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Un débris retarde le départ du vaisseau de transfert
japonais HTV de la Station Spatiale Internationale. La JAXA avait planifié
son désamarrage pour le 30 Octobre 2009 vers 16h05 UTC. Mais un débris
du satellite russe Cosmos 2421 doit passer dans les parages d'ISS à peu
près à la même heure, aussi la NASA a opté pour garder
le vaisseau spatial japonais arramé le temps d'une orbite supplémentaire.
Le
désamarrage, à l'aide du bras canadien, doit avoir lieu vers
17h30 UTC.
Comète C/2009 U6 (LINEAR)
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Un objet ayant l'apparence d'un astéroïde découvert le 27 Octobre 2009 par LINEAR a révélé sa nature cométaire après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center lors d'observations de confirmation effectuées par T. Kryachko, B. Satovski (Engelhardt Observatory, Zelenchukskaya Station), par F. Fratev (Zvezdno Obshtestvo Observatory, Plana), et par T. H. Bressi (LPL/Spacewatch II). La comète se trouvait tout près de 29P/Schwassmann-Wachmann lors de son rendez-vous avec la comète 81P/Wild, et par conséquent, celle-ci a probablement été imagée par de nombreux observateurs.
Une image prise le jour de la découverte par François Kugel (Observatoire Chante-Perdrix - Dauban) montre la nouvelle comète C/2009 U6 (LINEAR) sous forme d'une courte queue diffuse à la droite de la comète 29P. http://astrosurf.com/obsdauban/images/cometes_img/C09U6/c09u6-091026189x120crop.jpg
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 U6 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 26 Août 2009 à une distance d'environ 1,6 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent qu'il s'agit d'une comète périodique avec un passage au périhélie le 08 Août 2009 à une distance d'environ 1,5 UA du Soleil. La comète P/2009 U6 (LINEAR) a une période d'environ 6,2 ans.
P/2009 U6 = 1997 A2 = 2002 Q15 (LINEAR) : La comète P/2009 U6 (LINEAR) a été observée en Janvier 1997 par les membres du programme NEAT (Haleakala-NEAT/GEODSS) et identifiée par Rob Matson (10 et 11 Janvier) et par Syuichi Nakano (11 Janvier). La comète a reçu la désignation de P/1997 A2 pour ce retour. La comète a également été observée en 2002 par les membres du programme NEAT (Palomar Mountain/NEAT) les 24 Juillet, 20 et 31 Août, et 09 et 16 Septembre. L'identification est due à S. Nakano (20 Août et 09 Septembre) et par R. Matson (toutes ces dates). La comète a été observée également par NEAT (Haleakala-NEAT/MSSS) les 11 et 17 Août 2002, et l'identification a été faite par à R. Matson. La comète a reçu la désignation de P/2002 Q15 pour le retour de 2002. Compte tenu de ces nouvelles observations et des observations supplémentaires de A. Baransky (Kiev comet station) datant du 27 Novembre 2009, les éléments orbitaux de la comète P/2009 U6 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 08 Août 2009 à une distance d'environ 1,48 UA du Soleil, et une période de 6,27 ans.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2009 U6 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 230P/LINEAR en tant que 230ème comète périodique numérotée.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Ouverture d'une Boite à Bijoux cosmique colorée
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La combinaison d'images prises par trois télescopes exceptionnels - le très grand télescope de l'ESO au Cerro Paranal, le télescope MGP/ESO de 2,2 mètres de diamètre à l'Observatoire de La Silla de l'ESO et le télescope spatial NASA/ESA Hubble - a permis de révéler pleinement le magnifique amas d'étoiles de la Boîte à Bijoux.
Crédit : ESO/Y. Beletsky
Les amas d'étoiles font partie des objets célestes les plus séduisants à regarder et les plus fascinants d'un point de vue astrophysique. L'un des plus spectaculaires se blottit profondément dans le ciel austral, dans la constellation de la Croix du Sud.
L'amas de Kappa Crucis aussi connu sous le nom de NGC 4755 ou simplement "la Boîte à Bijoux" est juste assez brillant pour être vu à l'œil nu. Son surnom lui a été donné par l'astronome anglais John Herschel dans les années 1830 car les saisissants contrastes des couleurs bleu pâle et orange de ses étoiles, observées avec un télescope, lui ont rappelé un bijou exotique.
Les amas ouverts [1] comme NGC 4755 sont généralement composés de quelques étoiles à plusieurs milliers qui sont légèrement maintenues ensemble par la gravité. Les étoiles s'étant toutes formées ensemble à partir du même nuage de gaz et de poussière, leur âge et leur composition chimique sont similaires ce qui en fait des laboratoires idéaux pour étudier la manière dont se développent les étoiles.
L'emplacement de cet amas parmi le riche champ d'étoiles et les nuages de poussière de la partie Sud de la Voie Lactée est ici montré dans le très grand champ obtenu à partir des données du Digitized Sky Survey 2. Cette image comprend également une des étoiles de la Croix du Sud qui fait aussi partie du gigantesque nuage sombre de la Nébuleuse du Sac à Charbon [2].
Une nouvelle image prise par la caméra grand champ WFI (Wide Field Imager) du télescope de 2,2 mètres de diamètre de l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili montre cet amas et ses riches alentours dans toute leur splendeur multicolore. Le grand champ de la caméra WFI montre un grand nombre d'étoiles qui se trouvent pour beaucoup derrière les nuages de poussière de la Voie Lactée et apparaissent donc rouges [3].
L'instrument FORS1 du très grand télescope de l'ESO (le VLT), permet de regarder l'amas de plus près. Le très grand miroir du télescope et l'excellente qualité de l'image ont permis d'obtenir une toute nouvelle et très nette photo malgré un temps de pose total d'à peine 5 secondes. Cette nouvelle image est une des meilleures images de cet amas jamais réalisées depuis le sol.
La Boîte à Bijoux apparaît certes très colorée sur les images prises depuis la Terre, mais en observant depuis l'espace, le télescope spatial Hubble (NASA/ESA) a pu saisir la lumière des plus courtes longueurs d'onde, invisibles pour les télescopes au sol. Cette nouvelle image du cœur de l'amas prise par Hubble représente la première image complète, de l'ultraviolet lointain au proche infrarouge, d'un amas ouvert. Cette vue a été réalisée à partir d'images prises avec sept filtres, permettant de distinguer des détails encore jamais vus. Elle a été prise dans les derniers jours de la longue vie de la Wide Field Planetary Camera 2 – la caméra multitâche de Hubble jusqu'à la dernière mission d'entretien à l'occasion de laquelle elle a été retirée et rapportée sur Terre. Plusieurs étoiles super-géantes bleues pâle très brillantes, un rubis super-géant solitaire et une variété d'autres étoiles aux couleurs éclatantes sont visibles sur l'image d'Hubble, tout comme de nombreuses autres moins lumineuses. Les couleurs intrigantes de nombreuses étoiles viennent de leur différence d'intensité à différentes longueurs d'onde dans l'ultraviolet.
La très grande variété de luminosité des étoiles dans l'amas est due au fait que les étoiles les plus brillantes ont une masse comprise entre 15 et 20 masses solaire, alors que les moins brillantes ont une masse inférieure à la moitié de celle du Soleil. Les étoiles les plus massives brillent de manière plus éclatante. Elles vieillissent aussi plus rapidement et évoluent en étoiles géantes beaucoup plus rapidement que leurs sœurs moins brillantes et moins massives.
L'amas de la Boîte à Bijoux se trouve à environ 6400 années-lumière de la Terre et est âgé approximativement de 16 millions d'années.
Notes [1] Les amas ouverts, ou amas galactiques, d'étoiles ne doivent pas être confondus avec les amas globulaires – d'énormes boules de dizaines de milliers de vieilles étoiles en orbite autour de notre Galaxie et des autres. Il semble que la plupart des étoiles, y compris notre Soleil, se forment dans des amas ouverts.
[2] Le Sac à Charbon est une nébuleuse sombre de l'hémisphère Sud, proche de la Croix du Sud, que l'on peut voir à l'œil nu. Une nébuleuse sombre ne signifie pas l'absence totale de lumière, mais qu'un nuage interstellaire de poussière épaisse y absorbe la plupart du rayonnement visible de la lumière.
[3] Dans l'espace, si la lumière d'une étoile lointaine passe à travers un nuage de poussière, la lumière bleue est plus diffusée que la lumière rouge. En conséquence, la lumière des étoiles apparaît plus rouge quand elle arrive sur Terre. Ce même effet donne les magnifiques couleurs rouges de nos couchers de Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La NASA a lancé sa nouvelle fusée Ares 1-X
ce mercredi 28 Octobre 2009 à 15h30 UTC depuis le pas de tir 39B du Centre
spatial Kennedy à Cap Canaveral, en Floride. Ce bref vol d'essai est
considéré comme une première étape avant la reprise
des missions lunaires américaines. La NASA a précisé que
le vol, qui a duré deux minutes comme prévu, était un succès,
selon les premières indications. La fusée de 100 mètres de haut ne transportait
pas de passager mais contenait des centaines de capteurs. C'est la première
fois depuis près de 30 ans qu'une nouvelle fusée américaine
décolle du Centre spatial Kennedy.
Des astronomes,
à la recherche de nouveaux astéroïdes, ont découvert
hier 26 Octobre 2009 un "mystérieux objet" d'environ 2 à
3 mètres. Temporairement nommé 9U01FF6
sur la page NEOCP du Minor Planet Center, de nombreux observateurs ont donné
suite aux observations initiales du Catalina Sky Survey. En raison de son orbite
étrange fortement elliptique, accomplie en environ 31 jours, les experts
pensent qu'il s'agit probablement d'un morceau de fusée issu des missions
Apollo. L'objet passera au plus près de la Terre le 29 Octobre à
environ 82 000 km, soit environ 0,2 LD (1 LD = Distance moyenne Terre-Lune =
380.000 km) de notre planète vers 04h00 UTC. Les astronomes amateurs
possédant de gros télescope peuvent essayer de localiser ce visiteur peu lumineux lors de son rapide passage
dans notre ciel.
La galaxie d'Andromède vue comme jamais, à 21
cm de longueur d'onde : Un des sondages les plus profonds de la galaxie
d'Andromède (M 31) vient d'être fait par L. Chemin, de l'Observatoire
de Paris, et ses collaborateurs, dans la raie d'émission à 21
cm de longueur d'onde du gaz hydrogène neutre. Ces nouvelles observations
ont permis de mesurer la distribution de gaz la plus étendue pour M 31,
de mettre en évidence deux gauchissements importants de son plan de rotation,
de découvrir un bras spiral très étendu dans la périphérie
du disque ou encore de montrer pour la première fois que sa vitesse de
rotation est croissante à grande distance galactocentrique. Des interactions
de marée avec des galaxies voisines naines sont peut-être à
l'origine de certaines de ces nouvelles perturbations.
Après
avoir été rempli de déchets, le véhicule de transfert
japonais de la JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency), HTV (H-II Transfer Vehicle), , sera décroché
et séparé de la Station Spatiale Internationale (ISS) le 30 Octobre
2009 et sera ensuite détruit au cours de la ré-entrée le
04 Novembre 2009 dans l'atmosphère. Les débris devraient s'échouer
dans l'Océan Pacifique sud.
CoRoT : le satellite chercheur d'exoplanètes prolongé pour 3 ans
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Le CNES, en accord avec ses partenaires nationaux (INSU-CNRS et Observatoire de Paris) et internationaux (Autriche, Allemagne, Belgique, Brésil, ESA, Espagne), va prolonger de trois ans les opérations du satellite CoRoT, jusqu'au 31 mars 2013. La décision a été prise le 23 octobre de cette année.
CoRoT est un minisatellite dédié à l'étude de la structure interne des étoiles et à la recherche de planètes hors du système solaire, appelées exoplanètes. Il a été lancé le 27 décembre 2006, et la durée prévue de la mission était initialement de 3 ans.
Les résultats scientifiques déjà obtenus sont si importants que l'extension de la mission s'est imposée comme une évidence. CoRoT a par exemple détecté les vibrations de toutes sortes d'étoiles, certaines similaires au Soleil, d'autres très différentes comme les géantes rouges. Le satellite du CNES a aussi révélé que la plupart des étoiles sont beaucoup plus variables qu'on ne l'attendait. Du côté des exoplanètes, la moisson est actuellement de 7 planètes confirmées, et beaucoup d'autres candidates sont en cours d'observation par des télescopes au sol. Plusieurs de ces détections constituent des premières mondiales, comme la plus petite - et la seule rocheuse - connue à ce jour, CoRoT-7b, qui est aussi celle dont la période de révolution autour de son étoile est la plus courte (20 heures), ou comme la plus dense, CoRoT-3b.
Ces résultats, qui font l'objet d'un numéro spécial de la revue scientifique européenne Astronomy & Astrophysics, représentent des avancées majeures pour la physique des étoiles et la recherche des exoplanètes. C'est ce qui motive l'extension de la mission, décidée au terme d'un processus exhaustif de revue scientifique et technique, afin d'exploiter au mieux ces capacités.
Du côté de l'étude des étoiles, l'extension de la mission permettra de sonder de nouveaux types d'étoiles mais aussi d'observer plus en détail celles qui ont montré les comportements les plus inattendus. Pour ce qui est des exoplanètes, au-delà d'un plus grand nombre de détections, les trois années supplémentaires seront dévolues en particulier à la recherche de « superTerres chaudes » des planètes un peu plus massives que la Terre, mais beaucoup plus proches de leur étoile.
Pour en savoir plus : La podcast sur CoRoT : "CoRoT, quelle aventure !" Les articles dans Astrnomy and Astrophysics
CoRoT en quelques mots : Le satellite CoRoT a été développé avec une équipe intégrée CNES et des équipes INSU-CNRS dont les principales appartiennent au Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en AstrPour en savoir plus :ophysique (CNRS, Observatoire de Paris, Université Pierre et Marie Curie, Université Denis Diderot), au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (CNRS, Université Aix-Marseille 1, Observatoire Astronomique de Marseille Provence), à l'Institut d'Astrophysique Spatiale à Orsay (CNRS, Université Paris-Sud 11) et l'Observatoire Midi Pyrénées à Toulouse (INSU-CNRS, Université Paul Sabatier). L'union faisant la force, le projet a également bénéficié d'une importante participation européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, ESA et Espagne) complétée par celle du Brésil.
CoRoT, dont le nom signifie « Convection, Rotation & Transits planétaires » , est un télescope placé en orbite autour de la Terre. Il a été conçu pour détecter de très faibles variations d'éclat des étoiles, jusqu'à quelques centaines d'années-lumière du Soleil.
L'instrument a deux objectifs scientifiques : la recherche des planètes autour d'autres étoiles que notre Soleil et en particulier de planètes analogues à notre Terre et la détection des vibrations des étoiles afin de connaître leur structure interne (sismologie stellaire).
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comète C/2009 U5 (Grauer)
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Une nouvelle comète a été découverte le 23 Octobre 2009 par A. D. Grauer, dans le cadre du Mt. Lemmon Survey. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, P. R. Holvorcem et M. Schwartz (Tenagra II Observatory), G. Hug (Sandlot Observatory, Scranton), W. H. Ryan et E. V. Ryan (Magdalena Ridge Observatory, Socorro), et P. Bacci et R. Emilio (Libbiano Observatory, Peccioli), ont confirmé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 U5 (Grauer) indiquent un passage au périhélie le 23 Août 2010 à une distance d'environ 0,5 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 22 Juin 2010 à une distance d'environ 6,1 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comète P/2009 U4 (McNaught)
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Rob H. McNaught a découvert le 23 Octobre 2009 une nouvelle comète, dans le cadre du Siding Spring Survey. Peu après, des observations du Siding Spring faites avant la découverte et datant du 11 et du 22 Octobre ont également été trouvées. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, C. Jacques et E. Pimentel (CEAMIG-REA Observatory, Belo Horizonte), G. Hug (Sandlot Observatory, Scranton), W. H. Ryan et E. V. Ryan (Magdalena Ridge Observatory, Socorro), A. Boattini (Mt. Lemmon Survey), H. Sato (RAS Observatory, Mayhill), et J. E. McGaha (Sabino Canyon Observatory, Tucson) ont confirmé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète P/2009 U4 (McNaught) indiquent un passage au périhélie le 09 Septembre 2009 à une distance d'environ 1,6 UA du Soleil, et une période d'environ 11.4 ans.
Avec la découverte de P/2009 U4, Rob McNaught compte désormais 54 comètes à son actif.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Astéroïde impacteur rapporté au-dessus de
l'Indonésie : Le 08 Octobre 2009 vers environ 03h00 UTC, un souffle
atmosphérique de météore a été observé
et enregistré au-dessus d'une région insulaire d'Indonésie.
Le souffle semble être dû à l'entrée atmosphérique
d'un petit astéroïde environ 10 mètres de diamètre
qui, en raison de la pression atmosphérique, a détoné dans
l'atmosphère avec une énergie d'environ 50 kilotonnes. Le souffle
a été enregistré visuellement et rapporté par les
représentants locaux des médias.
Comète C/2009 U3 (Hill)
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Rik E. Hill a découvert le 21 Octobre 2009 une nouvelle comète dans le cadre du Catalina Sky Survey. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par de nombreux observateurs.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 U3 (Hill) indiquent un passage au périhélie le 11 Mars 2010 à une distance de 1,2 UA du Soleil. La comète pourrait alors atteindre une magnitude proche de 14.2.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 20 Mars 2010 à une distance d'environ 1,4 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Les Nuits Galiléennes: refaites les observations de Galilée !
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Le projet des Nuits Galiléennes, pierre angulaire de l'Année Mondiale de l'Astronomie, commence dès demain dans le monde entier. Des centaines de milliers de personnes vont revivre l'aventure de Galilée quand il a regardé le ciel à travers sa lunette pour la première fois. Les Nuits Galiléennes vont se dérouler sur plus de 800 sites dans plus de 50 pays, nombre qui augmente de jour en jour.
Pierre angulaire de l'Année Mondiale de l'Astronomie (AMA09), les Nuits Galiléennes vont se dérouler dans le monde entier du 22 au 25 octobre prochain. De l'observation du ciel dans les déserts d'Iran jusqu'aux fêtes des étoiles de l'Australie rurale, des grandes villes d'Amérique du Sud à celles de Chine, les Nuits Galiléennes vont concerner des populations très diverses.
Associations et clubs d'astronomes amateurs vont installer leurs télescopes dans les lieux publics, là où il sera possible de montrer le ciel au maximum de personnes, dans des centres commerciaux, dans des rues passagères ou sur des places fréquentées. Tout ce travail important de préparation des Nuits galiléennes va se concrétiser durant ces quelques nuits où chacun pourra refaire les mêmes observations que Galilée fit, il y a 400 ans: les cratères de la Lune seront une découverte pour beaucoup, de même la ronde des satellites de Jupiter sera une surprise pour ceux qui n'ont vu en Jupiter qu'une simple étoile brillante dans le ciel. Ce premier regard dans un télescope sera pour la plupart une découverte des merveilles de l'univers.
Pour les habitués de l'observation du ciel, un concours de photographie est organisé. Quel que soit le télescope utilisé, les amateurs vont produire des images souvent magnifiques, capables de rivaliser avec celles des observatoires professionnels.
A côté de cette intense activité développée par les associations d'astronomes amateurs, les observatoires professionnels vont s'ouvrir au public et des observations seront proposées dans des télescopes de bonne taille. Mieux, des observations seront diffusées via Internet afin que chacun puisse se rendre compte de ce qui se passe ailleurs dans le monde. Des télescopes pourront même être télécommandés par Internet.
Les Nuits Galiléennes sont un événement global impliquant des centaines de milliers de personnes tout autour de la Terre : elles vont découvrir ce qu'est l'observation astronomique et ce que montrent les télescopes, même de petite taille. A chaque instant, il fera nuit quelque part et les observations se feront en continu. Pour certains l'observation de Jupiter et de ses satellites sera une découverte comme cela l'a été pour Galilée !
Note : L'Année mondiale de l'Astronomie a pour but d'aider les citoyens du monde à redécouvrir leur place dans l'univers à travers l'observation et la connaissance astronomique qui peuvent contribuer à resserrer les liens entre les peuples. Les activités organisées lors de l'Année mondiale de l'Astronomie sont orientées vers des activités praticables dans tous les pays et les ressources fournies partageables par tous. Chaque pays organise ses activités autour d'un "noeud national" qui rassemble tous les intéressés de l'astronomie, amateurs, professionnels, enseignants, étudiants, élèves et le grand public. L'année 2009 a été proclamée Année internationale de l'Astronomie par l'Organisation des Nations Unies le 20 décembre 2007.
Tout savoir sur l'Année mondiale de l'astronomie, retrouver toutes les informations sur Les Nuits galiléennes ou inscrire son propre site : France : Monde :
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La mission spatiale CoRoT : premiers résultats :
Cette semaine, Astronomy & Astrophysics publie une édition spécial
consacrée aux premiers résultats obtenus avec la mission spatiale
CoRoT. Elle inclut 55 articles traitant des objectifs primaires de la mission
de CoRoT, c'est-à-dire la chasse et l'astéroseismologie d'exoplanètes,
et également d'autres sujets de la physique stellaire.
L'amas de galaxies bat le record de distance : Le plus
lointain amas de galaxies à ce jour a été découvert
en combinant les données de l'Observatoire de rayons X Chandra et de
télescopes optiques et infrarouges. L'amas est situé à
environ 10,2 milliards d'années-lumière, et est observé
tel qu'il était lorsque l'Univers avait seulement environ un quart de
son âge actuel.
Le 13
Novembre 2009, à 07h46 UTC, le vaisseau spatial Rosetta effectuera son troisième et dernier survol de
la Terre, obtenant au passage une assistance gravitationnelle de notre planète
et une modification de sa trajectoire pour entâmer les dernières
étapes de son voyage de 10 ans vers la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.
L'équipe de dynamique de vol de l'ESA a prévu que l'altitude de
Rosetta au point le plus proche le 13 Novembre sera de 2.481 kilomètres,
légèrement plus haut que sa première bascule en Mars 2005
(1.954 kilomètres) et plus bas que son second passage auprès de
la Terre le 13 Novembre 2007 (5.295 kilomètres). Le point géographique
de l'approche au plus près est 109° Est et 8° Sud - un peu au
large de la côte de l'île indonésienne de Java.
Comète P/2001 YX127 = 2009 U2 (LINEAR)
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La comète P/2001 YX127 (LINEAR), qui avait été observée pour la dernière fois fin mai 2004, a été retrouvée par Jim V. Scotti (LPL/Spacewatch II) le 18 Octobre 2009.
Découvert le 17 Décembre 2001 par le télescope de surveillance LINEAR, l'objet ayant l'apparence d'un astéroïde et répertorié comme tel avec la désignation de 2001 YX127 avait révélé sa nature cométaire sur les images CCD obtenues le 14 Février 2002 par T. B. Spahr avec le télescope de 1.2-m du Mont Hopkins. Les images CCD supplémentaires en bande R prises presque au même moment par Carl W. Hergenrother avec le télescope de 1.54-m du Catalina ont également confirmé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux de la comète P/2009 U2 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 23 Août 2011 à une distance d'environ 3,4 UA du Soleil, et une période de 8.51 ans.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2009 U2 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 228P/LINEAR en tant que 228ème comète périodique numérotée.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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32 nouvelles exoplanètes découvertes
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Une fournée d'exoplanètes livrée par l'instrument HARPS de l'ESO
Aujourd'hui à Porto, à l'occasion d'une conférence internationale ESO/CAUP sur les exoplanètes, l'équipe qui a réalisé le « High Accuracy Radial Velocity Planet Searcher », mieux connu sous le nom de HARPS, le spectrographe du télescope de 3,6 mètres de diamètre de l'ESO, annonce l'incroyable découverte de 32 nouvelles exoplanètes, confirmant de manière incontestable la suprématie mondiale de HARPS parmi les « chasseurs » de planètes. Ce résultat accroît également d'un impressionnant 30% le nombre de planètes de faible masse connues. Durant les cinq dernières années, HARPS a repéré plus de 75 des quelques 400 exoplanètes maintenant connues.
« HARPS est un instrument unique d'une extrême précision, idéal pour découvrir des mondes extraterrestres, » déclare Stéphane Udry, le scientifique qui a fait l'annonce. « Nous avons maintenant terminé notre programme initial de cinq ans dont le succès a été bien au-delà de nos espérances. »
La dernière fournée d'exoplanètes annoncée aujourd'hui ne comprend pas moins de 32 nouvelles découvertes. En prenant en compte ces nouveaux résultats, les données fournies par HARPS ont permis la découverte de plus de 75 exoplanètes dans plus de 30 systèmes planétaires différents. En particulier, grâce à son incroyable précision, la recherche de petites planètes, celles ayant une masse égale à quelques masses terrestres, connues comme des super-Terres et des planètes semblables à Neptune, a reçu un coup de pouce considérable. HARPS a facilité la découverte de 24 des 28 planètes de masse inférieure à 20 masses terrestres connues. Comme dans le cas des super-Terres détectées précédemment, la plupart des nouveaux candidats de faible masse se trouve dans des systèmes à planètes multiples, contenant jusqu'à cinq planètes par système.
En 1999, l'ESO a lancé un appel à projets pour la réalisation d'un spectrographe de haute résolution extrêmement précis, pour le télescope de 3,6 mètres de diamètre de l'ESO à La Silla au Chili. Michel Mayor, de l'Observatoire de Genève, a piloté un consortium pour construire HARPS, qui fut installé en 2003. HARPS a très vite été capable de mesurer le mouvement d'avant en arrière des étoiles en détectant les faibles variations, aussi infimes que 3,5 km/heure, de leur vitesse radiale, un rythme bien tranquille pour un piéton. Une telle précision est cruciale pour découvrir des exoplanètes .La méthode des vitesses radiales, en détectant les infimes variations de la vitesse radiale d'une étoile qui oscille faiblement du fait de la légère attraction gravitationnelle d'une exoplanète (invisible), a été la méthode de détection des exoplanètes la plus prolifique.
Pour avoir construit cet instrument, 100 nuits d'observation par an pendant cinq ans ont été attribuées au consortium HARPS pour mener l'une des plus ambitieuses recherches systématiques d'exoplanètes jamais réalisées au monde, en mesurant, à maintes reprises, la vitesse radiale de centaines d'étoiles susceptibles d'héberger des systèmes planétaires.
Le succès de ce programme a très vite été révélé. L'équipe de Michel Mayor a découvert, entre autres, en 2004, la première super-Terre autour de µ Ara (ESO 22/04) ; en 2006, le trio de Neptune autour de HD 69830 (ESO 18/06) ; en 2007, Gliese 581d, la première super-Terre située dans la zone habitable d'une petite étoile ESO 22/07) ; et en 2009, Gliese 581e, la plus légère des exoplanètes jamais détectées autour d'une étoile normale (ESO 15/09). Plus récemment, ils ont trouvé un monde potentiellement couvert de lave, d'une densité similaire à celle de la Terre (ESO33/09).
« Ces observations ont fourni aux astronomes un véritable aperçu de la diversité des systèmes planétaires et nous aide à comprendre comment ils peuvent se former » déclare Nuno Santos, un membre de l'équipe.
Le consortium HARPS a accordé une grande attention à la sélection de ses cibles, avec plusieurs sous programmes destinés à chercher des planètes autour d'étoiles similaires au Soleil, d'étoiles naines de faible masse ou d'étoiles contenant moins de métaux que le Soleil. Le nombre d'exoplanètes connues, en orbite autour d'étoiles de faible masse – aussi appelées Naines M – a également considérablement augmenté, incluant une poignée de super-Terres et quelques planètes géantes, remettant en cause la théorie de la formation planétaire.
« En ciblant des Naines M et en exploitant la précision de HARPS nous avons été capables de chercher des exoplanètes de masse et de température correspondant aux super-Terres, certaines même proches de, voire dans, la zone habitable autour de leur étoile » déclare Xavier Bonfils, un des auteurs de l'annonce.
Cette équipe a trouvé trois candidats exoplanètes autour d'étoiles ayant un faible teneur en métaux. Ce type d'étoiles est supposé être moins favorable à la formation de planètes, qui se forment dans le disque riche en métaux autour de jeunes étoiles. Toutefois, des planètes de masse supérieure à plusieurs fois la masse de Jupiter ont été trouvées en orbite autour d'étoiles à faible teneur en métaux, posant une contrainte importante pour les modèles de formation planétaire.
Bien que la première phase du programme d'observation soit maintenant officiellement terminée, l'équipe va poursuivre ses efforts avec deux Grands Programmes de l'ESO, recherchant des super-Terres autour d'étoiles semblables au Soleil et de naines M. Quelques nouvelles annonces sont également d'ores et déjà prévues dans les prochains mois à partir des mesures de ces cinq dernières années. Il n'y a aucun doute que HARPS va continuer à orienter le champ des découvertes d'expolanètes, spécialement en poussant vers la détection de planètes de type terrestre.
Plus d'informations Cette découverte a été annoncée aujourd'hui à la conférence ESO/CAUP “Towards Other Earths: perspectives and limitations in the ELT era", se déroulant à Porto, au Portugal du 19 au 23 octobre 2009. Cette conférence traite de la nouvelle génération d'instruments et de télescopes qui sont actuellement en train d'être conçus et construits par différentes équipes à travers le monde pour permettre la découverte d'autres Terres et plus particulièrement du télescope géant européen, l'E-ELT. Ces nouvelles planètes sont présentées simultanément par Michel Mayor au symposium international “Heirs of Galileo: Frontiers of Astronomy”, à Madrid en Espagne.
Cette recherche est présentée dans une série de huit articles soumis à l'Astronomy and Astrophysics journal.
L'équipe est composée de : - Observatoire de Genève: M. Mayor, S. Udry, D. Queloz, F. Pepe, C. Lovis, D. Ségransan, X. Bonfils - LAOG Grenoble: X. Delfosse, T. Forveille, X. Bonfils, C. Perrier (Laboratoire d'Astrophysique de Grenoble (INSU-CNRS - Université Joseph Fourier)) - CAUP Porto: N.C. Santos - ESO: G. Lo Curto, D. Naef - University of Bern: W. Benz, C. Mordasini - IAP Paris: G. Hébrard (Institut d'Astrophysique de Paris (INSU-CNRS, Université de Paris 6)) - IAP Paris / OHP Saint Michel l'Observatoire: F. Bouchy, (Institut d'Astrophysique de Paris (INSU-CNRS, Université de Paris 6) / Observatoire de Haute Provence (INSU-CNRS- Observatoire Astronomique de Marseille Provence)) - LAM Marseille: C. Moutou (Laboratoire d'Astrophysique de Paris – (INSU-CNRS, Université de Provence, Observatoire Astronomique de Marseille Provence)) - Service d'aéronomie, Paris: J.-L. Bertaux (Service d'aéronomie (INSU-CNRS, Université Pierre et Marie Curie, l'Université de Versailles Saint Quentin))
L'ESO - l'Observatoire Européen Austral -
est la première organisation intergouvernementale pour l'astronomie
en Europe et l'observatoire astronomique le plus productif au monde.
L'ESO est soutenu par 14 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la
Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie,
les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque,
le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. L'ESO conduit d'ambitieux
programmes pour la conception, la construction et la gestion de
puissants équipements pour l'astronomie au sol qui permettent
aux astronomes de faire d'importantes découvertes scientifiques.
L'ESO joue également un rôle de leader dans la promotion
et l'organisation de la coopération dans le domaine de la
recherche en astronomie. L'ESO gère trois sites d'observation
uniques, de classe internationale, au Chili : La Silla, Paranal
et Chajnantor. A Paranal, l'ESO exploite le VLT « Very
Large Telescope », l'observatoire astronomique observant
dans le visible le plus avancé au monde. L'ESO est le partenaire
européen d'ALMA, un télescope astronomique révolutionnaire.
ALMA est le plus grand projet astronomique en cours de réalisation.
L'ESO est actuellement en train de programmer la réalisation
d'un télescope européen géant –
Liens La page web de la conférence “Towards Other Earths: perspectives and limitations in the ELT era" : http://www.astro.up.pt/investigacao/conferencias/toe2009/
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Un satellite
météorologique de la Défense américaine, le DMSP F18 a été lancé ce dimanche 18
Octobre 2009 à 16h12 UTC, depuis la base de Vandenberg, à bord
d'un lanceur Atlas 5-401. Le dernier étage de la fusée, l'étage
Centaur, a été propulsé sur une orbite héliocentrique
à la fin de sa mission. Pour ce faire, une dernière mise à
feu après la séparation du satellite a eu lieu environ 3 heures
après le lancement, et devait être suivie quelques minutes plus
tard par le largage du carburant résiduel.
La mise à feu, à 19:10 UTC, s'est déroulée alors
que le satellite et la fusée se trouvaient au-dessus de l'Algérie
sur une trajectoire Sud-Nord conduisant les objets au-dessus de la France. Etant
donné l'altitude de la fusée (entre 855 et 860 km), le spectacle
était visible depuis une bonne partie de l'Europe et depuis les pays
du Nord de l'Afrique. L'extinction du moteur a eu lieu vers 19:14 UTC. Le début
du largage de carburant a commencé à 19:17 UTC et a duré
plus ou moins 13 minutes.
En France, les toutes premières minutes de cette opération de
largage étaient observables, avant la disparition de l'engin sous l'horizon.
Grâce à Daniel Deak (www.obsat.com) qui avait signalé sur la liste Obsat la possibilité de cette observation intéressante à faire en France et en Europe, suite aux informations fournies par Ted Molczan sur la liste de discussion SeeSat-L, nous avons été très nombreux à observer ce rare spectacle de toute beauté. Quelques observateurs ont pris soin de photographier le spectacle, et de capturer notamment ce magnifique double halo qui entourait l'engin lors de l'opération de vidange du carburant.
Comète C/2009 U1 (Garradd)
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Gordon J. Garradd a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète le 17 Octobre 2009, dans le cadre du Siding Spring Survey. La comète a été confirmée par les observations de Carlos Colazo (Tanti) du 18 Octobre.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 U1 (Garradd) indiquent un passage au périhélie le 07 Juillet 2010 à une distance d'environ 2,9 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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LCROSS a capturé toutes les phases de l'impact de l'étage
Centaur : LCROSS (Lunar CRater Observation and Sensing Satellite) a été
un sensationnel succès, en dépit du fait que les impacts n'ont
pas été visuellement observés depuis la Terre, retournant
des données excitantes sur l'impact de l'étage Centaur avant que
le vaisseau spatial lui-même percute la surface de la Lune. Le 09 Octobre
2009, plongeant la tête la première dans le cratère Cabeus,
les neuf instruments de LCROSS ont capturé avec succès chaque
phase de la séquence d'impact : le flash de l'impact, le panache de débris, et la création
du cratère. Les images indiquent que le cratère fait environ
28 mètres de diamètre.
Le cargo ravitailleur Progress M-03M, lancé à
01h17 UTC le 15 Octobre 2009 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan,
a rejoint la Station Spatiale Internationale (ISS) et s'est amarré automatiquement
sur le module d'amarrage Pirs à 01h40 UTC ce dimanche 18 Octobre. Le
nouveau cargo achemine plus de 2,5 t de fret - produits frais et lyophilisés,
eau, combustibles, équipements. La station spatiale est occupée
par l'équipage de l'Expédition 21 composé du commandant
Frank De Winne, des cosmonautes russes Roman Romanenko et Maxim Suraev, de l'astronaute
canadien Robert Thirsk et des astronautes Jeff Williams et Nicole Stott de la
NASA.
Comète P/2009 SK280 (Spacewatch-Hill)
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Rik E. Hill a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète le 15 Octobre, dans le cadre du Mt. Lemmon Survey. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, les observations supplémentaires ont confirmé la nature cométaire de l'objet. Le MPC a alors identifié des observations antérieures à la découverte obtenues par T. H. Bressi (Steward Observatory, Kitt Peak) le 17 Septembre 2009, ainsi que des observations d'un objet ayant l'apparence d'un astéroïde faites par J. V. Scotti et R. S. McMillan les 25 et 29 Septembre 2009 dans le cadre du Spacewatch Survey. A la suite de ces deux dernières sessions, l'objet avait reçu la désignation de 2009 SK280 en tant que planète mineure.
Les éléments orbitaux de la comète P/2009 SK280 (Spacewatch-Hill) indiquent un passage au périhélie le 22 Avril 2009 à une distance d'environ 4,1 UA du Soleil, et une période de 10,5 ans.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 25 Mai 2009 à une distance d'environ 4,2 UA du Soleil, et une période de 10,4 ans.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Une image renouvelée de l'héliosphère
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Pendant des mois, les sondes spatiales Interstellar Boundary Explorer (IBEX) et Cassini ont surveillé les interactions entre le Soleil et le milieu interstellaire local, qui est du gaz et de la poussière pris dans le vide spatial. Les données de ces deux missions distinctes donnent maintenant une image plutôt inattendue de la manière dont les vents solaires développent une cavité autour du Soleil, appelée aussi héliosphère.
La sonde IBEX a permis de créer la première carte intégrale dans le ciel de l'activité proche des bords de l'héliosphère en donnant des images des atomes neutres énergétiques, ou ANE, entourant la région. Grâce à cette carte, D. J. McComas [1] et ses collègues décrivent un « ruban » brillant de cette émission d'ENA qui n'avait été prédit par aucune théorie ou modèle. Cette découverte inattendue monte que l'environnement galactique est facilement impressionné par l'héliosphère et les auteurs suggèrent que le « ruban » de l'ENA pourrait être dû à l'interaction entre le champ magnétique interstellaire local et l'héliosphère.
Stephen Fuselier [2] et ses collègues ont aussi examiné ce « ruban » et le décrivent comme à la fois long et étroit. Ils observent des énergies variant de 0,2 à 6,0 kiloélectron-volts et indiquent que ce flux est deux à trois fois plus grand que l'activité de l'ANE à travers le reste de l'héliosphère.
Herbert Funsten [3] et ses collègues ont eux analysé les mesures spectrales de l'héliosphère externe et trouvé des données inédites sur la structure sous-jacente et la dynamique de la gaine héliosphèrique, la région en forme de virgule de l'héliosphère où le vent solaire souffle et rencontre le milieu interstellaire.
En comparant les observations d'IBEX avec les modèles antérieurs de l'héliosphère, Nathan Schawdron [4] et ses collègues ont déterminé qu'aucun modèle existant ne pouvait expliquer toutes les caractéristiques remarquables de ce « ruban ». Ils suggèrent donc que ces nouveaux résultats vont provoquer un changement dans notre compréhension de l'héliosphère et du processus qui la modèle.
Eberhard Möbius [5] et ses collègues ont utilisé les données d'IBEX pour présenter la première caractérisation du flot d'hydrogène et d'oxygène gazeux interstellaire qui entoure l'héliosphère et leurs résultats donnent des indices sur l'origine de ces gaz.
Enfin, Stamatios Krimigis [6] et ses collègues ont réussi à prendre des images de l'interaction entre l'héliosphère et le milieu interstellaire à partir de Saturne grâce à la sonde Cassini. Ils se sont servi du spectromètre de particules neutres et chargées embarqué à bord pour créer une carte similaire de tout le ciel de l'héliosphère et ils présentent des résultats comparables qui ne sont conformes à aucun modèle.
Pris dans leur ensemble, tous ces résultats suggèrent que l'héliosphère n'est pas en fait la cavité en forme de comète que les chercheurs imaginaient jusqu'à présent.
Références : - [1] Global Observations of the Interstellar Interaction from the Interstellar Boundary Explorer (IBEX) : D. J. McComas, F. Allegrini, P. Bochsler, M. Bzowski, E. R. Christian, G. B. Crew, R. DeMajistre, H. Fahr, H. Fichtner, P. C. Frisch, H. O. Funsten, S. A. Fuselier, G. Gloeckler, M. Gruntman, J. Heerikhuisen, V. Izmodenov, P. Janzen, P. Knappenberger, S. Krimigis, H. Kucharek, M. Lee, G. Livadiotis, S. Livi, R. J. MacDowall, D. Mitchell, E. Möbius, T. Moore, N. V. Pogorelov, D. Reisenfeld, E. Roelof, L. Saul, N. A. Schwadron, P. W. Valek, R. Vanderspek, P. Wurz, G. P. Zank - [2] Width and Variation of the ENA Flux Ribbon Observed by the Interstellar Boundary Explorer : A. Fuselier, F. Allegrini, H. O. Funsten, A. G. Ghielmetti, D. Heirtzler, H. Kucharek, O. W. Lennartsson, D. J. McComas, E. Möbius, T. E. Moore, S. M. Petrinec, L. A. Saul, J. A. Scheer, N. Schwadron, P. Wurz - [3] Structures and Spectral Variations of the Outer Heliosphere in IBEX Energetic Neutral Atom Maps : H. O. Funsten, F. Allegrini, G. B. Crew, R. DeMajistre, P. C. Frisch, S. A. Fuselier, M. Gruntman, P. Janzen, D. J. McComas, E. Möbius, B. Randol, D. B. Reisenfeld, E. C. Roelof, N. A. Schwadron - [4] Comparison of Interstellar Boundary Explorer Observations with 3-D Global Heliospheric Models : N. A. Schwadron, M. Bzowski, G. B. Crew, M. Gruntman, H. Fahr, H. Fichtner, P. C. Frisch, H. O. Funsten, S. Fuselier, J. Heerikhuisen, V. Izmodenov, H. Kucharek, M. Lee, G. Livadiotis, D. J. McComas, E. Moebius, T. Moore, J. Mukherjee, N. V. Pogorelov, C. Prested, D. Reisenfeld, E. Roelof, G. P. Zank - [5] Direct Observations of Interstellar H, He, and O by the Interstellar Boundary Explorer : E. Möbius, P. Bochsler, M. Bzowski, G. B. Crew, H. O. Funsten, S. A. Fuselier, A. Ghielmetti, D. Heirtzler, V. V. Izmodenov, M. Kubiak, H. Kucharek, M. A. Lee, T. Leonard, D. J. McComas, L. Petersen, L. Saul, J. A. Scheer, N. Schwadron, M. Witte, P. Wurz [6] http://www.jpl.nasa.gov/news/features.cfm?feature=2337
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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L'astéroïde
2009
TM8, un objet de type Apollo d'environ 7 mètres de diamètre
découvert
le 15 Octobre par le Catalina Sky Survey, passera à la distance d'environ
340.000 km de la Terre, soit 0,90 LD (1 LD = Distance moyenne Terre-Lune = 380.000
km), le 17 Octobre 2009 vers 03h44 UTC, et à une distance d'environ 479.000
km, soit 1,26 LD, de la Lune le même jour vers 13h42 UTC.
Comète C/2009 T3 (LINEAR)
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Un objet ayant l'apparence d'un astéroïde découvert le 14 Octobre 2009 par le télescope de surveillance LINEAR, a révélé sa nature cométaire lors d'observations de confirmation après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 T3 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 05 Janvier 2010 à une distance d'environ 2,3 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 12 Janvier 2010 à une distance de 2,2 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Comment la Lune produit sa propre eau : La Lune est une
grosse éponge qui absorbe les particules chargées électriquement
distribuées par le Soleil. Ces particules interagissent avec l'oxygène
présent dans certains grains de poussières sur la surface lunaire,
produisant de l'eau. Cette découverte, faite par l'instrument SARA (Sub-keV
Atom Reflecting Analyzer) de l'ESA-ISRO à bord de l'orbiteur lunaire
indien Chandrayaan-1, confirme comment l'eau a probablement été
créée sur la surface lunaire.
Le petit mais costaud voisin galactique de la Voie Lactée
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Aujourd'hui l'ESO présente une image éblouissante d'un de nos plus proches voisins galactiques, la Galaxie de Barnard, aussi connue sous le nom de NGC 6822. Cette galaxie contient des régions riches en formation d'étoiles et de curieuses nébuleuses telle que la bulle clairement visible en haut à droite de cette remarquable vue. Les astronomes classent NGC 6822 parmi les galaxies naines irrégulières à cause de sa forme bizarre et de sa taille relativement minuscule au regard des standards galactiques. Les formes étranges de ces anomalies cosmiques permettent aux chercheurs de comprendre comment les galaxies interagissent, évoluent et parfois se cannibalisent entre elles, laissant derrière elles des débris lumineux, remplis d'étoiles.
Sur cette nouvelle image de l'ESO, la Galaxie de Barnard brille derrière une mer d'étoiles située au premier plan, dans la direction de la constellation du Sagittaire. A une distance relativement proche d'environ 1,6 million d'années-lumière, la Galaxie de Barnard fait partie du Groupe Local (ESO 11/96), l'archipel de galaxies au sein duquel se trouve notre Galaxie, la Voie Lactée. Le surnom de NGC 6822 lui vient de son découvreur, l'astronome américain Edward Emerson Barnard, qui fut le premier à observer cet îlot cosmique qui semble flotter dans l'espace, en 1884, avec une lunette astronomique de 125 millimètres d'ouverture.
Les astronomes ont obtenu ce tout dernier « portrait » avec la caméra grand champ – WFI – installée au foyer du télescope MPG/ESO de 2,2 mètres de diamètre à l'Observatoire de la Silla de l'ESO, au nord du Chili. Même si la Galaxie de Barnard n'est pas dotée de majestueux bras spiraux et d'un renflement central rayonnant qui apportent toute la grâce à ses voisins galactiques, la Voie Lactée et les galaxies d'Andromède et du Triangle, cette galaxie naine ne manque pas de splendeur stellaire et de pyrotechnies. Les nébuleuses rougeâtres de cette image révèlent des régions d'active formation stellaire où de jeunes et chaudes étoiles réchauffent les nuages de gaz voisins. Une étonnante nébuleuse en forme de bulle ressort également très nettement en haut à droite de cette nouvelle image. Au centre de la nébuleuse, une couvée d'étoiles massives brûlantes envoie des vagues de matière heurtant violemment le milieu interstellaire environnant, générant une structure rougeoyante qui apparaît en forme d'anneau depuis notre point de vue. D'autres vagues similaires de matière chaude, éjectée par de jeunes étoiles fougueuses, sont éparpillées au travers de la Galaxie de Barnard.
Avec une taille d'environ une dixième de celle de la Voie Lactée, la Galaxie de Barnard rentre bien dans la catégorie des galaxies naines. Elle contient environ 10 millions d'étoiles au total, ce qui est bien loin des 400 milliards estimés pour la Voie Lactée. Toutefois, dans le groupe local, tout comme partout dans l'Univers, les galaxies naines sont bien plus nombreuses que leurs grandes cousines aux formes plus symétriques.
Les formes, semblables à des taches faites au hasard, des galaxies naines irrégulières comme la Galaxie de Barnard, résultent de rencontres rapprochées avec d'autres galaxies ou encore de la « digestion » par une autre galaxie. Comme toute chose dans l'univers, les galaxies sont en mouvement. Aussi, elles se frôlent souvent et parfois même se traversent. La densité des étoiles dans les galaxies étant assez faible, très peu d'étoiles se percutent physiquement entre elles lors de ces entrelacements cosmiques. Néanmoins, la fatale attraction gravitationnelle peut considérablement déformer et brouiller les formes des galaxies lorsqu'elles se croisent ou se traversent. Des grappes entières d'étoiles sont alors tirées ou éjectées de leur galaxie mère et forment à leur tour des galaxies naines aux formes irrégulières comme NGC 6822.
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Comète P/2009 T2 (La Sagra)
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Une nouvelle comète a été découverte par S. Sanchez, J. Nomen, R. Stoss, W. K. Y. Yeung, J. Rodriguez (OAM Observatory, La Sagra) le 12 Octobre 2009. Les observations de R. Miles (Golden Hill Observatory, Stourton Caundle) ont confirmé la nature cométaire de l'objet. Des observations antérieures à la découverte effectuées par R. E. Hill et A. R. Gibbs (Catalina Sky Survey) en date des 18 et 25 Septembre et du 09 Octobre 2009 ont été identifiées.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète P/2009 T2 (La Sagra) indiquent un passage au périhélie le 12 Janvier 2010 à une distance d'environ 1,7 UA du Soleil, et une période de 20,9 ans.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Énergie noire : premières données du projet Boss
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Les premières données du sondage Boss (Baryon oscillation spectroscopic survey) ont été obtenues dans la nuit du 14 au 15 septembre. Cette expérience, dédiée à la recherche des oscillations de baryons, ouvre une nouvelle ère de recherche sur l'énergie noire et l'évolution de l'Univers. Elle implique notamment des équipes de l'INSU-CNRS, de l'IN2P3/CNRS et du CEA.
Cette nuit-là, les astronomes ont utilisé le télescope de 2,5 mètres de diamètre de la fondation Sloan, situé à l'observatoire Apache Point dans le Nouveau Mexique, pour mesurer les spectres d'un millier de galaxies et quasars, marquant ainsi le début de la collecte des spectres de 1,4 million de galaxies et 160 000 quasars qui sera effectuée d'ici 2014. Le télescope Sloan a été doté de nouveaux spectrographes tout spécialement conçus pour les besoins du relevé. Ils ont été optimisés aux deux extrémités du spectre, dans l'infrarouge et le bleu lointain.
Boss est l'un des quatre projets du relevé SDSS-III (Sloan digital sky survey III). Il a pour but de rechercher avant tout les oscillations de baryons qui ont débuté lorsque des ondes de pression se sont propagées dans l'Univers primordial. Telles des ondes sonores se mouvant dans l'air, ces ondes ont déplacé la matière alors qu'elles se propageaient dans la soupe initiale qui emplissait l'Univers primordial. Ces ondes sont restées figées dans l'Univers lorsque celui-ci n'était âgé que de seulement quelques centaines de milliers d'années, laissant ainsi une empreinte dans la matière d'une longueur caractéristique de 500 millions d'années lumière. Les chercheurs pensent que la mesure de ces ondes fossiles est déterminante pour découvrir la nature de l'énergie noire. Ainsi, la mesure de la longueur des oscillations des baryons peut déterminer comment l'énergie noire a affecté l'histoire de l'évolution de l'Univers.
Les données issues de Boss seront d'une qualité sans précédent aux échelles des grandes structures de l'Univers. Les spectrographes de Boss fonctionneront avec plus de deux mille grandes plaques de métal placées dans le plan focal du télescope; ces plaques sont percées de trous alignés précisément sur la position de près de deux millions d'objets à travers le ciel de l'hémisphère nord. Des fibres optiques sont raccordées à ces milliers de trous minuscules sur chacune de ces plaques conduisant ainsi la lumière de chaque galaxie ou quasar observé vers les spectrographes de Boss.
Les équipes françaises (voir encadré) sont spécialisées dans l'étude du milieu intergalactique. Elles ont entrepris la sélection des quasars qui vont être observés et le test des caractéristiques du sondage à l'aide de simulations numériques, l'objectif étant de mesurer l'étalon de distance des oscillations de baryons dans le milieu intergalactique situé entre la Terre et ces quasars grâce à l'empreinte que la matière laisse dans le spectre de ces quasars d'arrière-plan, appelée la forêt Lyman-alpha.
La publication des premières données est prévue pour décembre 2010. Elles seront mises à la disposition de la communauté astronomique française grâce au Centre de calcul de l'IN2P3 (CC-IN2P3).
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La protoplanète Pallas 2 : Des images du télescope
spatial Hubble suggèrent que l'astéroïde Pallas 2 est une
protoplanète restée intacte depuis sa formation rapportent des
chercheurs dans une publication qui place Pallas 2 en compagnie de deux autres
astéroïdes plus gros, Ceres et Vesta. Avec un diamètre de
265 km, Pallas 2 est l'un des plus grands objets de la ceinture principale d'astéroïdes.
B.E. Schmidt et ses collègues ont déterminé les caractéristiques
de sa surface et de sa forme à partir d'images prises par le télescope
spatial Hubble. Les chercheurs ont identifié des variations dans la couleur
et une topographie qui pourraient être rattachées à l'évolution
thermique de l'astéroïde et à la formation de sa «
famille » orbitale, des astéroïdes aux mêmes propriétés
orbitales que Pallas 2 et qui seraient tous les fragments issus d'une collision.
Un large cratère d'impact pourrait en particulier être la source
de la famille de Pallas. Les auteurs proposent que Pallas 2 s'est formée
à partir d'une matière riche en eau et aurait ensuite subi des
altérations internes, rejoignant ainsi les astéroïdes Ceres
A et Vesta 4 en tant que troisième protoplanète intacte dans la
ceinture principale d'astéroïdes. (Source : EurakAlert/AAAS)
Comète C/2009 T1 (McNaught)
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Rob H. McNaught a découvert le 09 Octobre 2009 une nouvelle comète, dans le cadre du Siding Spring Survey. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, A. C. Gilmore et P. M. Kilmartin (Mount John Observatory, Lake Tekapo), K. Dankov et D. Chestnov (Tzec Maun Observatory, Pingelly), et C. Jacques et E. Pimentel (CEAMIG-REA Observatory, Belo Horizonte), ont confirmé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux de la comète P/2009 T1 (McNaught) indiquent un passage au périhélie le 25 Mars 2010 à une distance d'environ 5,5 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 08 Octobre 2009 à une distance d'environ 6,2 UA du Soleil.
Avec la découverte de C/2009 T1, Rob McNaught compte désormais 53 comètes à son actif.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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La capsule
spatiale Soyouz TMA-14 transportant le cosmonaute russe Guennadi Padalka, l'ingénieur
de vol américain Michael Barratt, ainsi que le milliardaire canadien
Guy Laliberté a atterri comme prévu au Kazakhstan, près
d'Arkalyk, dans le nord de la république, ce dimanche 11 Octobre 2009
à 08h31 heure de Moscou (04h31 UTC). Le fondateur du Cirque du Soleil
Guy Laliberté a passé deux semaines dans l'espace,
à bord de la Station spatiale internationale (ISS).
LCROSS percute le cratère lunaire pour trouver de la glace d'eau
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Comme prévu, la sonde LCROSS (Lunar Crater Observation and Sensing Satellite) s'est écrasée dans un cratère lunaire en fin de matinée. LCROSS a créé de minuscules impacts sur la surface lunaire en quête de trace d'eau sur la Lune. Les scientifiques analyseront les données des instruments de la sonde pour évaluer si de la glace d'eau est présente.
Ce vendredi 09 Octobre 2009 vers 01h52 UTC, la sonde LCROSS s'est séparée de la fusée Centaur avec laquelle elle voyageait depuis le 18 Juin dernier. Les deux objets ont emprunté le même trajet pour s'écraser l'un après l'autre dans le cratère Cabeus, un cratère plongé en permanence dans le noir situé près du pôle sud de la Lune.
Se déplaçant à une vitesse d'environ 9.000 km/h, l'étage Centaur a percuté la surface lunaire peu après 11h31 UTC le 09 Octobre, créant un impact que les instruments à bord de la sonde LCROSS ont observé. Quatre minutes plus tard, à approximativement 11h36 UTC, LCROSS s'est écrasée à son tour à la surface de la Lune.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Coulées de lave dans Daedalia Planum
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Mars Express a imagé Daedalia Planum, une plaine peu criblée de cratères sur la planète rouge présentant des coulées de lave solidifiées d'âges variés.
Daedalia Planum se trouve au sud-est d'Arsia Mons, un des plus grands volcans sur Mars. Elle est de 350 kilomètres de diamètre et se s'élève à 14 kilomètres. La plaine est dominée par de nombreux écoulements de lave d'âges divers.
Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
Elle se trouve à environ 21°Sud / 243°Est. Les images ont une résolution au sol d'environ 17 m/pixel et couvrent environ 150 x 75 kilomètres ou 11.250 kilomètres carrés, une superficie semblable à celle de la Jamaïque.
La région comporte de nombreux écoulements de lave solidifiée d'âges différents. Ces écoulements commencent au flanc sud d'Arsia Mons.
La carte montre deux écoulements de lave : les écoulements plus jeunes (la partie supérieure visible dans les image de nadir) montrent des structures d'écoulement, des crêtes de pression ainsi que le canal central de lave (coin droit supérieur). Un écoulement plus ancien visible dans la partie inférieure a une surface plus plane grâce à l'accumulation progressive de sédiments.
Deux dépressions saisissantes se trouvant presque perpendiculairement à l'écoulement de lave sont également visibles dans la partie supérieure de la région imagée. Ces structures sont liées aux grabens qui existaient précédemment (les grabens sont des dispositifs de dépression constitués par des failles dans la croûte).
Il est probable que les écoulements de lave ont envahi les grabens partiellement ou les aient comblés complètement. Là où un graben était seulement partiellement rempli, les dimensions originales sont encore reconnaissables.
Dans le haut à gauche de l'image de nadir est une partie de ce dispositif qui demeure non modifié par les écoulements de lave plus jeunes.
Des cratères d'impact existants ont été également transformés par les coulées de lave. Les deux plus grands cratères illustrent les différentes étapes de la modification (visible dans l'image 3D). Le plus grand cratère (en bas) n'a pas été affecté par l'écoulement de lave mais la couverture d'ejecta formée lors de l'impact est partiellement couverte de lave.
Le second plus grand cratère a été inondé presque entièrement, bien que des parties mineures du bord soient encore préservées. Il est probable que la lave est entrée par une brèche dans la bordure, le remplissant. Des cratères entièrement couverts d'impacts, dont les contours sont encore visibles, sont également connus comme des cratères fantômes. Un tel cratère fantôme est situé à proximité immédiate du deuxième plus grand cratère d'impact.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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"Cassini scientist for a day" (Chercheur scientifique
d'un jour) est un concours international d'écriture (rédaction)
qui doit permettre aux jeunes de se mettre dans la peau d'un scientifique travaillant
sur la mission Cassini en train d'explorer Saturne. Les étudiants choisissent
l'une des trois cibles proposées et expliquent ensuite pourquoi ils pensent
que cet objet-là apportera les meilleurs résultats scientifiques.
Les meilleurs textes seront primés. A gagner : la participation à
une téléconférence avec des scientifiques de la mission
et des « astro goodies » (posters, brochures, gadgets...).
La NASA peaufine la trajectoire de l'astéroïde Apophis vers la Terre
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L'estimation du risque pour Apophis a été mise à jour pour refléter la nouvel astrométrie publiée par Tholen et autres et les dispersions en raison de l'effet Yarkovsky.
En utilisant l'information mise à jour, les scientifiques de la NASA ont recalculé la trajectoire du grand astéroïde. Le chemin affiné indique une probabilité sensiblement réduite d'une rencontre dangereuse avec la Terre en 2036.
L'astéroïde Apophis a été découvert le 19 Juin 2004 Crédit : University of Hawaii/Institute for Astronomy
L'astéroïde Apophis est approximativement de la taille de deux terrains et demi de football. Les nouvelles données ont été documentées par les scientifiques d'objets géocroiseurs Steve Chesley et Paul Chodas au JPL (Jet Propulsion Laboratory) de la NASA à Pasadena, Californie. Ils présenteront leurs résultats mis à jour lors d'une réunion de la Division pour les Sciences Planétaires de la Société Astronomique Américaine à Porto Rico le 08 Octobre.
« Apophis a été l'un de ces corps célestes qui a suscité l'intérêt du public depuis qu'on l'a découvert en 2004, » a dit Chesley. « Les techniques informatiques mises à jour et les données nouvellement disponibles indiquent que la probabilité d'une rencontre de la Terre le 13 Avril 2036 pour Apophis a chuté de 1 sur 45.000 à environ 4 sur un million. »
Une majorité des données qui ont permis l'orbite mise à jour d'Apophis est venue des observations que Dave Tholen et ses collaborateurs à l'Institut pour l'Astronomie à l'Université d'Hawaii ont faites. Tholen a étudié à fond des centaines d'images précédemment non distribuées du ciel de nuit faites avec le télescope de 2,2 mètres de l'Université d'Hawaii, situé près du sommet du Mauna Kea.
Tholen a fait des mesures améliorées de la position de l'astéroïde dans les images, lui permettant de fournir à Chesley et à Chodas de nouveaux ensembles de données plus précises que les mesures précédentes pour Apophis. Des mesures du télescope Bok de 2,3 mètres de l'Observatoire Steward de Kitt Peak en Arizona et de l'Observatoire d'Arecibo sur l'île de Porto Rico ont également été employées dans les calculs de Chesley.
L'information a fourni un aperçu bien plus précis de l'orbite d'Apophis dans la dernière partie de ce siècle. Parmi les résultats est une autre proche rencontre de l'astéroïde avec la Terre en 2068 avec la possibilité d'impact actuellement à approximativement 3 sur un million. Comme avec les premières évaluations orbitales où les impacts avec la Terre en 2029 et 2036 ne pouvaient pas au commencement être éliminés en raison du besoin de données additionnelles, on s'attend à ce que la rencontre de 2068 diminue en probabilité au fur et à mesure que des informations sur Apophis seront acquises.
Trajectoire supposée de l'astéroïde 99942 Apophis (2004 MN4) en 2029 Crédit : Universe Today
Initialement, on pensait qu'Apophis avait une possibilité de 2,7 pour cent de percuter la Terre en 2029. Les observations additionnelles de l'astéroïde ont éliminé la possibilité d'un impact en 2029. Cependant, on s'attend à ce que l'astéroïde établisse un record -- mais inoffensif -- d'approche au plus près de la Terre le vendredi 13 Avril 2029, lorsqu'il s'approchera à 29.450 kilomètres au-dessus de la surface terrestre.
« La détermination orbitale affinée renforce en outre qu'Apophis est un astéroïde que nous pouvons regarder comme une occasion excitante pour la science et non pas comme quelque chose qui doit être craint, » a déclaré Don Yeomans, directeur du Near-Earth Object Program Office au JPL. « Le public peut ainsi suivre pendant que nous continuons à étudier Apophis et d'autres objets géocroiseurs en nous rendant visite sur notre site Web d'AsteroidWatch et en nous suivant sur @AsteroidWatch Twitter. »
La science de prévoir les orbites d'astéroïde est basée sur un modèle physique du système solaire qui inclut l'influence gravitationnelle du Soleil, de la Lune, d'autres planètes et des trois plus grands astéroïdes.
La NASA détecte et suit les astéroïdes et les comètes passant près de la Terre en utilisant les télescopes terrestres et basés dans l'espace. Le programme d'observations des objets géocroiseurs, généralement appelé « Spaceguard, » découvre ces objets, caractérise un sous-ensemble d'eux et trace leurs orbites pour déterminer si certains pourraient être potentiellement dangereux pour notre planète.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Le plus grand anneau de Saturne
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Le télescope spatial Spitzer a découvert un énorme anneau autour de Saturne -- de loin le plus grand des nombreux anneaux de la planète géante.
La nouvelle ceinture est aux confins du système saturnien, avec une orbite inclinée de 27 degrés par rapport au plan de l'anneau principal. La majeure partie de son matériel commence à environ six millions de kilomètres de la planète et s'étend vers l'extérieur encore approximativement sur 12 millions de kilomètres. L'une des lunes de Saturne les plus éloignées, Phoebé, circule dans l'anneau récemment découvert, et est probablement la source de son matériel.
Le plus récent halo de Saturne est épais, également - sa taille verticale fait environ 20 fois la diamètre de la planète. Il faudrait environ un milliard de Terres empilées pour remplir l'anneau.
"C'est un anneau de très grande dimension" commente Anne Verbiscer, astronome à l'Université de la Virginie, Charlottesville. "Si vous pouviez voir l'anneau, il s'étendrait sur la largeur de la valeur de deux pleines lunes dans le ciel, de chaque côté de Saturne." Verbiscer, Douglas Hamilton (University of Maryland, College Park) et Michael Skrutskie (University of Virginia, Charlottesville), sont les auteurs d'un papier sur la découverte à paraître demain en ligne par le Journal Nature.
Crédit : NASA/JPL-Caltech/Keck
Conception d'artiste - Crédit : NASA/JPL-Caltech
L'anneau lui-même est ténu, composé d'une mince trame de glace et de particules de poussières. Les yeux infrarouges de Spitzer ont pu apercevoir la lueur de la poussière froide de la bande. Le télescope, lancé en 2003, est actuellement à 107 millions de kilomètres de la Terre en orbite autour du Soleil.
La découverte peut aider à résoudre une très vieille énigme d'une des lunes de Saturne. Japet a un aspect étrange - un côté est lumineux et l'autre est vraiment foncé, dans un motif qui ressemble au symbole du yin-yang. L'astronome Jean-Dominique Cassini a repéré la première fois la lune en 1671, et les années plus tard a trouvé qu'elle a un côté sombre, maintenant appelé Cassini Regio en son honneur. Une photo étonnante de Japet prise par le vaisseau spatial Cassini est visible à l'adresse http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA08384.
Le dernier né de Saturne pourrait expliquer comment Cassini Regio est arrivé. L'anneau circule dans la même direction que Phoebé, tandis que Japet, les autres anneaux et la plupart des lunes de Saturne vont tous dans le sens opposé. Selon les scientifiques, une partie du matériel sombre et poussiéreux de l'anneau extérieur se déplace vers l'intérieur vers Japet, frappant la lune comme un moustique sur un pare-brise.
"Les astronomes ont longtemps suspecté qu'il existe une lien entre la lune externe Phoebé de Saturne et le matériel foncé sur Japet," note Hamilton. "Ce nouvel anneau fournit la preuve convaincante de cette relation."
Verbiscer et ses collègues ont utilisé l'appareil-photo infrarouge de longue longueur d'onde de Spitzer, appelé le photomètre multibande d'imagerie, pour balayer une partie du ciel loin de Saturne et un peu à l'intérieur de l'orbite de Phoebé. Les astronomes ont eu le présentiment que Phoebé pourrait tourner autour dans une ceinture de poussières soulevées de ses collisions mineures avec des comètes -- un processus semblable à celui autour des étoiles avec les disques poussiéreux de débris planétaires. Effectivement, quand les scientifiques ont jeté un premier coup d'oeil à leurs données de Spitzer, une bande de poussières a surgi.
L'anneau serait difficile à voir avec les télescopes en lumière visible. Ses particules sont diffuses et peuvent même s'étendre au-delà de l'essentiel du matériel de l'anneau jusqu'à Saturne et vers l'espace interplanétaire. Le nombre relativement restreint de particules dans l'anneau ne refléterait beaucoup de lumière visible, spécialement au bord de Saturne où la lumière du Soleil est faible.
"Les particules sont si éloignées qui si vous vous teniez dans l'anneau, vous ne le sauriez même pas," commente Verbiscer.
Spitzer a été capable de détecter la lueur de la poussière froide, qui est seulement d'environ 80 Kelvin (environ -193 degrés Celsius). Les objets froids brillent avec l'infrarouge, ou rayonnement thermique ; par exemple, même une tasse de crème glacée brille avec la lumière infrarouge. "En se concentrant sur la lueur de la poussière froide de l'anneau, Spitzer l'a rendu facile à trouver," ajoute Verbiscer.
Ces observations ont été faites avant que Spitzer soit à cours de liquide réfrigérant en Mai et commence sa mission "chaude".
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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De nouvelles
images de la surface de Titan du vaisseau spatial Cassini montrent des changements
qui sont la preuve de variations saisonnières. Les objets identifiés
auparavant comme des lacs d'hydrocarbures liquides diminuent et disparaissent
au cours de une à plusieurs années terrestres. Selon les scientifiques,
des variations saisonnières de température provoquant l'évaporation
est la cause la plus probable des changements observés. L'instrument
SAR (Synthetic Aperture Radar) de Cassini a scruté à plusieurs
reprises à travers l'atmosphère épaisse de Titan, et les
données montrent que les lacs présentent plus qu'une augmentation
d'ordre de grandeur dans le retour radar et ont des frontières qui disparaissent
entre les observations, suggérant que la surface change. Ces changements
ne peuvent pas être expliqués sans faire appel à la variabilité
temporelle, ont déclaré les scientifiques à la réunion
de l'American Astronomical Society's Division for Planetary Sciences, se déroulant
actuellement à Fajardo, Porto Rico.
La nouvelle image de NGC 6240 contient de nouvelles données
de rayons X de Chandra (montré en rouge, orange, et jaune) qui ont été
combinées avec une image optique du télescope spatial Hubble publiée
à l'origine en 2008. En 2002, la découverte de deux
trous noirs en cours de fusionnement a été annoncée
d'après des données de Chandra dans cette galaxie. Les deux trous
noirs sont séparés de seulement 3.000 années-lumière
et sont vus comme des points lumineux au milieu de l'image.
Le Nobel de physique 2009 récompense des travaux
sur la fibre optique et les capteurs photographiques : l'Américano-Britannique
Charles Kao, l'Américano-Canadien Willard Boyle et l'Américain
George Smith ont été primés pour des travaux sur la fibre
optique et les semi-conducteurs, a annoncé le comité Nobel, mardi
06 Octobre. Le comité Nobel qualifie ces trois scientifiques de « maîtres
de la lumière » car leurs travaux ont permis « la création
de nombreuses innovations pratiques pour la vie de tous les jours et apporté
de nouveaux outils pour l'exploration scientifique ». Charles Kao est
récompensé pour « une avancée dans le domaine de
la transmission de la lumière dans les fibres pour la communication optique
», selon le comité. Willard Boyle et George Smith sont couronnés
pour « l'invention d'un circuit semi-conducteur d'images, le capteur CCD
», ajoute encore le comité.
A 21h03
le vendredi soir 25 Septembre 2009 (01h03 UTC le 26 Septembre), sept caméras
de surveillance du ciel du SOMN (Southern Ontario Meteor Network) ont enregistré
un brillant bolide dans le ciel crépusculaire au-dessus
de l'extrémité ouest du lac Ontario. Le bolide a été
largement vu par des observateurs dans tout l'Ouest Ontario et les secteurs
adjacents. Le bolide a été détecté en premier par
les caméras de l'Ouest à une altitude de 100 km au-dessus de Guelph
se déplaçant vers le sud-est à 20.8 km/s. La météorite
était au commencement de la taille d'un tricycle d'enfant. A son éclat
maximum, le bolide était approximativement 100 fois plus lumineux que
la Pleine Lune.
LCROSS
(Lunar
Crater Observation and Sensing Satellite) : L'impact est prévu pour
vendredi 09 Octobre 2009 à 11h30 UTC. Les scientifiques de la mission
prévoient que les débris du double impact de LCROSS et de son
lanceur s'élèvent à environ 7 kilomètres au-dessus
du bord du cratère Cabeus. Il devrait y avoir deux panaches, l'un du
lanceur Centaur (11:31:19 UTC) et un second du vaisseau principal LCROSS (11:35:45
UTC). On s'attend à ce que chacun des panaches s'attarde au Soleil pendant
60 à 90 secondes avant de retomber au sol dans les profondeurs ombragées
de Cabeus.
Opportunity trouve une autre météorite :
Moins de trois semaines après avoir quitté une grande météorite
que le rover a examiné pendant six semaines, Opportunity a trouvé
une roche qui est apparemment une autre météorite. Opportunity
a utilisé sa caméra de navigation lors du 2.022ème jour
martien, ou sol, de la mission pour prendre une image de l'apparente météorite
surnommée "Shelter Island". La roche piquée est
d'environ 47 centimètres de long. Opportunity avait roulé 28,5
mètres cette journée pour approcher la roche après qu'elle
ait été détectée dans les images prises après
une course deux jours plus tôt. Opportunity a roulé environ 700
mètres depuis que le rover a terminé d'étudier la météorite
appelée "Block Island" le 11 Septembre 2009.
Arrimage
du Soyouz TMA-16, Guy Laliberté rejoint l'ISS : Le Soyouz TMA-16 avec
le nouvel équipage composé de Jeffrey Williams (NASA), de l'ingénieur
de bord Maksim Souraïev (Roskosmos), et du canadien Guy Laliberté,
fondateur du Cirque du Soleil, s'est arrimé en mode automatique à la Station Spatiale
Internationale (ISS). Guy Laliberté, le cosmonaute russe et l'astronaute américain
se sont installés dans l'ISS, rejoignant les six occupants de la
Station spatiale. Après les poignées de main et les accolades,
le milliardaire québécois a remis son nez rouge de clown pour
le premier rassemblement du groupe. Les trois nouveaux occupants de l'ISS ont
ensuite salué
via une liaison vidéo leurs proches réunis au centre de contrôle
de la mission, à Moscou.
L'ISS accueille pour la première fois trois vaisseaux
habités à la fois : Pour la première fois, trois vaisseaux
habités à la fois sont arrimés à la Station spatiale
internationale (ISS) après l'arrivée du Soyouz TMA-16, a annoncé
vendredi le porte-parole de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos)
au Centre de contrôle des vols russe (TSOUP). "La station comprend
trois vaisseaux habités russes - Soyouz TMA-16, Soyouz TMA-14 et Soyouz
TMA-15 qui se sont amarrés à l'ISS le 2 octobre, le 28 mars 2009
et le 29 mai 2009 respectivement", a indiqué le porte-parole. A
l'heure actuelle, les membres des 19e et 20e équipages travaillent ensemble
à bord de la station - les Russes Guennadi Padalka (commandant) et Roman
Romanenko (ingénieur de bord-3), les Américains Michael Barratt
(ingénieur de bord-1) et Nicole Stott (ingénieur de bord-2), le
Belge Frank de Winne (ingénieur de bord-4) et le Canadien Robert Thirsk
(ingénieur de bord-5). Le nombre des astronautes a provisoirement atteint
neuf après l'arrivée du Soyouz TMA-16 à bord duquel se
trouvaient l'Américain Geoffrey Williams (commandant de bord), le Russe
Maxime Souraïev (ingénieur de bord) et le septième touriste
spatial Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil.
Herschel a délivré des vues spectaculaires des
nuages froids de gaz se tenant près du plan de la Voie lactée,
révélant une activité intense et inattendue. La région
foncée et froide est parsemée d'usines stellaires, comme des perles
sur une corde cosmique. Les images de l'observatoire Herschel, obtenues au cours
de la phase de vérification d'exécution, révèlent
des détails non vus auparavant dans une région de la Voie lactée
près du plan galactique. Ces images démontrent que le "mode parallèle SPIRE/PACS", un mode d'observation
important pour l'observatoire, fournit les perfomances prévues.
Une population de galaxies elliptiques compactes détectées avec l'Observatoire Virtuel
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Les galaxies elliptiques compactes (cE) sont des objets rares, qui sont observés en général au voisinage de galaxies massives, comme Messier 32 autour de la galaxie d'Andromède. Comme leur métallicité est très élevée, contrairement à ce que l'on attend de galaxies de faible masse, on pense que ce sont les restes de galaxies plus massives, qui ont été épluchées par les forces de marée de leurs compagnons. Une équipe internationale de chercheurs, dont deux astronomes de l'Observatoire de Paris, vient d'augmenter considérablement le nombre de cE connues, en faisant des recherches dans l'Observatoire Virtuel. Ceci leur permet de tester les mécanismes de formation.
Aujourd'hui les observatoires produisent une quantité toujours plus astronomique de données. Les objets rares dans cette masse énorme ressemblent à une aiguille dans une botte de foin, et l'Observatoire Virtuel y joue le rôle d'un aimant. Les galaxies elliptiques compactes (cE) telles que Messier 32, un compagnon de la galaxie d'Andromède, nous offrent un bon exemple d'une classe unique incluant une poignée de membres identifiées. Leur origine prendrait place au cours du balayage par effets de marée de galaxies plus grosses, scénario de formation très différent de celui admis pour la majorité des galaxies, la croissance hiérarchique des structures.
Igor Chilingarian et ses collaborateurs ont utilisé la technologie développée dans le cadre de l'Observatoire Virtuel pour détecter 21 galaxies elliptiques compactes dans des archives via l'analyse automatique d'images du Télescope Spatial Hubble. Ils ont confirmé la nature de 14 de ces objets à partir de gros catalogues et des spectres du Sloan Digital Sky Survey.
Le télescope russe de 6 mètres leur a permis de mesurer la distance de 7 autres objets et de déterminer les propriétés de leur population stellaire. Les fortes métallicité et dispersion de vitesse de ces populations sont des arguments en faveur du balayage par effets de marée de progéniteurs massifs.
Finalement ils ont effectué des simulations numériques de tels effets et ces modèles reproduisent bien le propriétés observées de ces objets nouvellement révélés. La découverte d'une population importante de galaxies cE offre de nouvelles perspectives pour le rôle des effets de marée dans l'évolution des galaxies.
Cette étude est une preuve directe que le concept de e-science, accompagné des outils astrophysiques que sont les observations et la modélisation numérique, s'applique avec succès aux études en formation et évolution des galaxies. Grâce au développement technologique des calculateurs et des réseaux nous pouvons prédire que l'impact de l'e-science sera déterminant dans le futur pour de telles études.
Référence A population of compact elliptical galaxies detected
with the Virtual Observatory
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Un nouveau lien entre distributions de matière visible et de matière noire dans les galaxies
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Un dialogue mystérieux
semble se tenir entre les composantes connue et inconnue de la matière
galactique, un dialogue qui pourrait révolutionner notre
compréhension des interactions entre la matière noire
et la matière ordinaire. Une étude réalisée
par un groupe d'astronomes européens, parmi lesquels un chercheur
du CNRS appartenant à l'Observatoire Astronomique de Strasbourg
(INSU-CNRS, Université de Strasbourg), a démontré
l'existence d'une surprenante relation universelle entre matière
noire et matière ordinaire, une relation qui semble ne pas
dépendre de l'histoire de formation des galaxies. Ce résultat
est publié dans la revue Nature du 1/10/2009.
Référence « Universality of galactic surface densities within one dark halo scale-length ». Gianfranco Gentile, Benoit Famaey, HongSheng Zhao & Paolo Salucci. Nature 1/10/2009.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie
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Le Pôle Espace (Bruxelles) ouvre ses portes : L'important
en science et technologie, c'est de partager ses compétences et connaissances
avec le grand public, notamment avec les jeunes. Ce week-end des 3 et 4 octobre,
de 10 à 18 heures, le Pôle Espace sur le plateau d'Uccle (Bruxelles)
organise des « portes ouvertes » pour faire connaître et comprendre
ses activités au service de la société (géophysique,
influences du Soleil, mesures du temps, météo spatiale, prévisions
météorologiques, changement climatique, étude des composants
de l'atmosphère...).
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