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Comètes P/2019 M1 = P/2006 S1 (Christensen), C/2019 N1 (ATLAS), P/2019 M2, C/2019 M3 (ATLAS)
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P/2019 M1 = P/2006 S1 (Christensen) La comète P/2006 S1 (Christensen), découverte initialement par Eric Christensen sur les images obtenues le 16 Septembre 2006 avec le télescope Schmidt de 0.60-m du Catalina Sky Survey et observée pour la dernière fois le 16 Décembre 2006, a été retrouvée par Krisztian Sarneczky dans les images CCD des 25 et 26 Juin 2019 obtenues avec le télescope Schmidt de 0.60-m de l'University of Szeged, Piszkesteto Station (Konkoly). La comète, d'une période d'environ 6,5 ans et qui était passée au périhélie 30 Août 2006, avait été observée pour la dernière fois le 16 Décembre 2006 et n'avait pas été revue pour son retour de 2013.
Pour ce nouveau retour, les éléments orbitaux de la comète P/2019 M1 = P/2006 S1 (Christensen) indiquent un passage au périhélie le 26 Octobre 2019 à une distance d'environ 1,4 UA du Soleil, et une période d'environ 6,6 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
C/2019 N1 (ATLAS) Un objet signalé en tant qu'astéroïde par l'équipe du projet ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) sur les images CCD obtenues le 05 Juillet 2019 avec le télescope de 0.5-m à Mauna Loa, a été rapporté comme cométaire suite aux observations de Krisztián Sárneczky (GINOP-KHK, Piszkesteto) qui a noté une chevelure très condensée de 6" dans les images obtenues quelques heures plus tard. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux astrométristes ont également confirmé la nature cométaire de cet objet.
Des observations antérieures à la découverte ont également été identifiées, obtenues le 10 Juin 2019 par l'équipe d'ATLAS-HKO, Haleakala, et le 11 Juin via Faulkes Telescope North.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2019 N1 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 02 Décembre 2020 à une distance d'environ 1,7 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 01 Décembre 2020 à une distance d'environ 1,7 UA du Soleil.
P/2019 M2 Un objet détecté sur les images CCD obtenues le 29 Juillet 2019 avec le télescope de 0.5-m à Mauna Loa et initialement signalé en tant qu'astéroïde par l'équipe du projet ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System), a été identifié par la suite comme cométaire par A. Heinze sur les images d'ATLAS obtenues le 01 Juillet 2019. De nombreux astrométristes ont confimé la nature cométaire de cet objet après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. La nouvelle comète n'a pas encore été nommée.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2019 M2 indiquent un passage au périhélie le 22 Juin 2019 à une distance d'environ 1,0 UA du Soleil, et une période d'environ 5,2 ans pour cette comète de la famille de Jupiter. Le 16 Juin 2019, la comète P/2019 M2 s'est approchée de la Terre à une distance d'environ 0,21 UA, soit à environ 31,3 millions de kilomètres de notre planète.
C/2019 M3 (ATLAS) Un objet initialement signalé en tant qu'astéroïde par l'équipe du projet ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) sur les images CCD obtenues le 30 Juin 2019 avec le télescope de 0.5-m à Haleakala, a été rapporté par la suite comme cométaire suite aux observations de Krisztián Sárneczky (GINOP-KHK, Piszkesteto) du 01 Juillet 2019 qui a noté une chevelure très condensée de 4" et une large queue en P.A. entre 240 et 300 degrés. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux astrométristes ont également confirmé la nature cométaire de cet objet.
Les éléments orbitaux paraboliques de la comète C/2019 M3 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 05 Janvier 2019 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 03 Janvier 2019 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
de Michel ORY
Michel Ory, chasseur d'astéroïdes, nous raconte un monde qu'il connait bien : celui de ces petits objets célestes, tout là-haut, et de ceux qui les observent, ici-bas.
Non seulement les astéroïdes, ces « mini planètes » ont, chacun, leur histoire, mais le livre nous entraîne également à la rencontre de ceux qui les observent : un petit monde qui, lui aussi, gagne à être connu ! Un monde en voie d'extinction…
Avec quelques astronomes amateurs, Michel Ory fait en effet partie des derniers Mohicans célestes, dont la vie est rythmée par l'observation du ciel. Car aujourd'hui, force est de constater que le reste de l'humanité ne vit plus en symbiose avec la voûte céleste.
Et pourtant, au-delà des écrans et du virtuel, le ciel étoilé est un patrimoine à préserver, comme le tigre du Bengale ou les grandes pyramides d'Égypte. C'est aussi un formidable terrain d'aventures, à redécouvrir de toute urgence.
Astronome amateur, Michel Ory parcourt inlassablement le ciel depuis près de vingt ans à la recherche de petits corps du système solaire, astéroïdes ou comètes. Ce chasseur infatiguable a découvert, à lui seul, plus de 200 astéroïdes et 2 comètes.
- 144 Pages - 16,00 € - ISBN : 978-2-7465-1782-0 - Dimensions : 17 x 24 cm - Date de parution : 20/02/2019
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La nouvelle mesure de la constante de Hubble ajoute au mystère du taux d'expansion de l'Univers
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Les étoiles géantes rouges utilisées comme bornes kilométriques
En 1924, l'astronome américain Edwin Hubble a annoncé qu'il avait découvert des galaxies en dehors de notre Voie lactée en utilisant le puissant nouveau télescope Hooker perché au-dessus de Los Angeles. En mesurant les distances par rapport à ces galaxies, il s'est rendu compte que plus une galaxie est éloignée, plus elle semble s'éloigner rapidement de nous. C'est la preuve irréfutable que l'Univers est en expansion uniforme dans toutes les directions. Ce fut une grosse surprise, même pour Albert Einstein, qui a prédit un Univers statique et bien équilibré. Le taux d'expansion est la base de la constante de Hubble. C'est une valeur recherchée car elle fournit des indices sur l'origine, l'âge, l'évolution et le destin futur de notre Univers.
Depuis presque un siècle, les astronomes ont travaillé méticuleusement pour mesurer avec précision la constante de Hubble. Avant le lancement du télescope spatial Hubble en 1990, on pensait que l'âge de l'Univers se situait entre 10 et 20 milliards d'années, selon différentes estimations de la constante de Hubble. L'amélioration de cette valeur a été l'une des principales justifications de la construction du télescope Hubble. Cela a porté ses fruits au début des années 90, lorsqu'une équipe dirigée par Wendy Freedman de l'Université de Chicago a considérablement affiné la valeur constante de Hubble à 10% près. Cela a été possible parce que le télescope Hubble est si habile à trouver et à mesurer des étoiles variables Céphéides en tant que bornes kilométriques - tout comme Edwin Hubble l'avait fait 70 ans plus tôt.
Mais les astronomes s'efforcent d'obtenir une précision toujours plus grande, ce qui nécessite d'affiner les critères permettant de mesurer de vastes distances intergalactiques de milliards d'années-lumière. Les dernières recherches de Freedman portent sur le vieillissement des étoiles géantes rouges dans les galaxies voisines. Ce sont également des repères kilométriques car elles atteignent toutes le même pic de luminosité à un stade critique de leur évolution tardive. Ceci peut être utilisé pour calculer des distances.
Les recherches de Freedman sont l'une des nombreuses études récentes qui mettent en évidence une divergence persistante entre le taux d'expansion moderne de l'Univers et les prédictions basées sur l'Univers telles qu'elles étaient il y a plus de 13 milliards d'années, mesurées par le satellite Planck de l'Agence spatiale européenne. Cette dernière mesure offre de nouvelles preuves suggérant qu'il pourrait y avoir quelque chose de fondamentalement défectueux dans le modèle actuel de l'Univers.
Crédit : NASA, ESA, and W. Freedman (University of Chicago), ESO, and the Digitized Sky Survey
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
La Circulaire ATel#12931, consultable sur le site The Astronomer's Telegram, rapporte
l'apparente désintégration de la comète C/2019 J2 (Palomar), détectée
pour la première fois par Jean-François Soulier et Krisztián Sárneczky sur
des images prises le 06-07 Juillet UT. Soulier a rapporté que la comète avait une magnitude
inférieure de 1,8 magnitude à celle prévue dans les images prises le 06 juillet
2019 à 6.90 UT par un télescope de 0,30-m à Maisoncelles et présentait un
aspect «très diffus». Sárneczky a rapporté que l'activité de
la comète a diminué sur la base d'images prises le 30,89 Juin 2019 UT, les 06,95 et 07,97
Juillet, par un télescope Schmidt de 0,60-m à l'observatoire de Konkoly, Piszkésteto,
Hongrie. La comète a commencé à devenir sensiblement diffuse sur les images prises
le 06 Juillet. Après réception des rapports de Soulier et de Sárneczky, la désintégration
a été confirmée par Quanzhi Ye (Caltech/IPAC) et par Francois Kugel (Observatoire
de Chante-Perdrix, Dauban).
Hubble découvre un disque de trou noir qui ne devrait pas exister
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Les astronomes sont toujours émus lorsqu'ils trouvent quelque chose qu'ils ne s'attendaient pas à être là. En regardant au cœur de la majestueuse galaxie spirale NGC 3147, les chercheurs ont découvert un disque de gaz tourbillonnant, très proche du trou noir pesant environ 250 millions de fois la masse de notre Soleil. La surprise est qu'ils pensaient que le trou noir était tellement mal nourri qu'il ne devrait pas y avoir une telle structure autour. C'est fondamentalement une version "Mini-Me" de disques plus puissants vus dans des galaxies très actives.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que le disque est si profondément enfoncé dans l’intense champ de gravitation du trou noir que sa lumière est étirée et intensifiée par la puissante emprise du trou noir. C'est une démonstration unique et réelle des lois de la relativité d'Einstein, formulées il y a un siècle.
Hubble a chronométré la matière tourbillonnant autour du trou noir comme se déplaçant à plus de 10% de la vitesse de la lumière. Et, le gaz que les astronomes ont mesuré est tellement ancré dans le puits gravitationnel que la lumière peine à sortir, et apparaît donc étirée à des longueurs d'onde plus rouges.
Crédit : Hubble Image: NASA, ESA, S. Bianchi (Università degli
Studi Roma Tre University), A. Laor (Technion-Israel Institute of Technology), and M. Chiaberge
(ESA, STScI, and JHU);
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Comètes C/2019 L3 (ATLAS), C/2019 K7 (Smith), C/2019 K8 (ATLAS), C/2019 LB7 (Kleyna)
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C/2019 L3 (ATLAS) Un objet ayant l'apparence d'un astéroïde a été signalé par l'équipe du projet ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) sur les images CCD obtenues le 10 Juin 2019 avec le télescope de 0.5-m à Haleakala. Les observations ultérieures par d'autres astrométristes ont montré qu'il s'agissait d'une comète.
Les éléments orbitaux hyperboliques de la comète C/2019 L3 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 10 Janvier 2022 à une distance d'environ 3,5 UA du Soleil.
C/2019 K7 (Smith) Une nouvelle comète a été découverte par Ken Smith sur les images prises le 30 Mai 2019 avec le télescope de 0.5-m à Haleakala par l'équipe du projet ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System).
Les éléments orbitaux hyperboliques de la comète C/2019 K7 (Smith) indiquent un passage au périhélie le 17 Juin 2020 à une distance d'environ 4,4 UA du Soleil.
C/2019 K8 (ATLAS) Une nouvelle comète a été découverte sur les images CCD prises avec le télescope de 0.5-m à Mauna Loa le 27 Mai 2019 par l'équipe du projet ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System).
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2019 K8 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 21 Juillet 2019 à une distance d'environ 3,2 UA du Soleil.
C/2019 LB7 (Kleyna) Cet objet découvert par Jan Kleyna sur les images CCD obtenues avec l'Hyper Suprime-Cam sur le Canada-France-Hawaii Telescope de 3.6-m à Mauna Kea le 07 Juin 2019, et bien que signalé comme étant une comète, a été par inadvertance désigné et annoncé le 02 Juillet comme planète mineure sous la désignation de 2019 LB7 [MPEC 2019-N20]. L'objet a été reclassifié le même jour en tant que comète.
Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2019 LB7 (Kleyna) indiquent un passage au périhélie le 26 Mars 2019 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil, et une période d'environ 190 ans pour cette comète de type Halley classique (20 ans < P < 200 ans).
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Hubble capture le plus grand spectacle pyrotechnique stellaire de la galaxie
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Au milieu des années 1800, les marins naviguant dans les mers australes naviguaient de nuit sous une étoile brillante dans la constellation de la Carène (Carina). L'étoile, nommée Eta Carinae, était la deuxième étoile la plus brillante du ciel depuis plus d'une décennie. Ces marins auraient difficilement pu imaginer qu'à partir du milieu des années 1860, le brillant globe ne serait plus visible. Eta Carinae a été enveloppée par un nuage de poussière éjecté lors d'une explosion violente.
Les étoiles ne jouent normalement pas des actes de disparition sauf si elles subissent une activité rapide et violente. Les observations effectuées par le télescope spatial Hubble et d'autres observatoires ont aidé les astronomes à reconstituer l'histoire du comportement impétueux de cette étoile unique. Pendant une partie de sa vie adulte, Eta Carinae a subi une série d'éruptions, devenant extrêmement brillantes à chaque épisode, avant de s'estomper. Une des explications aux pitreries de l'étoile monstre est que les convulsions ont été provoquées par un jeu complexe de trois étoiles, toutes liées gravitationnellement dans un système. Le membre le plus massif - pesant 150 fois la masse de notre Soleil - a avalé l'une des étoiles. Cet événement violent a déclenché l'explosion massive du milieu du XIXe siècle. La preuve de cet événement, surnommé la Grande Eruption, réside dans les énormes lobes bipolaires en expansion de gaz chauds entourant le système.
En raison de l'histoire violente d'Eta Carinae, les astronomes ont surveillé ses activités. Bien que Hubble a surveillé la super étoile instable depuis 25 ans, il dévoile toujours de nouvelles révélations. En utilisant Hubble pour cartographier la lumière ultraviolette du magnésium incorporé dans le gaz chaud, les astronomes ont été surpris de découvrir le gaz dans des endroits où ils ne l'avaient jamais vu auparavant. Le gaz nouvellement révélé est important pour comprendre le début de l'éruption, car il représente l'éjection rapide et énergique de matériaux pouvant avoir été expulsés par l'étoile peu de temps avant l'expulsion des bulles bipolaires.
Eta Carinae, l'une des étoiles les plus massives de la Voie Lactée, est sur le point d'arriver à sa fin en se transformant en supernova.
Crédit : NASA, ESA, N. Smith (University of Arizona), and J. Morse (BoldlyGo Institute)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
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