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Nouvelles du Ciel de Septembre 2020

 

 

 

Les Titres

   

Comètes C/2020 S3 (Erasmus), C/2020 R6 (Rankin), P/2002 T5 = P/2020 Q3 (LINEAR), C/2020 R7 (ATLAS), C/2020 S4 (PANSTARRS), P/2020 S5 (PANSTARRS) [30/09/2020]

Comètes C/2019 Q1 (Lemmon), P/2020 R1 = P/2013 PA104 (PANSTARRS), C/2020 R2 (PANSTARRS), P/2006 H1 = P/2020 R3 (McNaught), C/2020 R4 (ATLAS), C/2018 F4 (PANSTARRS), P/2020 R5 (PANSTARRS), P/2020 S1 (PANSTARRS), C/2020 S2 (PANSTARRS) [20/09/2020]

Hubble capture un nouveau portrait net des tempêtes de Jupiter [17/09/2020]

Un possible marqueur de vie découvert sur Vénus [14/09/2020]

Les observations de Hubble suggèrent un ingrédient manquant dans les théories de la matière noire [10/09/2020]

De nouvelles observations révèlent un disque protoplanétaire déchiré par ses trois étoiles centrales [03/09/2020]

Comètes P/2005 T5 (LINEAR), C/2020 Q1 (Borisov), 141P/Machholz, C/2020 Q2 (PANSTARRS), C/2020 P4-A, C/2020 P4-B, et C/2020 P4-C [02/09/2020]

 

 

 

LE CIEL A L'OEIL NU EN 2021 de Guillaume CANNAT

19e édition

 

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Le Ciel à l'œil nu est l'ouvrage de référence des observateurs du ciel. Il vous guide en ville et en pleine nature pour pratiquer le plus simplement du monde l'une des plus vieilles activités humaines : l'observation du ciel étoilé, des planètes et de la Lune.

 

Cette dix-neuvième édition est truffée de récits d'observations et de conseils, saupoudrée de rappels mythologiques sur les constellations, épicée d'informations encyclopédiques sur les planètes et les étoiles et d'idées pour observer ou photographier facilement les plus beaux rendez-vous entre les planètes, le Soleil et la Lune visibles de janvier à décembre 2021.

 

Un cahier pratique réunit en début d'ouvrage toutes les informations dont vous avez besoin pour observer le ciel ou choisir votre premier instrument ; nouvelles tables d'orientation de la Grande Ourse et d'Orion.

 

Avec le site web associé à ce guide, vous pouvez obtenir des informations complémentaires, des cartes du ciel à imprimer, des images des astres à haute résolution et des liens directs vers les sites utiles pour votre pratique quotidienne du loisir astronomique.

 

150 illustrations, schémas photographiques, cartes du ciel, images inédites.

 

ISBN : 979-10-90238-31-2

144 pages

17 x 24 cm

 

Le Ciel à l'œil nu en 2021 est diffusé par GEODIF/SODIS

 

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LE GUIDE DU CIEL 2020-2021 de Guillaume CANNAT

 

Tout ce qu'il faut savoir pour observer le ciel entre le 1er juin 2020 et le 30 juin 2021

 

L'ouvrage incontournable pour les observateurs du ciel.
Vendu à plus de 200 000 exemplaires depuis sa création en 1995.

 

Il s'agit de la 26e édition du fameux Guide du Ciel de Guillaume Cannat, l'ouvrage de référence des observateurs du ciel.

 

Le guide le plus complet pour préparer des observations du ciel : plus de 1 000 phénomènes célestes annoncés (conjonctions, éclipses de Lune et de Soleil, étoiles filantes, occultations, aurores boréales, comètes, cycles solaires, etc.) ; des conseils pratiques ; des centaines de cartes, de photographies et de schémas.

 

En plus des nombreuses cartes du ciel et des rubriques habituelles mises à jour, cette édition contient :

• un dossier sur les prochaines éclipses de Lune et de Soleil.

• de nombreux conseils pour trouver et observer tout au long de l'année les plus belles formations lunaires: cratères, mers, montagnes...

• des gros plans sur des objets du ciel profond : amas stellaires, nébuleuses et galaxies.

• des centaines d'images, de cartes et de schémas.

 

- ISBN : 979-10-90238-30-5

- 352 pages 

- 17 x 24 cm

  

Vous pouvez pré-commander en souscription votre exemplaire du GUIDE DU CIEL 2020-2021 en cliquant ici...

 

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LE CIEL A L'OEIL NU EN 2020 de Guillaume CANNAT

18e édition

 

 

Le Ciel à l'œil nu est l'ouvrage de référence des observateurs du ciel. Il vous guide en ville et en pleine nature pour pratiquer le plus simplement du monde l'une des plus vieilles activités humaines : l'observation du ciel étoilé, des planètes et de la Lune.

 

Cette dix-huitième édition est truffée de récits d'observations et de conseils, saupoudrée de rappels mythologiques sur les constellations, épicée d'informations encyclopédiques sur les planètes et les étoiles et d'idées pour observer ou photographier facilement les plus beaux rendez-vous entre les planètes, le Soleil et la Lune visibles de janvier à décembre 2020.

 

Un cahier pratique réunit en début d'ouvrage toutes les informations dont vous avez besoin pour observer le ciel ou choisir votre premier instrument ; nouvelles tables d'orientation de la Grande Ourse et d'Orion.

 

Avec le site web associé à ce guide, vous pouvez obtenir des informations complémentaires, des cartes du ciel à imprimer, des images des astres à haute résolution et des liens directs vers les sites utiles pour votre pratique quotidienne du loisir astronomique.

 

150 illustrations, schémas photographiques, cartes du ciel, images inédites.

 

 

Guillaume Cannat observe et fait observer le ciel depuis plus de 40 ans. Il est l'auteur de plus de cinquante ouvrages sur l'astronomie et il tient le blog Autour du Ciel sur lemonde.fr. L'Union astronomique internationale a nommé une petite planète 22512 Cannat en reconnaissance de son travail de vulgarisation.

 

- Le Ciel à l'œil nu en 2020

- 144 pages
- Format 17 x 24 cm

- ISBN : 979-10-90238-27-5

 

Le Ciel à l'œil nu en 2020 est diffusé par GEODIF/SODIS

 

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30 Septembre 2020

Comètes C/2020 S3 (Erasmus), C/2020 R6 (Rankin), P/2002 T5 = P/2020 Q3 (LINEAR), C/2020 R7 (ATLAS), C/2020 S4 (PANSTARRS), P/2020 S5 (PANSTARRS)

 

Nouvelles du Ciel

 

C/2020 S3 (Erasmus)

Nicolas Erasmus a signalé sa découverte d'une comète sur quatre images de 30 secondes prises le 17 Septembre 2020 avec le télescope de 0.5-m du projet ATLAS-MLO (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System, Mauna Loa), notant une chevelure de 13". Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, de nombreux astrométristes ont confirmé la nature cométaire de l'objet.

 

Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 S3 (Erasmus) indiquent un passage au périhélie le 13 Décembre 2020 à une distance d'environ 0,4 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20SB9.html (MPEC 2020-S119)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20S3;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


C/2020 R6 (Rankin)

David Rankin a annoncé la découverte d'une comète dans les images CCD prises le 15 Septembre 2020 avec le télescope de 1.5-m du Mt. Lemmon Survey, notant la présence d'une chevelure de 10 ".

 

Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 R6 (Rankin) indiquent un passage au périhélie le 15 Septembre 2019 à une distance d'environ 2,8 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20SE8.html (MPEC 2020-S148)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20R6;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


P/2002 T5 = P/2020 Q3 (LINEAR)

Eric Schwab a annoncé la redécouverte de la comète P/2002 T5 (LINEAR) dans les images prises CCD le 18 Août 2020 par le télescope Schmidt de 0.8-m f/3 de l'Observatoire Calar Alto-Schmidt. Des images antérieures à la découverte, prises à l'Observatoire Shinshiro et datant du 17 Août 2020, ont été trouvées par H. Sato.

 

Cet objet, découvert en tant qu'astéroïde par le télescope de surveillance automatique LINEAR le 5 Octobre 2002, avait revelé par la suite une petite chevelure et une petite queue, montrant ainsi sa nature comètaire. La comète P/2002 T5 (LINEAR), d'une période d'environ 18,6 ans avec un passage au périhélie le 27 Juin 2003 à la distance d'environ 3,9 UA du Soleil, avait été observée pour la dernière fois le 05 Avril 2005.

 

Pour ce nouveau retour, les éléments orbitaux de la comète P/2002 T5 = P/2020 Q3 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 14 Décembre 2021 à une distance d'environ 3,9 UA du Soleil, et une période d'environ 18,5 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20SF5.html (MPEC 2020-S155)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=P%2F2002%20T5;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 

Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2002 T5 = P/2020 Q3 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 402P/LINEAR en tant que 402ème comète périodique numérotée.

 


C/2020 R7 (ATLAS)

Un nouvel objet a été signalé comme un possible géocroiseur découvert le 15 Septembre 2020 par l'équipe du projet ATLAS-MLO (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System, Mauna Loa) sur les images CCD prises avec le télescope de 0.5-m. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par plusieurs observateurs.

 

Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 R7 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 14 Septembre 2022 à une distance d'environ 2,9 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20SG8.html (MPEC 2020-S168)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20R7;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


C/2020 S4 (PANSTARRS)

Y. Ramanjooloo a signalé la découverte d'une comète dans les images CCD prises le 16 Septembre 2020 avec le télescope Ritchey-Chretien de 1.8-m de Pan-STARRS 1, Haleakala, notant une chevelure condensée de 1.8" et une très faible queue de 3" en direction de P.A. 257°. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux observateurs.

 

Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 S4 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 08 Février 2023 à une distance d'environ 3,3 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net//mpec/K20/K20SN9.html (MPEC 2020-S239)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20S4;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


P/2020 S5 (PANSTARRS)

R. Weryk a annoncé la découverte d'une comète dans les images CCD obtenues le 21 Septembre 2020 par Pan-STARRS 1, notant une chevelure de 0.9" et une queue de 4" en P.A. 225°. La nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux observateurs après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. Des observations antérieures à la découverte, obtenues les 26 Août et 18 Septembre 2020 par le Mt. Lemmon Survey, ont été identifiées.

 

Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2020 S5 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 08 Août 2020 à une distance d'environ 2,6 UA du Soleil, et une période d'environ 8,1 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.

https://minorplanetcenter.net//mpec/K20/K20SO0.html (MPEC 2020-S240)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=P%2F2020%20S5;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


Date des PASSAGES au PERIHELIE des COMETES Date, Périodes de révolution, Distance au Soleil 

COMETES - Magnitudes prévues pour les prochains mois

Liste des comètes potentiellement observables - éléments orbitaux

 

Lost - Les Disparues... ou les comètes périodiques non revues.

 

Les différentes familles de comètes

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Chasseur d'astéroïdes

de Michel ORY

 

Michel Ory, chasseur d'astéroïdes, nous raconte un monde qu'il connait bien : celui de ces petits objets célestes, tout là-haut, et de ceux qui les observent, ici-bas.

 

Non seulement les astéroïdes, ces « mini planètes » ont, chacun, leur histoire, mais le livre nous entraîne également à la rencontre de ceux qui les observent : un petit monde qui, lui aussi, gagne à être connu ! Un monde en voie d'extinction…

 

Avec quelques astronomes amateurs, Michel Ory fait en effet partie des derniers Mohicans célestes, dont la vie est rythmée par l'observation du ciel. Car aujourd'hui, force est de constater que le reste de l'humanité ne vit plus en symbiose avec la voûte céleste.

 

Et pourtant, au-delà des écrans et du virtuel, le ciel étoilé est un patrimoine à préserver, comme le tigre du Bengale ou les grandes pyramides d'Égypte. C'est aussi un formidable terrain d'aventures, à redécouvrir de toute urgence.

 

Astronome amateur, Michel Ory parcourt inlassablement le ciel depuis près de vingt ans à la recherche de petits corps du système solaire, astéroïdes ou comètes. Ce chasseur infatiguable a découvert, à lui seul, plus de 200 astéroïdes et 2 comètes.

 

- 144 Pages

- 16,00 €

- ISBN : 978-2-7465-1782-0

- Dimensions : 17 x 24 cm

 


20 Septembre 2020

Comètes C/2019 Q1 (Lemmon), P/2020 R1 = P/2013 PA104 (PANSTARRS), C/2020 R2 (PANSTARRS), P/2006 H1 = P/2020 R3 (McNaught), C/2020 R4 (ATLAS), C/2018 F4 (PANSTARRS), P/2020 R5 (PANSTARRS), P/2020 S1 (PANSTARRS), C/2020 S2 (PANSTARRS)

 

Nouvelles du Ciel

 

C/2019 Q1 (Lemmon)

Un objet découvert le 28 Août 2019 dans les images CCD obtenues avec le télescope de 1.5-m du Mt. Lemmon Survey, et ayant reçu la désignation de A/2019 Q1, a montré par la suite des caractéristiques cométaires lors d'observations de suivi.

 

Les éléments orbitaux hyperboliques de la comète C/2019 Q1 (Lemmon) indiquent un passage au périhélie le 19 Juillet 2020 à une distance d'environ 5,0 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20R14.html (MPEC 2020-R14)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2019%20Q1;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


P/2020 R1 = P/2013 PA104 (PANSTARRS)

Un nouvel objet a été signalé par Richard Weryk, au nom de Pan-STARRS 1, comme une comète apparaissant sur les expositions obtenues le 09 Septembre 2020. L'objet a été placé sur la page NEOCP (NEO Confirmation Page) avec une désignation inconnue. Richard Weryk a pu localiser des images de prédécouverte supplémentaires remontant à 2013. L'objet a reçu par erreur une désignation de 2013 PA104 en tant que planète mineure plutôt qu'une désignation de comète.

 

Dans le même temps, le M. Lemmon Survey a signalé la détection d'une comète le 10 Septembre et l'objet a été placé sur la page PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center. Lorsque les observations de suivi ont été faites, il est devenu évident que les deux objets étaient les mêmes.

 

Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2020 R1 = P/2013 PA104 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 10 Février 2021 à une distance d'environ 2,1 UA du Soleil, et une période d'environ 6,7 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20RA1.html (MPEC 2020-R101)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=P%2F2020%20R1;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 

Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2020 R1 = P/2013 PA104 (PANSTARRS) a reçu la dénomination définitive de 400P/PANSTARRS en tant que 400ème comète périodique numérotée.

 


C/2020 R2 (PANSTARRS)

Richard Weryk a signalé la découverte d'une comète dans les images prises le 12 Septembre 2020 par Pan-STARRS 2, notant une chevelure de 0,4" et une queue de 3" vers P.A. 270°. La nature cométaire a été confirmée la nuit suivante par les expositions obtenues par le CFHT. Des images antérieures à la découverte, obtenues par Pan-STARRS 1 le 18 Août et le 07 Septembre 2020, par Pan-STARRS 2 le 29 Août 2020, et par le M. Lemmon Survey le 06 Septembre 2020, ont été identifiées.

 

Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2020 R2 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 24 Février 2022 à une distance d'environ 4,7 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20RB9.html (MPEC 2020-R119)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20R2;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


P/2006 H1 = P/2020 R3 (McNaught)

La comète P/2006 H1 (McNaught) a été retrouvée par E. Schwab dans les images CCD prises les 11 et 12 Septembre 2020 avec le télescope Schmidt de 0.8-m f/3 de l'Observatoire Calar Alto.

 

La comète P/2006 H1 (McNaught), observée pour la dernière fois le 26 Novembre 2006, avait été découverte le 29 Août 2006 par Rob Mc Naught dans le cadre du Siding Spring Survey. La comète, d'une période d'environ 13,5 ans, était passée au périhélie le 07 Mai 2006 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil.

 

Pour ce nouveau retour, les éléments orbitaux de la comète P/2006 H1 = P/2020 R3 (McNaught) indiquent un passage au périhélie le 07 Décembre 2019 à une distance d'environ 2,4 UA du Soleil, et une période d'environ 13,9 ans.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20RF9.html (MPEC 2020-R159)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=P%2F2020%20R3;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 

Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2006 H1 = P/2020 R3 (McNaught) a reçu la dénomination définitive de 401P/McNaught en tant que 401ème comète périodique numérotée.

 


C/2020 R4 (ATLAS)

J. Robinson a signalé la découverte d'une comète dans les images CCD obtenues par ATLAS-MLO (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System, Mauna Loa) le 12 Septembre 2020, notant une chevelure de 10,3". Des images antérieures à la découverte, obtenues le 29 Août 2020 par le Catalina Sky Survey et les 29 Août et 10 Septembre 2020 par Pan-STARRS 1 ont été identifiées. Après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux observateurs.

 

Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2020 R4 (ATLAS) indiquent un passage au périhélie le 02 Mars 2021 à une distance d'environ 0,9 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20S33.html (MPEC 2020-S33)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20R4;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


C/2018 F4 (PANSTARRS)

Taras Prystavski a signalé que, d'après les images prises le 12 Septembre 2020 via l'Observatoire de iTelescope, Siding Spring, la comète C/2018 F4 (PANSTARRS) s'est fragmentée en deux, notant que les composants étaient séparés d'environ 7 secondes d'arc à ce moment-là. Des nombreux observateurs ont confirmé la fragmentation de la comète.

 

Les éléments orbitaux du composant C/2018 F4-A (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 28 Novembre 2019 à une distance d'environ 3,2 UA du Soleil.

 

Les éléments orbitaux du composant C/2018 F4-B (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 29 Juin 2020 à une distance d'environ 4,7 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20S77.html (MPEC 2020-S77)

http://tinyurl.com/y44gftnd

 


P/2020 R5 (PANSTARRS)

Y. Ramanjooloo a annoncé la découverte d'une comète dans les images CCD obtenues le 14 Septembre 2020 avec le télescope Ritchey-Chretien de 1.8-m de Pan-STARRS 2, Haleakala, notant une chevelure de 1,74" et une queue de 6" vers P.A. 230°.

 

Des observations antérieures à la découverte, obtenues les 30 Mai, 30 Juin, 25 Juillet, 05 Août, 03 Septembre 2019, et les 23 Août et 03 Septembre 2020 par Pan-STARRS 1, le 29 Juillet 2019 par Pan-STARRS 2, et le 31 Juillet 2020 par le Mt. Lemmon Survey ont également été identifiées.

 

Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2020 R5 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 28 Mai 2020 à une distance d'environ 3,4 UA du Soleil, et une période d'environ 11,1 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20S99.html (MPEC 2020-S99)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=P%2F2020%20R5;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


P/2020 S1 (PANSTARRS)

Y. Ramanjooloo a signalé la découverte d'une comète dans les images CCD obtenues le 16 Septembre 2020 avec le télescope Ritchey-Chretien de 1.8-m de Pan-STARRS 1, Haleakala.

 

Des observations antérieures à la découverte, obtenues les 30 Juillet, 22 et 28 Août 2020 par Pan-STARRS 2, le 09 Septembre 2020 par Pan-STARRS 1, et le 15 Septembre 2020 par le Mt. Lemmon Survey, ont également été identifiées.

 

Les éléments orbitaux elliptiques de la comète P/2020 S1 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 16 Janvier 2021 à une distance d'environ 2,9 UA du Soleil, et une période d'environ 14,6 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20SA2.html (MPEC 2020-S102)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=P%2F2020%20S1;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


C/2020 S2 (PANSTARRS)

R. Weryk a annoncé la découverte d'une comète dans les images CCD obtenues le 16 Septembre 2020 avec le télescope Ritchey-Chretien de 1.8-m de Pan-STARRS 1, Haleakala.

 

Des observations antérieures à la découverte, obtenues le19 Août 2020 par Pan-STARRS 2, et les 06 et 11 Septembre 2020 par le Mt. Lemmon Survey, ont également été identifiées.

 

Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2020 S2 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 21 Décembre 2020 à une distance d'environ 1,7 UA du Soleil, et une période d'environ 32,2 ans pour cette comète de type Halley classique (20 ans < P < 200 ans).

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20SA5.html (MPEC 2020-S105)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20S2;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


Date des PASSAGES au PERIHELIE des COMETES Date, Périodes de révolution, Distance au Soleil 

COMETES - Magnitudes prévues pour les prochains mois

Liste des comètes potentiellement observables - éléments orbitaux

 

Lost - Les Disparues... ou les comètes périodiques non revues.

 

Les différentes familles de comètes

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


17 Septembre 2020

Hubble capture un nouveau portrait net des tempêtes de Jupiter

 

Crédit : NASA, ESA, STScI, A. Simon (Goddard Space Flight Center), and M.H. Wong (University of California, Berkeley) and the OPAL team

 

Des tempêtes turbulentes font rage sur la planète géante

 

Plus massive que toutes les autres planètes combinées, Jupiter est vraiment la planète reine de notre Système solaire. Les nuages tourbillonnants, disposés en structures colorées et en bandes, changent d'année en année. Les couleurs riches sont produites par des traces de composés dans l'atmosphère à prédominance d'hydrogène/hélium de Jupiter. Les vents de la force des ouragans propulsent ces nuages, et les courants ascendants sont enflammés avec des éclairs bien plus puissants que ceux observés sur Terre.

 

Le télescope spatial Hubble sert de «satellite météorologique» pour surveiller le temps orageux de Jupiter. L'emblématique Grande Tache Rouge, une tempête assez grande pour avaler la Terre, montre qu'elle rétrécit un peu dans les images de Hubble, mais qu'elle domine toujours toute l'atmosphère méridionale, traversant les nuages comme un cargo.

 

Les astronomes de Hubble attendent patiemment d'obtenir des clichés en gros plan alors que la Terre fait son approche annuelle la plus proche de Jupiter - un alignement astronomique appelé opposition, lorsque Jupiter se trouve de l'autre côté de la Terre par rapport au Soleil. «L'approche la plus proche» entre les mondes est toujours de l'ordre d'environ 600 millions de kilomètres !

 

Crédit : NASA, ESA, STScI, A. Simon (Goddard Space Flight Center), and M.H. Wong (University of California, Berkeley) and the OPAL team

 

https://hubblesite.org/contents/news-releases/2020/news-2020-42

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


14 Septembre 2020

Un possible marqueur de vie découvert sur Vénus

 

Crédit : ESO/M. Kornmesser/L. Calçada & NASA/JPL/Caltech

 

Une équipe internationale d'astronomes a annoncé ce jour la découverte d'une molécule rare – la phosphine – au sein des nuages de Vénus. Sur Terre, ce gaz est produit, soit de façon industrielle, soit par des microbes proliférant dans des environnements dépourvus d'oxygène. Des décennies durant, les astronomes ont envisagé que la haute atmosphère vénusienne puisse abriter des formes de vie microbienne – éloignée de la surface brûlante mais devant tolérer une acidité élevée. La détection de phosphine pourrait révéler la présence d'une telle vie « aérienne » extraterrestre.

 

De la phosphine détectée dans l'atmosphère de Vénus - Crédit: ESO/M. Kornmesser/L. Calçada & NASA/JPL/Caltech

 

« Lorsque nous avons décelé les premiers indices de la présence de phosphine dans le spectre de Vénus, nous avons ressenti une véritable émotion ! » déclare Jane Greaves de l'Université de Cardiff au Royaume-Uni, responsable de l'équipe et première découvreuse des traces de phosphine dans les relevés d'observation du James Clerk Maxwell Telescope (JCMT) qu'opère l'Observatoire Est Asiatique à Hawaï. La confirmation de cette hypothèse nécessita l'utilisation des 45 antennes du Vaste Réseau (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA) au Chili, un télescope doté d'une résolution plus élevée dont l'Observatoire Européen Austral (ESO) est partenaire. L'un et l'autre instruments ont observé Vénus à une longueur d'onde voisine du millimètre, bien supérieure à celle que l'œil est en mesure d'apercevoir – seuls les télescopes implantés à haute altitude sont capables de la détecter avec efficacité.

 

L'équipe internationale, composée de chercheurs du Royaume-Uni, des Etats-Unis et du Japon, estime que la phosphine est présente en de faibles concentrations dans les nuages de Vénus – elle représenterait seulement une vingtaine de molécules sur un échantillon d'un milliard. Suite à leurs observations, ils ont mené une série de calculs basés sur des scénarios envisageant une possible origine naturelle mais non biologique de la phosphine sur cette planète. Parmi les sources envisagées figuraient la lumière du Soleil, des minéraux de surface propulsés en altitude, les volcans, et même la foudre. Aucun de ces processus non biologiques ne s'avéra toutefois en mesure de produire plus d'un dix millième de la quantité de phosphine détectée par les télescopes.

 

Aux dires de l'équipe, produire sur Vénus la quantité de phosphine observée (un composé d'hydrogène et de phosphore) requerrait aux organismes terrestres de travailler à 10 % seulement de leurs capacités maximales. Les bactéries terrestres sont naturellement des productrices de phosphine : elles extraient le phosphate des minéraux ou de la matière biologique, lui ajoutent de l'hydrogène puis rejettent de la phosphine dans leur environnement. Les organismes vénusiens diffèrent probablement de leurs cousins terrestres. Toutefois, ils pourraient s'avérer être à l'origine de la phosphine détectée au sein de l'atmosphère vénusienne.

 

La découverte de phosphine au sein des nuages de Vénus constitua une véritable surprise. Toutefois, les chercheurs ont confiance dans le résultat obtenu. « A notre grand soulagement, les conditions d'observation de suivi de Vénus par le réseau ALMA étaient favorables, Vénus étant alors visible sous un angle approprié depuis la Terre. Le traitement des données s'avéra cependant particulièrement délicat, ALMA n'étant pas conçu pour détecter de très subtils effets au sein d'objets particulièrement brillants telle la planète Vénus » précise Anita Richards du Centre Régional d'ALMA au Royaume-Uni et de l'Université de Manchester, par ailleurs membre de l'équipe. « Finalement, nous avons pu constater que l'un et l'autre instruments avaient effectué la même observation – une faible absorption à la longueur d'onde correspondant au gaz de phosphine, où les molécules sont rétroéclairées par les nuages de température plus élevée situés à moindre altitude » ajoute Jane Greaves, l'auteur principal de l'article publié ce jour au sein de la revue Nature Astronomy.

 

Clara Sousa Silva de l'Institut de Technologie du Massachussets aux Etats-Unis et membre de l'équipe, a étudié la forme gazeuse de la phosphine en sa qualité de « biosignature » de la vie non consommatrice d'oxygène sur des planètes orbitant autour d'autres étoiles – la chimie normale produisant si peu d'oxygène. Aux dires de Clara Sousa Silva, « détecter de la phosphine sur Vénus constitue un événement totalement inattendu ! Cette découverte soulève de nombreuses questions, concernant notamment la capacité des organismes à survivre dans un tel environnement. Sur Terre, certains microbes peuvent supporter la présence d'acide à hauteur de 5 % au sein de leur environnement. Les nuages de Vénus sont quant à eux quasi entièrement composés d'acide. »

 

L'équipe estime que sa découverte est particulièrement importante, en ce qu'elle permet d'écarter de nombreux autres processus de fabrication de la phosphine. Elle reconnaît toutefois que la confirmation de la présence de vie au sein de l'atmosphère vénusienne requiert des études plus poussées. Bien que les nuages composant la haute atmosphère vénusienne bénéficient de températures clémentes, voisines de 30 degrés Celsius, ils sont incroyablement acides – composés de 90 % d'acide sulfurique, ce qui pose des problèmes majeurs aux microbes tentant d'y survivre.

 

Leonardo Testi, astronome à l'ESO et Directeur des Opérations Européennes du réseau ALMA, n'a pas participé à cette étude mais conclut comme suit : « La production non-biologique de phosphine sur Vénus est exclue par notre compréhension actuelle de la chimie de la phosphine dans l'atmosphère des planètes rocheuses. Confirmer l'existence de vie au sein de l'atmosphère vénusienne constituerait une avancée majeure dans le domaine de l'astrobiologie. Il est indispensable de donner suite à ce passionnant résultat au travers d'autres études théoriques et observationnelles, afin d'exclure la possibilité que la phosphine puisse, sur d'autres planètes rocheuses, avoir une origine chimique différente de celle que nous lui connaissons sur Terre ». 

 

D'autres observations de Vénus et des planètes rocheuses situées en dehors de notre Système Solaire, au moyen notamment du futur Extremely Large Telescope, pourraient contribuer à déterminer la ou les source(s) de phosphine à leur surface, et donc des traces de vie extraterrestre.

 

Plus d'informations :  

Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitulé “Phosphine Gas in the Cloud Decks of Venus” à paraître au sein de la revue Nature Astronomy.

 

L'équipe se compose de Jane S. Greaves (Ecole de Physique & d'Astronomie, Université de Cardiff, Royaume-Uni [Cardiff]), Anita M. S. Richards (Centre d'Astrophysique Jodrell Bank, Université de Manchester, Royaume-Uni), William Bains (Département des Sciences de la Terre, de l'Atmosphère, et des Planètes, Institut de Technologie du Massachusetts, Etats-Unis [MIT]), Paul Rimmer (Département Cavendish des Sciences de la Terre et d'Astrophysique, Université de Cambridge et Laboratoire MLC de Biologie Moléculaire, Cambridge, Royaume-Uni), Hideo Sagawa (Département d'Astrophysique et des Sciences Atmosphériques, Université de Kyoto Sangyo, Japon), David L. Clements (Département de Physique, Imperial College de Londres, Royaume-Uni [Imperial]), Sara Seager (MIT), Janusz J. Petkowski (MIT), Clara Sousa-Silva (MIT), Sukrit Ranjan (MIT), Emily Drabek-Maunder (Cardiff et Observatoire Royal de Greenwich, Londres, Royaume-Uni), Helen J. Fraser (Ecole des Sciences Physiques, Université Ouverte, Milton Keynes, Royaume-Uni), Annabel Cartwright (Cardiff), Ingo Mueller-Wodarg (Imperial), Zhuchang Zhan (MIT), Per Friberg (EAO/JCMT), Iain Coulson (EAO/JCMT), E'lisa Lee (EAO/JCMT) et Jim Hoge (EAO/JCMT).

 

Un article annexe rédigé par certains membres de l'équipe et intitulé “The Venusian Lower Atmosphere Haze as a Depot for Desiccated Microbial Life: A Proposed Life Cycle for Persistence of the Venusian Aerial Biosphere” a été publié dans l'édition d'août 2020 de la revue Astrobiology. Une autre étude sur un sujet connexe a été publiée par certains des mêmes auteurs au sein de l'édition de janvier 2020 de la revue Astrobiology. Son titre :  "Phosphine as a Biosignature Gas in Exoplanet Atmospheres"

 

Le Vaste Réseau (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA), une installation astronomique internationale, est le fruit d'un partenariat entre l'ESO, la U.S. National Science Foundation (NSF) et le National Institutes of Natural Sciences (NINS) du Japon en coopération avec la République du Chili. ALMA est financé par l'Observatoire Européen Austral (ESO) pour le compte de ses Etats membres, la NSF en coopération avec le National Research Council du Canada (NRC), le National Science Council of Tawain (NSC) et le NINS en coopération avec l'Academia Sinica (AS) à Taiwan et le Korea Astronomy and Space Science Institute (KASI). La construction et la gestion d'ALMA sont supervisées par l'ESO pour le compte de ses Etats membres, par le National Radio Astronomy Observatory (NRAO) dirigé par Associated Universities, Inc (AUI) en Amérique du Nord, et par le National Astronomical Observatory of Japan (NAOJ) pour l'Asie de l'Est. L'Observatoire commun ALMA (JAO pour Joint ALMA Observatory) apporte un leadership et un management unifiés pour la construction, la mise en service et l'exploitation d'ALMA.Doté d'un diamètre de 15 mètres, le télescope James Clerk Maxwell (JCMT) est le plus vaste télescope astronomique à antenne unique au monde, spécifiquement conçu pour opérer dans le domaine submillimétrique du spectre électromagnétique. Le JCMT est utilisé pour étudier notre Système Solaire, la poussière et le gaz interstellaires et circumstellaires, les étoiles évoluées et les galaxies lointaines. Il est implanté dans la réserve scientifique du Maunakea à Hawaï, à l'altitude de 4092 mètres. Le JCMT est exploité par l'Observatoire Est Asiatique pour le compte du NAOJ, de l'ASIAA, du KASI, de CAMS ainsi que du Programme R&D National de Chine. Il bénéficie du soutien financier complémentaire du STFC et des universités participantes du Royaume-Uni et du Canada.

 

Liens :

Publication scientifique

Photos d'ALMA

Photos du JCMT

Ancien Communiqué de Presse de l'ESO – Les astronomes révèlent le parcours interstellaire de l'une des briques de la vie : ALMA et Rosetta cartographient le voyage du phosphore

Ancienne publication de la Royal Astronomical Society – La rareté du phosphore laisse présager un cheminement précaire pour la vie extraterrestre

Avis aux scientifiques : vous avez une histoire ? Venez la raconter

 

Source : ESO https://www.eso.org/public/france/news/eso2015/?lang

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


10 Septembre 2020

Les observations de Hubble suggèrent un ingrédient manquant dans les théories de la matière noire

 

Crédit : NASA, ESA, P. Natarajan (Yale University), G. Caminha (University of Groningen), M. Meneghetti (INAF-Observatory of Astrophysics and Space Science of Bologna), and the CLASH-VLT/Zooming teams

 

Les chercheurs découvrent un écart surprenant entre les observations et les théories de la matière noire

 

En étudiant l'amas de galaxies Coma en 1933, l'astronome Fritz Zwicky a découvert un problème. La masse de toutes les étoiles de l'amas ne représentait que quelques pour cent du poids nécessaire pour empêcher les galaxies membres d'échapper à l'emprise gravitationnelle de l'amas. Il a prédit que la «masse manquante», maintenant connue sous le nom de matière noire, était la colle qui maintenait l'amas ensemble.

 

La matière noire, comme son nom l'indique, est une matière qui ne peut être vue. Elle n'émet, n'absorbe ni ne réfléchit la lumière, ni n'interagit avec aucune particule connue. La présence de ces particules insaisissables n'est connue que par leur attraction gravitationnelle sur la matière visible dans l'espace. Cette substance mystérieuse est l'échafaudage invisible de notre Univers formant de longues structures filamenteuses - la toile cosmique - le long desquelles se forment les galaxies.

 

Plus déroutant encore, la matière noire constitue la grande partie du contenu de masse globale de l'Univers. Les éléments dont sont constitués les étoiles, les planètes et les humains ne représentent que quelques pour cent du contenu de l'Univers.

 

Les astronomes chassent cette substance fantomatique depuis des décennies mais n'ont toujours pas beaucoup de réponses. Ils ont mis au point des méthodes ingénieuses pour déduire la présence de la matière noire en traçant les signes de ses effets gravitationnels.

 

Une technique consiste à mesurer la façon dont la gravité de la matière noire dans un amas de galaxies massif amplifie et déforme la lumière d'une galaxie de fond éloignée. Ce phénomène, appelé lentille gravitationnelle, produit des images maculées de galaxies éloignées et parfois plusieurs copies d'une seule image.

 

Une étude récente de 11 gros amas de galaxies a révélé que certains amas de matière noire à petite échelle sont si concentrés que les effets de lentille qu'ils produisent sont 10 fois plus forts que prévu. Ces concentrations sont associées à des galaxies d'amas individuelles.

 

Des chercheurs utilisant le télescope spatial Hubble et le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO (European Southern Observatory) au Chili ont découvert avec des détails sans précédent des images déformées à plus petite échelle de galaxies éloignées imbriquées comme des poupées Matriochka dans les distorsions de lentille à plus grande échelle dans le noyau de chaque amas, où résident les galaxies les plus massives.

 

Cette découverte inattendue signifie qu'il y a un écart entre ces observations et les modèles théoriques de la façon dont la matière noire devrait être distribuée dans les amas de galaxies. Cela pourrait signaler une lacune dans la compréhension actuelle des astronomes de la nature de la matière noire.

 

Crédit : NASA, ESA, P. Natarajan (Yale University), G. Caminha (University of Groningen),

M. Meneghetti (INAF-Observatory of Astrophysics and Space Science of Bologna), and the CLASH-VLT/Zooming teams
Acknowledgement: NASA, ESA, M. Postman (STScI), and the CLASH team

 

https://hubblesite.org/contents/news-releases/2020/news-2020-29

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


03 Septembre 2020

De nouvelles observations révèlent un disque protoplanétaire déchiré par ses trois étoiles centrales

 

Crédit : ESO/L. Calçada, Exeter/Kraus et al.

 

Une équipe d'astronomes vient pour la première fois de démontrer que des groupes d'étoiles sont capables d'altérer leur disque de formation planétaire, de le déformer et de le scinder en anneaux inclinés. Cette nouvelle étude suggère que les planètes exotiques, semblables à Tatooine dans Star Wars, sont susceptibles de se former au sein d'anneaux inclinés dans des disques courbés autour de leurs étoiles. Ces résultats ont été obtenus à partir d'observations menées au moyen du Very Large Télescope de l'Observatoire Européen Austral (le VLT de l'ESO) et du Vaste Réseau (sub-) Millimétrique de l'Atacama.

 

L'anneau intérieur de GW Orionis: modèle et observations de SPHERE - Crédit : ESO/L. Calçada, Exeter/Kraus et al.

 

Notre Système Solaire est remarquablement plat, l'ensemble des planètes orbitant dans le même plan. Ceci n'est toutefois pas toujours le cas, notamment des disques protoplanétaires situés en périphérie d'étoiles multiples, tel l'objet de cette nouvelle étude : GW Orionis. Ce système, situé à quelque 1300 années-lumière de la Terre dans la constellation d'Orion, est composé de trois étoiles et d'un disque périphérique déformé, déchiré.

 

Nos images révèlent le cas extrême d'un disque tout sauf plat, déformé et déchiré comme en témoigne la découverte d'un anneau incliné originaire du disque” souligne Stefan Klaus, professeur d'astrophysique à l'université d'Exeter au Royaume Uni, auteur principal de l'étude publiée ce jour au sein de la revue Science. L'anneau incliné se situe à l'intérieur du disque, non loin des trois étoiles.

 

En outre, ce nouveau travail de recherche révèle que l'anneau interne se compose de poussière à hauteur de 30 masses terrestres, ce qui devrait suffire à former de nouvelles planètes. “Toute planète formée au sein de l'anneau incliné sera caractérisée par une orbite fortement inclinée autour de l'étoile. Nous estimons être en mesure de découvrir à l'avenir de nombreuses planètes decrivant des orbites obliques, très éloignées, dans le cadre de campagnes d'imagerie planétaire, menées au moyen notamment de l'ELT”, l'Extremely Large Telescope de l'ESO qui entrera en fonction à la fin de cette décennie, précise Alexander Kreplin de l'université d'Exeter, par ailleurs membre de l'équipe. Puisque plus de la moitié des étoiles peuplant notre ciel sont nées avec un ou plusieurs compagnons, un nouveau champ d'investigation s'ouvre à nous : une population encore inconnue d'exoplanètes pourrait orbiter autour d'étoiles sur des trajectoires particulièrement inclinées et distantes.

 

Pour parvenir à ces conclusions, l'équipe a observé GW Orionis durant plus de 11 ans. Dès 2008, ils utilisèrent les instruments AMBER puis GRAVITY installés sur l'Interférometre du VLT de l'ESO au Chili, qui combine la lumière  en provenance des différents télescopes composant le VLT, afin d'étudier la danse gravitationnelle des trois étoiles du système et de cartographier leurs orbites. '“Il nous est apparu que les trois étoiles n'orbitent pas dans le même plan, et que leurs orbites ne sont alignées, ni les unes par rapport aux autres, ni avec le disque”, précise Alison Young des Universités de Leicester et d'Exeter, par ailleurs membre de l'équipe.

 

L'équipe a également observé le système au moyen de l'instrument SPHERE installé sur le VLT de l'ESO et du réseau ALMA dont l'ESO est partenaire, dans le but d'imager l'anneau interne et de confirmer son inclinaison. L'instrument SPHERE de l'ESO leur a également permis d'apercevoir, pour la toute première fois, l'ombre que projette cet anneau sur le reste du disque. Ils en ont déduit la forme tridimensionnelle de l'anneau et du disque dans son ensemble.

 

L'équipe internationale, composée de chercheurs du Royaume-Uni, de Belgique, du Chili, de France et des États-Unis, a ensuite combiné ses observations exhaustives à des simulations numériques afin de  comprendre ce qui était arrivé au système. Pour la toute première fois, ils furent en mesure d'établir un lien étroit entre les inclinaisons observées et l'effet théorique du déchirement de disque, suggérant ainsi que les attractions gravitationnelles conflictuelles exercées par les étoiles du système sur différents plans sont capables de déformer et de déchirer leurs disques.

 

Leurs simulations ont montré que l'inclinaison des orbites des trois étoiles pouvait causer la brisure, en anneaux distincts, du disque qui les entoure, confirmant ainsi les données d'observation. La forme constatée de l'anneau interne est également en accord avec les résultats des simulations numériques portant sur la brisure de l'anneau.

 

Il est intéressant de noter qu'une autre équipe ayant étudié le même système au moyen d'ALMA a introduit une variable supplémentaire dans son équation permettant de résoudre le système. “Nous pensons que la présence d'une planète entre les anneaux est requise pour comprendre les raisons du déchirement de l'anneau” précise Jiaqing Bi de l'université de Victoria au Canada, auteur principal d'une étude de GW Orionis publiée au sein des Astrophysical Journal Letters du mois de mai dernier. Son équipe a identifié trois anneaux de poussière dans les données d'ALMA, le plus extérieur d'entre eux étant le plus plus grand jamais observé au sein de disques protoplanetaires.

 

De futures observations menées au moyen de l'ELT de l'ESO et d'autres télescopes devraient aider les astronomes à mieux comprendre la nature de GW Orionis et à découvrir l'existence de jeunes planètes en formation autour de ses trois étoiles.

 

Plus d'informations :  

Ce travail de recherche a fait l'objet d'un article intitulé “A triple star system with a misaligned and warped circumstellar disk shaped by disk tearing” à paraître au sein de la revue Science.

 

L'équipe se compose de Stefan Kraus (Université d'Exeter, École de Physique & d'Astronomie, Royaume-Uni [Exeter]) Alexander Kreplin (Exeter), Alison K. Young (Exeter et École de Physique et d'Astronomie, Université de Leicester, Royaume-Uni), Matthew R. Bate (Exeter), John D. Monnier (Université du Michigan, États-Unis [Michigan]), Tim J. Harries (Exeter), Henning Avenhaus (Institut Max Planck dédié à l'Astronomie, Heidelberg, Allemagne), Jacques Kluska (Exeter et Institut d'Astronomie, KU Leuven, Belgique [KU Leuven]), Anna S. E. Laws (Exeter), Evan A. Rich (Michigan), Matthew Willson (Exeter et Université d'Etat de Géorgie, États-Unis), Alicia N. Aarnio (Université  de Caroline du Nord Greensboro, États-Unis), Fred C. Adams (Michigan), Sean M. Andrews (Centre d'Astrophysique | Harvard & Smithsonian, États-Unis[CfA]), Narsireddy Anugu (Exeter, Michigan et Observatoire Steward, Université d'Arizona, États-Unis), Jaehan Bae (Michigan et Institut Carnegie dédié à la Science, Washington, États-Unis), Theo ten Brummelaar (Le réseau CHARA de l'université l'Etat de Georgie, Californie, États-Unis), Nuria Calvet (Michigan), Michel Cure (Institut de Physique et d'Astronomie, Université de Valparaiso, Chili), Claire L. Davies (Exeter), Jacob Ennis (Michigan), Catherine Espaillat (Michigan et Université de Boston, États-Unis), Tyler Gardner (Michigan), Lee Hartmann (Michigan), Sasha Hinkley (Exeter), Aaron Labdon (Exeter), Cyprien Lanthermann (KU Leuven), Jean-Baptiste LeBouquin (Michigan et Université Grenoble Alpes, CNRS, IPAG, France), Gail H. Schaefer (CHARA), Benjamin R. Setterholm (Michigan), David Wilner (CfA), et Zhaohuan Zhu (University of Nevada, USA).

 

L'ESO est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde. L'ESO est soutenu par 15 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux programmes pour la conception, la construction et la gestion de puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques. L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion et l'organisation de la coopération dans le domaine de la recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal et Chajnantor. À Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very Large Telescope », l'observatoire astronomique observant dans le visible le plus avancé au monde et deux télescopes dédiés aux grands sondages. VISTA fonctionne dans l'infrarouge. C'est le plus grand télescope pour les grands sondages. Et, le VLT Survey Telescope (VST) est le plus grand télescope conçu exclusivement pour sonder le ciel dans la lumière visible. L'ESO est le partenaire européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire. ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation. L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation d'un télescope européen géant (E-ELT pour European Extremely Large Telescope) de la classe des 39 mètres qui observera dans le visible et le proche infrarouge. L'E-ELT sera « l'œil le plus grand au monde tourné vers le ciel.

 

Le Vaste Réseau (Sub-)Millimétrique de l'Atacama (ALMA), une installation astronomique internationale, est le fruit d'un partenariat entre l'ESO, la U.S. National Science Foundation (NSF) et le National Institutes of Natural Sciences (NINS) du Japon en coopération avec la République du Chili. ALMA est financé par l'Observatoire Européen Austral (ESO) pour le compte de ses Etats membres, la NSF en coopération avec le National Research Council du Canada (NRC), le National Science Council of Tawain (NSC) et le NINS en coopération avec l'Academia Sinica (AS) à Taiwan et le Korea Astronomy and Space Science Institute (KASI). La construction et la gestion d'ALMA sont supervisées par l'ESO pour le compte de ses Etats membres, par le National Radio Astronomy Observatory (NRAO) dirigé par Associated Universities, Inc (AUI) en Amérique du Nord, et par le National Astronomical Observatory of Japan (NAOJ) pour l'Asie de l'Est. L'Observatoire commun ALMA (JAO pour Joint ALMA Observatory) apporte un leadership et un management unifiés pour la construction, la mise en service et l'exploitation d'ALMA.

 

Liens :

Publication scientifique

Modèle 3D interactif de la structure du disque et de l'orbite stellaire du système triple GW Orionis, déduit des observations (ouvrir avec Acrobat Reader pour correctement afficher les éléments interactifs)

Photos du VLT

Photos d'ALMA

Vous êtes scientifique et avez une histoire à raconter ? Présentez vos recherches

 

Source : ESO https://www.eso.org/public/france/news/eso2014/?lang

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


02 Septembre 2020

Comètes P/2005 T5 (LINEAR), C/2020 Q1 (Borisov), 141P/Machholz, C/2020 Q2 (PANSTARRS), C/2020 P4-A, C/2020 P4-B, et C/2020 P4-C

 

Nouvelles du Ciel

 

Redécouverte de la comète P/2005 T5 (LINEAR)

Erwin Schwab a retrouvé la comète P/2005 T5 (LINEAR) dans les images prises avec le télescope Schmidt de 0.8-m f/3 de Calar Alto, Espagne, le 18 Août 2020. La comète était à environ 5' de la position prévue. Il n'a pas encore été attribué de désignation pour ce retour.

 

Signalé en tant qu'objet ayant l'apparence d'un astéroïde par LINEAR le 05 Octobre 2002, et posté sur la page NEOCP (NEO Confirmation Page) du Minor Planet Center en raison de son déplacement inhabituel, l'objet s'est revélé être une comète en apparence. D. T. Durig et J. A. K. Blackwood (University of the South, Sewanee, TN) ont signalé que les images CCD obtenues le 18 Octobre 2002 avec un télescope de 0.30-m montrent que l'objet est diffus avec une trace d'une queue de 12"-15" de long en P.A.330 degrés et une discrète chevelure de 5"-8" de diamètre. Les images prises par G. Hug (Eskridge, KS), également avec un télescope de 0.30-m à pratiquement le même moment, montrent une chevelure presque stellaire avec une extension d'environ 10"-15" de long en P.A. 280 degrés.

 

La comète périodique P/2002 T5 a une période orbitale de 18,5 ans avec un passage au plus près du Soleil le 01 Juillet 2003 à une distance d'environ 3,9 UA du Soleil.

 

Pour ce nouveau retour, les éléments orbitaux indiquent un passage au périhélie le 15 Décembre 2021 à une distance d'environ 3,9 UA du Soleil, et une période d'environ 18,5 ans.

https://people.ast.cam.ac.uk/~jds/per4050.htm#403P

 


C/2020 Q1 (Borisov)

Un nouvel objet a été signalé 18 Août 2020 comme une possible comète par Gennady Borisov, notant une chevelure de 25" et mais pas de queue apparente, sur les images obtenues le 17 Août 2020 avec l'astrographe de 0.65-m f/1.5 de l'Observatoire MARGO, Nauchnij. La nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux observateurs après publication sur les pages NEOCP (NEO Confirmation Page) et PCCP (Possible Comet Confirmation Page) du Minor Planet Center.

 

Les éléments orbitaux paraboliques préliminaires de la comète C/2020 Q1 (Borisov) indiquent un passage au périhélie le 15 Août 2020 à une distance d'environ 1,3 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net//mpec/K20/K20QA9.html (MPEC 2020-Q109)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20Q1;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


Redécouverte de la comète 141P/Machholz

PanSTARRS 2 a découvert le 13 Août 2020 un objet ayant l'apparence d'un astéroïde, lequel a été publié sur la page NEOCP (NEO Confirmation Page) du Minor Planet Center. Le MPC a noté qu'il avait le mouvement prévu de la comète 141P/Machholz et suppose qu'il s'agit du composant A. La comète est passée à 0,93 UA de Jupiter en Octobre 2017 et passe à 0,53 UA de la Terre en Janvier 2021. La comète pourrait atteindre une magnitude proche de 9 entre le moment de son passage au périhélie du 15 Décembre 2020 et son approche au plus près de la Terre en Janvier.

https://people.ast.cam.ac.uk/~jds/per1020.htm#141P

 


C/2020 Q2 (PANSTARRS)

Une possible comète a été signalée le 22 Août 2020 par R. Weryk pour le compte de Pan-STARRS 1, notant une chevelure de 0.95" et une queue de 6" vers P.A. 250 degrés. Il a par la suite identifié des observations antérieures à la découverte remontant au 29 Juin 2020.

 

Les éléments orbitaux elliptiques de la comète C/2020 Q2 (PANSTARRS) indiquent un passage au périhélie le 12 Février 2020 à une distance d'environ 5,4 UA du Soleil, et une période d'environ 36 ans pour cette comète de la famille de Jupiter.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20QK4.html (MPEC 2020-Q204)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=C%2F2020%20Q2;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


C/2020 P4-A, C/2020 P4-B, et C/2020 P4-C

Karl Battams (Naval Research Laboratory, Washington) écrit qu'une nouvelle comète a été découverte par Worachate Boonplod dans les expositions prises le 05 Août 2020 par les satellites SOHO (249) et STEREO-A (C49). Les jours suivants, on a observé que la comète se fragmentait en trois composants, désignés C/2020 P4-A, C/2020 P4-B et C/2020 P4-C.

 

Les éléments orbitaux de la comète C/2020 P4-A indiquent un passage au périhélie le 08 Août 2020 à une distance de 0,090 UA du Soleil.

Les éléments orbitaux de la comète C/2020 P4-B indiquent un passage au périhélie le 08 Août 2020 à une distance de 0,098 UA du Soleil.

Les éléments orbitaux de la comète C/2020 P4-C indiquent un passage au périhélie le 06 Août 2020 à une distance de 0,086 UA du Soleil.

https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20QN1.html (MPEC 2020-Q231)

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?ID=dK20P04a;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?ID=dK20P04b;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?ID=dK20P04c;old=0;orb=0;cov=0;log=0;cad=0#elem

 


Date des PASSAGES au PERIHELIE des COMETES Date, Périodes de révolution, Distance au Soleil 

COMETES - Magnitudes prévues pour les prochains mois

Liste des comètes potentiellement observables - éléments orbitaux

 

Lost - Les Disparues... ou les comètes périodiques non revues.

 

Les différentes familles de comètes

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

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