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Comète C/2009 Q4 (Boattini)
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Andrea Boattini a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète le 26 Août 2009 dans le cadre du Catalina Sky Survey. La nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux observateurs après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 Q4 (Boattini) indiquent un passage au périhélie le 01 Novembre 2009 à une distance de 1,5 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent qu'il s'agit d'une comète périodique avec un passage au périhélie le 19 Novembre 2009 à une distance d'environ 1,3 UA du Soleil. La comète P/2009 Q4 (Boattini) a une période de 5,5 ans.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Contact radio perdu avec Chandrayaan-1
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Le vaisseau spatial lunaire Chandrayaan-1 de l'Inde a perdu le contact avec la station au sol de l'ISRO (India Space Research Organisation) tôt le 29 août. « Nous ne pouvons pas établir le contact avec le vaisseau spatial. Nous n'obtenons pas les données, nous ne pouvons pas envoyer de commandes, » a déclaré à Press Trust of India un fonctionnaire de l'ISRO. « En termes simples, le vaisseau spatial est devenu sourd-muet. Il ne peut pas parler. » Les 11 charges utiles scientifiques à bord de la navette spatiale avaient fonctionné normalement, et le vaisseau spatial envoyait des données au cours d'une séquence planifiée vers sa station au sol quand le contact a été perdu. Les fonctionnaires analysent maintenant les données obtenues, espérant trouver toutes les indications de ce qui a pu se produire.
Chandrayaan-1 et Lunar Reconnaissance Orbiter de la NASA se sont associés le 20 Août pour réaliser une expérience bi-statique de radar, et bien qu'aucun résultat n'ait été encore publié, les données avaient été retournées avec succès de l'essai.
Chandrayaan-1 a été lancé le 22 Octobre 2008, atteignant la Lune au début Novembre. Il a fait plus de 3.000 orbites et ses appareils-photo à haute résolution ont transmis par relais plus de 70.000 images numériques de la surface lunaire, fournissant des vues ahurissantes des montagnes et des cratères, y compris ceux dans le secteur ombragé de façon permanente de la région polaire de la Lune.
Le site Web de Times Now signale que la mission est terminée, avec une citation du directeur de projet de la mission Chandrayaan-1, Mayilsamy Annadurai : « La mission est certainement terminée. Nous avons perdu le contact avec le vaisseau spatial. »
Il a ajouté « Il a réalisé son travail techniquement... à 100 pour cent. Scientifiquement également, il a accompli presque 90-95 pour cent de son travail. »
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comètes P/2009 Q1 (Hill), P/2009 Q2 = 2003 XD10 (LINEAR-NEAT), P/2009 Q3 = 2002 T1 (LINEAR)
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P/2009 Q1 (Hill) R. E. Hill a découvert le 27 Août 2009 une nouvelle comète dans le cadre du Catalina Sky Survey. La comète, confirmée par de nombreux observateurs après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, figurait sur des images prises le 16 Août 2009 par M. T. Read (Steward Observatory, Kitt Peak).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète P/2009 Q1 (Hill) indiquent un passage au périhélie le 19 Juillet 2009 à une distance de 2,8 UA du Soleil, et une période de 13 ans.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 04 Juillet 2009 à une distance d'environ 2,8 UA du Soleil, et une période d'environ 13 ans.
P/2009 Q2 = 2003 XD10 (LINEAR-NEAT) La comète P/2003 XD10 (LINEAR-NEAT) a été retrouvée le 27 Août 2009 par J. V. Scotti (LPL/Spacewatch II).
La comète périodique P/2003 XD10 (LINEAR-NEAT) avait été découverte en tant qu'astéroïde le 04 Décembre 2003 par le télescope de surveillance LINEAR. Indépendamment, le télescope de surveillance NEAT avait découvert l'objet en tant que comète le 14 décembre. Après demande de confirmation, d'autres observateurs avaient confirmé la nature cométaire de l'objet. Des images antérieures à la découverte avaient été faites par LINEAR le 20 Novembre 2003.
Les éléments orbitaux de la comète P/2009 Q2 (LINEAR-NEAT) indiquent un passage au périhélie le 31 Janvier 2010 à une distance de 1,9 UA du Soleil, et une période de 6,29 ans.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2009 Q2 (LINEAR-NEAT) a reçu la dénomination définitive de 224P/LINEAR-NEAT en tant que 224ème comète périodique numérotée.
P/2009 Q3 = 2002 T1 (LINEAR) La comète P/2002 T1 (LINEAR) a été retrouvée le 28 Août 2009 par J. V. Scotti (LPL/Spacewatch II).
La comète /2002 T1 (LINEAR) avait été découverte le 03 Octobre 2002 par M. Blythe et S. Partridge dans le cadre du programme de surveillance LINEAR. Des observations datant du 29 Septembre 2002 montraient également la comète.
Les éléments orbitaux de la comète P/2009 Q3 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 25 Août 2009 à une distance de 1,3 UA du Soleil, et une période de 6,96 ans.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2009 Q3 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 225P/LINEAR en tant que 225ème comète périodique numérotée.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Un astronaute de l'ESA s'envole vers l'ISS pour une mission de livraison et de récupération de matériel
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Le lancement de la navette spatiale Discovery de la NASA, ce samedi 29 août, marque le début de la mission STS-128 de 13 jours à destination de la Station spatiale internationale (ISS). Au sein de l'équipage se trouve l'astronaute suédois de l'ESA, Christer Fuglesang, qui effectue son deuxième vol spatial.
Discovery a décollé du Centre spatial Kennedy de la NASA à Cap Canaveral (Floride) à 5h59, heure de Paris, et a atteint l'orbite terrestre basse sans encombre. Après une journée de manoeuvres et d'inspection de son système de protection thermique, la navette se mettra en route pour l'ISS ; les opérations de rendez-vous et d'amarrage sont prévues le lundi 31 août à 3h03, heure de Paris. À bord de la Station, les sept astronautes de Discovery retrouveront les six membres de l'équipage Expédition 20 et Christer Fuglesang sera accueilli par l'astronaute de l'ESA Frank De Winne, qui séjourne dans cet avant-poste orbital depuis la fin mai. Ce sera le quinzième vol d'un astronaute de l'ESA vers l'ISS depuis huit ans et la troisième fois en moins de trois ans que l'ESA aura deux astronautes présents simultanément dans la Station.
Trois sorties dans l'espace, marquées par une forte implication européenne
Au cours de sa mission, baptisée "Alissé", Fuglesang travaillera aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du complexe orbital. En sa qualité de spécialiste mission, expert en activités extravéhiculaires (EVA), Christer Fuglesang prendra part, avec l'astronaute de la NASA John Olivas, aux deux dernières des trois sorties dans l'espace que comporte la mission, programmées le jeudi 3 septembre et le samedi 5 septembre. L'objectif premier de ces deux EVA sera d'installer à l'extérieur de l'ISS plus de 20 mètres de câbles indispensables pour préparer l'arrivée, en 2010, du n½ud de jonction no3 (Tranquility), fourni par l'ESA. Les astronautes en profiteront également pour démonter et remplacer un réservoir d'ammoniac (ATA) vide faisant partie du système de régulation thermique active de la Station. Le réservoir, qui pèse 800 kilogrammes, sera l'objet le plus lourd jamais manipulé dans l'espace par un seul astronaute.
La première EVA, programmée le mardi 1 septembre, sera consacrée au démontage de l'Installation européenne d'exposition au milieu spatial pour les recherches technologiques (EuTEF), qui est actuellement implantée sur une plate-forme pour charges utiles externes à l'extérieur du laboratoire Columbus de l'ESA et sera placée dans la soute de Discovery en vue de son retour sur Terre. Cette charge utile scientifique, comportant neuf expériences, a servi, pendant dix-huit mois, à exposer divers échantillons aux dures conditions spatiales, à tester des matériaux, à analyser le milieu spatial en orbite terrestre basse et à prendre des images de la Terre.
Un congélateur en orbite
Discovery transporte en outre le module logistique polyvalent (MPLM) Leonardo, fabriqué par l'Italie. Ce conteneur de fret, de la taille de Columbus, sera temporairement amarré au n½ud de jonction no2 (Harmony), fourni par l'ESA, pour permettre aux astronautes de transférer directement les bâtis, les équipements et le reste de la cargaison à bord de l'ISS en bras de chemise. Christer Fuglesang sera responsable du déchargement de la cargaison, et en particulier d'un équipement majeur envoyé par l'ESA : le deuxième congélateur de laboratoire à -80°C pour l'ISS (MELFI-2), qui doit être transféré dans le laboratoire japonais Kibo afin d'assurer le stockage à très basse température des échantillons et des expériences. Les capacités offertes par MELFI-1, utilisé depuis 2006 dans le laboratoire américain Destiny, se trouveront ainsi doublées.
Leonardo apporte également aux astronautes de l'ISS, entre autres équipements, de la nourriture, des vêtements, de l'eau et des couchettes supplémentaires, qui seront elles aussi installées dans le module Kibo.
"Lors de son dernier vol à destination de l'ISS, Christer Fuglesang y avait déjà été accueilli par un astronaute de l'ESA, qui y effectuait une mission de six mois. Cette fois, il rejoindra Frank De Winne, qui est également en mission de longue durée à bord de l'ISS et en prendra bientôt le commandement. Peut-on rêver meilleure illustration de la forte implication européenne dans les vols habités ? ", a déclaré, au Centre spatial Kennedy, le Directeur des Vols habités de l'ESA, Simonetta Di Pippo. " Nos astronautes s'entraînent actuellement en vue de deux autres séjours à bord de la Station et d'un vol de navette obtenu par l'Agence spatiale italienne (ASI). La prochaine génération d'astronautes européens, sélectionnée récemment, s'apprête dans le même temps à entamer sa formation de base. L'Europe est dans l'espace pour y rester et nous nous attachons quotidiennement à créer des conditions permettant de renforcer son rôle dans le domaine des vols habités et de l'exploration, dans la perspective, notamment, d'une prolongation de la durée de vie de l'ISS."
"À nos deux astronautes, qui travaillent actuellement en orbite en collaboration avec un équipage international, s'ajoutent des centaines de scientifiques et d'ingénieurs au sol, qui exploitent les installations scientifiques de la Station. Nous récoltons désormais chaque jour le fruit des investissements consentis par les États membres en recueillant des données scientifiques concrètes issues des expériences conduites à l'intérieur et à l'extérieur de l'ISS. ", fait observer le Directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain. " Notre contribution à l'ISS est très précieuse pour l'Europe car c'est sur elle que se bâtiront les futurs projets d'exploration avec nos partenaires internationaux"
Discovery, qui se désamarrera de l'ISS le
mardi 8 septembre, ramènera sur Terre l'astronaute de la
NASA Timothy Kopra, qui sera remplacé au sein de l'équipage
permanent de la Station par sa compatriote Nicole Stott, arrivée
avec la mission STS-128. L'atterrissage est prévu le vendredi
11 septembre en Floride.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Trifide
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Couvant plusieurs milliers d'années-lumière dans la constellation du Sagittaire (Sagittarius), la nébuleuse Trifide présente un portrait convaincant des étapes de la vie d'une étoile, de la gestation à la première lumière. La chaleur et les « vents » des étoiles nouvellement enflammées et volatiles agitent le gaz et le chaudron rempli de poussières de Trifide ; avec le temps, les filaments sombres de matière répandus dans tout le secteur s'effondreront eux-mêmes et formeront de nouvelles étoiles.
L'astronome français Charles Messier a observé en premier la nébuleuse Trifide en Juin 1764, enregistrant l'objet flou et rougeoyant sous l'entrée numéro 20 dans son célèbre catalogue. Les observations faites environ 60 ans après par John Herschel des lignes de poussières qui semblent diviser le nuage cosmique en trois lobes ont inspiré l'astronome anglais à forger le nom de « Trifide ».
Faite avec l'instrument WFI (Wide-Field Imager) lié au télescope MPG/ESO de 2.2 mètres à l'Observatoire de l'ESO de La Silla dans le nord du Chili, cette nouvelle image met en évidence les différentes régions de la nébuleuse Trifide comme vues dans la lumière visible. Dans la zone bleuâtre vers le haut à gauche, appelée une nébuleuse de réflexion, le gaz disperse la lumière des étoiles voisines et issues de Trifide. La plus grande de ces étoiles brille plus intensément dans la partie chaude et bleue du spectre visible. Ceci, avec le fait que les grains et les molécules de poussières dispersent la lumière bleue plus efficacement que la lumière rouge - une propriété qui explique pourquoi nous avons les cieux bleus et les couchers du Soleil rouges - imprègne cette partie de la nébuleuse Trifide avec un ton azur.
En-dessous, dans le secteur rond et rose-rougeâtre typique d'une nébuleuse d'émission, le gaz au coeur de Trifide est chauffé par des centaines de brûlantes jeunes étoiles jusqu'à ce qu'il émette la lumière rouge de la signature de l'hydrogène, le composant principal du gaz, tout comme le chaud gaz néon rougeoie en rouge-orange dans les signaux lumineux partout dans le monde.
Les gaz et la poussière qui sillonnent la nébuleuse Trifide composent la troisième sorte de nébuleuses dans ce nuage cosmique, connues sous le nom de nébuleuses foncées, grâce à leurs effets de clair obscur. (La nébuleuse de la Tête de Cheval peut être la plus célèbre de celles-ci [photo de presse de l'ESO 02/02]). Dans ces lignes foncées, les restes des épisodes précédents de naissance d'étoiles continuent à fusionner sous l'attraction inexorable de la pesanteur. L'élévation de la densité, de la pression et de la température à l'intérieur de ces gouttes gazeuses déclencheront par la suite la fusion nucléaire, et plus d'étoiles se formeront.
Dans la partie plus inférieure de cette nébuleuse d'émission, un doigt de gaz dépasse du nuage, se dirigeant directement à l'étoile centrale alimentant la Trifide. C'est un exemple d'une gouttelette gazeuse en évaporation, ou "EGG" (evaporating gaseous globule), également vue dans la nébuleuse de l'Aigle (M16), une autre région de formation d'étoiles. Au bout du doigt, qui a été photographié par Hubble, un noeud de gaz dense a résisté à l'impact du rayonnement de l'étoile massive.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Le lancement
de la navette spatiale Discovery (mission
STS-128), avec à son bord l'astronaute de l'ESA Christer Fuglesang,
prévu pour ce mercredi 26 août à 05h10 UTC (07h10, heure
de Paris), a été une nouvelle fois reporté. Lors du remplissage
du réservoir externe, une valve de remplissage et vidange d'hydrogène
liquide située dans le compartiment moteur arrière de l'orbiteur
a refusé de se fermer.
Lancement de la première fusée sud-coréenne
: La Corée du Sud a procédé ce mardi 25 Août 2009
à 08h00 UTC au lancement de sa première fusée depuis l'île
d'Oenaro, à environ 465km au sud de Séoul. Le lanceur baptisé
Naro, de conception russe pour le premier étage, transportait un satellite
de fabrication sud-coréenne destiné à observer l'atmosphère
et les océans.
Le lancement de la navette spatiale Discovery, avec à
son bord l'astronaute de l'ESA Christer Fuglesang, a été reporté
à demain, mercredi, 26 août à 05h10 UTC (07h10, heure de
Paris). Les conditions de météo de ce matin n'étaient pas
favorables au décollage.
Le prix Edgar Wilson 2008-2009
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Le Smithsonian Astrophysical Observatory (SAO), département du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (Cambridge, Massachusetts), a annoncé les destinataires de la récompense Edgar Wilson attribuée en 2008-2009 (IAUC 9066, uniquement par souscription).
La récompense, gérée par le SAO, en tant que bénéficiaire sous la volonté d'Edgar Wilson (Lexington, Kentuky), a été partagée entre cinq découvreurs de cinq comètes différentes :
- Robert E. Holmes, Jr. (Charleston, IL, U.S.A.) pour la comète C/2008 N1 (ref. IAUC 8959); - Stanislav Maticic (Crni Vrh Observatory, Slovenia) pour la comète C/2008 Q1 (ref. IAUC 8966); - Michel Ory (Delemont, Switzerland) pour la comète P/2008 Q2 (ref. IAUC 8967); - Koichi Itagaki (Yamagata, Japan) pour la comète C/2009 E1 (ref. IAUC 9026); - Dae-am Yi (Yeongwol-kun, Gangwon-do, Korea) pour la comète C/2009 F6 (ref. IAUC 9034 et 9035)
Le prix Edgar Wilson, créé en Juin 1998 et attribué pour la première fois en 1999, est une récompense attribuée annuellement aux astronomes amateurs qui, en utilisant du matériel d'amateur, ont découvert une ou plusieurs comètes nouvelles.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Un coup d'oeil dans les berceaux infernaux de soleils et de
systèmes solaires : De nouvelles images publiées par l'ESO
fouillent dans le coeur d'un nuage cosmique, appelé RCW 38, encombré
d'étoiles en herbe et de systèmes planétaires. Là,
les jeunes étoiles bombardent les soleils naissants et les planètes
avec de puissants vents et de la lumière violente, aidés dans
leur tâche par des étoiles de courte durée et massives qui
éclatent en supernovae. Dans certains cas, cette attaque fait cuire la
matière qui peut par la suite former de nouveaux systèmes solaires.
Les scientifiques pensent que notre propre système solaire a émergé
d'un tel environnement.
Le lancement
par la navette spatiale Discovery de la mission STS-128 à destination de l'ISS est désormais
programmé pour le mardi 25 août à 07h36 (heure de Paris).
L'astronaute suédois de l'ESA Christer Fuglesang sera l'un des 7 membres
d'équipage. La mission qu'il conduira, baptisée "Alissé",
sera sa seconde à bord de la Station.
Découverte
le 17 Septembre 2002 par Brian A. Skiff (Lowell Observatory) dans le cadre du
programme LONEOS et observée pour la dernière fois le 07 Avril
2003, la comète P/2002 S1 (Skiff) a été retrouvée
les 15 Juin et 18 Août 2009 par Giovanni Sostero, Ernesto Guido, Paul
Camilleri et Enrico Prosperi (Skylive-Grove Creek). La comète P/2009
L18 (Skiff) passera au périhélie le 14 Août 2010 à
une distance d'environ 2,4 UA du Soleil, avec une période de 8,45 ans.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2009 L18 (Skiff) a
reçu la dénomination définitive de 223P/Skiff en tant que 223ème comète périodique
numérotée.
Le satellite
GOES-O publie sa première image du Soleil réalisée
avec l'instrument Solar X-Ray Imager (SXI).
Prévu
initialement pour fonctionner 90 jours martiens, le vagabond Spirit a passé
le 18 Août son 2000ème jour martien, ou sol. Opportunity, son jumeau,
atteindra cette étape importante le 08 Septembre.
Comète C/2009 P2 (Boattini)
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Une nouvelle comète a été découverte le 15 Août 2009 par A. Boattini dans le cadre du Catalina Sky Survey. La comète a été confirmée par de nombreux observateurs après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 P2 (Boattini) indiquent un passage au périhélie le 24 Juillet 2010 à une distance de 6,1 UA du Soleil.
Syuichi Nakano a identifié la comète C/2009 P2 (Boattini) avec des détections d'apparentes planètes mineures découvertes en 2008. La comète est identique avec l'objet 2008 TQ137 observé le 08 Octobre 2008 dans le cadre du Mt. Lemmon Survey, et le 09 Octobre 2008 par Spacewatch. Elle est également identique avec l'objet 2008 VP28, observé dans le cadre du Catalina Sky Survey le 02 Novembre 2008 et le 09 Novembre 2008 dans le cadre du Mt. Lemmon Survey. (Nakano Note 1825)
Les calculs par Hirohisa Sato suggèrent qu'une orbite à longue période, aux alentours de 1500 ans, est probable. Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 10 Février 2010 à une distance de 6,5 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Le 16
Août 2009, l'astrophographe Christopher Go (Cebu, Philippines) a capturé
Io projettant son ombre sur Ganymède.
Des chercheurs de la NASA font la première découverte
de brique constitutive de la vie dans une comète : Des scientifiques
de la NASA ont découvert de la glycine (anciennement appelée glycocolle)
ou acide aminoacétique, un ingrédient fondamental pour la vie,
dans les échantillons de la comète Wild 2 retournés par
le vaisseau spatial Stardust. "La glycine est un acide aminé utilisé
par les organismes vivants pour faire des protéines, et c'est la première
fois qu'un acide aminé est trouvé dans une comète",
commente Jamie Elsila (Goddard Space Flight Center, Greenbelt, Md). "Notre
découverte confirme la théorie que certains des ingrédients
de la vie se sont formés dans l'espace et ont été apportés
sur Terre il y a bien longtemps par les impacts de météorites
et de comètes."
La comète 54P/de Vico-Swift-NEAT, qui avait été
observée pour la dernière fois le 05 Février 2003, a été
retrouvée le 15 Août 2009 par Dave Herald (Kambah), et environ
5 heures plus tard par Claudine Rinner et François Kugel (Observatoire
Chante-Perdrix, Dauban). Bien qu'ayant une période d'environ 7 années,
la comète n'avait jusqu'à présent été observée
qu'à l'occasion de quatre apparitions (1844, 1894, 1965 et 2002). C'est
la première fois depuis la découverte de la comète en 1884
que celle-ci est observée lors de deux retours consécutifs.(MPEC 2009-Q12)
La comète 157P/Tritton, observée pour la dernière
fois en Mars 2004, a été retrouvée avant son retour au
périhélie de Février 2010 par I. Almendros (Observatorio
La Dehesilla) le 07 Août 2009 et confirmée par P. Bacci, R. Enzo,
R. Emilio (Libbiano Observatory, Peccioli) le 13 Août 2009.
Deuxième mission à destination de l'ISS pour l'astronaute suédois de l'ESA
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Le lancement par la navette
spatiale Discovery de la mission STS-128 à destination de
la Station spatiale internationale est programmé au plus
tôt pour le lundi 24 août. L'astronaute suédois
de l'ESA Christer Fuglesang sera l'un des 7 membres d'équipage.
La mission qu'il conduira, baptisée "Alissé",
sera sa seconde à bord de la Station.
Pour cette mission, qui marque un tournant dans les
activités de l'Agence à bord de l'ISS, l'ESA organise
une retransmission en direct du lancement et de ses différentes
étapes. Les médias peuvent déjà consulter
des vidéos d'information à cette adresse : http://television.esa.int ou sur le site de
l'ESA qui leur est spécifiquement destiné (http://video360.world-television.com/mediacorner/).
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Si comme de nombreux observateurs,
vous avez été témoin le 15 Août 2009 à 19h59
UTC (21h59 heure légale en France) au passage dans le ciel d'un énorme
bolide, n'hésitez pas à nous envoyez votre rapport
d'observation.
Comète C/2009 P1 (Garradd)
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Une nouvelle comète a été découverte par Gordon J. Garradd le 13 Août 2009, dans le cadre du Siding Spring Survey. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par P. Camilleri, G. Sostero, E. Guido, et E. Prosperi (Grove Creek Observatory, Trunkey), et par W. Robledo (El Condor Observatory, Cordoba)
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 P1 (Garradd) indiquent un passage au périhélie le 10 Août 2011 à une distance d'environ 1,2 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 23 Décembre 2011 à une distance de 1,5 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Super nébuleuses planétaires
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Une équipe de scientifiques
en Australie et aux Etats-Unis, menée par le professeur agrégé
Miroslav Filipovic (University of Western Sydney), a découvert
une nouvelle classe d'objets qu'ils appellent « les super
nébuleuses planétaires ». Ils rapportent
leur travail dans le journal Monthly Notices de la Royal
Astronomical Society.
Les nébuleuses planétaires sont des enveloppes de gaz et de poussières expulsées par des étoiles vers la fin de leurs vies et sont habituellement vues autour des étoiles comparables ou plus petites en taille que le Soleil.
L'équipe a examiné les Nuages de Magellan, les deux galaxies compagnon à la Voie lactéee, avec les radiotélescopes du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation). Ils ont noté que 15 objets radio dans les Nuages correspondaient avec les nébuleuses planétaires bien connues observées par les télescopes optiques.
Les objets de la nouvelle classe sont des radiosources exceptionnellement fortes. Considérant que la population existante des nébuleuses planétaires est trouvée autour de petites étoiles comparables en taille à notre Soleil, la nouvelle population peut être la classe prévue depuis longtemps d'enveloppes similaires autour des étoiles plus lourdes.
L'équipe de Filipovic pense que les détections de ces nouveaux objets peuvent aider à résoudre le soi-disant « problème de la masse absente » - l'absence de nébuleuses planétaires autour des étoiles centrales qui étaient à l'origine de 1 à 8 fois la masse du Soleil. Jusqu'à présent la plupart des nébuleuses planétaires connues ont des étoiles centrales et des nébuleuses environnantes avec respectivement seulement environ 0,6 et 0,3 fois la masse du Solleil mais aucune n'a été détectée autour d'étoiles plus massives.
Les nouvelles super nébuleuses planétaires sont associées à de plus grandes étoiles originales (ancêtres), jusqu'à 8 fois la masse du Soleil. Et le matériel nébulaire autour de chaque étoile peut avoir pas moins de 2,6 fois la masse du Soleil.
« Ceci a été un choc pour nous », indique Filipovic, « comme personne n'avait prévu de détecter ces objet aux longueurs d'onde par radio et avec la génération actuelle des radiotélescopes. Nous avons retardé nos résultats pendant environ 3 années jusqu'à ce que nous soyons sûr à 100% ans qu'il s'agissait effectivement de nébuleuses planétaires ».
Certaines des 15 nébuleuses planétaires nouvellement découvertes dans les Nuages de Magellan sont 3 fois plus lumineuses que n'importe laquelle de leurs cousines de la Voie lactée. Mais pour les voir plus en détail les astronomes auront besoin de la puissance d'un prochain radiotélescope - le Square Kilometre Array prévu pour les déserts de l'Australie occidentale.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Cepheus B, Impulsive formation d'étoiles : Une nouvelle
étude de deux des grands Observatoires de la NASA, l'Observatoire de
rayons X Chandra et le télescope spatial Spitzer, fourni de nouveaux
aperçus sur la naissance des étoiles, avec une nouvelle magnifique
image d'une pépinière stellaire dans notre Galaxie. La recherche
montre que la radiation d'étoiles massives peut déclencher la
formation de bien plus d'étoiles qu'on le pensait auparavant.
Nuages de tempête sur Titan : Des télescopes
au sol ont capturé les premières images visuelles de nuages de
tempête au-dessus des tropiques de Titan, la plus grande des lunes de
Saturne. L'énorme tempête, observée avec le
NASA Infrared Telescope Facility et le télescope Gemini Nord sur le Mauna
Kea, à Hawaii, couvre une superficie d'environ 3 millions de kilomètres
carrés, environ la taille de l'Inde.
Mars Reconnaissance Orbiter a retrouvé l'intégralité
de ses moyens, faisant des observations scientifiques intensives de Mars,
quatre jours après lui son inexplicable bascule vers son ordinateur de
secours.
Mars Reconnaissance Orbiter montre une vue inclinée
du cratère Victoria : La caméra haute résolution de
Mars Reconnaissance Orbiter a retourné une spectaculaire vue oblique
d'un cratère martien qu'un des rovers a exploré pendant deux années.
La nouvelle technique de laser peut aider à trouver
la supernova : Un unique atome d'un certain isotope d'hafnium trouvé
sur Terre montrerait qu'une supernova a par le passé éclaté
près de notre Système solaire. Le problème est comment
trouver un tel atome - parmi des milliards d'autres.
La nouvelle planète énorme raconte le jeu de
billard planétaire : WASP-17 semble avoir été la victime
d'un jeu de billard cosmique, éjectés dans son orbite peu commune
par une rencontre serrée avec une planète "grande soeur".
L'astronaute de l'ESA Roberto Vittori s'envolera vers l'ISS
en 2010 : Roberto Vittori, astronaute italien de l'ESA, vient d'être
nommé spécialiste mission pour le vol STS-134 de la navette spatiale.
Il est actuellement prévu que cette dernière décolle en
juillet ou septembre 2010, pour livrer le spectromètre magnétique
Alpha (AMS) à la Station spatiale internationale (ISS). Cette occasion
de vol dont bénéficiera Vittori résulte d'un accord bilatéral
entre l'Agence spatiale italienne (ASI) et la NASA concernant l'utilisation
des modules logistiques polyvalents (MPLM) fabriqués par l'Italie. Il
s'agira du troisième vol de Roberto Vittori à destination de l'ISS,
mais de son premier voyage dans la navette.
La planète percutée envoie voler de la roche vaporisée et de la lave chaude
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Le télescope spatial Spitzer a trouvé la preuve d'une collision à grande vitesse entre deux planètes en pleine croissance autour d'une jeune étoile.
Selon les astronomes, deux corps rocheux, l'un au moins aussi gros que notre Lune et l'autre au moins aussi grand que Mercure, se sont écrasés l'un contre l'autre dans le dernier millier d'années environ - il n'y a pas très longtemps à l'échelle cosmique. L'impact a détruit le plus petit corps, vaporisant de grandes quantités de roches et projetant d'énormes panaches de lave chaude dans l'espace.
Les détecteurs infrarouges de Spitzer ont pu détecter les signatures de la roche vaporisée, accompagnée de morceaux de lave recongelée, appelée tectites.
"Cette collision a dû être énorme et à une vitesse incroyablemnt grande pour que la roche soit vaporisée et fondue," commente Carey M. Lisse (Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory, Laurel, Md.), auteur principal d'un nouveau papier décrivant les résultats dans l'édition du 20 Août 2009 d'Astrophysical Journal. "C'est un événement vraiment rare et de courte durée, critique dans la formation des planètes et des lunes comme la Terre. Nous sommes chanceux d'avoir assisté à ceci peu de temps après que cela se soit produit."
Lisse et ses collègues indiquent que l'accident cosmique est semblable à celui qui a formé notre Lune il y a plus de 4 milliards d'années, quand un corps de la taille de Mars a heurté la Terre.
"La collision qui a formé notre Lune aurait été énorme, assez pour fondre la surface de la Terre," commente le co-auteur Geoff Bryden du JPL (Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Californie) de la NASA. "Les débris de la collision se sont très probablement stabilisés dans un disque autour de la Terre qui a par la suite fusionné pour faire la Lune. Il s'agit de la même ampleur de l'impact que nous observons avec Spitzer - Nous ne savons pas si une lune se formera ou non, mais nous savons qu'une grande surface du corps rocheux était d'un rouge ardent, déformée et fondue."
L'histoire des débuts de notre Système solaire est riche de récits semblables de destruction. On pense des impacts géants ont dépouillé Mercure de sa croûte externe, ont incliné Uranus sur son côté et retourné Vénus, pour citer quelques exemples. Une telle violence est un aspect courant de la construction de planètes. Les planètes rocheuses se forment et se développent en taille en se heurtant et en s'agglutinant, en fusionnant leurs noyaux et en se débarrassant d'un peu de leurs surfaces. Bien que les choses se soient calmées dans notre Système solaire aujourd'hui, des impacts se produisent toujours, de même qu'on a observé le mois dernier qu'un petit objet de l'espace se soit écrasé dans Jupiter.
Lisse et son équipe ont observé une étoile appelée HD 172555, qui est âgée d'environ 12 millions d'années (en comparaison, notre Système solaire est âgé de 4,5 milliards d'années) et située à environ 100 années-lumière dans la constellation australe du Paon (Pavo). Les astronomes ont employé un instrument sur Spitzer, appelé un spectrographe, pour séparer la lumière de l'étoile et rechercher les empreintes digitales des produits chimiques, dans ce qui s'appelle un spectre. Ce qu'ils ont trouvé était très étrange. "Je n'avais jamais vu quelque chose de pareil auparavant," note Lisse. "Le spectre était très inhabituel."
Après analyse soigneuse, les chercheurs ont identifié beaucoup de silice amorphe, ou essentiellement du verre fondu. La silice peut être trouvée sur Terre dans les obsidiennes et les tectites. L'obsidienne est du verre volcanique noir et brillant. Les tectites sont des morceaux durcis de lave qui sont supposés se former quand des météorites frappent la Terre.
De grandes quantités de gaz de monoxyde de silicium en orbite ont également été détectées, créés lorsque la plus grande partie de la roche a été vaporisée. En plus, les astronomes ont trouvé des décombres rocheux qui ont été probablement rejetés de l'épave planétaire.
La masse de poussières et de gaz observée suggère que la masse combinée des deux corps incriminés est plus de deux fois supérieure à celle de notre Lune.
Leur vitesse a dû être énorme également -- les deux corps devraient avoir voyagé à une vitesse relative d'au moins 10 kilomètres par seconde avant la collision.
Spitzer a été témoin du lendemain poussiéreux de grands impacts par des astéroïdes auparavant, mais n'a pas trouvé la preuve pour le même type de violence -- roche fondue et vaporisée pulvérisée partout. Au lieu de cela, de grandes quantités de poussières, de graviers, et des gravats gros comme des rochers ont été observées, indiquant que les collisions auraient pu être à un rythme plus lent. "Presque tous les grands impacts ressemblent aux collisions majestueuses et lentes du Titanic contre l'iceberg, tandis que celle-ci doit avoir été un énorme souffle ardent, terminé en un clin d'oeil et plein de fureur," ajoute Lisse.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Le système triple d'astéroïdes triple l'intérêt des observateurs
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L'imagerie radar du Goldstone Solar System Radar (GSSR) de la NASA des 12 et 14 Juin 2009 a révélé que l'astéroïde géocroiseur 1994 CC est en réalité un système triple. L'astéroïde 1994 CC a rencontré la Terre à moins de 2,52 millions de kilomètres le 10 Juin. Avant le survol, très peu était connu au sujet de ce corps céleste. 1994 CC est seulement le deuxième système triple connu dans la population des géocroiseurs. Une équipe menée par Marina Brozovic et Lance Benner, tous deux scientifiques au JPL (Jet Propulsion Laboratory) de la NASA à Pasadena, Californie, a fait la découverte.
Crédit : NASA/JPL/GSSR
1994 CC se compose d'un objet central d'environ 700 mètres de diamètre qui a deux plus petites lunes tournant autour de lui. L'analyse préliminaire suggère que les deux petits satellites soient d'au moins 50 mètres de diamètre. Les observations par radar à l'observatoire d'Arecibo à Porto Rico, menées par le directeur du centre Mike Nolan, ont également détecté chacun des trois objets, et les observations combinées de Goldstone et d'Arecibo seront utilisées par les scientifiques du JPL et leurs collègues pour étudier les propriétés orbitales et physiques de 1994 CC.
Le prochain survol comparable de la Terre pour l'astéroïde 1994 CC se produira en l'an 2074 où le trio de roches de l'espace passera auprès de la Terre à une distance de 2,5 millions de kilomètres.
Sur les centaines d'astéroïdes géocroiseurs observés par le radar, seulement environ 1 pour cent sont des systèmes triples.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Kepler épie les changements de phases sur un monde lointain
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Le nouveau télescope spatial chasseur d'exoplanètes Kepler de la NASA a détecté l'atmosphère d'une planète géante gazeuse connue, démontrant les extraordinaires capacités scientifiques du télescope. La découverte est publiée le vendredi 07 Août, dans le journal Science.
La découverte est basée sur une période relativement courte de 10 jours d'essais de données collectées avant le début officiel des opérations scientifiques. Kepler a été lancé le 06 Mars 2009, de la station de l'Armée de l'Air de Cap Canaveral en Floride. L'observation démontre la précision extrêmement haute des mesures faites par le télescope, avant même son calibrage et que le logiciel d'analyse des données soit achevé.
"En tant que première mission d'exoplanètes de la NASA, Kepler a fait une entrée spectaculaire sur la scène de la chasse aux planètes," commente Jon Morse, directeur de la Division Astrophysique de la Direction de Mission Scientifique au siège de la NASA à Washington. "La détection de l'atmosphère de cette planète au cours des 10 premiers jours de données est seulement un avant-goût des choses à venir. La chasse aux planètes est ouverte !"
Les membres de l'équipe de Kepler disent que ces nouvelles données indiquent que la mission est en effet capable de trouver des planètes comme la Terre, si elles existent. Kepler passera les trois ans et demi à venir à rechercher des planètes aussi petites que la Terre, y compris celles qui satellisent des étoiles dans une zone chaude où il pourrait y avoir de l'eau. Il fera ceci en recherchant les baisses périodiques dans l'éclat des étoiles, qui se produisent quand les planètes en orbite transitent, ou passent devant, les étoiles.
Distributions de masse et distance orbitale pour les planètes découvertes. Crédit : NASA
"Quand les courbes de lumière de dizaines de milliers d'étoiles ont été montrées à l'équipe scientifique de Kepler, tout le monde a été impressionné ; personne n'avaient jamais vu de telles mesures extraordinairement détaillées de variations de lumière de si nombreux différents types d'étoiles," commente William Borucki, principal chercheur scientifique et auteur principal du papier.
Les observations ont été collectées d'une planète appelée HAT-P-7, connue pour transiter une étoile située à environ 1.000 années-lumière de la Terre. La planète orbite autour de l'étoile en juste 2.2 jours et est 26 fois plus près que la Terre l'est du Soleil. Son orbite, combinée avec une masse légèrement plus grande que la planète Jupiter, classifie cette planète comme "Jupiter chaud". Elle est si proche de son étoile, que la planète est aussi chaude que le rouge éclatant de chauffage sur un fourneau.
Les mesures de Kepler montrent le transit de HAT-P-7 précédemment détecté. Cependant, ces nouvelles mesures sont si précises, elles montrent également une élévation et une chute régulières de la lumière entre les transits provoquées par les changements de phases de la planète, semblables à celles de notre Lune. Il s'agit d'une combinaisonde la lumière émise par la planète et de la lumière réfléchie sur la planète. L'élévation régulière et la chute de lumière est également ponctuée par une petite baisse de lumière, appelée occultation, exactement à mi-chemin entre chaque passage. Une occultation se produit quand une planète passe derrière une étoile.
Comparaison des courbes de lumière obtenues au sol et par Kepler pour l'exoplanète HAT P7b. Crédit : NASA
Les nouvelles données de Kepler peuvent être employées pour étudier ce Jupiter chaud dans un détail sans précédent. La profondeur de l'occultation et la forme et l'amplitude de la courbe de lumière montrent que la planète a une atmosphère avec une température du côté jour d'environ 2.375 degrés Celsius. Peu de cette chaleur est apportée au côté nuit froid. Le temps d'occultation comparé au temps de passage principal montre que la planète a une orbite circulaire. La découverte de la lumière de cette planète confirme les prévisions par les chercheurs et les modèles théoriques que l'émission serait détectable par Kepler.
Cette nouvelle découverte démontre également Kepler a la précision pour trouver des planètes de la taille de la Terre. La variation d'éclat observée est juste 1,5 fois ce qui est prévu pour un passage provoqué par une planète de type Terre. Bien que ce soit déjà la plus haute précision jamais obtenue pour une observation de cette étoile, Kepler sera bien plus précis après que le logiciel d'analyse en cours d'élaboration pour la mission soit terminé.
"Ce premier résultat montre que le système de détection de Kepler a de bons résultats absolument exacts", a déclaré David Koch, investigateur principal adjoint de la NASA Ames Research Center à Moffett Field, Californie. "C'est de bon augure pour les perspectives de Kepler d'être en mesure de détecter des planètes de la taille de la Terre".
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Dévoilement du vrai visage d'une étoile colossale
: Des observations en haute résolution de l'étoile Betelgeuse
montrent pour la première fois les violents mouvements de gaz sur sa
surface.
Les variations du méthane de l'atmosphère martienne inexplicables actuellement
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Les variations de méthane atmosphérique apparemment observées dans certaines régions de la planète Mars contredisent notre connaissance de la physique et chimie de l'atmosphère. C'est ce que viennent de démontrer deux chercheurs CNRS appartenant à des équipes INSU-CNRS1. Les chercheurs ont simulé l'évolution du méthane avec un modèle numérique 3D de l'atmosphère de Mars. Ils ont ainsi montré que la chimie atmosphérique telle que nous la connaissons n'autorise pas de variation détectable du méthane sur Mars, même dans le cas d'une source locale ou saisonnière. Pour reproduire les observations, il est nécessaire de disposer d'une source de méthane 600 fois plus forte que si le méthane était mélangé, mais également d'un processus atmosphérique de destruction 600 fois plus rapide. Si la destruction du méthane survient au niveau du sol, celle-ci doit s'effectuer en 1 heure, d'où un environnement extraordinairement hostile pour la survie de molécules organiques sur Mars. Des nouvelles mesures sont donc indispensables pour mieux comprendre la chimie du méthane martien. Cette étude est publiée dans la revue Nature du 06/08/2009.
Sur Terre, plus de 90% des émissions de méthane dans l'atmosphère sont d'origine biologique. La détection de traces de méthane sur Mars par la sonde européenne Mars Express (ESA) en 2004 avait donc relancé l'hypothèse d'une vie présente ou passée à la surface de la planète, même si les faibles quantités mesurées (environ 50 000 fois moins que sur Terre) peuvent également résulter d'une source géologique. Un aspect surprenant de cette découverte est que le méthane martien varie avec la saison et présente de fortes concentrations localisées, comme semblent le montrer des observations télescopiques récemment publiées en janvier 2009. Du fait de sa durée de vie théorique de plus de 300 ans, on s'attend pourtant à ce que le méthane soit mélangé de façon homogène par la circulation atmosphérique.
En utilisant un modèle de circulation générale qui inclue la photochimie du méthane, les chercheurs ont montré que la photochimie telle que nous la connaissons ne produisait aucune variation mesurable du méthane sur Mars. En revanche, la condensation et sublimation du gaz carbonique aux régions polaires peuvent conduire à des variations importantes de méthane, mais celles-ci diffèrent notablement de celles observées. Pour obtenir une évolution spatiale et saisonnière compatible avec les observations, il est calculé que le méthane doit être émis dans des quantités comparables à celles produites par hydrothermalisme sur l'ensemble de la dorsale médio-atlantique, une importante source géologique de méthane sur Terre. Une telle production est surprenante sur une planète aride et au volcanisme dormant comme Mars. Par ailleurs, ce méthane doit être détruit en environ 200 jours terrestres dans l'atmosphère. Ce résultat implique l'existence d'un processus de destruction inconnu, rapide, et particulier à Mars. De plus, il ne doit pas affecter les autres espèces chimiques observées dans l'atmosphère de la planète (ozone, peroxyde d'hydrogène, ou monoxyde de carbone) pour lesquelles un bon accord est généralement observé avec les modèles. L'hypothèse récente d'une destruction électrochimique du méthane dans les tempêtes de poussière, testée dans l'étude, ne semble pas répondre à cette dernière condition. Une autre éventualité est que le méthane soit détruit au contact du sol martien. Dans ce cas, il est montré que cette perte doit intervenir en environ 1 h pour expliquer les observations. L'existence d'un processus aussi rapide dans le sol martien est aujourd'hui difficilement explicable. Le prochain rover Mars Science Laboratory (2011) permettra d'étudier cette énigme en effectuant les premières mesures in situ du méthane sur Mars. La surveillance du méthane martien se poursuivra avec le Mars Science Orbiter prévu en 2016, puis par le rover européen Exomars.
Référence : « Observed variations of methane on Mars
unexplained by known atmospheric chemistry and physics »,
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Comètes SOHO : C/2009 M7, M8, N1, N2, N3
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Cinq nouvelles comètes découvertes sur les images archivées prises par le satellite SOHO (SOHO-LASCO coronographe C3 et C2) ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2009-P20. Les comètes C/2009 M8, C/2009 N1 et C/2009 N3 n'appartiennent à aucun groupe connu actuellement, les comètes C/2009 M7 et C/2009 N2 appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2009 M7 (SOHO) Bo Zhou C/2009 M8 (SOHO) Rainer Kracht C/2009 N1 (SOHO) Bo Zhou C/2009 N2 (SOHO) Michal Kusiak C/2009 N3 (SOHO) Bo Zhou
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
L'astronaute de l'ESA André Kuipers passera 6 mois à
bord de l'ISS à partir de 2011 : L'ESA vient d'annoncer, à
l'issue de la dernière réunion du Comité multilatéral
"activités de l'équipage" de la Station spatiale internationale
(ISS) tenue à Houston (USA), que l'astronaute européen qui prendra
part à l'Expédition 30/31 à destination de l'ISS en 2011
sera le Néerlandais André Kuipers.
Des astronomes trouvent des galaxies hyperactives dans le jeune Univers
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Même certaines galaxies peuvent avoir été des jeunes hyperactives. En examinant presque 11 milliards d'années dans le passé, des astronomes ont mesuré les mouvements des étoiles pour la première fois dans une galaxie très éloignée. Elles tourbillonnent à une vitesse de 1,6 million de kilomètres par heure - à peu près deux fois la vitesse de notre Soleil à travers la Voie lactée. Plus étrange même, les galaxies sont d'une fraction de la taille de notre Voie lactée, et peuvent ainsi avoir évolué sur des milliards d'années en galaxies adultes vues autour de nous aujourd'hui. Les astronomes sont intrigués par la façon dont les galaxies comme celles-ci se sont formées. Elles peuvent être ce qui deviendra par la suite les régions centrales denses des très grandes galaxies.
Crédit : NASA, ESA, and A. Feild (STScI)
Les galaxies ont été trouvées en utilisant la puissance combinée du télescope spatial Hubble et du télescope Gemini Sud de 8 mètres au Chili. Hubble montre que les galaxies sont une fraction de la taille de la plupart des galaxies que nous voyons aujourd'hui. Le télescope Gemini chronomètre leur vitesse à l'aide de la spectroscopie. Pour assister à la formation de ces galaxies extrême les astronomes planifient d'observer les galaxies encore plus loin dans le temps avec le nouvel instrument Wide Field Camera 3 d'Hubble.
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Double moteur pour une nébuleuse
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L'ESO vient de publier une nouvelle image étonnante d'un champ d'étoiles vers la constellation de la Carène (Carina). Cette remarquable vue est illuminée par une flambée d'étoiles de toutes les couleurs et éclats, dont certaines sont vues sur fond de nuages de poussières et de gaz. Une étoile peu commune au milieu, HD 87643, a été intensivement étudiée avec plusieurs télescopes de l'ESO, dont le VLTI (Very Large Telescope Interferometer). Entourée par une nébuleuse complexe et étendue qui est le résultat des éjections violentes précédentes, l'étoile a un compagnon. Les interactions dans ce double système, entouré par un disque poussiéreux, peuvent être le moteur alimentant la nébuleuse remarquable de l'étoile.
La nouvelle image, montrant un champ très riche d'étoiles vers le bras de Carina de la Voie lactée, est centrée sur l'étoile HD 87643, un membre de la classe exotique d'étoiles B[e] [1]. Elle fait partie d'un ensemble d'observations qui apporte aux astronomes la meilleure image à ce jour d'une étoile B[e].
L'image a été obtenue avec l'instrument WFI (Wide Field Imager) rattaché au télescope MPG/ESO de 2.2 mètres à l'Observatoire de La Silla perché à 2400 mètres au Chili. L'image montre admirablement la nébuleuse étendue de gaz et de poussières qui réfléchit la lumière de l'étoile. Le vent de l'étoile centrale semble avoir formé la nébuleuse, laissant de lumineuses mèches effilochées de gaz et de poussières. Une étude minutieuse de ces dispositifs semble indiquer qu'il y a des éjections régulières de matière de l'étoile tous les 15 à 50 ans.
Une équipe d'astronomes, menée par Florentin Millour, a étudié l'étoile HD 87643 en grand détail, utilisant plusieurs des télescopes de l'ESO. Indépendamment du WFI, l'équipe a également utilisé le VLT (Very Large Telescope ) à Paranal.
Au VLT, les astronomes ont utilisé l'instrument d'optique adaptative NACO, leur permettant d'obtenir une image de l'étoile débarrassée de l'effet de flou de l'atmosphère. Pour sonder l'objet plus loin, l'équipe a alors obtenu une image avec le VLTI (Very Large Telescope Interferometer).
La gamme de cet ensemble d'observations, de l'image panoramique du WFI au détail fin des observations du VLTI, correspond à faire un zoom d'un facteur de 60.000 entre ces deux extrêmes. Les astronomes ont constaté que HD 87643 a un compagnon situé à environ 50 fois la distance Terre-Soleil et est enfoui dans une coquille compacte de poussières. Les deux étoiles orbitent probablement l'une autour de l'autre en une période entre 20 et 50 ans. Un disque poussiéreux peut également entourer les deux étoiles.
La présence du compagnon pourrait être une explication pour l'éjection régulière de matière de l'étoile et la formation de la nébuleuse : comme le compagnon se déplace sur une orbite fortement elliptique, il viendrait régulièrement très près de HD 87643, déclenchant une éjection.
Notes [1]: Les étoiles B[e] sont des étoiles de type spectral B, avec des raies d'émission dans leur spectre, d'où le "e". Elles sont entourés d'une grande quantité de poussières.
Référence Les travaux sur HD 87643 ont été publiés dans un article à paraître dans Astronomy and Astrophysics: "A binary engine fueling HD 87643's complex circumstellar environment using AMBER/VLTI imaging", par F. Millour et al.
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Nouveau nom, terme descriptif, et thème approuvé
pour l'usage sur Titan : Le terme descriptif de planitia a été
approuvé pour l'utilisation sur Titan avec le thème de "Noms
de planètes de la série de romans de science-fiction de l'auteur
américain Frank Herbert (1920-1986)." Le premier nom de planitia
sur Titan a été également approuvé; Chusuk Planitia
est situé à 5.0°S, 23.5°W.
L'ESA
a choisi "Alisse"
comme nom pour la mission de l'astronaute de l'ESA Christer Fuglesang vers la
Station Spatiale Internationale. Le nom a été proposé en
réponse à un concours lancé par la Direction des Vols Humains
de l'ESA en Juin. Fuglesang sera l'un des Spécialistes de Mission sur
le vol STS-128 vers la Station Spatiale Internationale, programmé pour
un lancement avec la navette spatiale Discovery à la fin du mois d'Août.
Le Moon
Mineralogy Mapper, l'un des deux intruments de la NASA à bord du vaisseau
spatial Chandrayaan-1 de l'ISRO (Indian Space Research Organization), a pris
le 22 Juillet 2009 une image de la Terre depuis une altitude de 200 kilomètres
au-dessus de la surface lunaire. Sur l'image, présentée en une
composition en fausses couleurs avec les océans en bleu sombre, les nuages
en blanc et les végétations en vert, l'Australie figure au centre
en bas de l'image.
Epsilon
Aurigae est l'une des étoiles variables éclipsantes les plus remarquables
dans le ciel. Avec la plupart des variables éclipsantes, les deux étoiles
en orbite bloquent périodiquement la lumière de l'autre à
tour de rôle lorsqu'une étoile passe devant l'autre. Mais dans
le cas d'Epsilon Aurigae, l'objet éclipsant semble être un disque
opaque énorme et ovale. Vraisemblablement, il doit y avoir une ou plusieurs
étoiles au centre du disque pour fournir la masse connue et pour empêcher
le disque de s'envoler. Mais d'autre part pourquoi sont-elles invisibles ? En
tous cas, Epsilon Aurigae est l'un des grands mystères de l'astronomie
- et sans doute l'étoile la plus étrange qui soit aisément
visible à l'oeil nu. Les astronomes ont un besoin urgent d'observations
détaillées fraîches pour les aider à caractériser
ce système extraordinaire d'étoiles. Il est prévu qu'Epsilon baisse d'intensité de son actuelle magnitude
de 3.0 à celle de 3.8 vers la fin 2009, et qu'ensuite elle reste proche
de son éclat minimum jusqu'à Mars 2011.
Les 40 ans du premier pas sur la Lune fêtés
aussi à Saint Tropez : La légendaire Citadelle de St Tropez
servait mercredi dernier de théâtre pour le fascinant "Space
Show", organisé avec le soutien exceptionnel de la Direction des
Vols habités de l'ESA (D/HSF), en coopération avec le CNES et
la Ville de St Tropez. Cette soirée fut rythmée par les témoignages
des astronautes français de l?ESA Claudie et Jean-Pierre Haigneré,
Jean-François Clervoy et Thomas Pesquet.
Possible météorite imagée par le rover
Opportunity : Une roche sombre de forme bizarre d'environ 60 centimètres
de large, photographiée par Opportunity sur la surface de Mars, pourrait
être une météorite.
Comète P/2009 MB9 (LINEAR)
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Rob H. McNaught (Siding Spring Survey) a annoncé que les observations du Siding Spring des 02 et 03 Août de l'objet 2009 MB9, un astéroïde découvert le 08 Juillet par H. S. Lepez, M. G. Torre, Y. N. Buchiniz, et J. E. Torres (El Leoncito), montraient une petite chevelure. Hidetaka Sato (Tokyo, Japon) nota ensuite que cet objet possédait des éléments orbitaux similaires à ceux de la comète P/2004 X1 (LINEAR), découverte le 07 Décembre 2004 par le télescope de surveillance LINEAR et d'une période de 4,83 ans. Le lien entre les deux objets a été établi et montre une correction à la prévision de retour de -2,2 jours.
Les éléments orbitaux de la comète P/2009 MB9 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 01 Septembre 2009 à une distance de 0,78 UA du Soleil, et une période de 4,83 ans.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2009 MB9 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 222P/LINEAR en tant que 222ème comète périodique numérotée.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Comètes SOHO : C/2009 L16, L17, M1, M2, M3, M4, M5, M6
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Huit nouvelles comètes découvertes sur les images archivées prises par le satellite SOHO (SOHO-LASCO coronographe C3 et C2) ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2009-P01 et MPEC 2009-P02. Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2009 L16 (SOHO) Michal Kusiak C/2009 L17 (SOHO) Masanori Uchina C/2009 M1 (SOHO) Bo Zhou C/2009 M2 (SOHO) Michal Kusiak
C/2009 M3 (SOHO) Bo Zhou C/2009 M4 (SOHO) Rainer Kracht C/2009 M5 (SOHO) Bo Zhou C/2009 M6 (SOHO) Masanori Uchina
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
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