plus tard. Des chercheurs de l'Université de Warwick
et de l'Université Monash ont fourni une autre pièce du puzzle
avec leurs mesures précises d'une étoile à neutrons en
rotation rapide.
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