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Des ondes gravitationnelles repérées depuis une
paire de naines blanches : Des chercheurs ont repéré la preuve
de lumière visible pour l'une des cibles les plus insaisissables de l'astronomie
- les ondes gravitationnelles - dans l'orbite d'une paire d'étoiles mortes,
le système DSS J065133.338+284423.37. Jusqu'à présent,
ces ondulations dans l'espace-temps, prédites en premier par Einstein,
ont seulement été déduites des sources d'ondes radio. Mais
un changement dans les orbites de deux étoiles naines blanches en orbite
l'une autour de l'autre à 3.000 années-lumière de distance
est une preuve supplémentaire des vagues qui peuvent bel et bien être
vues.
L'étude WISE de la NASA révèle des millions
de trous noirs : La mission WISE (Wide-field Infrared Survey Explorer) a
donné lieu à une moisson de nouveaux trous noirs supermassifs
et de galaxies extrêmes appelées "hot DOGs" (dust-obscured
galaxies), ou galaxies occultées par la poussière. Les images
fournies par le télescope ont révélé des millions
de candidats trous noirs masqués par la poussière dans l'Univers
et environ 1000 objets encore plus poussiéreux pensés être
parmi les plus brillantes galaxies jamais trouvées.
Un résultat « sucré » en provenance d'ALMA
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Des briques élémentaires de vie trouvées autour d'une étoile jeune
Une équipe d'astronomes utilisant ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) a repéré des molécules de sucre dans le gaz entourant une étoile jeune, semblable à notre Soleil. C'est la première fois que du sucre est trouvé dans l'espace autour d'une telle étoile. Cette découverte montre que les éléments constitutifs de la vie se situent au bon endroit, au bon moment, contribuant aux planètes en formation autour de l'étoile.
Crédit : ALMA (ESO/NAOJ/NRAO)/L. Calçada (ESO) & NASA/JPL-Caltech/WISE Team
Les astronomes ont trouvé des molécules de glycolaldéhyde – une forme simple de sucre [1] – dans le gaz entourant une jeune étoile binaire de masse équivalente à celle du Soleil, appelée IRAS 16293-2422. Du glycolaldéhyde avait déjà été détecté dans l'espace interstellaire auparavant [2], mais c'est la première fois qu'il est découvert à si grande proximité d'une étoile semblable au Soleil, à une distance comparable à la distance « Uranus – Soleil » dans le Système Solaire. Cette découverte montre que quelques-uns des composés chimiques nécessaires à la vie existaient dans ce système à l'époque de la formation des planètes [3].
« Dans le disque de gaz et de poussières entourant cette étoile nouvellement formée, nous avons trouvé du glycolaldéhyde, une forme simple de sucre, pas très différent du sucre que nous trempons dans notre café », explique Jes Jørgensen (Institut Niels Bohr, Danemark), l'auteur principal de l'article. « Cette molécule est l'un des ingrédients entrant dans la constitution de l'ARN qui – comme l'ADN, auquel il est lié -, constitue l'un des éléments constitutifs de la vie. »
La sensibilité élevée d'ALMA – même aux courtes longueurs d'onde auxquelles il opère, ce qui constitue un véritable défi technique – s'est révélée essentielle pour ce type d'observations, effectuées à l'aide d'un réseau incomplet d'antennes au cours de la phase de vérification scientifique de l'observatoire [4]. « Ce qui est véritablement excitant dans nos découvertes, c'est que les observations d'ALMA révèlent que les molécules de sucre chutent vers l'une des étoiles du système », explique l'une des membres de l'équipe, Cécile Favre (Université de Aarhus, Danemark). « Les molécules de sucre ne se trouvent pas seulement sur la trajectoire d'une planète, elles se déplacent également dans la bonne direction ».
Les nuages de gaz et de poussière dont l'effondrement génère de nouvelles étoiles sont extrêmement froids [5] et de nombreux gaz se condensent sous forme de glace autour de particules de poussière auxquelles elles se lient pour former des molécules plus complexes. Mais dès qu'une étoile s'est formée au centre d'un nuage de gaz et de poussière en rotation, elle chauffe les parties adjacentes du nuage à température ambiante, ce qui se traduit par l'évaporation des complexes moléculaires et la formation de gaz qui émettent une radiation caractéristique dans le domaine radio. Ce sont ces ondes radio qui peuvent être cartographiées à l'aide de puissants radiotélescopes tel qu'ALMA.
IRAS 16293-2422 se situe à quelque 400 années-lumière de la Terre. Elle est donc relativement proche de nous, ce qui en fait un excellent objet d'étude pour les astronomes étudiant les molécules et la chimie autour d'étoiles jeunes. En exploitant la puissance de la nouvelle génération de télescopes tel qu'ALMA, les astronomes ont désormais l'opportunité d'étudier en détail les nuages de gaz et de poussière qui participent à la constitution des systèmes planétaires.
« L'une des grandes questions est : quel degré de complexité ces molécules peuvent-elles atteindre avant d'être intégrées aux nouvelles planètes ? La réponse à cette question pourrait nous renseigner sur la façon dont la vie peut apparaître quelque part et les observations d'ALMA s'avèrent essentielles pour lever le voile sur ce mystère », conclut Jes Jørgensen.
Cette étude est présentée dans un article à paraître dans la revue Astrophysical Journal Letters.
ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) est un équipement international pour l'astronomie. Il est le fruit d'un partenariat entre l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie de l'Est en coopération avec la République du Chili. ALMA est financé en Europe par l'ESO (Observatoire Européen Austral), en Amérique du Nord par la NSF (Fondation Nationale de la Science) en coopération avec le NRC (Conseil National de la Recherche au Canada) et le NSC (Conseil National de la Science à Taïwan), en Asie de l'Est par les Instituts Nationaux des Sciences Naturelles (NINS) du Japon avec l'Académie Sinica (AS) à Taïwan. La construction et les opérations d'ALMA sont pilotées par l'ESO pour l'Europe, par le National Radio Astronomy Observatory (NRAO) pour l'Amérique du Nord et par le National Astronomical Observatory of Japan (NAOJ) pour l'Asie de l'Est. L'Observatoire commun ALMA (JAO pour Joint ALMA Observatory) apporte un leadership et un management unifiés pour la construction, la mise en service et l'exploitation d'ALMA.
Note : [1] Le sucre est la dénomination commune d'un ensemble de petits carbohydrates (des molécules contenant du carbone, de l'hydrogène et de l'oxygène, avec un ratio atomique typique de 2:1 pour l'hydrogène:oxygène, comme pour l'eau). Le glycolaldéhyde a pour formule chimique : C2H4O2. Le sucre couramment utilisé dans la nourriture et les boissons est le sucrose, une molécule de taille plus grande que le glycolaldéhyde, autre exemple de ce type de composés.
[2] Le glycolaldéhyde a été jusqu'à présent détecté en deux endroits de l'espace – tout d'abord dans la direction du centre du nuage galactique Sgr B2, en utilisant le télescope de 12 mètres de la National Science Foundation (NSF) à Kitt Peak (USA) en 2000, et le Green Bank Telescope Robert C. Byrd de la NSF (aux USA également) en 2004, puis dans le noyau moléculaire de grande masse et de température élevée G31.41+0.31 à l'aide de l'Interféromètre du Plateau de Bure (IRAM) (France) en 2008.
[3] Les mesures précises effectuées en laboratoire des ondes caractéristiques émises par le glycolaldéhyde dans le domaine radio se sont révélées cruciales lors de l'identification par l'équipe de la molécule dans l'espace. Outre le glycolaldéhyde, IRAS 16293-2422 est connu pour abriter un certain nombre d'autres molécules organiques complexes, parmi lesquelles l'éthylène glycol, le formiate de méthyle et l'éthanol.
[4] Les premières observations scientifiques au moyen d'un réseau partiel d'antennes débutèrent en 2011 (voir eso1137). Aussi bien avant qu'après, un ensemble d'observations entrant dans le cadre d'un processus de vérification scientifique a été mené afin de montrer qu'ALMA est capable de produire des données de la qualité recherchée, et les données produites ont été rendues publiques. Les résultats décrits ici utilisent certaines des données issues de la phase de vérification scientifique. La construction d'ALMA sera achevée en 2013 : 66 antennes de haute précision seront alors pleinement opérationnelles.
[5] Leur température avoisine généralement les 10 degrés au-dessus du zéro absolu, soit -263 degrés Celsius.
Plus d'informations Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitulé “Detection of the simplest sugar, glycolaldehyde, in a solar-type protostar with ALMA”, par Jørgensen et al., à paraître dans la revue Astrophysical Journal Letters.
L'équipe est constituée de Jes K. Jørgensen (Université de Copenhague, Danemark), Cécile Favre (Université Aarhus, Danemark), Suzanne E. Bisschop (Université de Copenhague), Tyler L. Bourke (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Cambridge, USA), Ewine F. van Dishoeck (Observatoire de Leiden, Pays-Bas; Max-Planck-Institut für extraterrestrische Physik, Garching, Allemagne) et Markus Schmalzl (Observatoire de Leiden).
L'année 2012 marque le 50e anniversaire de la création de l'Observatoire Européen Austral (ESO). L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 40 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens - En savoir plus sur ALMA à l'ESO
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La généalogie du Soleil révélée par les météorites
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Jusqu'alors les scientifiques connaissaient mal l'environnement stellaire de notre Soleil primitif car il est « au milieu de sa vie », ayant parcouru vingt fois le tour de notre Galaxie depuis sa naissance il y a près de 4,5 milliards d'années. Matthieu Gounelle du Laboratoire de Minéralogie et Cosmochimie du Muséum (Muséum national d'Histoire naturelle/CNRS) et Georges Meynet de l'Observatoire de Genève sont parvenus à établir la généalogie de notre soleil en élucidant la présence d'un élément radioactif, l'26Al, dans le Système Solaire primitif. Les résultats de leur étude sont publiés cette semaine dans la revue Astronomy & Astrophysics.
L'26Al, un isotope radioactif de l'aluminium (d'une durée de vie moyenne d'un million d'années), était présent dans certaines inclusions météoritiques au tout début du Système Solaire, il y a 4,5 milliards d'années. On a longtemps expliqué son existence dans le jeune Système Solaire par la présence d'une supernova (1) qui aurait explosé à proximité du Soleil en formation. Cependant la rareté d'un tel phénomène implique que des conditions exceptionnelles auraient conduit à la formation du Système Solaire.
En se basant sur des observations astronomiques d'étoiles
jeunes et des calculs, les chercheurs ont montré que l'26Al
provenait du vent d'une étoile massive née quelques
millions d'années avant notre Soleil. Cette étoile
a non seulement synthétisé l'26Al retrouvé
dans les inclusions météoritiques mais elle est également
à l'origine de la formation du Soleil. En effet, en accumulant
autour d'elle de gigantesques quantités de gaz d'hydrogène,
elle a produit une nouvelle génération d'étoiles
– dont notre Soleil – et peut par conséquent être considérée
comme l'étoile parent de notre Soleil.
Le Soleil serait né avec quelques centaines de frères et sœurs jumeaux à la composition chimique identique. Ils auraient eu une masse comparable à celle du Soleil, mais peu d'influence sur son développement ou celui de son cortège de planètes. Ces jumeaux se sont dispersés dans la Galaxie sans que nous puissions les identifier avec certitude.
Le mécanisme ainsi identifié par les scientifiques étant un mécanisme générique de formation d'étoiles, cela implique que la naissance de notre Soleil n'a pas nécessité de conditions exceptionnelles comme on l'a cru jusqu'à présent. De nombreuses étoiles dans la Galaxie se sont formées dans des conditions similaires, faisant du Soleil une étoile banale.
Note(s) : 1 - Une supernova est une explosion très lumineuse qui marque la fin de la vie de certaines étoiles et durant laquelle des éléments chimiques stables et radioactifs sont relâchés dans l'espace.
Référence : Matthieu Gounelle & Georges Meynet. The Solar System Genealogy revealed by Meteorites. Astronomy & Astrophysics 545, A4 (2012) - DOI: 10.1051/0004-6361/201219031
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Décès de Neil Armstrong, premier homme à avoir marché sur la Lune
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L'astronaute américain Neil Armstrong, premier homme à avoir marché sur la lune le 20 juillet 1969 en prononçant la phrase célèbre "c'est un petit pas pour l'homme mais un bond de géant de l'humanité" et depuis héros planétaire, est mort à l'âge de 82 ans.
L'astronaute est décédé de complications après une opération cardiovasculaire en début de mois, a annoncé samedi sa famille, confirmant une information de la chaîne de télévision NBC News.
Neil Armstrong est "un héros américain contre son gré" qui a "servi sa nation avec fierté, comme pilote de la marine, pilote d'essai, puis astronaute", a souligné la famille dans un communiqué.
"A tous ceux qui pourraient se demander comment lui rendre hommage, nous avons une simple requête. Honorez son exemple de service, de réussite et de modestie et la prochaine fois que vous marchez un soir de nuit claire et que vous voyez la lune, souriez en vous-même, pensez à Neil Armstrong et faites-lui un clin d'oeil", a-t-elle suggéré.
Embarqués à bord de la navette Apollo 11, Neil Armstrong et son co-équipier Buzz Aldrin avaient marché sur la lune le 20 juillet 1969 (02H56 en heure GMT le 21 juillet), sous les yeux admiratifs de 500 millions de téléspectateurs.
Le troisième membre de l'équipage Michael Collins était resté dans le module de commande resté en orbite autour de la Lune.
Neil Armstrong avait été chargé de commander la première mission lunaire américaine à bord de la capsule Apollo 11. Il s'était posé sur la lune à bord du module Eagle en juillet 1969, et avait assuré sa place dans l'Histoire en déclarant, alors qu'il foulait le sol lunaire : "C'est un petit pas pour l'homme mais un bond de géant de l'humanité".
Cet homme modeste était instantanément devenu une icône de l'odyssée de l'espace.
Il avait ensuite peu parlé en public, fuyant micros et caméras, et vivait depuis des dizaines d'années dans une ferme reculée de l'Ohio (nord).
L'astronaute était né le 5 août 1930 à Wapakoneta, dans l'Ohio. Il avait commencé sa carrière dans la Nasa, l'agence spatiale américaine, en 1955.
Le jeune Armstrong avait été fasciné dès son enfance par les avions. Il prend des cours de pilotage à 15 ans et obtient son brevet de pilote un an plus tard.
Plus tard, il devient pilote de l'aéronavale et effectue 78 missions pendant la guerre de Corée.
Armstrong étudie aussi l'ingéniérie aéronautique à l'université de Purdue Indiana, Nord) et obtient une maîtrise dans cette même discipline à l'université de Californie du Sud.
En 1955, il devient pilote d'essai et vole sur 50 différents types d'avion.
Sept ans après, il est sélectionné par la Nasa, pour devenir astronaute.
En septembre 1966, il effectue un vol avec David Scott pour la mission Gemini 8. Le vaisseau s'amarre à un autre véhicule non habité, réalisant le premier amarrage orbital de deux modules spatiaux.
Puis ce sera la mission Apollo 11 et l'entrée de Neil Armstrong dans l'Histoire.
Les trois hommes avaient été reçus en 2004 à la Maison Blanche par le président américain George W. Bush pour marquer le 35ème anniversaire de leur exploit, dans l'intimité du bureau ovale présidentiel.
Interrogé sur leurs souvenirs de cette mission historique, M. Armstrong avait souligné que les astronautes "essayaient très fort de ne pas être trop confiants parce que c'est alors que les problèmes arrivent".
Neil Armstrong à bord du module Eagle, le 21 juillet 1969 Crédit : NASA
« C'est un jour triste, non seulement pour
la famille de Neil Armstrong, mais aussi pour le monde entier.
Depuis ce jour aussi, la compétition entre les deux grandes puissances spatiales pour le vol habité a fait place à la coopération et, aujourd'hui, américains et russes travaillent ensemble dans l'espace avec leur collègues japonais, canadiens et européens et demain, je l'espère, et j'y travaille, avec d'autres ambassadeurs de l'espace.
L'alunissage a été un exploit collectif du peuple américain et Neil Armstrong en restera le premier symbole. Mais Neil Armstrong a su dépasser le statut de héros, en restant un homme savant, discret, réservé, mais toujours prêt à transmettre son expérience aux jeunes générations. Il a ainsi inspiré des générations successives, partout dans le monde et c'est aussi pour cela que Neil Armstrong sera toujours présent, de génération en génération, pour de nombreux ingénieurs et scientifiques. Ma rencontre avec Neil Armstrong restera un moment magique de ma vie et je suivrai le vœu de la famille de Neil Armstrong en lui rendant hommage par un clin d'œil à la Lune où ses pas sont définitivement ancrés ».
Neil Armstrong sur la Lune - Crédit : NASA
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Ecouter battre le coeur de Mars : la France participe
à la mission InSight de la Nasa : Le CNES, l'agence spatiale française,
et des laboratoires de recherche français et européens fourniront
le sismomètre SEIS (Seismic Experiment for Interior Structures), l'instrument
principal de la mission martienne InSight, sélectionnée par la
Nasa le 20 août 2012 dans le cadre de Discovery, son programme de missions
d'exploration du système solaire. Proposée par le Jet Propulsion
Laboratory (JPL) de la NASA, InSight (Interior Exploration using Seismic Investigations,
Geodesy and Heat Transport) a pour but de déployer, pour la première
fois, une station géophysique sur le sol de la planète rouge afin
d'étudier la structure et la composition de l'intérieur de Mars.
L'objectif est de mieux comprendre la formation et l'évolution de Mars
en effectuant des mesures sur sa structure interne, encore mal connue. Grâce
à l'utilisation d'instruments géophysiques sophistiqués,
InSight mesurera l'activité sismique de Mars, le flux de chaleur interne
et les subtiles variations de rotation de la planète. InSight sera lancée
en mars 2016 et doit arriver à la surface de Mars en septembre 2016.
Une fois posée, la sonde déploiera le sismomètre sur le
sol de Mars qui passera deux ans (une année martienne) à sonder
les processus internes de la planète rouge et son activité sismique.
En France, InSight associera également la génération de
lycéens et d'écoliers du réseau « Sismo à
l'école » qui, tout comme les scientifiques, recevront des données
de la mission martienne.
Un Soleil
constamment aplati aux pôles. Articles marquants dans le Science du 17 août 2012
(Source : EurekAlert/American Association for the Advancement of Science)
: La forme du Soleil reste plus constante que ce que les chercheurs pensaient
selon une nouvelle étude faite par Jeffrey Kuhn et ses collègues.
Jusqu'à présent, les astronomes présumaient que la forme
du Soleil changeait avec son cycle de 11 ans qui est dicté par le nombre
et l'emplacement des taches à sa surface. Cependant, avec les données
fournies par le satellite Solar Dynamics Observatory de la NASA, ces chercheurs
ont pu mesurer la forme du Soleil sur deux ans, période au cours de laquelle
l'étoile est passée d'un minimum à un maximum de taches.
Contrairement à leur attente, Kuhn et les autres chercheurs ont trouvé
que la forme légèrement aplatie aux pôles du Soleil, avec
un diamètre plus large à l'équateur et une distance plus
courte entre les pôles, est remarquablement stable et pratiquement pas
affectée par le cycle des taches observé à sa surface.
De plus, indiquent les chercheurs, cette forme aplatie apparaît moins
prononcée que ce que prédisait la théorie. L'ensemble de
ces résultats apporte ainsi un nouvel éclairage sur la structure
interne du Soleil.
Référence : « The Precise Solar Shape and its Variability » par J.R. Kuhn et I.F. Scholl de l'Université de Hawaii à Pukalani, HI ; R. Bush de l'Université de Stanford à Stanford, CA ; M. Emilio de l'Universidade Estadual de Ponta Grossa du Parana, Brésil.
Le concours photo de Hubble choisi les gagnants
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Félicitations aux gagnants du Concours des Trésors Cachés de Hubble de l'Agence spatiale européenne ! Le Concours des Trésors Cachés de Hubble demandait à des amateurs aimant le traitement d'images de sélectionner et de traiter une image encore jamais diffusée des archives de Hubble. Près de 3.000 candidatures ont été reçues, avec plus d'un millier de ces images entièrement traitées, révélant quelques superbes images de Hubble.
Dix gagnants ont été sélectionnés dans les catégories Image de Base et Traitement d'Image Avancé, avec un gagnant de choix populaire pour chacune des catégories.
Crédit : ESA/Hubble (European Southern Observatory)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Magnifique Phobos
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Quelques 135 ans après sa découverte, la plus grande lune de Mars Phobos est vue en magnifique détail - et en 3D - dans une image prise par la sonde Mars Express de l'ESA lorsqu'elle est passée à seulement 100 km.
Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Ce point de vue est très différent de l'objet faible que l'astronome Asaph Hall aurait juste pu distinguer lorsqu'il a observé la planète rouge au moyen du télescope de 66 cm de l'USNO (United States Naval Observatory) en 1877. Grâce à ce télescope, il a découvert la plus petite et plus extérieure lune de Mars Deimos le 12 août et la plus grosse et plus intérieure lune Phobos le 18 août.
Plus d'un siècle plus tard, les engins spatiaux en orbite autour de Mars étudient Phobos dans un détail sans précédent.
Dans cette image, un morceau de la taille d'une bouchée semble être manquant dans le côté droit de la lune de forme irrégulière – il s'agit d'une vue de côté du bord du grand cratère d'impact Stickney, nommé d'après le nom de jeune fille de l'épouse du découvreur.
Des familles des rainures semblent émaner de Stickney, creusant des canaux à travers les approximativement 27 km de longueur de la Lune. Initialement pensé pour être associé avec le cratère d'impact Stickney, une théorie récente suggère qu'ils ont été formés au lieu de cela lorsque Phobos est passée à travers les nuages de débris déposés à la surface de Mars par les impacts d'astéroïdes sur la surface de la planète.
En orbite autour de Mars à seulement 6.000 km de la surface de la planète, elle est plus proche de sa planète mère que tout autre lune connue dans notre Système solaire. La proximité de la Lune signifie qu'elle se précipite plus vite autour de Mars que la planète tourne : pour un observateur sur la surface de Mars, Phobos semble se lever et se coucher deux fois par jour.
L'orbite de la lune décroît au fil du temps et dans quelques 50 millions d'années elle se brisera probablement pour former un anneau de débris autour de Mars, avant d'entrer en collision avec la surface de la planète.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Hubble montre des amas d'étoiles sur une trajectoire de collision
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Des astronomes utilisant les données de télescope spatial Hubble (HST) ont capturé deux amas pleins d'étoiles massives qui peuvent être dans les premiers stades de la fusion. La nébuleuse 30 Doradus est à 170.000 années-lumière de la Terre. Ce qui était d'abord pensé être un seul amas dans le cœur de la massive région de formation d'étoiles 30 Doradus a été trouvé être un composite de deux amas qui diffèrent en âge d'environ un million d'années.
Crédit : NASA, ESA, and E. Sabbi (ESA/STScI) Acknowledgment: R. O'Connell (University of Virginia) and the Wide Field Camera 3 Science Oversight Committee
L'ensemble du complexe 30 Doradus a été un membre actif de la région de formation d'étoiles pendant 25 millions d'années, et on ignore actuellement pendant combien de temps cette région peut continuer à créer de nouvelles étoiles. Les petits systèmes qui se fondent dans de plus grands pourraient aider à expliquer l'origine de certains des plus grands amas d'étoiles connus. Les observations de Hubble, faites avec l'instrument WCF3 (Wide Field Camera 3), ont été prises du 20 au 27 Octobre 2009. La couleur bleue est la lumière des plus chaudes étoiles plus massives; le vert de la lueur de l'oxygène; et le rouge de l'hydrogène fluorescent.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Le spectromètre LAMP de Lunar Reconnaissance Orbiter
détecte de l'hélium dans l'atmosphère de la Lune :
Des scientifiques utilisant l'instrument LAMP (Lyman Alpha Mapping Project)
à bord de Lunar Reconnaissance Orbiter ont fait les premières
observations spectroscopiques du gaz noble hélium dans la ténue
atmosphère entourant la Lune. Ces observations par télédétection
complètent les mesures in-situ prises en 1972 par l'expérience
LACE (Lunar Atmosphere Composition Experiment) déployée par Apollo
17.
Les astronomes rassurés par la formation record d'étoiles
dans l'énorme amas de galaxies : Jusqu'à présent, la
preuve pour ce que les astronomes soupçonnent se produire au coeur des
plus grands amas de galaxies a été désagréablement
limitée. La théorie prédit que les écoulements frais
de gaz doivent couler vers le centre de l'amas, provoquant la formation extrême
d'étoiles là-bas, mais pour l'instant : rien, nada, zilch, not-so-much.
La situation a changé radicalement quand une importante équipe
internationale de plus de 80 astronomes a étudié un amas de galaxies
récemment découvert (parmi les plus grands connus à ce
jour). L'équipe a découvert la preuve de la formation extrême
d'étoiles, ou une flambée d'étoiles, beaucoup plus étendue
que tout ce qui a été vu auparavant dans le cœur d'un géant
amas de galaxies. Le résultat, publié dans le numéro du
16 Août de la revue Nature, a commencé à prendre forme en
2010 lorsque les données du SPT (South Pole Telescope) ont permis aux
astronomes d'identifier l'énorme amas de galaxies distant d'environ 5,70
milliards d'années-lumière. Désigné SPT-CLJ2344-4243,
il est parmi les plus grands amas de galaxies dans l'Univers.
Ceci N'est Pas Une Pipe
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La curieuse nébuleuse sombre vue comme jamais auparavant.
Tout comme René Magritte a écrit « Ceci n'est pas une pipe » sur son fameux tableau, il ne s'agit pas là non plus d'une pipe. Il s'agit cependant d'une image d'une partie d'un vaste nuage sombre de poussière interstellaire appelé la nébuleuse de la Pipe. Cette nouvelle image très détaillée de ce que l'on appelle aussi Barnard 59 a été réalisée par la caméra WFI (Wide Field Imager) sur le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres à l'Observatoire de la Silla de l'ESO. Par coïncidence, cette image est dévoilée au 45e anniversaire de la mort du peintre.
Crédit : ESO
La nébuleuse de la Pipe est un parfait exemple de nébuleuse sombre. A l'origine, les astronomes pensaient qu'il s'agissait de zones de l'espace dénuées d'étoiles. Mais, par la suite, ils ont découvert que les nébuleuses sombres étaient en fait des nuages de poussière interstellaire si denses qu'ils peuvent bloquer la lumière des étoiles qui se trouvent derrière. La nébuleuse de la Pipe se profile sur de riches nuages d'étoiles à proximité du centre de la Voie Lactée, dans la constellation d'Ophiuchus (ou du Serpentaire).
Barnard 59 forme l'embout de la nébuleuse de la Pipe [1] et constitue le sujet de cette nouvelle image réalisée avec la caméra WFI (Wide Field Imager) sur le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres. Cette nébuleuse étrange et complexe se trouve à environ 600-700 années-lumière de la Terre.
La nébuleuse tient son nom de l'astronome américain Edward Emerson Barnard qui a été le premier à répertorier de manière systématique les nébuleuses sombres en utilisant des clichés réalisés avec de longs temps de pose. Il fut également l'un de ceux qui identifièrent leur nature poussiéreuse. Edward Emerson Barnard répertoria un total de 370 nébuleuses sombres sur l'ensemble du ciel. Autodidacte, il acheta sa première maison avec l'argent gagné grâce à la découverte de plusieurs comètes. Edward Emerson Barnard était un observateur extraordinaire avec une vue exceptionnelle qui contribua à de nombreux champs de l'astronomie à la fin du 19e et au début du 20e siècle.
Au premier abord, votre attention est très probablement attirée par le centre de l'image où de nuages entortillés ressemblent un peu aux pattes d'une grande araignée s'étendant sur une toile d'étoiles. Cependant, après quelques instants vous commencerez à remarquer plusieurs détails plus fins. Des formes embrumées, enfumées au centre de l'obscurité sont éclairées par de nouvelles étoiles en formation. La formation stellaire est commune dans les régions qui contiennent des nuages moléculaires denses comme dans les nébuleuses sombres. La poussière et le gaz vont former ensemble des masses compactes sous l'influence de la gravité et de plus en plus de matière va être attirée jusqu'à ce que l'étoile soit formée. Toutefois, comparée à des régions similaires, la région de Barnard 59 n'engendre que relativement peu de formation stellaire et contient encore une grande quantité de poussière.
Si vous regardez attentivement, vous serez probablement capable de découvrir plus d'une douzaine de minuscules bandes bleues, vertes et rouges dispersées à travers l'image. Il s'agit d'astéroïdes, de gros morceaux de roche et de métal de quelques kilomètres de long en orbite autour du Soleil. La majorité se trouve dans la ceinture d'astéroïdes entre les orbites de Mars et de Jupiter. Barnard 59 est environ 10 millions de fois plus éloigné de la Terre que ne le sont ses objets minuscules [2].
Enfin, alors que vous appréhendez cette riche tapisserie d'objets célestes, considérez un instant que quand vous regardez vers cette région du ciel depuis la Terre, il vous serait possible de faire tenir cette image entière sous votre pouce au bout de vos bras tendus alors qu'elle mesure environ six années-lumière à la distance de Barnard 59.
Note : [1] La nébuleuse de la Pipe complète est composée de Barnard 65, 66, 67 et 78, en complément de Barnard 59. Elle peut facilement être vue à l'œil nu sous un ciel sombre et clair et elle est mieux observable depuis les latitudes australes où elle apparaît haut dans le ciel.
[2] Les astéroïdes se déplacent pendant le temps de pose et créent de petites lignes. L'image ayant été réalisée avec plusieurs clichés pris dans différentes couleurs à différents moments, les différentes lignes de couleur sont aussi relativement décalées.
Plus d'informations L'année 2012 marque le 50e anniversaire de la création de l'Observatoire Européen Austral (ESO). L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 40 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens - Photos du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres - D'autres photos prises par le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Première réussite de la mission Mars Science Laboratory : Curiosity s'est bien posé sur Mars à la recherche de traces de vie
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Le Rover Curiosity aura deux ans pour explorer le sol et l'atmosphère de mars autour de son point d'atterrissage au pied du mont Sharp, montagne de 5,5 km au centre du cratère Gale large de 154 km. C'est dans cette région que les sondes martiennes ont détecté la présence de minéraux hydratés tels les argiles, indiquant que de l'eau liquide, milieux indispensable au développement de la vie, a coulé sur la planète. Parmi les 10 instruments portés par Curiosity, deux expériences mises au point dans les laboratoires du CNRS-INSU ChemCam et SAM.
La mission MSL, sous la responsabilité du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, peut commencer sa mission d'exploration et d'analyse du cratère Gale afin de déterminer si les conditions propices au développement de la vie sur la planète rouge ont été un jour réunies. 85 kg de matériel scientifique sont embarqués, 10 fois plus de science qu'à bord des missions Spirit et Opportunity dont les deux instruments préparés par les laboratoires français en partenariat avec le CNES.
Pour le CNES et ses partenaires, l'implication française est double. Il s'est agit de participer à la conception et la réalisation technique des instruments embarqués, ChemCam et SAM, et de procéder désormais aux opérations à la surface de Mars en temps réel. L'agence spatiale française assure la maîtrise d'ouvrage de la contribution française à MSL. Scientifiques et ingénieurs piloteront ensemble ChemCam et SAM, en particulier depuis un centre de mission basé au centre du CNES à Toulouse, le FIMOC.
L'instrument ChemCam analysera par spectrométrie la lumière d'un plasma issu d'un tir laser sur des roches martiennes situées entre 2 et 7 mètres autour du Rover. Il est placé sous la responsabilité scientifique du Los Alamos National Laboratory (LANL) au Nouveau Mexique/USA et la coresponsabilité de l'Institut de Recherche en Astrophysique et Palnétologie à l'Observatoire Midi-Pyrénées à Toulouse (IRAP : CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier).
La suite instrumentale SAM réalisera des analyses des roches, du sol et de l'atmosphère afin de rechercher les composés chimiques liés au carbone, y compris le méthane, et associés à la vie. Elle est placée sous la responsabilité du centre NASA Goddard Space Flight Center (GSFC) au Maryland/USA. Le Laboratoire ATmosphères, milieux, Observations Spatiales (LATMOS : CNRS, Université Versailles Saint Quentin-en-Yvelines, Université Pierre et Marie Curie, Institut Pierre Simon Laplace) et le Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA : CNRS, Université Paris-Est Créteil, Université Paris Diderot, Institut Pierre Simon Laplace) ont fourni le chromatographe en phase gazeuse (SAM-GC), l'un des 3 instruments de la suite SAM, et en assurent la coresponsabilité scientifique.
Sont parties prenantes de ces expériences les laboratoires suivants :
- Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier) - Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (CNRS/Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines/Université Pierre et Marie Curie, IPSL) - Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (CNRS/Université Paris-Est Créteil/Université Paris Diderot, IPSL) - Géologie et Gestion des Ressources Minérales et Energétiques (CNRS/Université de Lorraine, Nancy) - Géosciences Environnement Toulouse (CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier, CNES, Institut de Recherche pour le Développement) - Institut d'Astrophysique Spatiale (CNRS/Université Paris Sud, Orsay) - Institut de Physique du Globe de Paris (CNRS/Universités de Paris-Diderot, Paris) - Institut des Sciences de la Terre (CNRS/Universités de Savoie/Université Joseph Fourier, Institut de Recherche pour le Développement, Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux, Grenoble) - Laboratoire de Géologie de Lyon, Terre, Planètes, Environnement (CNRS/Université Claude Bernard, ENS Lyon) - Laboratoire de Planétologie et de Géodynamique de Nantes (CNRS/Université de Nantes, Nantes) - Laboratoire de Minéralogie et Cosmochimie du Muséum (CNRS, Muséum National d'Histoire Naturelle)
Pour en savoir plus:
Suivre le déroulement de la mission : - MSL Nasa - MSL Cnes
Pour en savoir plus sur les instruments français embarqués : - SAM - Le dossier du Journal du CNRS
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Choisissez ce que va observer le VLT & Tweetez votre chemin jusqu'au VLT
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Deux grands concours pour le 50e anniversaire de l'ESO
L'ESO construit et gère quelques un des télescopes les plus avancés sur Terre dont le très grand télescope, le VLT, à l'Observatoire de Paranal. Cette machine gigantesque a réalisé de nombreuses découvertes fascinantes sur l'Univers. Maintenant, pour la première fois, vous pouvez décider quoi observer avec le VLT, ou même gagner un magnifique voyage dans le désert chilien d'Atacama afin d'aider vous-même à la réalisation des observations.
Crédit : ESO
Le premier de nos deux concours anniversaire s'intitule Choisissez ce que va observer le VLT. Normalement, les astronomes doivent préparer un plan détaillé longtemps à l'avance, expliquant pourquoi ils souhaitent utiliser le VLT et seule une petite fraction d'entre eux a la chance d'être sélectionnée. Mais, pour vous, cela va être bien plus facile. L'ESO a déjà présélectionné quelques objets célestes intéressants, visibles dans le ciel le jour du 50e anniversaire de l'ESO – le 5octobre 2012 – et qui correspondent au champ du VLT [1]. Tout ce que vous avez à faire c'est d'attribuer votre vote à l'objet que vous aimez le plus. Celui qui obtiendra le plus grand nombre de votes sera observé avec le VLT lors du 50e anniversaire de l'ESO, le 5 octobre 2012. Nous désignerons un vainqueur et dix finalistes parmi les votants (vous n'avez pas à avoir voté pour l'objet qui sera finalement sélectionné). Le gagnant recevra l'un des derniers iPads et les finalistes recevront des produits ESO, dont des livres, des DVD et autres objets. Ensuite, que pensez-vous d'aller visiter le VLT afin d'aider à la réalisation des observations de l'objet sélectionné ? Pour avoir une chance de faire ça, participez à notre second concours intitulé Tweetez votre chemin jusqu'au VLT ! Nous vous invitons a tweeter (dans n'importe quel langage officiel des Etats membres de l'ESO) la raison pour laquelle vous aimeriez visiter le VLT à l'Observatoire de Paranal de l'ESO. Un panel de juges désignera l'heureux vainqueur, a qui sera offert un séjour au Chili comprenant le voyage et l'hébergement. Le vainqueur aura l'opportunité de visiter le VLT pour le 50e anniversaire de l'ESO, le 5 octobre 2012 et sera celui qui observera l'objet sélectionné lors du concours Choisissez ce que va observer le VLT. Dans le cadre des célébrations de notre anniversaire, les observations seront également diffusées en direct afin d'être visible partout dans le monde. La date limite pour ces deux concours est le 31 août 2012 à 23:59:59 CEST. Des informations plus détaillées et les règles de ces deux concours sont disponibles sur le site web de l'ESO.
Note : [1] Le VLT est comme un téléobjectif très puissant, aussi il a un très petit champ. Cela signifie que de grands objets comme la nébuleuse d'Orion ou la nébuleuse de la Carène seraient bien trop grands pour que le VLT en réalise une image en un seul cliché. Pour vous aider, l'ESO a préparé des vues préliminaires en noir et blanc des objets sur la page de vote en utilisant des images plus anciennes du Digitized Sky Survey. Evidemment, l'image finale du VLT sera bien plus belle que les images préliminaires en noir et blanc.
Plus d'informations L'année 2012 marque le 50e anniversaire de la création de l'Observatoire Européen Austral (ESO). L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 40 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens - Concours "Choisissez ce que va observer le VLT" - Concours "Tweetez votre chemin jusqu'au VLT"
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Dave
Herard (Murrumbateman, Australie) a été récompensé
de sa longue attente. L'astronome australien, utilisant un télescope
de 40 cm, a réussi à photographier le 07 Juillet 2012 (UTC) la
célèbre comète C/1995 O1 (Hale-Bopp), qui se trouve actuellement
dans la constellation de l'Octant (Octans), à une distance d'environ
32,85 UA de la Terre (envrion 4,9155 milliards de kilomètres). La dernière
observation de cette comète datait du 04 Décembre 2010, et sa
magnitude avait été évaluée à 23,4. Dave
Herard estime que la magnitude de la comète est actuellement de 21,8.
La comète Machholz a eu des bébés! Des
jumeaux ! : Comme prévu, la comète 96P/Machholz est apparu
dans le champ du coronographe LASCO C3 du satellite SOHO le 12 Juillet 2012,
et dans celui de LASCO C2 le 14 Juillet. Les plus assidus chasseurs de comètes
SOHO ont scruté les images de près, comme ils le font toujours,
et ont remarqué non pas un mais deux faibles petits objets quelques heures
avant la comète Machholz. Tout d'abord, ils ont pensé qu'il s'agissait
de membres du "groupe de Meyer", qui sont sans rapport avec la comète
Machholz, mais qui suivent à cette époque de l'année une
trajectoire similaire à celle de Machholz dans les images LASCO.
Mais le mouvement de cette nouvelle paire d'objets n'est pas compatible avec
les comètes du groupe de Meyer, et est avant tout identique à
celui de 96P/Machholz. Aussi, il semble extrêmement probable que ce sont
des enfants directs de la comète Machholz !
La comète
168P/Hergenrother, qui avait été observée pour la dernière
fois le 02 Février 2006, a été retrouvée les 15,
16 et 29 Juillet 2012 par H. Sato via RAS Observatory, Mayhill. (MPEC 2012-O43)
Le robot Curiosity ouvre avec succès une nouvelle ère
d'exploration de Mars : Le robot Curiosity s'est posé avec succès
sur Mars peu après 05h31 UTC ce lundi 06 Août 2012, un exploit
et un soulagement pour la Nasa, qui n'avait jamais envoyé un robot aussi
perfectionné sur une autre planète, ouvrant ainsi une nouvelle
ère d'exploration de la planète rouge.
Une sonde de l'ESA relaie des informations cruciales transmises par la NASA depuis Mars : Ce matin à 7h14 heure de Paris, la sonde Mars Express de l'ESA a capté des signaux en provenance de la mission américaine Mars Science Laboratory (MSL) alors que celle-ci déposait son rover Curiosity à la surface de la planète rouge. Par ailleurs, la station de poursuite de l'ESA située à New Norcia a enregistré des signaux directement transmis par la mission de la NASA depuis Mars, à 248 millions de kilomètres de distance.
Le robot Curiosity se pose sur Mars après un voyage de huit mois : Curiosity doit, au cours de sa mission de deux ans, vérifier si la Planète rouge n'abrite pas des traces de constituants de la vie autre que l'eau recherchée lors des précédentes missions. Quelques instants après, le robot américain a renvoyé ses trois premières images de la surface martienne. Sur l'une d'elles figurent une des roues ainsi que l'ombre de l'explorateur robotisé renvoyée sur un sol rocailleux.
Le nouveau vagabond de Mars de la NASA envoie des images en
plus haute résolution : Environ deux heures après l'atterrissage
sur Mars et la retransmission de ses premières images, le vagabond Curiosity
de la NASA a transmis une image en plus haute résolution de son nouveau
domicile martien, le cratère Gale. Le contrôle de mission au JPL
(Jet Propulsion Laboratory) de la NASA à Pasadena, Californie, a reçu
l'image, prise par une des caméras d'évitement des dangers - ou
Hazcams (Hazard Avoidance Cameras) - en basse-fidélité et en noir
et blanc du véhicule.
Les caractéristiques fracturées du bassin Ladon
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Mars Express de l'ESA a observé la partie méridionale d'un cratère partiellement enterré d'environ 440 km de large, nommé de manière informelle bassin Ladon.
Les images, près de l'endroit où Ladon Valles pénètre cette région de grand impact, révèlent une variété de caractéristiques, plus particulièrement les doubles cratères d'impact interconnectés Sigli et Shambe, les bassins qui sont sillonnés par une importante fracturation.
Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Cette région, imagée le 27 avril par la caméra stéréoscopique haute résolution sur Mars Express est d'un grand intérêt pour les scientifiques car elle montre des signes significatifs d'anciens lacs et rivières.
Les cratères Holden et Eberswalde étaient tous deux sur la liste finale des quatre sites candidats d'atterrissage pour Mars Science Laboratory de la NASA, qui doit maintenant se poser dans le cratère Gale le 6 août.
Les cartes de synthèse à grande échelle montrent clairement que de vastes volumes d'eau s'écoulaient autrefois des hauts plateaux du sud. Cette eau a sculpté Ladon Valles, pour finalement s'écouler dans le bassin Ladon, une ancienne région de grand impact.
Les cratères elliptiques comme cet exemple de 16 km de large sont formés lorsque des astéroïdes ou des comètes frappent la surface de la planète sous un angle rasant.
Les scientifiques ont suggéré qu'un motif d'éjecta fluidisé indique la présence de glace souterraine qui a fondu durant l'impact. Les impacts ultérieurs ont créé un certain nombre de cratères plus petits dans la couverture d'éjecta.
On pense que les cratères interconnectés Sigli et Shambe se sont formés plus tard quand un projectile entrant s'est divisé en deux morceaux juste avant l'impact. Les cratères réunis ont été ensuite partiellement remplis de sédiments à une époque ultérieure.
Des fractures profondes peuvent être vues dans les cratères tandis que dans la partie centrale et à droite de l'image, de plus petits cratères et de plus subtiles fractures courbées apparaissent. Ces fractures sur le plancher du bassin s'étendent au-delà des frontières de l'image et forment des motifs concentriques. On croit que les fractures ont évolué par le compactage des tas énormes de sédiments déposés dans le bassin d'impact.
L'écoulement de Ladon Valles dans bassin Ladon est situé vers l'est des cratères Sigli et Shambe, vers le bas de cette image. Ici et dans plusieurs autres parties de l'image, des dépôts stratifiés aux tons plus clairs sont visibles. Les chercheurs ont détecté des minéraux argileux dans ces dépôts, ce qui laisse supposer une présence relativement durable de l'eau liquide dans le passé de la région.
En plus, de sinueuse structures dendritiques faisant penser à une vallée passant dans le plus grand bassin est visible au-dessus des cratères Sigli et Shambe, allant dans le plus grand bassin d'impact, indiquant une fois de plus de l'eau s'écoulant à quelque époque lointaine.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Un tourbillon bleu dans la rivière
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Une galaxie tranquille héberge de violents événements.
Une nouvelle image prise avec le très grand télescope (VLT) de l'ESO montre la galaxie NGC 1187. Cette impressionnante galaxie spirale se situe à 60 millions d'années-lumière de la Terre dans la constellation de l'Eridan. NGC1187 a été le théâtre de deux explosions de supernova au cours des trente dernières années, la dernière ayant eu lieu en 2007. Cette image de la galaxie est la plus détaillée réalisée à ce jour.
Crédit : ESO
La galaxie NGC 1187 [1] est vue pratiquement de face sur cette nouvelle image du VLT qui nous donne une très bonne vue de sa structure spirale. Près d'une demi-douzaine de bras spiraux proéminents sont visibles, chacun contenant une grande quantité de gaz et de poussière. Les structures dans les tons bleus se trouvant dans les bras spiraux indiquent la présence de jeunes étoiles nées des nuages de gaz interstellaires.
En regardant vers les régions centrales, on peut voir le rayonnement jaune du bulbe de la galaxie. Cette partie de la galaxie et majoritairement composée de vieilles étoiles, de gaz et de poussière. Dans le cas de NGC 1187, au lieu d'avoir un bulbe rond, il y a une subtile barre centrale. Ce genre de barre est supposé agir comme un mécanisme qui achemine le gaz des bras spiraux vers le centre, augmentant la formation stellaire.
Autour des bords extérieurs de la galaxie, beaucoup de galaxies bien moins lumineuses et beaucoup plus lointaines peuvent être vues. Certaines brillent même directement à travers le disque de NGC1187 lui-même. Leurs teintes principalement rougeâtres contrastent avec les amas d'étoiles bleus pales de la galaxie plus proche.
NGC 1187 semble tranquille et immuable, mais elle a été le théâtre de deux explosions de supernova depuis 1982. Une supernova est une violente explosion stellaire, résultant de la mort d'une étoile massive ou d'une naine blanche dans un système binaire [2]. Les supernovae sont parmi les événements les plus énergétiques de l'Univers et sont si brillantes que souvent, elles éclipsent brièvement une galaxie entière avant de disparaître progressivement sur plusieurs semaines voire plusieurs mois. Durant cette courte période, une supernova peut émettre autant d'énergie que le Soleil est supposé en émettre au cours de sa vie entière.
En octobre 1982, la première supernova observée dans NGC 1187 – SN 1982R [3] a été découverte à l'Observatoire de la Silla de l'ESO et, plus récemment, en 2007, l'astronome amateur Berto Monard, en Afrique du Sud, a repéré une autre supernova dans la galaxie – SN 2007Y. Une équipe d'astronomes à ensuite réalisé une étude détaillée et contrôlé SN 2007Y sur environ un an en utilisant de nombreux télescopes différents [4]. Cette image de NGC 1187 a été réalisée à partir d'observations faites dans le cadre de cette étude et la supernova peut être vue, longtemps après le moment où sa lumière était la plus intense, proche du bas de l'image.
Ces données ont été obtenues en utilisant l'instrument FORS1 installé au foyer du VLT de l'ESO à l'Observatoire de Paranal au Chili.
Note : [1] Cette galaxie a été découverte en Angleterre par William Herschel en 1784.
[2] Un type d'explosion de supernova se produit à la fin de la vie d'une étoile massive – des étoiles dont la masse est supérieure à huit masses solaires – quand la source énergétique de son noyau est épuisée et que l'étoile n'est plus capable de compenser l'effondrement gravitationnel, produisant une explosion violente. Sinon, une explosion de supernova peut aussi se produire dans un système d'étoile binaire dans lequel une naine blanche de carbone et d'oxygène absorbe de la matière de sa compagne stellaire de plus grande masse.
[3] L'Union Astronomique internationale a la responsabilité de nommer les supernovae après leur découverte. Le nom est composé de l'année de la découverte, suivi d'une ou deux lettres. Les 26 premières supernovae de l'année ont une lettre en capitale comprise entre A et Z. Les supernovae suivantes sont nommées avec deux lettres en minuscule.
[4] Des informations complémentaires sur SN 2007Y sont disponibles dans un article de Stritzinger et al.
Plus d'informations L'année 2012 marque le 50e anniversaire de la création de l'Observatoire Européen Austral (ESO). L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 40 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens - D'autres images prises avec le VLT
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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