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Première observation directe d'un tore de poussières
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Grâce aux capacités
d'observation inédites de l'instrument européen SPHERE
récemment installé sur le Très Grand Télescope
(VLT) de l'ESO, une équipe de chercheurs français
du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique,
LESIA (CNRS, Observatoire de Paris, Université Pierre et
Marie Curie, Université Paris Diderot) a pour la première
fois observé directement la signature d'un tore de poussières
au coeur de la galaxie active NGC 1068. Les recherches ont été
publiées le 23 septembre 2015 dans la revue Astronomy et
Astrophysics.
Notes : [1] http://www.insu.cnrs.fr/node/4881
Référence : - D. Gratadour, D. Rouan, L. Grosset, A. Boccaletti, Y. Clénet 2015, Astronomy and Astrophysics, 581, L8
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Une nouvelle vue colorée de Cérès
: La région de l'équateur et les régions polaires sur la
planète naine Cérès montrent de nettes différences.
Ceci peut être vu dans les nouvelles cartes mondiales, montrant la composition
de la surface du corps le plus grand dans la ceinture d'astéroïdes.
Comment la comète Rosetta a obtenu sa forme : Deux
comètes sont entrées en collision à faible vitesse dans
le jeune Système solaire pour donner naissance à la forme distinctive
de "canard en caoutchouc" de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko,
disent les scientifiques de Rosetta. L'origine de la forme en deux lobes de
la comète est une question clé depuis que Rosetta a révélé
en premier sa forme surprenante en Juillet 2014.
NASA confirme la preuve que l'eau liquide coule sur Mars d'aujourd'hui
: De nouvelles découvertes de Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) de la
NASA fournissent la preuve la plus évidente à ce jour que l'eau
liquide coule par intermittence sur Mars d'aujourd'hui. En utilisant le spectromètre
d'imagerie sur MRO, les chercheurs ont détecté des signatures
de minéraux hydratés sur les pentes où des stries mystérieuses
sont visibles sur la planète rouge. Ces stries sombres semblent monter
et descendre au fil du temps.
Les «fossiles» de galaxies révélent
la formation et l'évolution des galaxies massives : Une équipe
internationale menée par des chercheurs du Swiss Federal Institute of
Technology à Zurich a observé des galaxies massives mortes dans
l'Univers 4 milliards d'années après le Big Bang avec l'instrument
MOIRCS (Multi-Object InfraRed Camera and Spectrograph) du télescope Subaru.
Ils ont découvert que le contenu stellaire de ces galaxies est étonnamment
similaire à celui des galaxies elliptiques massives observées
localement.
Troublante Pluton : Nouvelle image de « Peau de serpent
» et plus de New Horizons : Les nouvelles images en haute résolution
de Pluton de New Horizons de la NASA sont à la fois éblouissantes
et intrigantes, révélant une multitude de détails topographiques
et de compositions auparavant invisibles. Une image, montrant une zone sur l'hémisphère
le mieux cartographié de Pluton près de la ligne qui sépare
le jour de la nuit, capture un vaste paysage ondulant d'étranges crêtes
linéaires alignées qui a étonné les membres de l'équipe
de New Horizons.
Hubble effectue un zoom sur les éclats d'une étoile qui a explosé
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Peu de temps avant l'aube de l'histoire humaine, nos lointains ancêtres aurait été témoin de ce qui semblait être une nouvelle étoile brillante brièvement flamboyante dans le ciel nordique, rivalisant avec la lueur de notre Lune. En fait, c'était l'explosion titanesque d'une étoile gonflée beaucoup plus massive que notre Soleil. Maintenant, des milliers d'années plus tard, le reste en expansion de cette explosion peut être vu comme les Dentelles du Cygne, une nébuleuse en forme de beignet qui est de six fois le diamètre apparent de la pleine Lune. Le télescope spatial Hubble a été utilisé pour effectuer un zoom sur une petite partie de ce vestige, appelé Veil Nebula (Nébuleuse du Voile). Hubble résout les filaments semblables à une tresse enchevêtrés de gaz rougeoyants. Les supernovae enrichissent l'espace avec des éléments plus lourds utilisés dans la formation de futures étoiles et planètes - et probablement la vie.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Le trou noir de la Voie lactée montre des signes de
bavardage accru : Trois télescopes spatiaux de rayons X en orbite
ont détecté une augmentation du taux d'éclat de rayons
X du trou noir géant habituellement calme au centre de notre Voie lactée
après une nouvelle surveillance à long terme. Les scientifiques
cherchent à savoir si c'est un comportement normal qui serait passé
inaperçu en raison de la surveillance limitée, ou ces éclat
sont déclenchés par le récent passage proche d'un objet
mystérieux et poussiéreux.
Les paires de trous noirs supermassifs dans les galaxies peuvent
être plus rares que les estimations précédentes : Il
pourrait y avoir moins de paires de trous noirs supermassifs orbitant l'un autour
de l'autre au coeur des galaxies géantes qu'on le pensait, selon une
nouvelle étude menée par des astronomes qui ont analysé
les données du radiotélescope Karl G. Jansky Very Large Array
(VLA) de la National Science Foundation.
Rosetta observe le cycle de la glace d'eau sur la comète
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À partir des données fournies par la sonde Rosetta de l'ESA sur la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko, des chercheurs apportent la première preuve observationnelle de l'existence d'un cycle quotidien de la glace d'eau à la surface de la comète.
Les comètes sont de grands agrégats de glaces et de poussières, qui perdent régulièrement une partie de leur matériel lorsqu'elles passent près du Soleil sur leurs orbites très excentriques.
Quand la lumière du Soleil chauffe le noyau gelé d'une comète, la glace dans le sol – composée principalement de glace d'eau, mais aussi d'autres substances volatiles – sublime.
Le gaz qui en résulte s'échappe de la comète, emportant avec lui des poussières solides : ensemble, ce mélange de gaz et de poussière constitue la coma et les queues brillantes qui rendent observables de nombreuses comètes depuis la terre.
Parvenue à destination en août 2014, Rosetta étudie de près, depuis plus d'un an, la comète 67P, surveillant la façon dont son activité augmente régulièrement au cours des mois. La comète a atteint le périhélie, le point le plus proche du Soleil sur son orbite de 6 ans et demi, le 13 août 2015, et retourne depuis lentement vers le Système solaire extérieur.
Une des questions ouvertes étudiée par les spécialistes des comètes concerne les processus physiques qui alimentent l'activité de dégazage. L'idée est de savoir s'il existe un mécanisme qui réapprovisionne la surface des noyaux cométaires au quotidien en glace fraîche.
Selon une étude présentée aujourd'hui dans la revue scientifique Nature, une équipe scientifique a observé de la glace d'eau qui apparaît et disparaît périodiquement sur une région de la comète. Ces observations ont été fournies par l'instrument VIRTIS, le spectromètre imageur visible, infrarouge et thermique de Rosetta, en septembre 2014 lorsque la comète d'approchait du Soleil.
« Nous avons trouvé ce qui maintient la comète en vie », explique Maria Cristina de Sanctis, de l'INAF-IAPS à Rome (Italie), auteure principal de l'étude.
L'équipe a étudié un ensemble de données de VIRTIS recueillies en septembre 2014 et focalisées sur Hapi, une région située sur le « cou » de la comète. Durant cette période, la comète se trouvait à environ 500 millions de kilomètres du Soleil, et le cou était l'un des endroits les plus actifs du noyau.
Lors de la rotation de la comète, qui effectue un tour complet en un peu plus de 12 heures, les différentes régions subissent des conditions d'éclairage variées.
« Nous avons vu des signes révélateurs de glace d'eau sur la région de la comète que nous avons analysée, mais seulement quand cette région se trouvait dans l'ombre », ajoute Maria Cristina.
« En revanche, quand le soleil brillait sur cette région, il n'y avait plus de glace. Cela indique un comportement cyclique de la glace d'eau au cours de la rotation de la comète. »
Les données suggèrent que, lorsqu'une région du noyau est éclairée, la glace d'eau sublime dans les premiers centimètres du sol, se transformant en gaz qui s'échappe ensuite de la comète. Lorsque cette région se retrouve à l'ombre, la surface refroidit très rapidement ; les couches plus profondes, qui ont accumulé la chaleur solaire, refroidissent plus lentement et restent plus chaudes.
En conséquence, la glace d'eau sous la surface continue de sublimer et de migrer vers la surface à travers le sol poreux. Cependant, dès que cette vapeur d'eau « souterraine » atteint la surface froide, elle gèle à nouveau, créant ainsi une couverture légère de glace fraîche sur cette région.
Dès que le Soleil se lève de nouveau sur cette région, les molécules dans la couche de glace nouvellement formée subliment immédiatement.
« Nous avions soupçonné qu'un tel cycle de la glace d'eau pouvait exister dans les comètes, sur la base de modèles théoriques et des observations antérieures d'autres comètes, mais maintenant, grâce à la surveillance continue par Rosetta de 67P / Churyumov-Gerasimenko, nous disposons enfin d'une preuve observationnelle », précise Fabrizio Capaccioni, responsable scientifique de VIRTIS à l'INAF-IAPS à Rome, Italie.
À partir de ces données, il est possible d'estimer l'abondance relative de la glace d'eau par rapport à d'autres matériaux. Sur la portion sondée de la surface, la quantité de glace d'eau représente jusqu'à 10 ou 15% en masse, et elle semble être intimement mélangée avec les autres composants du sol.
Les scientifiques ont également calculé la quantité d'eau qui a sublimé dans la région qu'ils ont analysée avec VIRTIS, qui représente environ 3% de la quantité totale de vapeur d'eau mesurée simultanément par MIRO, l'instrument micro-ondes pour l'orbiteur de Rosetta.
« Il est possible que de nombreuses régions à la surface connaissent ce cycle, fournissant ainsi une contribution au dégazage global de la comète », ajoute Capaccioni.
Les scientifiques s'occupent actuellement de l'analyse des données recueillies lors des mois suivants, pendant lesquels l'activité de la comète a augmenté, alors qu'elle se rapprochait du Soleil.
« Ces résultats nous donnent une idée de ce qui se passe sous la surface, à l'intérieur de la comète », en conclut Matt Taylor, scientifique du projet Rosetta de l'ESA.
« Rosetta a la capacité essentielle de suivre les modifications de la comète sur des échelles de temps courtes ou longues, et nous avons hâte de pouvoir combiner toutes ces informations pour comprendre l'évolution de cette comète et des comètes en général."
Ce travail de recherche fait l'objet d'un article intitulé « The diurnal cycle of water ice on cometary nuclei », par Maria Cristina de Sanctis, et al., publié dans la revue Nature, le 23 septembre 2015.
Les résultats sont basés sur des images et des spectres pris aux longueurs d'ondes de la lumière infrarouge le 12, 13 et 14 septembre 2014 par VIRTIS, le spectromètre d'imagerie visible, infrarouge et thermique de Rosetta.
Collaboration Ce résultat, fruit d'une collaboration internationale, implique la participation de six chercheurs français, issus de l'Observatoire de Paris (Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (LESIA) : Observatoire de Paris / CNRS / Université Pierre et Marie Curie / Université Paris Diderot) et de l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble (CNRS / Université Joseph Fourier).
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Une rose cosmique aux dénominations multiples
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Cette nouvelle image, teintée de rose, de la région de formation d'étoiles baptisée Messier 17, a été acquise par la Caméra à Grand Champ qui équipe le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres installé à l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili. Elle constitue l'une des images les plus détaillées à ce jour de la nébuleuse dans son intégralité, et révèle les moindres contours des nuages de gaz et de poussière ainsi que les jeunes étoiles qui la constituent.
La nébuleuse qui figure sur cette image est dotée de multiples appellations qui lui ont été attribuées au fil des époques d'observation. Officiellement baptisée Messier 17, elle est également surnommée : la Nébuleuse Omega, la Nébuleuse du Cygne, la Nébuleuse du Cocher, la Nébuleuse du Fer à Cheval, et – par les amoureux de la mer, la Nébuleuse du Homard.
Messier 17 se situe à quelque 5500 années-lumière de la Terre dans la constellation du Sagittaire, à proximité du plan de la Voie Lactée. Cet objet couvre une zone étendue du ciel – ses nuages de gaz et de poussière, qui donnent continûment naissance à de nouvelles étoiles, s'étendent sur près de 15 années-lumière. La vue panoramique figurant sur cette image révèle la présence de nombreuses étoiles en avant-plan, à l'intérieur ainsi qu'à l'arrière-plan de Messier 17.
La nébuleuse présente l'aspect d'une structure complexe de couleur rouge-rosée. Cette coloration résulte de la présence de gaz d'hydrogène chauffé par le rayonnement utraviolet en provenance des étoiles bleues de courte durée de vie récemment formées au sein de Messier 17. Au centre, les couleurs sont plus pâles, au point de tirer parfois sur le blanc. Cette couleur blanche est bel et bien réelle : elle résulte de la superposition de la lumière issue du gaz chaud et de la lumière stellaire réfléchie par la poussière.
Le gaz de la nébuleuse est supposé doté d'une masse supérieure à 30 000 masses solaires. Il abrite un amas ouvert de 35 étoiles baptisé NGC 6618 [1]. Toutefois, le nombre d'étoiles contenues dans cette nébuleuse est bien supérieur – 800 d'entre elles peuplent sa région centrale tandis que d'autres, en plus grand nombre, naissent dans ses régions périphériques.
Le long de ce ruban rose figurent des régions plus sombres constituées de poussière qui absorbe la lumière. Cette matière rayonne également : sombre dans le domaine visible, elle apparaît brillante au travers des caméras infrarouges.
La nébuleuse tient son appellation officielle du chasseur de comète français Charles Messier qui, en 1764, l'inséra en 17ème position de son célèbre catalogue d'objets astronomiques [2]. Même dotée d'une appellation aussi neutre que Messier 17, cette nébuleuse fleurie demeure éblouissante.
Cette image est issue du programme Joyaux Cosmiques de l'ESO [3].
Notes : [1] Cette appellation désigne parfois l'intégralité de la région de formation stellaire.
[2] Cet objet fut découvert en 1745 par l'astronome Jean Philippe de Chéseaux – à cette époque, sa découverte ne fit pas grand bruit. Messier le redécouvrit puis le catalogua, quelque 20 ans plus tard.
[3] Le programme Joyaux Cosmiques de l'ESO vise à produire, au moyen des télescopes de l'ESO, des images d'objets intéressants, intrigants ou visuellement attrayants, à des fins d'enseignement et de diffusion auprès du grand public. Ce programme utilise du temps de télescope qui ne peut être voué à des observations scientifiques. L'ensemble des données collectées pouvant être utilisé à des fins scientifiques est mis à disposition des astronomes au travers des archives de l'ESO.
Plus d'informations : L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens : - Vue étendue de Messier 17 acquise par le VST - Vue des régions centrales de la nébuleuse acquise par le VLT - Programme Joyaux Cosmiques de l'ESO
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Un scénario pour réconcilier la Terre et ses
origines : C'est une vieille énigme que des chercheurs du CNRS et
de l'Université Blaise Pascal (Laboratoire magma et volcans) pensent
avoir enfin résolue. Les scientifiques butaient sur des différences
de composition chimique entre notre planète et une classe de météorites
primitives, les chondrites à enstatite, considérées comme
des reliques du matériel primordial ayant formé la Terre. En s'appuyant
sur des expériences en laboratoire et sur des modélisations, cette
équipe propose pour la première fois un scénario complet
qui rend compte de ces différences : les collisions qui ont construit
la Terre l'ont aussi amputée à répétition d'une
fraction de sa masse, faisant évoluer sa composition chimique. Ces travaux
sont publiés le 23 septembre 2015 dans la revue Nature Communications.
Du matériel chaud et dense entoure l'étoile de
type O avec le plus grand champ magnétique connu : Les observations
à l'aide de l'Observatoire de rayons X Chandra ont révélé
que la magnétosphère exceptionnellement grande autour d'une
étoile de type O appelée NGC 1624-2 contient une tempête
qui fait rage avec des vents stellaires extrêmes et du plasma dense qui
engloutit les rayons X avant qu'ils puissent s'échapper dans l'espace.
Les astronomes scrute la "poche amniotique" d'une
étoile hébergeant une planète : Des astronomes
ont scruté avec succès à travers la "poche amniotique"
d'une étoile qui est encore en formation pour observer pour la première
fois la région interne d'un système solaire en plein essor. Dans
un papier de recherche publié dans le journal Monthly Notices
de la Royal Astronomical Society, une équipe internationale d'astronomes
relate les conclusions surprenantes de leurs observations de l'étoile
parent, laquelle est appelée HD 100546.
La surface de la comète change devant les yeux de Rosetta
: Dans les mois conduisant vers le périhélie de la comète
67P/Churyumov-Gerasimenko, les scientifiques de Rosetta ont été
témoins des changements spectaculaires et rapides sur la région
d'Imhotep, comme rapporté dans un papier publié dans Astronomy & Astrophysics.
Pluton « emballe » dans le nouveau panorama spectaculaire
éclairé à contre-jour : Les dernières images
du vaisseau spatial New Horizons de la NASA ont stupéfait les scientifiques
– non seulement pour leurs vues à couper le souffle sur les montagnes
glaciales majestueuses de Pluton, les courants d'azote congelé et les
brouillards qui hantent les terres de basse altitude, mais également
pour leur aspect étrangement familier et arctique.
Signal lumineux funky de trous noirs en collision expliqué
: Empêtrés par la gravitation et destinés à fusionner,
deux trous noirs candidats dans une galaxie éloignée semblent
être enfermés dans une danse complexe. Des chercheurs employant
des données de Galaxy Evolution Explorer (GALEX) de la NASA et du télescope
spatial Hubble ont trouvé la plus convaincante confirmation à
ce jour de l'existence de ces trous noirs qui fusionnent et ont trouvé
de nouveaux détails sur leur signal lumineux étrange et cyclique.
Un garçon de 10 ans vraisemblablement le plus jeune
découvreur de supernova : Un astronome amateur de 10 ans dans l'est
de la Chine a probablement découvert une nouvelle supernova, et pourrait
être la plus jeune personne dans le pays à effectuer une telle
découverte. Liao Jiaming, un élève de l'école primaire
de Hefei, capitale de la province de l'Anhui, a trouvé une tache lumineuse
inhabituelle lors de la numérisation de plusieurs photos en noir et blanc
de l'Univers dans un projet en ligne. Les photos ont été prises
par l'Observatoire Xingming. Le projet Supernova populaire est un programme
de science citoyenne soutenue par Xingming et le Chinese Visual Observatory.
Selon Gao Xing, fondateur de l'Observatoire de Xingming, la découverte
de Liao est très susceptible d'être une supernova et d'après
les calculs, est probablement à environ 220 millions d'années-lumière
de la Terre. Il a présenté la découverte à l'Union
astronomique internationale (UAI) pour confirmation.
Regarder une exoplanète en mouvement autour d'une étoile
lointaine : Une équipe d'astronomes nous a donné le meilleur
point de vue à ce jour d'une exoplanète en déplacement
dans son orbite autour d'une étoile lointaine. Une série d'images
capturées entre Novembre 2013 et Avril 2015 montre l'exoplanète
ß Pic b lorsqu'elle se déplace en 1 ans et demi de sa période
orbitale de 22 ans.
Cassini trouve un océan global dans la lune Encelade
de Saturne : Un océan mondial se trouve sous la croûte glacée
de la lune géologiquement active Encelade de Saturne, selon une nouvelle
étude utilisant des données de la mission Cassini de la NASA.
Les chercheurs ont constaté que l'amplitude d'oscillation très
légère de la lune, lorsqu'elle orbite autour de Saturne, ne peut
s'expliquer que si sa coquille de glace extérieure n'est pas gelée
à l'intérieur, ce qui signifie qu'un océan global doit
être présent.
LRO de la NASA découvre l'attraction de la Terre "massant"
notre Lune : La gravité terrestre a influencé l'orientation
de milliers de failles qui se forment à la surface lunaire lorsque la
Lune se contracte, selon de nouveaux résultats de la sonde Lunar Reconnaissance
Orbiter (LRO) de la NASA.
Les naines rouges à proximité pourraient révéler
des secrets de planète : Une découverte accidentelle d'une
collection de jeunes étoiles naines rouges proches de notre Système
solaire pourrait nous donner un rare aperçu de la formation au ralenti
de planètes. Les astronomes d'ANU et d'UNSW Canberra ont trouvé
de grands disques de poussière autour de deux des étoiles, des
signes indicateurs de planètes en cours de formation.
Un timide voisin galactique
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Sur cette nouvelle image acquise par la Caméra à Grand Champ qui équipe le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres installé à l'Observatoire de La Silla de l'ESO figure la galaxie naine du Sculpteur, une proche voisine de notre galaxie, la Voie Lactée. En dépit de leur proximité, l'une et l'autre galaxies sont de natures bien différentes – leurs histoires même diffèrent. La galaxie du Sculpteur est nettement plus petite que la Voie Lactée, bien plus âgée également. Elle constitue donc un précieux sujet d'étude de la formation des étoiles et des galaxies au sein de l'Univers jeune. Toutefois, sa faible luminosité rend ce type d'étude particulièrement délicat.
La galaxie naine du Sculpteur – ou l'elliptique naine du Sculpteur, ou bien encore la sphéroïde naine du Sculpteur – est une galaxie naine sphéroïdale, l'une des quatorze galaxies satellites de la Voie Lactée connues à ce jour [1]. Ces auto-stoppeurs galactiques se situent non loin du vaste halo de la Voie Lactée, une région sphérique qui s'étend bien au-delà des bras spiraux de notre galaxie. Comme son nom l'indique, cette galaxie se situe dans la constellation australe du Sculpteur, à quelque 280 000 années-lumière de la Terre. Proche mais constituée d'étoiles de faible luminosité dispersées sur le fond du ciel, cette galaxie n'a été découverte qu'en 1937.
Bien que difficile à repérer, la galaxie naine du Sculpteur fut l'une des toutes premières galaxies naines et peu lumineuses découvertes en orbite autour de la Voie Lactée. A cette époque, sa forme intrigua les astronomes. De nos jours, les galaxies naines sphéroïdales sont utilisées par les astronomes pour sonder le lointain passé de notre Univers.
La Voie Lactée, à l'instar des autres galaxies de vastes dimensions, est supposée résulter d'un processus d'agglomération de galaxies de tailles plus modestes datant du tout début de l'Univers. Si certaines de ces petites galaxies existent aujourd'hui encore, elles doivent à présent être peuplées d'un grand nombre d'étoiles extrêmement âgées. La galaxie naine du Sculpteur est très certainement une galaxie originelle, comme en témoignent les nombreuses étoiles âgées visibles sur cette image.
Les astronomes peuvent déduire l'âge des étoiles d'une galaxie de l'analyse de la lumière qu'elles émettent – plus précisément, de l'analyse des empreintes laissées sur cette lumière par les éléments chimiques lourds. A mesure que les générations d'étoiles se succèdent, les éléments lourds s'accumulent au sein des galaxies. Le fait que la lumière en provenance de la galaxie naine du Sculpteur porte les signatures d'une faible quantité d'éléments lourds signifie que les étoiles qui la composent sont majoritairement âgées.
Cette forte proportion d'étoiles âgées fait de la galaxie naine du Sculpteur une cible de choix pour l'étude des toutes premières périodes de formation stellaire. Dans une étude récente, des astronomes ont regroupé l'ensemble des données disponibles relatives à cette galaxie afin de retracer l'histoire la plus détaillée à ce jour de la formation stellaire au sein d'une galaxie naine sphéroïdale. Cette étude a révélé l'existence de deux groupes d'étoiles distincts dans la galaxie. Le premier groupe, de loin le plus important, est constitué d'étoiles de population âgée, dépourvues d'éléments lourds. Le second groupe, de taille beaucoup plus restreinte, présente en revanche un taux élevé d'éléments lourds. A l'image des jeunes gens qui se pressent dans les centres-villes, cette jeune génération d'étoiles occupe le centre de la galaxie.
Les étoiles qui peuplent les galaxies naines telle que la galaxie naine du Scuplteur peuvent résulter de complexes processus d'évolution. Toutefois, la plupart de ces étoiles occupent seules une région de l'espace et n'ont subi aucune interaction durant des milliards d'années. Chaque groupe d'étoiles a donc évolué indépendamment. L'étude des similitudes évolutives que présentent les galaxies naines, tout comme l'explication des aberrations parfois rencontrées, permettront de rendre compte de l'évolution de l'ensemble des galaxies, de la naine la plus petite aux spirales les plus étendues. Les astronomes ont donc beaucoup à apprendre des timides voisines de la Voie Lactée.
Notes : [1] Cette galaxie peu lumineuse ne doit pas être confondue avec la brillante Galaxie du Scuplteur (NGC 253) située dans cette même constellation.
Plus d'informations : L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens : - Photos du télescope MPG/ESO.2.2 mètres - Photos acquises par le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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L'observatoire solaire découvre sa 3.000ème comète : Le
13 septembre, 2015, le Solar
and Heliospheric Observatory - un
projet conjoint de l'Agence spatiale européenne
et de la NASA - a découvert
sa 3.000ème comète,
confortant sa réputation de
plus grand découvreur de comètes de tous les temps. Avant
le lancement en 1995 de l'observatoire,
communément appelé SOHO, seulement une dizaine de comètes avaient été
découvertes depuis l'espace, tandis qu'environ 900 avaient été découvertes
depuis le sol.
La 3.000ème
comète a été
repérée dans les données
par Worachate Boonplod,
de Samut Songkhram, Thaïlande.
Eclipse par Proba-2 : Le satellite d'observation du Soleil
Proba-2 de l'ESA a connu trois éclipses solaires partielles le 13 Septembre
2015. Sur Terre, une seule éclipse partielle s'est produite sur l'Afrique
du Sud, l'océan Indien Sud et l'Antarctique. Durant une éclipse
solaire totale, la Lune se déplace devant le Soleil comme vu depuis la
Terre, leur alignement et séparation de sorte que la Lune, située
beaucoup plus proche de la Terre, apparaît assez grande pour bloquer la
lumière du Soleil beaucoup plus lointain. Mais, comme hier, parfois l'alignement
est tel que la Lune ne couvre que partiellement le disque solaire. Pendant ce
temps, Proba-2 de l'ESA tourne autour de Terre environ 14,5 fois par jour, plongeant
dans et hors de l'ombre de la Lune autour de la durée d'une éclipse
solaire. Le changement constant dans l'angle de vision de Proba-2 signifie que
le satellite a traversé l'ombre trois fois pendant l'éclipse hier.
Les trois éclipses, ainsi qu'un quatrième passage de la Lune près
du bord du Soleil, peuvent être vues dans un film.
Double éclipse de Soleil : Le 13 Septembre 2015,
le Soleil a été éclipsé - deux fois ! Personne sur
la Terre n'a jamais rien vu de tel. En effet, c'était seulement visible
depuis l'orbite terrestre. Solar Dynamics Observatory (SDO) de la NASA a enregistré
l'événement. Le double éclipse a commencé à
environ 06:30 UT quand la Terre est passée directement entre le Soleil
et SDO. L'observatoire a vu le corps de notre planète qui se déplaçait
lentement à travers le disque solaire, produisant un quasi black-out.
Lorsque la Terre s'est finalement déplacé à côté
environ une heure plus tard, l'autre éclipse était en cours. Cette
fois, la Lune était dans le passage. Un film de l'équipe scientifique
de SDO explique l'alignement parfait requis pour une telle vue. Pendant ce temps,
sur Terre, une éclipse partielle ordinaire était visible. Les
personnes en Afrique du Sud et de certaines parties de l'Antarctique ont vu
la Lune passer devant le Soleil, décentrée, produisant des ombres
en forme de croissant et des levers de Soleil étranges.
Le panorama de Mars de Curiosity montre des dunes de sable
pétrifiés : Une partie du grès foncé dans la
zone explorée par le rover de Mars Curiosity de la NASA montre la texture
et les structures inclinées de couches caractéristiques des dépôts
qui se forment comme des dunes de sable, puis ont été cimentées
en roche.
Nouvelles limites sur les distorsions spectrales du fond diffus
cosmologique : De nouvelles données issues du satellite Planck et
du South Pole Telescope sur le fond diffus cosmologique (CMB) combinées
avec un nouvel algorithme de séparation de composants développé
au MPA donnent des limites beaucoup plus serrées sur deux paramètrse
mesurant la déviation du CMB d'un rayonnement de corps noir. Ces résultats
peuvent servir pour contraindre la nouvelle physique dans le très jeune
Univers et pour étudier les corrélations entre les fluctuations
primordiales sur de très petites et de très grandes échelles
angulaires.
Comètes 141P-H/Machholz et autres fragments, C/2015 R1 (PANSTARRS)
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141P-H/Machholz et autres fragments L'objet observé le 19 Août 2015 par
H. Sato (via iTelescope Observatory, Mayhill) et le 22 Août
2015 par G. Borisov (MARGO, Nauchnij), initialement signalé
comme une nouvelle comète, a été immédiatement
reconnu comme étant un fragment potentiel de 141P. L'astrométrie
actuelle est assez bizarre, ce qui exclut un lien sans équivoque
à un fragment connu. Les calculs à la fois par Gareth
V. Williams et Syuichi Nakano suggèrent que cet objet peut
être lié au fragment C ou au fragment D (indifféremment),
ou à un fragment B (moins satisfaisant). Le fragment D a
été observé en 1994 et en 1999, tandis que
le fragment B a disparu rapidement au cours d'une semaine en Novembre
1994.
En aucun cas le lien à un fragment connu est satisfaisant. Par conséquent, en l'absence d'un lien définitif, la nouvelle désignation de fragment "H" est attribué à celui-ci. Aussi, l'occasion est donnée de publier des orbites brutes pour trois autres fragments vus en 1994 qui n'ont pas été publiées précédemment: - 141P/1994 P1-E (Machholz) : T = 1994 Sept. 19.25006 TT, q = 0.7525276, P = 5.23 ans - 141P/1994 P1-F (Machholz) : T = 1994 Sept. 19.19632 TT, q = 0.7525276, P = 5.22 ans - 141P/1994 P1-G (Machholz) : T = 1994 Sept. 19.10481 TT, q = 0.7525276, P = 5.21 ans
Les éléments orbitaux du fragment répertorié 141P-H/Machholz indiquent un passage au périhélie le 24 Août 2015 à une distance d'environ 0,76 UA du Soleil, et une période d'environ 5,22 ans.
C/2015 R1 (PANSTARRS) Une nouvelle comète a été détectée le 08 Septembre 2015 par les membres de l'équipe du programme de recherche Pan-STARRS (Panoramic Survey Telescope & Rapid Response System) avec le télescope Ritchey-Chretien de 1.8m de Haleakala, Hawaii. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée grâce aux observations de A. Maury et J.-F. Soulier (CAO, San Pedro de Atacama), R. J. Wainscoat et P. Forshay (Mauna Kea), A. Knoefel (Volkssternwarte Drebach, Schoenbrunn), A. Diepvens (Olmen), H. Bill (Siegen), E. Bryssinck (Brixiis Observatory, Kruibeke), et B. Lutkenhoner (via Slooh.com Canary Islands Observatory).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2015 R1 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 14 Juin 2015 à une distance d'environ 2,1 UA du Soleil, et une période d'environ 65,8 ans pour cette comète de type Halley classique.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 25 Juin 2015 à une distance d'environ 2,1 UA du Soleil, et une période d'environ 14,4ans.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Nouvelles images de Pluton de New Horizons de la NASA : c'est
compliqué. De nouvelles images en gros plan de Pluton de l'engin
spatial New Horizons de la NASA révèlent une variété
surprenante de caractéristiques de surface qui ont déboussolé
les scientifiques en raison de leur gamme et complexité.
Les télescopes de la NASA trouvent un amas de galaxies avec un coeur vibrant
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Les astronomes ont découvert un rare spécimen d'un amas de galaxies dont le cœur est plein de nouvelles étoiles. La découverte inattendue, réalisée avec l'aide des télescopes spatiaux Spitzer et Hubble de la NASA, suggère que les galaxies mastodontes dans les noyaux de ces amas massifs peuvent augmenter considérablement en se nourrissant du gaz volé dans d'autres galaxies. L'amas dans la nouvelle étude, dénommé par les astronomes SpARCS1049+56, possède au moins 27 membres de galaxie et une masse totale égale à presque 400 billions de soleils. Il est situé à 9,8 milliards années-lumière dans la constellation de la Grande Ourse. L'objet a été découvert initialement à l'aide de Spitzer et du télescope Canada-France-Hawaii et confirmé par le W. M. Keck Observatory. Hubble a contribué à confirmer la source d'alimentation pour les nouvelles étoiles.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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New Horizons sonde le mystère du pôle rouge de
Charon : En regardant Charon, il est très clair que la région
polaire nord est beaucoup plus rouge que le reste de la lune. Mais quelle est
la cause de cette différence de couleur et pourquoi elle se produit au
pôle ?
Balayage au-dessus du pôle Sud de Mars : Une observation
inhabituelle par Mars Express montre une vue imprenable sur le sud de la calotte
polaire de la planète et à travers ses anciens hauts plateaux
cratérisées. L'image a été prise par la High Resolution
Stereo Camera sur Mars Express de l'ESA le 25 Février.
Un océan de magma souterrain pourrait expliquer les
volcans « égarées » de Io : Des marées
s'écoulant dans un océan souterrain de roche en fusion, ou magma,
pourrait expliquent pourquoi lune Io de Jupiter semble avoir ses volcans au
«mauvais» endroit. De nouvelles recherches de la NASA impliquent
que les océans sous les croûtes des lunes de marée soumises
à des contraintes peuvent être plus fréquents et durent
plus longtemps que prévu.
Mercure tourne plus vite que prévu : Neuf secondes
n'est pas beaucoup - ceux qui ont neuf secondes de retard pour un rendez-vous
sont, pour ainsi dire, à l'heure. Mais quand il s'agit de la rotation
d'une planète autour de son propre axe, neuf secondes est non négligeable.
Sur Mercure, cela signifie qu'une tache à l'équateur, dans quatre
ans, ne serait pas où l'on s'attendrait quelle soit; elle se serait décalée
de 700 mètres.
Les astronomes découvrent comment l'humble galaxie naine
devient une centrale de formation d'étoiles : Une galaxie naine voisine
pose un mystère intriguant : comment est-elle en mesure de former des
amas d'étoiles brillantes sans les environnements poussiéreux
et riches en gaz trouvés dans une plus grande galaxie ? La réponse,
pensent les astronomes, réside dans les pépites denses et méconnues
de matériel de formation d'étoiles qui parsèment toute
la galaxie.
Cérès - les parois du cratère plus raide
que la face nord de l'Eiger : La face nord de l'Eiger dans les Alpes bernoises
est légendaire; les alpinistes considèrent les parois escarpées
de la chute de 1800 mètres pour être une montée difficile
et exigeante. Mais à 326 millions de kilomètres de la Terre, les
falaises abruptes de l'Eiger trouvent leur équivalent sur la planète
naine Cérès, où à certains endroits, le mur du cratère
Occator dominent abruptement à une hauteur de près de 2000 mètres.
L'oxygène n'est pas une preuve définitive de
la vie sur les planètes extrasolaires habitables : Le professeur
assistant de recherche Norio Narita du Centre d'astrobiologie de NINS, qui a
été fondé en Avril 2015, et le professeur agrégé
Shigeyuki Masaoka, de l'Institut des sciences moléculaires du NINS, ont
présenté une nouvelle hypothèse envisageant qu'il pourrait
être possible pour les planètes d'avoir de grandes quantités
d'oxygène abiotique (non-biologiquement produit). L'étude est
publiée dans Scientific Reports le 10 Septembre 2015.
Hubble découvre des indices des premières galaxies
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Des astronomes de l'Université de Californie à Irvine (UCI) et du Space Telescope Science Institute ont fait l'estimation statistique la plus précise du nombre de faibles petites galaxies qui existaient seulement 500 millions d'années après le Big bang. Cela a été puisé dans une analyse de la plus profonde étude du ciel du télescope spatial Hubble, CANDELS (Cosmic Assembly Near-Infrared Deep Extragalactic Legacy Survey). Auparavant, les études utilisant l'instrument transporté par fusée CIBER (the Cosmic Infrared Background Experiment) du Caltech et les images du télescope spatial Spitzer de la NASA ont confirmé la présence de « lumière intra-halo » d'étoiles distribuées en dehors des galaxies. Les données de Hubble ont trouvé un nouveau composant dans le fond infrarouge en plus de la lumière intra-halo - la lueur collective des galaxies entières qui ont été formées tout d'abord dans l'Univers. Asantha Cooray de l'UCI estime que ces premières galaxies sont très différentes des spirales bien définies et des galaxies en forme de disque vues dans l'Univers actuel. Elles étaient plus diffuses et peuplées par des étoiles géantes. Cette découverte ouvre la voie au télescope spatial James Webb de la NASA pour voir ces galaxies très faibles individuellement, après son lancement en 2018.
Pour plus d'informations sur cette étude : http://news.uci.edu/press-releases/parsing-photons-in-the-infrared-uci-led-astronomers-uncover-signs-of-earliest-galaxies/
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Planètes : les « Jupiters chauds » se seraient formés très rapidement
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Vingt ans après leur découverte, les « Jupiters chauds », ces planètes géantes gazeuses tournant de façon très rapprochée autour de leur étoile, restent encore des objets énigmatiques. En utilisant le spectro-polarimètre ESPaDOnS du Télescope Canada-France-Hawaii, une équipe internationale d'astrophysiciens menée par Jean-François Donati (CNRS) vient de montrer que ces corps pourraient ne mettre que quelques millions d'années à se rapprocher de leur étoile tout juste formée. Cette découverte devrait nous aider à mieux comprendre comment les systèmes planétaires, similaires ou différents de notre système solaire, se forment et évoluent au cours de leur existence. Elle est publiée le 9 septembre 2015 dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society (MNRAS) et en accès libre sur le site ArXiv.
Dans le système solaire, les planètes
rocheuses, comme la Terre et Mars, occupent les régions proches
du Soleil, alors que les planètes géantes et gazeuses,
comme Jupiter ou Saturne, sont plus éloignées. D'où
la surprise de Michel Mayor et Didier Queloz lorsqu'ils découvrent,
il y a exactement vingt ans, la toute première exoplanète
: celle-ci est en effet une planète géante gazeuse
similaire à Jupiter, mais tournant autour de son étoile
vingt fois plus près que la Terre autour du Soleil.
Les étoiles jeunes abritent des trésors
d'information sur la formation des planètes. Leur activité
et leur champ magnétique très intenses les couvrent
de taches des centaines de fois plus grosses que celles du Soleil.
Elles engendrent donc dans leur spectre des perturbations d'amplitude
bien plus importantes que celles causées par des planètes
qui deviennent du coup beaucoup plus difficiles à détecter,
même dans le cas des Jupiters chauds. Pour aborder ce problème,
l'équipe a entrepris le programme d'observation MaTYSSE [3]
dans le but de cartographier la surface de ces étoiles et
de détecter d'éventuels Jupiters chauds.
Animations des taches, planète et champ magnétique
de l'étoile jeune V830 Tau, tels que reconstruits à
partir des observations ESPaDOnS :
Notes : [1] L'IRAP appartient à l'Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) [2] Le CFHT (cfht.hawaii.edu) est une organisation appartenant conjointement : au Conseil National de Recherches du Canada, au Centre National de la Recherche Scientifique (France) et à l'Université d'Hawaii (USA) [3] MaTYSSE, «Magnetic Topologies of Young Stars and the Survival of close-in giant Exoplanets»
Référence : - Magnetic activity and hot Jupiters of young Suns:
the weak-line T Tauri stars V819 Tau and V830 Tau
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Comète P/2015 Q2 (Pimentel)
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P/2015 Q2 (Pimentel) Cristovao Jacques (Belo Horizonte, Brésil) a annoncé la découverte d'une comète sur les expositions CCD obtenues par Eduardo Pimentel le 24 Août avec un télescope de 0,45-m f/2,9 de l'Observatoire SONEAR à Oliveira. L'objet semblait légèrement cométaire le 24 Août, mais la réalité des caractéristiques de l'objet, et même l'objet lui-même, faisait douter, et par conséquent des observations de suivi pour confirmer l'objet ont été obtenues par Jacques, Pimentel, et J. Barros avec le même télescope les 27 et 31 Août; les expositions du 27 ont montré un objet diffus qui a été identifié par Jacques qui a supposé qu'il ne s'agissait pas du même objet et l'a signalé au Bureau Central et au Minor Planet Center comme étant une nouvelle comète avec des observations obtenues les 27 et 31 Août. Plus tard, Jacques a conclu que l'objet observé la première nuit était identique à celui observé les deuxième et troisième nuits. Des images CCD supplémentaires ont été obtenues le 31 Août par Jacques, Pimentel, et Barros via l'astrographe iTelescope de 0.70-m f/6.6 à Siding Spring.
Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été également confirmée par les observations de E. Guido et N. Howes (via iTelescope Observatory, Siding Spring), T. Lister (Cerro Tololo-LCOGT C), A. Maury et J.-F. Soulier (CAO, San Pedro de Atacama), et M. Suzuki (via iTelescope Observatory, Siding Spring).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète P/2015 Q2 (Pimentel) indiquent un passage au périhélie le 10 Septembre 2015 à une distance d'environ 1,8 UA du Soleil, et une période d'environ 21,3 ans pour cette comète de type Halley classique.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
La galaxie la plus lointaine détectée : Une
équipe de chercheurs du Caltech qui a passé des années
à la recherche des premiers objets dans l'Univers signale maintenant
la détection de ce qui est peut-être la plus lointaine galaxie
jamais trouvée. Dans un article publié le 28 Août 2015 dans
Astrophysical Journal Letters, Adi Zitrin, un boursier postdoctoral Hubble
en astronomie et Richard Ellis -- qui a récemment pris sa retraite après
15 ans à la faculté du Caltech et est maintenant professeur d'astrophysique
à l'University College de Londres -- décrivent des éléments
de preuve pour une galaxie appelée EGS8p7 qui a plus de 13,2 milliards
d'années. L'Univers lui-même est âgé d'environ 13,8
milliards d'années.
Sur Saturne, un de ses anneaux n'est pas comme les autres
: Une étude suggère que les particules dans une section des anneaux
de Saturne sont plus denses qu'ailleurs, peut-être à cause de noyaux
solides et glacés. Les résultats pourraient signifier que cet
anneau particulier est beaucoup plus jeune que le reste.
L'origine de l'anneau F de Saturne et ses satellites bergers
révélée : HYODO Ryuki, un étudiant de deuxième
année dans le programme doctoral et le professeur Keiji OHTSUKI de la
Graduate School of Science à l'Université de Kobe ont révélé
que l'anneau F de Saturne et ses satellites bergers sont l'aboutissement naturel
de la phase finale de formation du système de satellites de Saturne.
Leur conclusion a été publiée en ligne dans Nature Geoscience
le 17 Août.
Qu'est-il arrivé à l'atmosphère dans les
débuts de Mars ? Une nouvelle étude élimine une théorie
: Les scientifiques peuvent être sur le point de résoudre le mystère
de la façon dont Mars est passée d'un monde avec de l'eau en surface
il y a des milliards d'années à l'aride planète rouge d'aujourd'hui.
Une nouvelle analyse du plus grand gisement connu de carbonates sur Mars suggère
que l'atmosphère martienne originale pourrait avoir déjà
perdu la plupart de son dioxyde de carbone à l'époque de la formation
du réseau de vallées.
L'enquête de Hubble débloque des indices sur la naissance d'étoiles dans la galaxie voisine
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Toutes les étoiles ne sont pas créées égales. Elles peuvent varier en masse de plus d'un facteur de 1000. Notre Soleil est classé comme une toute petite naine jaune. Qui plus est, les étoiles ne sont pas nées isolément, mais à l'intérieur de nuages moléculaires géants d'hydrogène. La question est : quelle fraction d'étoiles se précipitent hors de ces nuages dans des amas qui contiennent des géantes bleues, des naines jaunes et des naines rouges ? C'est comme demander si tous les constructeurs d'automobiles fabriquent la même proportion de camions, 4 x 4, berlines et citadines. La meilleure façon d'aborder la question n'est pas de regarder autour de notre Voie Lactée - nous sommes à l'intérieur - mais loin dans l'espace vers la galaxie d'Andromède voisine, à 2,5 millions d'années-lumière de distance. Logés dans une large mosaïque du télescope spatial Hubble de 117 millions d'étoiles dans le disque de la galaxie se trouvent 2.753 amas d'étoiles. Les astronomes de Hubble ont constaté que, pour une raison quelconque, la nature fabrique apparemment des étoiles comme des fournées de cookies. Il y a une répartition homogène d'étoiles massives à de petites étoiles. Il est surprenant de constater que ce rapport est le même dans notre galaxie voisine (ainsi qu'à l'intérieur de notre voisinage stellaire dans la Voie Lactée), compte tenu de la physique complexe de formation d'étoiles.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Recyclage cosmique
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Au centre de cette image figure une portion de la nébuleuse géante Gum 56, mise en lumière par les jeunes étoiles chaudes nées en son sein. Des millions d'années durant, le gaz de cette nébuleuse a donné naissance à des étoiles. A la fin de leur existence, ces dernières ont soit lentement expulsé le matériau dont elles sont constituées dans l'espace environnant – la nurserie stellaire en l'occurrence, soit l'ont expulsé de manière violente et spectaculaire au travers d'explosions de supernovae. Cette image a été acquise dans le cadre du programme Joyaux Cosmiques de l'ESO, au moyen du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres installé à l'Observatoire de La Silla au Chili.
Au plus profond de cette vaste nurserie stellaire cohabitent trois amas de jeunes étoiles chaudes âgées de quelques millions d'années seulement qui émettent un rayonnement intense dans l'ultraviolet. La lumière en provenance de ces étoiles explique le flamboiement des nuages de gaz de la nébuleuse. En effet, ce rayonnement arrache des électrons aux atomes – un phénomène baptisé ionisation – qui, lorsqu'ils se recombinent, libèrent de l'énergie sous forme de lumière. Chaque élément chimique émet de la lumière de couleurs caractéristiques. En particulier, les vastes nuages de gaz d'hydrogène de la nébuleuse expliquent ce rayonnement de couleur rouge.
GUM 56 – également référencée IC 4628, et par ailleurs nommée Nébuleuse de la Crevette – tient son appellation de l'astronome australien Colin Stanley Gum qui, en 1955, publia un catalogue des régions HII. Les régions HII telle que Gum 56 consistent en de vastes nuages faiblement denses et composés de grandes quantités d'hydrogène ionisé.
Le processus d'ionisation qui s'opère au sein de Gum 56 résulte en grande partie du rayonnement issu de deux étoiles de type 0 – des étoiles chaudes de couleur bleue-blanche également baptisées géantes bleues en raison de leur teinte [1]. Ce type d'étoile est particulièrement rare dans l'Univers : la masse très élevée des géantes bleues implique une courte durée de vie, en effet. Un million d'années seulement après leur naissance, elles s'effondrent sur elles-mêmes et achèvent leur existence en supernovae, à l'image des nombreuses autres étoiles massives de la nébuleuse.
La nébuleuse n'abrite pas seulement de nombreuses jeunes étoiles. Cette vaste région du ciel contient encore suffisamment de gaz et de poussière pour donner naissance à une nouvelle génération d'étoiles. Sur l'image, ces cocons d'étoiles figurent sous l'aspect de nuages denses. Ils sont constitués des restes des étoiles les plus massives issues d'une génération antérieure, soit des vestiges de leur violente explosion en supernova à la fin de leur existence. Cette matière sera constitutive de la nouvelle génération d'étoiles. Ainsi va le cycle de vie et de mort des étoiles.
L'exceptionnelle présence de deux géantes bleues d'une part, la proéminence de la nébuleuse dans les domaines radio et infrarouge d'autre part, auraient dû susciter l'intérêt des astronomes professionnels pour cette région du ciel. A ce jour, cette dernière n'a pourtant fait l'objet que d'un nombre limité d'études. Gum 56 est caractérisée par un diamètre voisin de 256 années-lumière mais une faible luminosité apparente et un rayonnement invisible à l'œil humain, ce qui sans doute explique qu'elle ait été si longtemps négligée par les observateurs.
La nébuleuse se situe à quelque 6000 années-lumière de la Terre. Dans le ciel, elle occupe la constellation du Scorpion, sur une surface équivalant à quatre fois celle de la pleine Lune [2].
Cette image qui ne révèle qu'en partie la nébuleuse, a été acquise dans le cadre du programme Joyaux Cosmiques de l'ESO au moyen de la Caméra à Grand Champ (WFI) qui équipe le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres. Ce programme utilise du temps de télescope qui ne peut être dédié à des observations scientifiques. Il vise à collecter des images d'objets intéressants, intriguants, voire visuellement attrayants. L'ensemble des données acquises est mis à disposition des astronomes au travers des archives de l'ESO et peut être utilisé à des fins scientifiques.
Notes : [1] Il est à noter que ces étoiles sont situées hors du cadre de cette image et n'y figurent donc pas.
[2] Une vue étendue de la Nébuleuse de la Crevette a été acquise par le Télescope de Sondage du VLT et publiée au sein d'un communiqué antérieur (eso1340a).
Plus d'informations : L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens : - Photos du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres - Photos acquises par le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La chimie intérieure de planète lointaire pourrait
différer de la nôtre : Comme les astronomes continuent de trouver
de nouvelles planètes rocheuses autour d'étoiles lointaines, les
physiciens à haute pression envisagent ce que les intérieurs de
ces planètes pourraient être et comment leur chimie pourrait différer
de celle trouvée sur Terre. De nouveaux travaux d'une équipe dont
trois scientifiques de Carnegie démontrent que différents composés
de magnésium pourraient être abondants à l'intérieur
d'autres planètes par rapport à la Terre. Leurs travaux sont publiés
par Scientific Reports.
Abell 1033 : Les données de Chandra suggèrent
que la collision géante a déclenché « Radio Phoenix
» : Des astronomes ont trouvé des preuves d'un nuage atténué
d'électrons "revenant à la vie," tout comme le phénix
mythique, après que deux amas de galaxies soient entrés en collision.
Cette « radio phoenix », ainsi nommée parce que les électrons
de haute énergie rayonnent principalement à des fréquences
radio, se trouve dans Abell 1033. Le système se trouve à environ
1,6 milliards d'années-lumière de la Terre.
Des graines interstellaires pourraient créer des oasis
de vie : Nous n'avons qu'un seul exemple d'une planète avec de la
vie : la Terre. Mais dans la prochaine génération, il devrait
être possible de détecter des signes de vie sur des planètes
orbitant autour d'étoiles lointaines. De nouvelles recherches menées
par les astrophysiciens de Harvard montrent que si la vie peut voyager entre
les étoiles (un processus appelé panspermie), elle se propage
dans un modèle caractéristique que nous pourrions potentiellement
identifier.
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