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Tectonique récente sur Mars
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Ces tranchées importantes ont été formées par des failles qui ont entraîné la surface de la planète il y a moins de 10 millions d'années.
Vue de Mars Express de Cerberus Fossae - Copyright : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Les images ont été prises par Mars Express de l'ESA le 27 Janvier, et capturent une partie du système Cerberus Fossae dans la région d'Elysium Planitia, près de l'équateur martien.
Les fossae - signifiant « fossés » ou « tranchées » en latin - s'étendent sur plus de 1.000 kilomètres du nord-ouest au sud-est.
Ils ont traversé des cratères d’impact et des collines le long du trajet, ainsi que des plaines volcaniques vieilles de 10 millions d’années, indiquant la relative jeunesse de leur formation.
Leur largeur varie de quelques dizaines de mètres à plus d'un kilomètre et on pense que ce sont des caractéristiques tectoniques provenant de failles qui écartent les couches supérieures de la surface.
Ils pourraient être liés à des injections de lave en profondeur déformant la surface au-dessus, provenant peut-être du trio de volcans situés au nord-ouest.
Cerberus Fossae dans son contexte - Copyright : NASA MGS MOLA Science Team
Les fosses d'effondrement arrondies observées dans la partie nord (le nord est à droite dans l'image couleur principale) indiquent un stade précoce du creusement de la surface; à d'autres endroits, des caractéristiques arrondies peuvent être observées pour créer des fissures plus longues.
Vue en perspective de Cerberus Fossae - Copyright : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Les scientifiques qui étudient cette région ont émis l'hypothèse que les fractures pourraient briser la croûte jusqu'à une certaine profondeur, permettant à la lave ou aux eaux souterraines de s'échapper vers la surface.
À l'ouest, comme on le voit dans l'image de contexte, le canal d'écoulement Athabasca Valles est relié au système de fosses.
Vue en perspective de Cerberus Fossae - Copyright : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Le matériau sombre vu dans le plus grand cratère au nord (à droite) et autour de certaines fissures est du sable soufflé par le vent sur la surface martienne.
Mars Express fête ses 15 ans en orbite cette année, et les scientifiques discutent de certains points forts de la mission au Congrès européen des sciences planétaires cette semaine à Berlin, en Allemagne.
Vue topographique de Cerberus Fossae - Copyright : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Au cours de sa mission, elle a pris plus de 40 000 images de Mars et de ses deux lunes avec la caméra stéréo haute résolution, ainsi que des images de contexte avec sa Caméra de Surveillance Visuelle. Elle a également rassemblé un vaste ensemble de données avec sa suite d' instruments scientifiques analysant la planète depuis son ionosphère, son atmosphère et son interaction avec le vent solaire jusqu'à son sous-sol avec un radar.
Explorez toutes les données de Mars Express disponibles dans les Archives des Sciences Planétaires de l'ESA.
Cerberus Fossae en 3D - Copyright : ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Hubble découvre des caractéristiques jamais vues auparavant autour d'une étoile à neutrons
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Un disque de débris de supernova en train de gonfler peut encercler un corps stellaire
Imaginez que vous réduisiez plus de 50.000 porte-avions à la taille d'une balle de baseball. Ceci décrit les étoiles à neutrons. Elles sont parmi les objets les plus étranges de l'Univers. Les étoiles à neutrons sont un cas de physique extrême produit par la force impitoyable de la gravité. Le noyau entier d'une étoile explosée a été pressé dans une boule solide de neutrons avec la densité du noyau d'un atome. Les étoiles à neutrons tournent aussi vite qu'un mélangeur sur de la purée. Certaines crachent des faisceaux d'étoiles de la mort de rayonnements intenses, comme des phares interstellaires. On appelle ça des pulsars.
Ces faisceaux sont normalement visibles dans les rayons X, les rayons gamma et les ondes radio. Mais les astronomes ont utilisé la vision infrarouge proche (IR) de Hubble pour observer une étoile à neutrons proche répertoriée RX J0806.4-4123. Ils ont été surpris de voir un jet de lumière infrarouge provenant d'une région autour de l'étoile à neutrons. Cette lumière infrarouge pourrait provenir d'un disque circumstellaire d'environ 30 milliards de kilomètres. Une autre idée est qu'un vent de particules subatomiques provenant du champ magnétique du pulsar se heurte au gaz interstellaire. La vision IR d'Hubble ouvre une nouvelle fenêtre pour comprendre comment ces "machines infernales" fonctionnent.
Crédit : NASA, ESA, and B. Posselt (Pennsylania State University)
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Comètes P/2001 R6 = 2018 R1 (LINEAR-Skiff), P/2008 O2 = 2018 P6 (McNaught), P/2011 W2 = 2018 R2 (Rinner), C/2018 R3 (Lemmon), C/2018 R4 (Fuls)
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P/2001 R6 = 2018 R1 (LINEAR-Skiff) Erwin Schwab a signalé sa redécouverte de la comète P/2001 R6 (LINEAR-Skiff) sur les images CCD obtenues les 07 et 08 Septembre 2018 avec le télescope de 1.0-m f/4.4 de l'ESA Optical Ground Station, Tenerife. La comète avait été découverte initialement par Brian A. Skiff (Lowell Observatory) sur les images CCD obtenues par lui-même le 25 Septembre 2001 avec le télescope LONEOS. Tim B. Spahr a identifié cette comète avec un objet observé les 11 et 16 Septembre et signalé comme ayant l'apparence d'un astéroïde par LINEAR. Par la suite, des observations de LINEAR du 19 Août 2001 ont également été identifiées. Judit G. Ries avait rapporté que les images CCD obtenues le 23 Septembre avec le télescope de 0.76-m de l'Observatoire McDonald montraient également que cet objet était diffus. La comète, d'une période d'environ 8,3 ans et qui s'était approchée du Soleil à une distance d'environ 2,1 UA lors de son passage au périhélie le 27 Octobre 2001, avait été observée pour la dernière fois le 01 Février 2002 et n'avait pas été revue pour le retour suivant de Mars 2010.
Les éléments orbitaux de la comète P/2001 R6 = 2018 R1 (LINEAR-Skiff) indiquent un passage au périhélie le 04 Octobre 2018 à une distance d'environ 2,2 UA et une période d'environ 8,5 ans.
P/2008 O2 = 2018 P6 (McNaught) La comète P/2008 O2 (McNaught), découverte initialement par Rob McNaught sur les images CCD obtenues le 28 Juillet 2008 avec le télescope Uppsala Schmidt de 0.5-m de l'Observatoire de Siding Spring, a été retrouvée par Gareth V. Williams (MPC) dans l'astrométrie accesssoire annoncée le 08 Août 2018 par Pan-STARRS1 et l'équipe de Gaia-GBOT (Gaia Ground Based Optical Tracking). La comète avait été observée pour la dernière fois le 09 Décembre 2009.
Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2008 O2 (McNaught) indiquaient un passage au périhélie le 13 Novembre 2009 à une distance de 1.3 UA du Soleil, laissant supposer que la comète pourrait atteindre la magnitude 7,4 lors du passage au plus près du Soleil. Avec les observations supplémentaires, il est devenu évident qu'il s'agissait plutôt d'une comète périodique avec un passage au périhélie le 21 Avril 2009 à une distance de 3,8 UA du Soleil, et une période de 9,5 ans. Il est à noter que d'après ces nouveaux éléments orbitaux, la comète a effectué un passage à 0.1 UA de Jupiter en 2003 et que la distance au périhélie auparavant se situait à une distance d'environ 5,8 UA du Soleil.
Pour ce nouveau retour, les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2008 O2 = 2018 P6 (McNaught) indiquent un passage au périhélie le 19 Octobre 2018 à une distance d'environ 3,8 UA du Soleil, et une période d'environ 9,5 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
P/2011 W2 = 2018 R2 (Rinner) La comète P/2011 W2 (Rinner), observée pour la dernière fois le 24 Mars 2012, a été retrouvée indépendamment par Jean-François Soulier (Maisoncelles) les 09 et 12 Septembre 2018 et par K. Sarneczky (University of Szeged, Piszkesteto Stn., Konkoly) les 14 et 16 Septembre 2018. La comète P/2011 W2 (Rinner) a été également observée le 08 Septembre par Joel Nicolas (Observatoire Chante-Perdrix, Dauban), mais pas officiellement annoncée par le MPC.
Cette comète a été initialement découverte par Claudine Rinner (Ottmarsheim, France) sur les images CCD prises avec un télescope de 0,5-m à f/3 à l'Observatoire d'Oukaimeden près de Marrakech, Maroc. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, l'apparence cométaire de l'objet a été rapidement confirmée par P. Dupouy (Observatoire de Dax), J. F. Soulier (Maisoncelles), M. Tichy, J. Ticha, M. Kocer et M. Honkova (Klet Observatory-KLENOT), F. Losse (St Pardon de Conques), A. Chapman (Observatorio Cruz del Sur, San Justo), F. D. Mazzone (Rio Cuarto), H. Sato (via RAS Observatory, Mayhill), J. V. Scotti (LPL/Spacewatch II), G. Hug (Sandlot Observatory, Scranton), et A. C. Gilmore et P. M. Kilmartin (Mount John Observatory, Lake Tekapo). Les éléments orbitaux de la comète P/2011 W2 (Rinner) indiquent un passage au périhélie le 06 Novembre 2011 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil, et une période d'environ 7,41 ans.
Pour ce nouveau retour, les éléments orbitaux de la comète P/2011 W2 = 2018 R2 (Rinner) indiquent un passage au périhélie le 09 Avril 2019 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil et une période d'environ 7,4 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.
C/2018 R3 (Lemmon) Un objet ayant l'apparence d'un astéroïde a été découvert le 07 Septembre dans le cadre du Mt. Lemmon Survey. Des images antérieures à la découverte, obtenues les 08 et 13 Août 2018 par Pan-STARRS 1, ont également été identifiées. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, des rapports relatifs à la nature cométaire de l'objet ont été reçu de la part de H. Sato (H06) signalant une FWHM de 5,1" (comparée au 3.6" stellaire), une chevelure condensée de 8" et pas de queue visible dans les images obtenues le 08 Septembre, de la part de R. Weryk (F51) rapportant une FWHM de 1,8" (comparée au 1.5" stellaire ± 0.06") et une courte queue d'environ 4" en direction de l'est dans les images de prédécouverte des 08 et 13 Août 2018, et de la part de E. J. Christensen (I52) signalant une chevelure de 8" s'étendant vers le nord-est dans les images obtenues le 08 Septembre 2018.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2018 R3 (Lemmon) indiquent un passage au périhélie le 07 Juin 2019 à une distance d'environ 1,3 UA du Soleil.
C/2018 R4 (Fuls) Une nouvelle comète a été découverte par David Carson Fuls (Catalina Sky Survey), lequel ayant noté que cet objet possédait une diffuse chevelure de 18" de diamètre et une très courte queue sur les images CCD obtenues 09 Septembre 2018. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux astrométristes. L'objet a également été identifié sur des images antérieures à la découverte, obtenues le 14 Août 2018 par l'équipe du Purple Mountain Observatory, XuYi Station.
Les éléments orbitaux ellliptiques de la comète à très longue période C/2018 R4 (Fuls) indiquent un passage au périhélie le 03 Mars 2018 à une distance d'environ 1,7 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Hubble va à la recherche de galaxies lointaines
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Le nouveau projet de Hubble fournit une nouvelle vue à grand champ de l'amas de galaxies Abell 370
L'univers est un grand endroit. Les vues du télescope spatial Hubble s'enfoncent profondément dans l'espace et dans le temps, mais couvrent une zone d'une fraction de la taille angulaire de la Pleine Lune. Le défi est que ces "échantillons de base" du ciel ne représentent peut-être pas entièrement l'Univers. Ce dilemme pour les cosmologistes s'appelle la variance cosmique. En élargissant la zone d'étude, de telles incertitudes dans la structure de l'Univers peuvent être réduites.
Une nouvelle campagne d'observation de Hubble, intitulée Beyond Ultra-deep Frontier Fields And Legacy Observations (BUFFALO), étendra hardiment la vue du télescope spatial dans des régions adjacentes à d'énormes amas de galaxies précédemment photographiés par les télescopes spatiaux Spitzer et Hubble de la NASA sous un programme appelé Frontier Fields.
Les six amas massifs ont été utilisés comme "télescopes naturels", pour rechercher des images amplifiées de galaxies et de supernovae si éloignées et faibles qu'elles ne pourraient pas être photographiées par Hubble sans l'amplification de la lumière provoquée par un phénomène appelé lentille gravitationnelle. Les importantes masses des amas, composées principalement de matière noire, amplifient et déforment la lumière provenant de galaxies d'arrière-plan distantes qui, autrement, ne pourraient pas être détectées. Le programme BUFFALO est conçu pour identifier les galaxies dans leurs premiers stades de formation, moins de 800 millions d'années après le Big Bang.
Crédit : NASA, ESA, A. Koekemoer (STScI), M. Jauzac (Durham University), C. Steinhardt (Niels Bohr Institute), and the BUFFALO team
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Un joyau galactique
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L'instrument FORS2 de l'ESO capture des détails incroyables de la galaxie spirale NGC 3981
FORS2, un instrument qui équipe le Very Large Telescope de l'ESO, a observé la galaxie siprale NGC 3981 dans toute sa splendeur. Cette image a été acquise dans le cadre du programme Joyaux Cosmiques de l'ESO, alors que les conditions d'observation ne permettaient pas de collecter des données scientifiques. Lors des phases d'inactivité, le programme Joyaux Cosmiques de l'ESO permet aux télescopes de l'ESO de réaliser de spectaculaires images du ciel austral.
Un joyau galactique - Crédit : ESO
Sur cette splendide image figure la galaxie spirale NGC 3891 dans toute sa beauté, sur fond de ciel d'un noir profond. Cette galaxie se situe au sein de la constellation de la Coupe. Elle fut réalisée en mai 2018 au moyen de l'instrument FORS2 (Spectrographe doté d'un réducteur de Focale et à faible dispersion) qui équipe le Very Large Telescope (VLT) de l'ESO.
FORS2 est installé sur le Télescope Antu du VLT à l'Observatoire de Paranal de l'ESO au Chili. FORS2 se distingue des instruments de pointe qui équipent le quatre Télescopes du VLT par son extrême polyvalence. Ce “couteau suisse” est capable d'étudier une grande variété d'objets astronomiques de manières différentes, et de produire de magnifiques clichés, tel celui-ci.
La sensibilité de FORS2 a révélé les bras spiraux de NGC 3891, parcourus de vastes tourbillons de poussière et de régions de formation stellaire, ainsi qu'un disque proéminent de jeunes étoiles chaudes. La galaxie est orientée en direction de la Terre, ce qui permet aux astronomes d'en sonder le cœur, très lumineux, fortement énergétique, qui héberge un trou noir supermassif. La structure spirale de NGC 3981 apparaît également en périphérie. Sous l'effet gravitationnel d'une probable rencontre galactique passée, cette structure spirale paraît étirée vers l'extérieur de la galaxie.
NGC 3981 est certainement entourée de nombreux voisins galactiques. Distante de 65 millions d'années lumière de la Terre, cette galaxie fait partie intégrante du l'groupe de NGC 4038, par ailleurs constitué des célèbres Galaxies des Antennes en interaction. Ce groupe compose en partie le Nuage de la Coupe, de plus vastes dimensions, lui-même constituant du Superamas de la Vierge, un amas composé d'un vaste panel de galaxies dont la nôtre, la Voie Lactée.
NGC 3981 n'est pas le seul élément intéressant figurant sur cette image. Outre les nombreuses étoiles d'avant-plan de notre galaxie, la Voie Lactée, FORS2 a capturé un astéroïde parcourant le ciel. Sa trajectoire figure sous l'aspect d'un trait de faible luminosité dans la partie supérieure de l'image. Cet astéroïde illustre le processus de création d'une image astronomique : la superposition de trois expositions différentes dotées de couleurs bleue, verte et rouge.
Cette image fut acquise dans le cadre du programme Joyaux Cosmiques de l'ESO, destiné à offrir au grand public ainsi qu'au monde éducatif des images intéressantes, étonnantes voire visuellement attrayantes, acquises au moyen des télescopes de l'ESO. Ce programme utilise du temps de télescope qui ne peut être dévolu aux observations scientifiques. Dans l'éventualité où les données collectées pourraient présenter un intérêt pour les scientifiques, ces observations sont sauvegardées et accessibles au travers des archives scientifiques de l'ESO.
Plus d'informations : L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope géant (ELT pour Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel ».
Liens : - Programme Joyaux Cosmiques de l'ESO
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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