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Spectraculaire M 87
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Est-ce une sinistre lanterne d'Halloween, un fantôme, ou une autre sorte de spectre ? Il s'avère qu'il ne s'agit de rien de bien effrayant, à moins que vous ayez peur des trous noirs se brisant probablement l'un dans l'autre. C'est en fait une image du noyau de M87, une galaxie dans la constellation de la Vierge (Virgo).
Les scientifiques ont spécialement traité les données de l'Observatoire de rayons X Chandra pour révéler la présence de ce qu'ils pensent être trois anneaux associés au noyau et jets de la galaxie. Si ces anneaux sont réels, alors les scientifiques auront besoin de bien plus qu'une histoire de fantômes pour les expliquer. Une explication possible pour la structure de triple anneaux est la fusion de trous noirs supermassifs en rotation.
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Happy Halloween
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Un monstre menaçant, derrière une couche de poussières cosmiques, est révélé dans cette nouvelle image d'Halloween du télescope spatial Spitzer, prise le 27 Novembre 2003.
Ressemblant à un crâne avec deux yeux creux et une bouche hurlante, ce nuage masque de nouvelles étoiles naissantes, révélées par les yeux infrarouges du Spitzer.
Le sinistre nuage, une nébuleuse appelée DR 6, résidant dans le plan de notre galaxie de la Voie lactée, héberge un amas d'environ 10 jeunes étoiles massives, entre 10 et 20 fois la masse de notre Soleil. Les "yeux" et la "bouche" de la nébuleuse sont creusées par l'intense chaleur et les vents, rejetés des étoiles (situés dans la barre centrale ou "nez"). La matière verte restant dans les yeux et la bouche est composée de gaz, tandis que les régions en rouge et les mèches au-delà composent le nuage de poussières qui à l'origine a donné naissance aux jeunes étoiles. DR 6 est situé à 3.900 années-lumière dans la constellation du Cygne (Cygnus).
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Téthys
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Cette image brute non traitée de Téthys a été capturée juste après le premier survol de Titan par Cassini le 28 Octobre 2004, depuis une distance de 254.000 km. Des filtres polarisant et ultraviolet ont été utilisés pour renforcer les détails de la surface gelée. Le pic central en bas sur le bord est Telemachus. Le large cratère au-dessus du centre est Penelope.
Crédit : NASA/JPL
Cette seconde image non traitée montre le cratère Odysseus, capturé par Cassini le 28 Octobre 2004 depuis une distance de 668.000 km.
Deux survols proches de Tethys prévus pour le 24 Septembre 2005 et le 27 Juin 2007 devraient permettre d'imager la lune avec une meilleure résolution, de 7 à 15 fois respectivement.
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50.000 photos depuis Janvier
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Une vue du cadran solaire qui sert de cible de calibration sur Spirit, avec un peu de terrain martien en arrière-plan, est la 50.000 ème image des deux rovers jumeaux qui explorent Mars depuis Janvier 2004.
A titre de comparaison, Viking Lander 1 avait retourné 3.542 images au cours des 70 mois d'opération commencés en 1976. Egalement en 1976, Wiking Lander 2 avait retourné 3.043 images en 42 mois d'opération. En 1997, Mars Pathfinder avait retransmis 16.635 images de son atterrisseur et 628 du rover Sejourner au cours des 12 semaines d'opération.
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Le VLTI observe la pulsation de quatre Céphéides australes
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Grâce à la très haute résolution spatiale de l'interféromètre VLTI, une équipe d'astronomes menée par Pierre Kervella de l'Observatoire de Paris, a mesuré directement le changement de taille de quatre étoiles Céphéides, au cours de leur cycle de pulsation. La taille moyenne de trois autres étoiles a aussi été mesurée. En combinant ces observations avec des mesures spectroscopiques de la vitesse radiale, il est possible de mesurer précisément les distances de façon quasi-géométrique, et ainsi d'étalonner le point zéro de la relation empirique Période-Luminosité des Céphéides. Ces observations sont une avancée importante vers une vérification indépendante de l'échelle de distance extragalactique par interférométrie.
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Des cycles glaciaires intenses sur Mars
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Depuis l'arrivée des sondes Mars
Global Surveyor et plus récemment Mars Odyssey, un faisceau
convergent d'indices a montré la présence de glace
d'eau dans les premiers mètres de la subsurface des hautes
latitudes (60°-90°) des deux hémisphères martiens.
Toutefois, son origine restait inexpliquée. Des simulations
climatiques menées par des astronomes de l'Observatoire de
Paris et des chercheurs du Pole de Planétologie de l'IPSL
(Paris VI), et publiées dans la revue Nature du 28 Octobre,
montrent que cette glace pourrait provenir d'un réservoir
ancien de glace équatoriale formé lorsque l'obliquité
martienne était élevée (avant 5 Ma), mais devenu
instable durant les épisodes plus récents de basse
obliquité. Cette étude a permis de mettre en évidence
la possibilité de cycles glaciaires sur Mars, encore plus
intenses que sur Terre.
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L'étoile survivante de l'explosion de supernova de 1572
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Une équipe internationale d'astronomes a identifié l'étoile compagnon survivante probable à une titanesque explosion de supernova dont a été témoin en 1572 le grand astronome danois Tycho Brahe, de même que d'autres astronomes de cette époque.
Crédit : NASA, ESA, CXO and P. Ruiz-Lapuente (University of Barcelona)
Cette découverte fournit la première preuve directe soutenant la croyance de longue date que les supernovae de Type Ia viennent de systèmes d'étoiles binaires contenant une étoile normale et une étoile naine blanche brûlée à l'extérieur. L'étoile normale déverse de la matière sur la naine, qui déclenche finalement une explosion.
Le 11 Novembre 1572, Tycho Brahe a remarqué une étoile dans la constellation de Cassiopée (Cassiopeia) qui était aussi lumineuse que la planète Jupiter (qui était pendant la nuit dans la constellation des Poissons). Aucune telle étoile n'avait jamais été observée à cet emplacement auparavant. Elle a bientôt égalé Vénus en brillance (qui était à la magnitude -4.5 dans le ciel à l'aube). Pendant environ deux semaines on pouvait voir l'étoile dans la lumière du jour. À la fin de Novembre elle a commencé à s'effacer et à changer de couleur, de brillant blanc à jaune et orange à la lumière rougeâtre faible, disparaissant finalement de la vue en Mars 1574, ayant été visible à l'oeil nu pendant environ 16 mois. Le rapport méticuleux de Tycho de l'éclaircissement et de la diminution de la supernova permet maintenant aux astronomes d'identifier sa signature lumineuse comme celle d'une supernova de Type Ia.
La supernova de Tycho Brahe était très importante parce qu'elle a aidé les astronomes du 16ème siècle à abandonner l'idée de l'immutabilité du ciel. Actuellement, les supernovae de Type Ia restent des acteurs clefs dans les découvertes cosmologiques les plus récentes. Pour apprendre plus à leur sujet et sur leur mécanisme d'explosion, et pour les rendre bien plus utiles en tant que sondes cosmologiques, un projet en cours du télescope spatial Hubble mené par Filippenko étudie un échantillon de supernova dans d'autres galaxies au moment même où elles éclatent.
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Taches solaires plus actives qu'au cours des 8.000 dernières années
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Le Soleil a été plus actif dans les 70 dernières années que dans les 8.000 années précédentes, selon une analyse d'anneaux d'arbres datant de 11.400 ans.
Les taches solaires sont des concentrations superficielles du champ magnétique de l'étoile et plus elles sont nombreuses, plus le Soleil émet d'énergie. Les caractéristiques sombres ont été observées et enregistrées régulièrement depuis 1610.
Les scientifiques ont essayé de reconstituer l'activité des taches solaires précédentes en utilisant les carottes de glace et les anneaux d'arbres. Ceux-ci contiennent des isotopes, comme le carbone 14 et le beryllium 10, créés lorsque les particules de haute énergie de l'espace profond, des rayons cosmiques, heurtent violemment l'atmosphère. Lorsque le Soleil est très actif, les rayons cosmiques sont déviés par les particules chargées du Soleil, et peu d'entre eux atteignent la Terre.
Une équipe conduite par Sami Solanki du Max-Planck-Institut fur Sonnensystemforschun (Katlenburg-Lindau, Allemagne), a analysé les enregistrements d'arbres préservés dans des lits de rivières et des marais depuis 11.400 ans pour produire l'étude la plus précise à ce jour de l'histoire des taches solaires.
L'équipe a commencé en utilisant les enregistrements de taches solaires pour calibrer les modèles et établir la relation entre le carbone 14 dans les anneaux d'arbres et l'activité solaire.
L'équipe a alors extrapolé les données d'anneaux d'arbres dans le temps et a découvert qu'aucune période dans les 8.000 dernières années n'a été aussi active que les dernières 70 années. Environ 75 taches solaires sont apparues chaque année dans cette période, comparée à une moyenne annuelle d'environ 30 au cours des 11.400 dernières années. Les données ont aussi montré que les périodes de haute activité sont arrivées seulement sur environ 10% de la période étudiée et ont eu tendance à durer pendant environ trois décennies.
Les modèles du Soleil peuvent représenter le célèbre cycle de 11 ans d'activité solaire mais la raison d'un cycle sous-jacent de haute activité de 70 ans est inconnue.
La nouvelle recherche permettra aux scientifiques de voir si les changements climatiques passés sont trop grands pour être expliqués uniquement par le cycle de taches solaires. Elle note que l'augmentation actuelle des taches solaires n'est pas suffisante pour expliquer la hausse approximative des températures de 0.5°C des 30 dernières années.
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Premier gros plan de Titan
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Cette image est une des plus proche jamais prise de Titan, la lune brumeuse de Saturne. L'image a été prise par Cassini le 26 Octobre 2004, lorsque le vaisseau spatial survolait Titan. Au plus près, Cassini était à 1.200 km au-dessus de la lune, soit 300 fois plus près que lors de son premier survol le 03 Juillet 2004.
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Le gigantesque tire-bouchon cosmique révèle de nouveaux détails sur le mystérieux microquasar
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Les astrophysiciens ont utilisé le radiotélescope VLA (Very Large Array) pour capturer les détails les plus faibles jamais vus dans les jets de plasma apparaissant du microquasar SS433, un objet surnommé "l'énigme du siècle". S433 est une étoile à neutrons ou un trou noir autour duquel orbite une étoile compagnon normale. La gravité puissante de l'étoile à neutrons attire la matière du vent stellaire de son compagnon dans un disque d'accrétion encerclant l'objet central dense avant d'y être attiré. Ce disque propulse des jets de protons et d'électrons rapides à l'extérieur de ses pôles à la vitesse d'un quart de celle de la lumière. Le disque de SS433 oscille comme une toupie, provoquant des jets en tire-bouchon dans le ciel tous les 162 jours.
La nouvelle étude de VLA indique que la vitesse des particules éjectées varie en quelque temps, contrairement au modèle traditionnel pour SS 433. Les astrophysiciens spéculent que les changements de vitesse d'éjection peuvent être provoqués par les changements du taux de transfert de matières de l'étoile de compagnon vers le disque d'accrétion.
La nouvelle image détaillée du VLA a aussi permis aux astrophysiciens de fixer la distance de SS 433 à presque 18.000 années-lumière de la Terre. Des évaluations précédentes situaient l'objet, dans la constellation de l'Aigle (Aquila), à environ 10.000 années-lumière.
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Un halo solitaire soulève des questions sur la matière sombre
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Des astronomes, au moyen de l'Observatoire de rayons X Chandra, ont découvert un énorme halo de matière sombre autour d'une galaxie elliptique isolée. Cette découverte est en contradiction avec les données optiques qui suggèrent un manque de matière sombre autour de galaxies semblables, et soulèvent des questions sur la manière dont les galaxies acquièrent et conservent de tels halos de matières sombres.
La galaxie observée, NGC 4555, visible dans la constellation de la Chevelure de Bérénice (Coma Berenices), est inhabituelle en ce sens que c'est une galaxie elliptique assez grande, qui ne fait partie d'aucun groupe ou amas de galaxies. Des astronomes ont utilisé les données de l'observatoire de rayons X Chandra pour montrer que la galaxie est incorporée dans un nuage de gaz de 10 millions de degrés Celsius.
Ce gaz chaud a un diamètre d'environ 400.000 années-lumière, plus de deux fois la taille de la galaxie visible. Une énorme enveloppe, ou halo, de matière sombre est nécessaire pour limiter le nuage chaud à la galaxie. La masse totale du halo de matière sombre est d'environ 10 fois la masse combinée des étoiles de la galaxie et 300 fois la masse du nuage de gaz chaud.
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Une nouvelle solution astronomique pour la calibration des échelles de temps géologiques
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Une équipe de l'IMCCE/CNRS et l'Observatoire de Paris dirigée par Jacques Laskar vient de publier une nouvelle solution pour l'évolution à long terme des mouvements orbitaux et rotationnels de la Terre. En utilisant les cycles paléoclimatiques de Milankovitch, cette solution a servi d'échelle de temps de référence pour un calibrage des enregistrements sédimentaires durant la période Néogène (0 - 23.03 millions d'années) dans la nouvelle échelle de temps géologique (GTS2004) qui vient d'être adoptée par la Commission Internationale de Stratographie (ICS) et l'Union Internationale des Sciences de la Géologie (IUGS). C'est la première fois qu'une solution astronomique est utilisée dans le but de déterminer la chronologie géologique de l'ICS sur l'ensemble d'une période géologique.
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L'Eclipse Totale de Lune du 28 Octobre 2004
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Le 28 Octobre 2004, nous assisterons à la seconde et dernière éclipse totale de Lune de l'année 2004, et la dernière d'une série de quatre éclipses observables en Europe sur une période d'environ dix huit mois.
Cette occasion d'assister à l'un des plus beaux spectacles que la mécanique céleste nous permet d'admirer ne se reproduira pas avant le 03 Mars 2007 en France et pays limitrophes. En effet, les prochaines éclipses totales de Lune des 24 Avril et 17 Octobre 2005 ne seront pas visibles en France, et au cours de l'année 2006, l'éclipse se fera par la pénombre (le 14 Mars 2006) et la suivante ne sera que partielle (le 07 Septembre 2006).
L'éclipse sera entièrement visible aux Antilles, en Amérique du Sud et sur la majeure partie de l'Amérique du Nord. Toutefois les premières phases seront dejà commencées au lever de la Lune pour les observateurs à l'ouest du Canada et des côtes ouest des Etats-Unis. Les grande majorité des observateurs d'Asie ou d'Afrique assisteront en partie aux différentes étapes de l'éclipse au coucher du disque lunaire. Les observateurs de l'ouest de l'Afrique et de l'Europe assisteront à toutes les phases de cette partie de cache-cache. L'éclipse est invisible depuis l'Australie et l'Océanie et la partie est de l'Asie.
L'Eclipse Totale de Lune du 28 Octobre 2004 sera retransmise sur le Web.
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La comète 69P/Taylor a été retrouvée
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La comète 69P/Taylor, qui orbite entre Mars et Jupiter avec une période de 6,95 ans, a été retrouvée par suite des observations faites par K. Kadota de l'Observatoire Ageo au Japon, le 21 Octobre, de l'Observatoire de Begues en Espagne, les 23 et 24 Octobre, de l'Observatoire Kuma Kogen au Japon, le 23 Octobre, et de l'Observatoire Gualba en Espagne, le 24 Octobre. La dernière observation de la comète 69P/Taylor remontait au 15 Avril 1999.
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Survol de Titan par Cassini
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Le premier survol de Titan a lieu le 26 Octobre 2004 à 15h30 UTC. L'approche au plus près par Cassini du plus plus grand satellite de Saturne (avec un diamètre de 5.150 km) se produira à une altitude de 1.200 km au-dessus de la surface de la lune à la vitesse de 6,1 kilomètres par seconde (14.000 km/h).
Titan est la seconde cible de Cassini pour une rencontre rapprochée avec une lune de Saturne. La première était Phobé, le 11 Juin, à une altitude de 2.000 km.
Un second survol de Titan aura lieu le 13 Décembre 2004 à une distance de 1200 km.
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Le forage du cratère de météorite fournit de nombreux échantillons et un mystère
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Les forages faits dans le cratère Bosumtwi à Ghana, un des cratères de météorites les plus jeunes dans le monde, ont conduit à une autre découverte mystérieuse : la formation de roches causée par la chaleur de l'impact météorique est seulement épaisse de la moitié que prévue. C'est le premier résultat d'un grand projet international de forage, qui fournira de nouvelles informations aux sciences de la Terre et climatiques.
Le cratère Bosumtwi à Ghana (Afrique occidentale) est intéressant à bien des égards. Tout d'abord, avec un âge d'un million d'années, c'est l'un des plus jeunes cratères d'impact et l'un des mieux préservés sur Terre. Deuxièmement, avec seulement trois autres sur les 170 cratères d'impact connus sur la Terre, il est associé à une caractéristique géologique spéciale. Au cours de l'impact les couches supérieures de roches ont été fondues et ont formé du verre, des tektites qui se sont dispersées sur une distance de plus de 1.000 kilomètres.
Cependant, c'est le troisième aspect qui rend le cratère Bosumtwi particulièrement intéressant. Un lac de huit kilomètres de large se trouve au milieu du cratère de 11 km de diamètre. La couche sédimentaire déposée dans le lac depuis un million d'années offre une archive compréhensive sur le climat du dernier million d'années en Afrique occidentale.
L'équipe de recherche comprenant les membres de sept nations a foré de Juin à Octobre 2004. Au total, ce sont 1850 mètres d'échantillons de sédiments qui ont été collectés et qui seront prochainement analysés. Le forage dans les roches d'impact ont commencé en Août. En cinq semaines, l'équipe à réussi à forer deux emplacements à travers la couche de sédiments et dans la roche d'impact aux profondeurs de 540 et 452 mètres respectivement. Les études préliminaires des carottages disponibles ont abouti à une grande surprise : la couche de roche liquéfiée qui se forme au moment de l'impact n'est pas aussi épaisse que le prévoyaient les études géophysiques précédentes. Mais seule l'analyse détaillée de tous les échantillons dans les 122 carottes prélevées, lequelles sont actuellement en route pour l'Europe, livrera la réponse à la question : pourquoi ?
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L'amas de galaxies de la Vierge
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Une équipe internationale des astronomes a réussi à mesurer avec une précision élevée, au moyen du spectrographe FLAMES sur le VLT (Very Large Telescope), les vitesses d'un grand nombre de nébuleuses planétaires dans l'espace intergalactique dans l'amas de galaxies de la Vierge.
Les mesures précises de vitesse de 40 de ces étoiles confirment la vision que la Vierge est un amas de galaxies fortement non-uniformes , se composant de plusieurs sous-unités qui n'ont pas encore eu le temps de parvenir à l'équilibre. Ces nouvelles données prouvent clairement que l'amas de galaxies de la Vierge est toujours en construction.
Elles prouvent également pour la première fois qu'une des galaxies lumineuses dans la région scrutée, Messier 87, a un halo très prolongé d'étoiles, atteignant au moins 65 kpc (212.000 années-lumière). C'est plus de deux fois la taille de notre propre galaxie, la Voie lactée.
A une distance d'approximativement 50 millions années-lumière, l'amas de la Vierge est l'amas de galaxies le plus proche. Il est situé dans la constellation zodiacale de la Vierge (Virgo) et contient des centaines de galaxies, s'étalant des galaxies elliptiques géantes et massives et spirales comme notre propre Voie lactée, aux galaxies naines des centaines de fois plus petites que leurs grandes soeurs. L'astronome français Charles Messier a enregistré 16 membres de l'amas de la Vierge dans son célèbre catalogue de nébuleuses.
Les amas des galaxies sont censés s'être formés sur une longue période par l'assemblage de plus petites entités, par la gravitation forte de la matière foncée et lumineuse. L'amas de la Vierge est considéré comme un amas relativement jeune parce que les études précédentes ont indiqué de petits "amas secondaires de galaxies" autour des galaxies principales Messier 87, Messier 86 et Messier 49. Ces amas secondaires ont encore fusionné pour former un amas de galaxies plus dense et plus homogène.
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C/2004 U2 (SOHO)
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Le 16 Octobre 2004, H. Otterstedt a détecté une comète dans les images du coronographe Lasco C3 du satellite SOHO/C3 qui n'appartient à aucun groupe connu de comètes. La Comète C/2004 U2 (SOHO) est devenue rapidement brillante, à peut-être la magnitude 7.5 environ, et s'est éteinte visuellement soudainement seulement deux jours plus tard, au plus près du Soleil.
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C/2004 U1 (LINEAR)
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Une nouvelle comète, d'une magnitude de 17.5, a été découverte le 19 Octobre par le télescope de surveillance LINEAR. L'objet a été retrouvé sur des images datant du 16 Octobre prises par le Lowell Observatory-LONEOS. Les observations suivantes ont montré la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2004 U1 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie au 04 Décembre 2004 à une distance de 2,68 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie au 07 Décembre 2004 à 2,66 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie au 08 Décembre 2004 à 2,66 UA du Soleil.
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C/2004 T3 (Siding Spring)
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Une nouvelle comète, d'une magnitude de 17.1, a été découverte le 12 Octobre par R. H. McNaught du Siding Spring Survey. Après publication sur la "NEO Confirmation Page", des observateurs ont confirmé la nature cométaire de l'objet sur des images prises par le télescope SoTIE de 0,36m de Las Campanas.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2004 T3 indiquent un passage au périhélie au 11 Novembre 2004 à une distance de 9,55 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie au 29 Octobre 2004 à une distance de 9,54 UA du Soleil.
Par suite des nouvelles observations, les nouveaux éléments orbitaux indiquent un passage au périhélie au 14 Avril 2003 à une distance de 8,8 UA du Soleil. La comète est nommée C/2004 T3 (Siding Spring)
Le passage au périhélie est au 13 Avril 2003
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Une nouvelle fenêtre sur l'Univers
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Les astronomes au moyen du VLA (Very Large Array) ont surmonté les obstacles techniques pour cartographier le ciel à des fréquences radio peu exploitées qui peuvent fournir un regard excitant profondément dans l'Univers primordial. Les scientifiques ont publié les images et les données couvrant la moitié du ciel visible du VLA, et espèrent compléter leur surveillance en moins d'un an.
Le VLSS (VLA Low-frequency Sky Survey) produit des images du ciel faites à une fréquence d'observation de 74 mégahertz, une fréquence bien plus basse que celle utilisée pour la plupart des recherches courantes de radioastronomie.
Puisque les images de haute qualité de VLSS donneront aux astronomes un regard sur l'Univers à travers de ce qui est une nouvelle "fenêtre", ils s'attendent à ce que les images révèlent quelques objets rares et importants.
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L’ESA à la recherche de volontaires européennes pour l’étude d’alitement WISE prévue en 2005 à Toulouse
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Communiqué de Presse de l'ESA N°57-2004
En préparation de la campagne WISE (Women International Space Simulation for Exploration), qui démarre le 22 février 2005, un appel à candidatures a été lancé le 3 août afin de sélectionner des volontaires de sexe féminin pour participer à une étude d’alitement de 60 jours. Plus de 700 femmes ont répondu dans les 10 semaines qui ont suivi, ce qui témoigne du fort intérêt suscité par cette étude. Toutefois, la plupart des candidatures reçues émanent de France, où se déroulera l’étude. L’ESA renouvelle donc son appel, dans le souci d’offrir à toutes les Européennes une chance de participer.
L’étude WISE offre une occasion exceptionnelle à des Européennes d’être associées à la recherche spatiale et aux travaux sur les vols habités. Elle est organisée dans le cadre d’une coopération entre l’Agence spatiale européenne (ESA), le Centre national d’études spatiales (CNES), l’Administration nationale de l'Aéronautique et de l'espace (NASA) et l’Agence spatiale canadienne (ASC). Elle se déroulera au sein du service de recherche clinique du MEDES (Institut français de médecine et de physiologie spatiales), situé dans les locaux de l’Hôpital de Rangueil, à Toulouse (France).
L’étude sera menée sur 24 sujets féminins qui devront rester alités, la tête légèrement inclinée vers le bas (6° en-dessous de l’horizontale) pendant une durée totale de 60 jours. Cette position simule les effets physiologiques d’un séjour prolongé dans les conditions d’apesanteur rencontrées par les astronautes. On étudiera dans quelle mesure l’alimentation et l’exercice physique permettent de compenser les effets négatifs d’un séjour prolongé dans des conditions d’apesanteur simulées par l’alitement.
Les 24 volontaires seront réparties en trois groupes de huit. Un premier groupe témoin ne recevra aucun stimulus extérieur au cours des 60 jours d’alitement. Un deuxième groupe suivra un programme d’activité physique tout en restant alité. Enfin, un troisième groupe recevra des compléments nutritionnels pendant toute la durée de l’expérience. Pendant les 21 jours précédant le début de la période d’alitement proprement dite, les participantes subiront une série de tests destinés à recueillir les données de référence. Pendant les 20 jours suivant l’alitement, elles se soumettront aux mêmes tests et les résultats seront comparés avec les données de référence.
Les données recueillies dans le cadre de l’étude WISE permettront d’en savoir davantage sur des domaines spécifiques comme la fonction musculaire, les paramètres sanguins, le système cardiovasculaire, le système immunitaire, la formation osseuse et le bien-être psychologique. Tous les thèmes de recherche, objectifs et protocoles de l’étude ont été approuvés par le Comité régional d’éthique de Toulouse et respecteront scrupuleusement les lois et réglementations nationales et internationales applicables en la matière.
L’étude WISE permettra de recueillir des informations utiles à la préparation des vols spatiaux habités de longue durée, dans la perspective des futures missions d’exploration de l’ESA. Elle bénéficiera aussi, par l’apport de connaissances qu’elle générera, à la recherche clinique sur Terre et notamment à l’amélioration des méthodes de traitement des conséquences d’une immobilisation prolongée. L’observation dès les premiers stades des effets du manque d’activité au niveau moléculaire devrait confirmer l’importance de l’exercice physique régulier pour la prévention de maladies comme le diabète de type 2 ou les problèmes de tension artérielle.
Des précisions sur les critères de sélection, les conditions de participation et les formalités de candidature sont disponibles sur le site : www.medes.fr/ltbrw. Il est également possible d’obtenir des renseignements par téléphone en composant le +33 825 82 54 84 pour les appels internationaux (0,20 €/min) ou le 0825 82 54 84 pour les appels émis depuis la France (0,15 €/min).
Des précisions sur les critères de sélection, les conditions de participation et les formalités de candidature sont disponibles sur le site :
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Un nouveau compagnon mystérieux de notre Voie lactée
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Les astronomes, étudiant soigneusement les données du Sloan Digital Sky Survey, ont trouvé ce qu'ils pensent être une nouvelle galaxie naine. Les observations révèlent un bloc d'étoiles différent de ce que nous connaissons. Ce nouvel objet, appelé SDSSJ1049+5103 ou Willman 1, est terne : 200 fois moins lumineux qu'une autre galaxie naine voisine.
Une autre possibilité est que Willman 1 est un type inhabituel d'amas globulaire, une agglomération sphérique de centaines de millions de vieilles étoiles.
Si Willman 1 s'avère vraiment être une galaxie naine, cette découverte pourrait éclairer un mystère de longue date. De nouvelles observations pourraient valider la théorie que la Voie lactée est entourée par des blocs de matière sombre, dont chacun a une galaxie naine en son centre.
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Des étoiles rebelles proches
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Une équipe d'astronomes européens a découvert que de nombreuses étoiles à proximité du Soleil ont des mouvements peu communs provoqués par les bras en spirale de notre galaxie, la Voie lactée.
Alors que notre Soleil et la plupart des étoiles
circulent sur des orbites presque circulaires autour du centre de
la galaxie, plusieurs groupes d'étoiles "rebelles"
se déplacent dans des directions particulières. Ces
rebelles représentent environ 20% des étoiles à
moins de 1.000 années-lumière du Soleil, lui-même
situé à environ 25.000 années de distance du
centre de la Voie lactée.
Selon cette recherche, basée sur des données d'observatoire du satellite Hipparcos de l'ESA, notre voisinage stellaire est le carrefour de courants d'étoiles venant de plusieurs directions. Certaines des étoiles accueillant des systèmes planétaires pourraient provenir de régions plus au centre de la Voie lactée.
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L'essaim météoritique des Orionides
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Entre le 02 Octobre et le 07 Novembre, la Terre croise pour la deuxième fois de l'année, les poussières éjectées par une comète connue de tous. En effet, tout comme les Eta-Aquarides que les observateurs des tropiques et de l'hémisphère Sud peuvent voir en Mai, l'essaim des Orionides a pour origine la célèbre comète de Halley (1P/Halley).
Cette année, le maximum d'activité de cet essaim intéressant produisant généralement une vingtaine de météores par heure, est prévu pour le 21 Octobre vers 02h00 UT, lors du passage de la Terre à la longitude héliocentrique de 208°.
Avec une vitesse d'environ 66 km/s, les météores sont très rapides, et laissent la plupart du temps une traînée persistante visible plusieurs secondes après leur passage. On peut donc espérer voir quelques beaux spécimens dans la nuit du 20 au 21 Octobre, et notamment en seconde partie de nuit, lorsque le radiant sera au plus haut.
Qui plus est, la Lune gibbeuse croissante sera couchée depuis longtemps lorsque le radiant aura atteint une hauteur raisonnable, favorable à l'observation d'étoiles filantes. Des conditions idéales pour les observateurs de l'hémisphère nord. Avec un radiant proche de l'équateur céleste, l'essaim est également observable sous les tropiques et dans une grande partie de l'hémisphère sud.
Page Spéciale : ../04-orionides.htm |
Le survol de Titan approche
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Le vaisseau spatial Cassini survolera l'énigmatique Titan le 26 Octobre 2004. Le passage s'effectuera à une distance de 1.200 km de la surface de la lune de Saturne, soit 250 fois plus près que le précédent survol de Juillet 2004. Le radar de Cassini sera utilisé pour la première fois pour percer la couche nuageuse de Titan.
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Le cratère d'impact Huygens
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Ces nouvelles images, prises par l'instrument HRSC (High Resolution Stereo Camera) embarqué sur le vaisseau spatial Mars Express, montrent le bord est du cratère d'impact Huygens.
Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Les images ont été prises au cours de l'orbite 532 en Juin 2004 avec une résolution d'approximativement 70 mètres par pixel. La région montrée est située à la longitude 61° Est et à une latitude d'environ 14° Sud.
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La construction de planètes est désordonnée
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Les planètes se sont construites sur une longue période de collisions massives entre des corps rocheux aussi grands que des chaînes de montagnes. Les nouvelles observations du télescope spatial Spitzer révèlent des nuages de poussières étonnamment grands autour de plusieurs étoiles. Ces nuages se sont très probablement embrasés lorsque des planètes embryonnaires rocheuses se sont brisées. Notre satellite naturel, la Lune, est probablement issue d'une catastrophe similaire. Avant ces nouveaux résultats, les astronomes pensaient que les planètes s'étaient formées dans des circonstances moins chaotiques.
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Un Soleil sans taches
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Les 11 et 12 Octobre, notre Soleil ne présentait aucune tache solaire à sa surface, un phénomène que les astronomes solaires n'avaient pas observé depuis six ans. Il en était de même le 28 Janvier 2004. Il est clair pour les astronomes que le Soleil se dirige vers le point bas de son cycle moyen d'activité de 11 ans, appelé "le minimum solaire". Pendant le minimum solaire, le Soleil peut rester sans taches pendant des jours ou même des semaines et les éclats solaires deviennent rares.
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Un flash d'impact de Perséide sur la Lune
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Un flash lunaire a été observé le 11 Août 2004 à 18h28m27s UT depuis quelques sites au Japon.
Sa brillance était de magnitude 9 environ et sa durée d'environ 1/30ème de seconde. Le flash s'est produit aux coordonnées sélénographiques de 48° Nord et 76° Est, et est clairement visible sur les enregistrements vidéo de trois sites. Sa durée dans les trois enregistrements est en accord à 0,2 seconde près, et sa position est en accord à environ 0,1 arc-minute.
Le flash coïncide avec la rencontre de la Lune avec la traînée de poussières du courant météoritique de 1862 des Perséides. Le flash doit donc être provoqué par un impact de Perséide. C'est la première détection d'un flash d'impact lunaire provenant d'un essaim autre que les Léonides.
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Un nouvel amas globulaire proche
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Grâce au télescope spatial Spitzer, une nouvel amas globulaire a été découvert au milieu des poussières du plan de la Voie lactée. L'amas globulaire, invisible de la plupart des autres instruments, est à seulement 9.000 années-lumière de la Terre dans la constellation de l'Aigle (Aquila), faisant de lui l'un des amas les plus proches de notre planète.
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Comète SOHO : C/2004 T2
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Une comète découverte sur les images transmises par le satellite SOHO a été mesurée et annoncée par la circulaire MPEC 2004-T76. Cette comète appartient au groupe de Meyer, qui compte désormais cinquante membres (http://ares.nrl.navy.mil/sungrazer/comets_97L2.html)
C/2004 T2 (SOHO) (R. Kracht)
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Promethei Terra
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Ces nouvelles images, prises par l'instrument HRSC (High Resolution Stereo Camera) embarqué sur le vaisseau spatial Mars Express, montrent une partie des montagnes sud de Mars, appelée Promethei Terra.
Les images ont été prises au cours de l'orbite 368 en Mai 2004 avec une résolution d'approximativement 14 mètres par pixel. La région montrée est située à la longitude 118° Est et à une latitude d'environ 42° Sud.
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Comètes SOHO : C/2004 P6, P7, Q3, Q4, Q5, Q6, R4, R5, R6, R7
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-T66 et T67. Ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2004 P6 (SOHO) (J. Danaher) C/2004 P7 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 Q3 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 Q4 (SOHO) (J. Sachs) C/2004 Q5 (SOHO) (X. Leprette) C/2004 Q6 (SOHO) (T. Hoffman)
C/2004 R4 (SOHO) (S. Hua) C/2004 R5 (SOHO) (J. Sachs) C/2004 R6 (SOHO) (S. Hua) C/2004 R7 (SOHO) (DK. Battams)
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Les radiotélescopes se relient par Internet pour créer un télescope virtuel géant
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Les astronomes européens et américains ont relié par Internet leurs radiotélescopes pour la première fois en temps réel. En utilisant la technologie de pointe, les chercheurs ont réussi à observer une étoile éloignée en utilisant les réseaux de recherche du monde pour créer un télescope virtuel géant. Le processus leur a permis d'imager l'étoile avec des détails sans précédent, en temps réel.
L'étoile choisie pour cette remarquable démonstration, appelée IRC+10420, est l'une des plus originales du ciel. L'étoile est une étoile supergéante, d'une masse d'environ 10 fois la masse de notre Soleil, située dans la constellation de l'Aigle (Aquila), à environ 15.000 années-lumière de la Terre. Entourée par des nuages de gaz poussiéreux et émettant fortement dans les ondes hertziennes, l'objet penche vers la fin de sa vie qui devrait s'achever en une explosion cataclysmique connue comme une supernova.
Les récentes observations d'environ 20 heures, exécutées le 22 Septembre au moyen du réseau européen VLBI (EVN), ont impliqué des radiotélescopes au Royaume-Uni, en Suède, aux Pays-Bas, en Pologne et à Porto Rico. La séparation maximale des antennes était de 8.200 km, donnant une résolution d'au moins 20 milli-arcsecondes, soit une résolution environ 5 fois meilleure que le télescope spatial Hubble.
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Les craquelures de la roche Escher intriguent Opportunity
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Spirit et Opportunity ont exploré Mars environ trois fois plus longtemps que prévu à l'origine. Plus ils regardent, plus les preuves s'accumulent sur la présence d'eau dans le passé de la planète rouge.
Il y a environ six mois, Opportunity a montré que son secteur d'exploration était humide autrefois. Au cours de son exploration du cratère Endurance, Opportunity a rencontré un rocher, surnommé "Escher", présentant des craquelures similaires à celles produites par de la boue imprégnée d’eau qui a ensuite séché. Les polygones ont aussi pu être formés lors d’un impact avec la surface de Mars.
Les scientifiques espèrent que l'étude d'une roche voisine, surnommée "Wopmay", et ressemblant à "Escher", pourrait permettre d'en savoir plus.
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P/2004 T1 (LINEAR-NEAT)
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Une nouvelle comète, d'une magnitude de 14.3, a été découverte le 05 Octobre dans le cadre du programme de surveillance NEAT. Le même objet était également observé par le télescope de surveillance LINEAR sans qu'il soit fait mention de sa nature cométaire. Des observations datant du 21 Septembre faites par LINEAR ont été trouvées. Après publication sur la "NEO Confirmation Page", un bon nombre d'observateurs a confirmé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète P/2004 T1 (LINEAR-NEAT) indiquent un passage au périhélie au 05 Novembre 2004 à une distance de 1,71 UA du Soleil. Sa période est de 6,47 ans.
les observations supplémentaires indiquent désormais un passage au périhélie au 07 Novembre 2004 à une distance de 1,709 du Soleil, et une période de 6,46 ans.
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Une vue détaillée des restes de la supernova Kepler
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Une équipe d'astronomes a utilisé les capacités combinées de trois grands observatoires (Hubble, Spitzer et Chandra) pour analyser dans des longueurs d'ondes différentes les restes de la célèbre supernova Kepler (SN 1604) qui apparut dans le ciel le 09 octobre 1604, aussi brillante que n'importe laquelle des planètes. Johannes Kepler, qui a découvert les lois des mouvements planétaires, était l'un des astronomes de cette époque qui a essayé d'étudier cette supernova.
Les observations de chaque télescope mettent en évidence des caractéristiques différentes de la supernova.
La nouvelle image combinée des grands télescopes montre un voile de gaz en forme de bulle, de 14 années-lumière de large et s'étendant à la vitesse de 6 millions de kilomètres par heure, balayant le gaz et la poussière interstellaire.
Crédit : NASA/ESA/JHU/R.Sankrit & W.Blair
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Ni une étoile, ni une naine brune, mais un objet mystérieux
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Des astronomes, au moyen des télescopes Gemini North et Keck II, ont observé à l'intérieur d'un violent système binaire d'étoiles et ont constaté qu'une des étoiles interactives avait perdu tant de masse au profit de sa compagne qu'elle avait régressé en un corps étrange, inerte, ne ressemblant à aucun type d'étoile connu.
Incapable de supporter la fusion nucléaire en son coeur et condamné à orbiter pendant des millions d'années avec sa partenaire, une naine blanche plus énergique, l'étoile morte est en fait un nouveau type indéterminé d'objet stellaire.
Le système binaire, connu sous le nom de EF Eridanus (EF Eri), est situé à 300 années-lumière de la Terre dans la constellation de l'Eridan (Eridanus). EF Eri consiste en une faible étoile naine blanche d'environ 60 pour cent de la masse du Soleil et d'un objet donneur de type inconnu, lequel a une masse évaluée à seulement 1/20ème d'une masse solaire.
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La comète C/2004 R2 (ASAS) entre dans le champ du satellite SOHO
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La comète C/2004 R2 (ASAS) est entrée à 10h21 UT dans le champ du coronographe LASCO C3 du satellite SOHO. Les planètes Mars et Mercure sont également visibles sur les images transmises par SOHO.
La comète C/2004 R2 (ASAS) semble plus brillante que C/2004 K4 (LINEAR). Les deux comètes seront séparées de seulement 2 degrés vers le 07 Octobre. Il est toujours probable que C/2004 R2 (ASAS) ne survive pas à son passage au plus près du Soleil.
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Découverte du plus grand champ de cratères d'impacts de météorites connu à ce jour dans le monde
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A partir d'images satellites radar,
qui permettent de visualiser le sous-sol des régions arides
jusqu'à quelques mètres de profondeur, des chercheurs
du CNRS, au sein d'une équipe franco-égyptienne, ont
détecté plusieurs dizaines de structures géologiques
circulaires regroupées dans une région de 5000 km²
dans le sud-ouest du désert Egyptien. Une mission sur le
terrain, réalisée en février 2004, a permis
de vérifier que la plupart de ces structures, dont 13 ont
été étudiées en détails, sont
des cratères d'impacts de météorites. Leur
diamètre varie de 20 m à 1 km et leur profondeur peut
atteindre 80 m. C'est le plus grand champ de cratères d'impacts
de météorites identifié sur Terre, où
on en dénombre seulement 9 autres. Ce champ de cratères
d'impacts résulte vraisemblablement de la fragmentation de
plusieurs météorites de grande taille au moment de
leur entrée dans l'atmosphère.
Une nouvelle mission est prévue sur le terrain en Décembre 2004, en particulier pour analyser les cratères de plus petite taille, qui pourraient encore contenir des débris de météorites dont la nature reste à déterminer.
Crédit : Ph. Paillou/Elsevier/CRAS Source :
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Les grabens de Claritas Fossae
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Ces nouvelles images, prises par l'instrument HRSC (High Resolution Stereo Camera) embarqué sur le vaisseau spatial Mars Express, montrent les grabens de Claritas Fossae et la partie des plaines de Solis Planum.
Les images ont été prises au cours de l'orbite 508 en Juin 2004 avec une résolution d'approximativement 40 mètres par pixel. La région montrée est située à la longitude 260° Est et à une latitude d'environ 28° Sud.
Un graben se forme lorsqu'un bloc de la croûte de la planète s'effondre entre deux failles, en raison de l'extension, ou de l'étirement, de la croûte. Les grabens sont souvent accompagnés de "horst" , des espaces de terrains soulevés entre deux failles. Un système "horst" et "graben" peut se produire là où se trouvent plusieurs failles parallèles.
Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
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SpaceShipOne gagne son pari
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Le pilote d'essai Brian Binnie a été désigné pour piloter SpaceShipOne pour le second des deux vols de ce Lundi. Binnie, un ancien aviateur de la Marine américaine, âgé de 51 ans, a plus de 20 ans d'expérience en vol d'essai. Binnie a aussi servi en tant que pilote d'essai pour la Rotary Rocket Company à la fin des années 90, mais n'avait pas volé depuis lors. Les trois derniers vols de SpaceShipOne effectués entre Juin et Septembre avaient été réalisés par un autre pilote de la Scaled, Mike Melvill, qui souhaitait qu'un autre pilote effectue ce dernier vol.
SpaceShipOne a quitté la piste de l'aéroport
de Mojave, dans le désert californien, à 13H47 UTC,
et s'est séparé du transporteur à 14.100 m
d'altitude vers 14H48 UTC.
L'allumage du moteur fusée, quelques secondes après, a propulsé SpaceShipOne à la verticale à la vitesse de 3.500 k/h. Après 84 secondes, Binnie a coupé le moteur, et poursuivant sur sa lancée, SpaceShipOne a franchi la barre des 100 km d'altitude, considérée comme la frontière de l'espace.
Avec ce deuxième vol suborbital réussi à cinq jours d'intervalle, SpaceShipOne, premier engin privé spatial avec pilote, remporte le Ansari X Prize, d'un montant de 10 millions de dollars, pour être allé deux fois dans l'espace en moins de deux semaines.
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Ophir Chasma
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Ces nouvelles images, prises par l'instrument HRSC (High Resolution Stereo Camera) embarqué sur le vaisseau spatial Mars Express, montrent Ophir Chasma, une partie au nord du canyon Valles Marineris. Les images ont été prises au cours de l'orbite 334 en Avril 2004 avec une résolution d'approximativement 36 mètres par pixel. La région montrée est située à la longitude 288° Est et à une latitude d'environ 4° Sud.
Bien que la région ait été cartographiée en détails au cours de plusieurs missions, de nombreux secrets de l'histoire géologique de Valles Marineris demeurent toujours un mystère.
Valles Marineris est un système de canyon énorme d'environ 4.000 kilomètres de long, d'environ 240 kilomètres de large et de 6,5 kilomètres de profondeur.
Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
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Les premiers signes de supernovae ?
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Trois récentes explosions puissantes
provenant de trois régions complètement différentes
de l'espace, pourraient être les premiers signes d'explosions
d'étoiles appelées supernovae, qui pourraient se produire
prochainement.
Les deux premières explosions, des éclats de rayons X, sont survenues les 12 et 16 Septembre. Celles-ci ont été suivies par un éclat plus puissant le 24 Septembre qui semble être à mi-chemin entre un éclat de rayons X et un véritable éclat de rayons gamma. Si ces signaux mènent aux supernovae, comme prévu, les scientifiques auraient un outil pour prévoir les explosions d'étoiles et les chercheurs pourraient voir les explosions du début à la fin.
Une équipe menée par le Dr. George Ricker du Massachussetts Institute of Technology (MIT) a détecté les explosions avec le satellite HETE-2 (High-Energy Transient Explorer). Des équipes scientifiques du monde entier, utilisant les observatoires terrestres et spatiaux, ont participé pour suivre les événements de plus près.
HETE-2 a détecté GRB040924 et a relayé l'information à travers le réseau Gamma-ray Burst Coordinates Network en moins de 14 secondes, un record. Ceci a conduit à une détection optique environ 15 minutes plus tard par le télescope de 60 pouces de Palomar, au nord de San Diego.
Les éclats de rayons gamma sont les plus puissantes explosions connues, Big Bang mis à part. Plusieurs semblent être causés par la mort d'une étoile massive s'effondrant dans un trou noir. D'autres pourraient provenir de la fusion de trous noirs ou d'étoiles à neutrons. Dans l'un ou l'autre cas, l'événement produit des jets jumeaux étroits dans des directions opposées, qui emportent d'énormes quantités d'énergie. Si un jet pointe vers la Terre, nous voyons cette énergie comme un éclat de rayons gamma.
Les éclats de rayons X de basse énergie pourraient être des éclats de rayons gamma vus sous un angle légèrement différents de la direction du jet. La majorité de particules de lumière de l'éclat de rayons X, des photons, sont des rayons X énergiques, mais pas tout à fait aussi puissants que les rayons gamma. Les deux types d'éclats durent seulement de quelques millisecondes à environ une minute. HETE-2 détecte les éclats, étudie leurs propriétés et fournit un emplacement pour que d'autres observatoires puissent étudier la postluminescence d'éclat en détail.
Le trio d'éclats des semaines passées a le potentiel d'arranger deux débats de longue date. Quelques scientifiques pensent que les éclats de rayons X ne sont pas liés aux éclats de rayons gamma et aux explosions d'étoiles massives. La détection d'une supernova dans la région où l'éclat de rayons X serait apparu réfuterait cette croyance, confirmant au lieu de cela la connexion entre les deux. Les observations complémentaires de l'éclat du 24 septembre, nommé GRB040924 d'après sa date d'observation, consolident déjà la théorie d'un continuum cosmique d'explosions de rayons X s'affichant par des éclats de rayons gamma.
Plus intéressant pour les chasseurs de supernovae est le fait que les éclats de rayons X sont plus proches de la Terre que les éclats de rayons gamma. Alors que la connexion entre les éclats de rayons gamma et les supernovae a été faite, ces supernovae sont trop éloignées pour l'étude en détail.
L'année dernière la découverte de GRB030329 par HETE-2 a scellé la connexion entre les éclats de rayons gamma et les massives supernovae. Ces deux sursauts de Septembre pourraient être la première fois que nous voyons un éclat de rayons X avant une supernova.
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