PGJ Astronomie : Calendrier des Evénements, Ephémérides Lune-Soleil-Planètes, Comètes, Astéroïdes, Planètes et Satellites, Photographies.

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Nouvelles du Ciel de Décembre 2008

 

 

 

Les Titres

 

Page Spéciale : 2008 TC3... Première détection d'un astéroïde avant son impact sur Terre

 

Comète C/2008 Y1 (Boattini) [26/12/2008]

Une seconde de plus en 2008 [23/12/2008]

Les galaxies ne sont pas des univers îles [23/12/2008]

Les carbonates finalement détectés sur Mars [19/12/2008]

Comètes SOHO : C/2008 S5, S6, S7, S8, C/2003 Q1, Q6, C/2008 X5, X6 [19/12/2008]

Hubble capture la plus grande lune de Jupiter allant vers la 'fache cachée' [18/12/2008]

La rare éclipse de EE Cephei s'apprête à commencer [17/12/2008]

Un nuage étincelant d'étoiles [16/12/2008]

Comète P/2008 X4 (Christensen) [13/12/2008]

Drame dans le coeur de la Tarentule [11/12/2008]

Rôle important des eaux souterraines dans l'élaboration de Mars [11/12/2008]

Hubble trouve du dioxyde de carbone sur une planète extrasolaire [09/12/2008]

Comètes P/2008 X2 (LINEAR) et C/2008 X3 (LINEAR) [06/12/2008]

Comète C/2008 X1 (Hill) [05/12/2008]

Le retour des Léonides [05/12/2008]

Des roches martiennes évoquent un climat cyclique [04/12/2008]

Globe de neige stellaire [04/12/2008]

Des étudiants découvrent une planète unique [04/12/2008]

Comètes SOHO : C/2008 Q5, R8, R9, R10, R11, R12, R13, S4 [03/12/2008]

Omega Centauri, le géant scintillant du ciel austral [02/12/2008]

Une conjonction de toute beauté et occultation de Vénus par la Lune [01/12/2008]

 

 

Nouvelles du Ciel SPECIAL CASSINI-HUYGENS

 

 

A la découverte de SATURNE

A la découverte de TITAN

A la découverte de PHOEBE

A la découverte de JAPET

A la découverte de DIONE

A la découverte de RHEA

A la découverte de TETHYS

A la découverte de ENCELADE

A la découverte de MIMAS

A la découverte des petits satellites de SATURNE

 

 Les Rencontres Rapprochées de la sonde CASSINI avec les Lunes de SATURNE

 

 La Mission Cassini-Huygens

Un Dossier préparé par Cédric BEMER

 

 

 

Sources ou Documentations non francophones

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Archives des Nouvelles du Ciel

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  Rappel e-Media

 

Le lancement de la navette spatiale Atlantis (STS-125) pour la cinquième et dernière mission d'entretien du télescope spatial Hubble est programmé pour le 12 Mai 2009.

 

L'IERS (International Earth Rotation Service), dont le siège est à l'Observatoire de Paris, a annoncé le 04 Juillet dernier (Bulletin C 36) qu'une seconde intermédiaire serait ajoutée le 31 Décembre 2008.  La différence UTC-TAI (qui est actuellement de -33 secondes) sera portée à -34 secondes à partir du 01 Janvier 2009 jusqu'à la notification suivante.

 

 

 

Pétition pour la PROTECTION du CIEL NOCTURNE

 

 

 

26 Décembre 2008

Comète C/2008 Y1 (Boattini)

 

Nouvelles du Ciel

 

Andrea Boattini a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète le 22 Décembre 2008 dans le cadre du Catalina Sky Survey. L'objet a été confirmé par de nombreux observateurs, après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center.

 

Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2008 Y1 (Boattini) indiquent un passage au périhélie le 16 Février 2009 à une distance de 1,4 UA.

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08Y53.html (MPEC 2008-Y53)

 

Les observations supplémentaires indiquent qu'il s'agit d'une comète périodique, avec un passage au périhélie le 25 Février 2009 à une distance de 1,2 UA. La période de P/2008 Y1 (Boattini) est de 10,4 ans environ.

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K09/K09B62.html (MPEC 2009-B62)

http://www.cfa.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/2008Y1.html

 

Date des PASSAGES au PERIHELIE des COMETES Date, Périodes de révolution, Distance au Soleil 

COMETES - Magnitudes prévues pour les prochains mois

Liste des comètes potentiellement observables - éléments orbitaux

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


23 Décembre 2008

Une seconde de plus en 2008

 

Crédit : SYRTE- Observatoire de Paris

 

Le 1er janvier 2009, à 1 heure du matin, il faudra retarder les montres d'une petite seconde. Très exceptionnellement, la minute entre minuit 59 minutes et 1 heure durera une seconde de plus que la normale, soit 61 secondes au lieu de 60. Toute horloge qui comptera l'habituelle 60 secondes pour cette minute affichera donc « 1 heure » avec une seconde d'avance, et devra être corrigée, du moins pour ceux qui ont besoin de l'heure légale à la seconde près.

 

Dans l'échelle de temps internationale « UTC », cette seconde supplémentaire, ou « intercalaire » comme on la désigne, interviendra le 31 décembre 2008 juste avant minuit. Les scientifiques ont donc tendance à considérer qu'elle appartient à 2008. Mais en France, à cause du décalage horaire par rapport à UTC en période d'heure d'hiver (+1 h), elle arrivera bel et bien à 1 heure le 1er janvier... 2009.

 

C'est à l'Observatoire de Paris que se joue cette seconde. En effet, le département Systèmes de Référence Temps-Espace -- SYRTE, par ses activités dans les domaines de la mesure de la rotation de la Terre et de la métrologie du temps, joue un rôle clé dans cet événement.

 

La rotation de la Terre sur elle-même qui détermine le passage des jours et des nuits, ralentit sur le long terme, à cause principalement des effets d'attraction luni-solaire. De plus, notre planète est perturbée par ses constituants internes (noyau, manteau) et externes (atmosphère, océans).

 

Or, le temps est aujourd'hui mesuré par des moyens insensibles aux humeurs de la Terre, grâce à 250 horloges atomiques appartenant à plusieurs pays du globe, dont 25 en France. Ensemble, elles permettent de calculer le Temps Universel Coordonné - UTC (1).

 

Et l'UTC est si régulier qu'il apparaît rapidement un décalage entre lui et le temps des jours et des nuits déterminé par la rotation de la Terre sur elle-même.

 

Ce décalage pouvant être gênant pour certaines applications, un accord international signé en 1972 stipule que la différence entre les deux ne doit jamais dépasser une seconde (2). C'est à cela que servent les secondes intercalaires : quand le décalage entre UTC et le temps lié à la rotation de la Terre s'approche d'une seconde, l'insertion d'une seconde intercalaire dans UTC permet de recaler ces deux échelles entre elles.

 

L'Observatoire de Paris assure des services scientifiques confiés par des organismes nationaux et internationaux. C'est à ce titre qu'une composante du Service International de la Rotation Terrestre et des Systèmes de Référence – IERS, implanté au SYRTE, est responsable de la prédiction et de l'annonce de ces secondes intercalaires. Cette décision est ensuite mise en oeuvre par les autorités internationales et nationales responsables de la diffusion du temps.

 

Pour la France, c'est le LNE-SYRTE (3) qui est chargé de cette mission. Cette autre composante du SYRTE fabrique le Temps Universel Coordonné de l'Observatoire de Paris - UTC(OP). Cette référence de grande précision est utilisée par l'horloge parlante de France Telecom, hébergée à l'Observatoire de Paris, pour diffuser le temps légal français ; on peut l'écouter en composant le 36 99. Le temps légal basé sur UTC(OP) est également diffusé de manière transparente par encodage sur l'onde porteuse de France Inter, de manière à pouvoir être utilisé à tout moment par des laboratoires, des industriels, des collectivités, etc., partout en France métropolitaine (4).

 

Des discussions internationales en cours depuis plusieurs années pourraient mener à une modification de ce système. UTC deviendrait alors dissocié de la rotation de la Terre et nous n'aurions plus à rajouter de secondes intercalaires.

 

Notes :

(1) Le Bureau International des Poids et Mesures - BIPM, organisme international situé à Sèvres, est chargé du calcul de UTC. Il s'agit d'une échelle de temps dite « papier », connue avec un retard de jusqu'à 6 semaines. Tout pays ayant besoin d'une métrologie du temps performante doit réaliser sa propre version approximative de UTC en temps réel. Pour la France, cette référence est le Temps Universel Coordonné de l'Observatoire de Paris - UTC(OP).

(2) Jusqu'en 1960, l'unité de seconde était définie comme la 86400ème partie d'un jour solaire moyen de l'année 1900. Aujourd'hui elle se définit comme 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133.

(3) Un contrat cadre entre le Laboratoire National de Métrologie et d'Essais - LNE, l'Observatoire de Paris et le CNRS crée, au sein du SYRTE, le LNE-SYRTE, laboratoire chargé de réaliser et de mettre à disposition les références nationales pour la métrologie du temps et des fréquences.

(4) Un partenariat entre la Chambre Française de l'Horlogerie et des Microtechniques - CFHM et le LNE gère ce moyen de diffusion du temps légal.

 

Source : Observatoire de Paris http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/dec08/second.fr.shtml

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


23 Décembre 2008

Les galaxies ne sont pas des univers îles

 

Crédit : Observatoire de Paris

 

Une équipe d'astronomes de l'Observatoire de Paris a établi de nouvelles contraintes sur les scénarios de formation des galaxies en étudiant la proportion en oxygène dans le gaz des galaxies lointaines. À partir de données issues du Very Large Telescope au Chili, l'équipe dirigée par F. Hammer a observé une centaine de galaxies massives situées à une distance comprise entre 4 et 8 milliards d'années-lumière; c'est à dire que l'on perçoit aujourd'hui la lumière que ces astres ont émis lorsque l'Univers avait la moitié de son âge actuel. Le contenu en oxygène du gaz a pu être mesuré avec une précision inégalée.

 

Evolution du contenu en Oxygène dans le gaz des galaxies en fonction du temps. Les résultats de cette étude sont représentés par des carrés noirs. Les carrés vides, issus de la littérature, représentent les résultats d'observations de l'Univers lointain. La prévision de l'évolution du contenu en oxygène pour une galaxie sans interaction avec son environnement est illustrée en pointillé L'évolution observée du contenu en oxygène n'est pas compatible avec ce modèle, dit de « boîte fermée ». -  Crédit : Observatoire de Paris

Les galaxies sont des objets complexes constitués de milliard d'étoiles, de gaz et de poussières. Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIIIe siècle, fut le premier à émettre l'hypothèse de l'existence de ces univers-îles répartis dans le vide intergalactique. La compréhension de la nature et composition des galaxies a considérablement progressé depuis leur première détection en 1920 par Edwin Hubble. Par exemple, les astronomes ont déterminé que notre galaxie, la Voie Lactée, et sa proche voisine la galaxie d'Andromède, sont des galaxies spirales, c'est à dire qu'elles sont constituées d'un bulbe central et d'un disque doté de bras spiraux. La plupart des galaxies massives dans notre Univers proche sont de même nature. Cependant, les astronomes ne sont toujours pas arrivés à un consensus sur la formation de ces galaxies. D'après le modèle le plus accepté à ce jour, les galaxies massives se sont formées très tôt après l'émergence de l'Univers. Il y a environ 12 milliards d'années, les grands nuages de gaz primordial se seraient condensés, par l'effet de la gravitation, et auraient donné naissance à ces galaxies. Après leur formation, ces galaxies auraient évolué calmement et de façon isolée, tels les univers-îles de Kant. C'est précisément cette vision trop simple que les observations récentes contribuent à remettre en cause en l'enrichissant.

 

Une équipe d'astronomes de l'Observatoire de Paris a trouvé que le gaz dans les galaxies spirales était deux fois moins riche en oxygène il y a 6 milliards d'années qu'aujourd'hui. Cette augmentation de la quantité de métaux avec le temps était attendue: les étoiles massives produisent les éléments plus lourds que l'Hélium qu'elles libèrent dans le gaz environnant à leur fin de vie. Cependant, le gaz s'est enrichi en métaux beaucoup plus rapidement que ce qui est prévu si ces galaxies avaient évolué isolément. Les observations prédisent que près du tiers des étoiles des galaxies spirales actuelles se sont formées à partir du gaz en provenance d'une source extérieure.

 

Les galaxies ne sont donc pas des galaxies îles. Leur évolution est nourrie par l'interaction avec leur environnement - interaction ou fusion avec d'autres galaxies, apport de gaz intergalactique ou expulsion d'une partie de leur gaz dans le milieu intergalactique -- qui module la teneur en métaux de leur gaz. Ce résultat est en accord avec le scénario de formation hiérarchique des galaxies établi par les cosmologistes : les grandes galaxies se sont formées à partir de fusions successives de petites galaxies.

 

Référence

IMAGES IV: strong evolution of the oxygen abundance in gaseous phases of intermediate mass galaxies from z ~ 0.8, Rodrigues, M.; Hammer, F.; Flores, H.; Puech, M.; Liang, Y. C.; Fuentes-Carrera, I.; Nesvadba, N.; Lehnert, M.; Yang, Y.; Amram, P.; Balkowski, C.; Cesarsky, C.; Dannerbauer, H.; Delgado, R.; Guiderdoni, B.; Kembhavi, A.; Neichel, B.; Östlin, G.; Pozzetti, L.; Ravikumar, C. D.; Rawat, A.; di Serego Alighieri, S.; Vergani, D.; Vernet, J.; Wozniak, H. , Astronomy and Astrophysics, Volume 492, Issue 2, 2008, pp.371-388

 

Source : Observatoire de Paris http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/dec08/oxy.fr.shtml

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Mars Express révéle un lien entre les oxydes de fer et les sulfates dans les régions équatoriales de Mars : les observations faites avec le spectromètre d'imagerie OMEGA à bord de Mars Express révèle de très fortes signatures de sulfates et d'oxyde de fer dans Aram Chaos. Des analyses morphologiques détaillées indiquent que la concentration d'oxyde de fer dans cette région résulte de l'altération d'une formation sédentaire riche en sulfates reposant sur le plancher du cratère.

 


19 Décembre 2008

Les carbonates finalement détectés sur Mars

 

Crédit : NASA / JPL / JHUAPL / MSSS / Brown University

 

Canyon dans Nili Fossae : olivines (en jaune), argiles riches en smectites (en bleu) et carbonates (en vert) - Crédit : NASA / JPL / JHUAPL.De nouvelles preuves de l'existence de rochers avec des carbonates à la surface de Mars suggèrent qu'au moins une partie des eaux anciennes sur la planète n'étaient pas aussi acides que ce que l'on pensait.

 

En utilisant un spectromètre embarqué à bord de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter, Bethany Ehlmann et ses collègues ont réussi à détecter des traces de carbonates dans une région vallonnée appelée Nili Fossae. Ces minéraux sont probablement présents dans des roches volcaniques qui ont été lessivées par des eaux au pH relativement neutre. Bien que Mars possédait les ingrédients de base pour former des carbonates, de l'eau, du basalte et une atmosphère riche en dioxyde de carbone, les scientifiques n'avaient pu trouver jusqu'à présent de grandes surfaces de carbonates. L'une des principales explications données à cela était que des eaux acides dissolvaient les carbonates ou les empêchaient de se former. On a en particulier proposé qu'un tel lessivage acide était courant lors de l'Hespérien, une période intermédiaire sur Mars.

 

Les carbonates découverts, manifestes sur des aires restreintes de moins de 10 kilomètres carrés, s'accompagnent de minéraux argileux, ce qui suggère aussi que les eaux de ces endroits étaient neutres ou même alcalines lors de leur formation. Les auteurs estiment que Mars a dû abriter divers milieux humides dont l'acidité des eaux pouvaient largement varier et concluent qu'«une telle diversité va bien avec la perspective d'environnements habitables par le passé sur Mars».

 

Référence : « Orbital Identification of Carbonate-Bearing Rocks on Mars » par E.L. Ehlmann, J.F. Mustard, L.H. Roach de l'Université Brown à Providence, RI ; S.L. Murchie de l'Université Johns Hopkins/Applied Physics Laboratory à Laurel, MD ; F. Poulet de l'Université Paris-Sud 11 à Orsay, France ; J.L. Bishop, A.J. Brown du Search for Extraterrestrial Intelligence Institute à Mountain View, CA ; J.L. Bishop, A.J. Brown, D.J. Des Marais, T.L. Roush du NASA Ames Research Center à Mountain View, CA ; W.M. Calvin de l'Université du Nevada à Reno, NV ; R.N. Clark, G.A. Swayze du U.S. Geological Survey à Denver, CO ; R.E. Milliken du California Institute of Technology, Jet Propulsion Laboratory à Pasadena, CA ; J.R. Wray de l'Université Cornell à Ithaca, NY.

 

http://www.nasa.gov/mission_pages/MRO/news/mro-20081218.html

 

http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/322/5909/1828

 

Source : EurekAlert/American Association for the Advancement of Science http://www.eurekalert.org/pub_releases_ml/2008-12/aaft-q_1121508.php

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


19 Décembre 2008

Comètes SOHO : C/2008 S5, S6, S7, S8, C/2003 Q1, Q6, C/2008 X5, X6

 

Nouvelles du Ciel -

Photo : SOHO/LASCO

(NASA/ESA)

 

Huit nouvelles comètes découvertes sur les images archivées prises par le satellite SOHO (SOHO-LASCO coronographe C3 et C2) ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2008-Y04 et MPEC 2008-Y06.

 

Les comètes C/2008 S5 à S8 appartiennent au groupe de Kreutz.

Les positions des comètes C/2003 Q1 et C/2003 Q6, annoncées intialement par la circulaire MPEC 2004 J19, ont été re-mesurées. Ces deux comètes appartiennent au groupe de Marsden.

La comète C/2008 X5 appartient au groupe de Meyer, et la comète C/2008 X6 appartient au groupe de Marsden.

 

C/2008 S5 (SOHO) Rob Matson

C/2008 S6 (SOHO) Michal Kusiak

C/2008 S7 (SOHO) Jiangao Ruan

C/2008 S8 (SOHO) Michal Kusiak

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08Y04.html (MPEC 2008-Y04)

 

C/2003 Q1 (SOHO) Tony Hoffmann

C/2003 Q6 (SOHO) Rainer Kracht

C/2008 X5 (SOHO) Rainer Kracht

C/2008 X6 (SOHO) Rainer Kracht

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08Y06.html (MPEC 2008-Y06)

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


18 Décembre 2008

Hubble capture la plus grande lune de Jupiter allant vers la 'fache cachée'

 

Crédit : NASA, ESA, and E. Karkoschka (University of Arizona)

 

Le télescope spatial de Hubble de la NASA a capturé la lune Ganymède de Jupiter jouant une partie de "cache-cache".

 

Dans cette image de Hubble, Ganymède est montrée juste avant qu'elle se dérobe derrière la planète géante. Cette photo en couleurs a été faite à partir de trois images prises le 09 Avril 2007, avec l'instrument WFPC2 (Wide Field Planetary Camera 2) dans des filtres rouge, vert, et bleu. L'image montre Jupiter et Ganymède dans des couleurs proches du naturel.

 

http://hubblesite.org/newscenter/archive/2008/42/image/a

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Venus Express a fait la première détection d'un processus de perte atmosphérique sur le côté jour de Vénus. L'année dernière, le vaisseau spatial a révélé que la majeure partie de l'atmosphère perdue s'échappe du côté nuit. Ensemble, ces découvertes amènent les scientifiques planétaires plus près de comprendre ce qui est arrivé à l'eau sur Vénus, qui est suspectée d'avoir été autrefois aussi abondante que sur Terre.

 


17 Décembre 2008

La rare éclipse de EE Cephei s'apprête à commencer

 

Crédit : Mike Simonsen

 

Tous les 5,6 ans, un compagnon invisible passe devant une étoile de magnitude 10.8 dans la constellation de Céphée, atténuant sa luminosité pendant quelques semaines. La prochaine éclipse de cette étoile, connue sous le nom de EE Cephei, est prévue pour la mi-Janvier 2009. Mais parce que ces diminutions se passent en douceur, l'AAVSO (American Association of Variable Star Observers) invite les amateurs expérimentés à commencer à surveiller l'étoile en ce moment, et à continuer jusqu'à la fin Février.

 

Un intervalle en années entre les minima est exceptionnellement long pour un système d'étoile de ce type. Mais plus intrigant est le fait que les diminutions successives de luminosité de EE Cephei au cours du demi siècle passé n'ont pas été des répliques exactes à chaque fois. Parfois l'étoile devient moitié moins lumineuse que la normale, et d'autres fois elle s'atténue d'un facteur de cinq ! Et la courbe de lumière présente parfois des ondulations, laissant entendre le compagnon peut même ne pas être en rond.

 

Que pourrait être ce compagnon mystérieux ? "C'est probablement une petite étoile froide ou une proche binaire entourée par un tore de poussière, un genre de beignet cosmique", indique Mike Simonsen de l'AAVSO. Dans son blog (http://simostronomy.blogspot.com/2008/12/mystery-star.html), Simonsen raconte l'histoire de cette étoile et propose des modèles qui pourraient expliquer les changements de courbes de lumière. Mais il y a une chance
que la courbe de lumière au début 2009 déviera d'une certaine nouvelle manière, fichant tout par terre une nouvelle fois.

 

EE Cephei se trouve à 1.5° au sud-ouest de l'étoile de magnitude 4.2 Epsilon (e) Cephei, où elle marque le coin le plus à l'est d'un trapèze distinctif d'étoiles de magnitude 11 couvrant moins de 4 minutes d'arc. La variable se trouve à l'ascension droite de 22h 09m 22.8s, et à la déclinaison de +55° 45' 24" (equinox 2000.0).

 

http://www.skyandtelescope.com/resources/proamcollab/astroalert/36268304.html

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Les cinq petits vaisseaux spatiaux THEMIS ont découvert une brèche dans le champ magnétique terrestre dix fois plus grande que ce qu'on supposait exister. Le vent solaire peut s'engouffrer par l'ouverture pour « charger » la magnétosphère de puissants orages géomagnétiques. Mais la brèche elle-même n'est pas la plus grande surprise. Les chercheurs sont bien plus stupéfait par la manière étrange et inattendue dont elle se forme, bouleversant des idées de longue date de la physique de l'espace.

 


16 Décembre 2008

Un nuage étincelant d'étoiles

 

Crédit : ESO

 

La saison des fêtes est arrivée pour les astronomes à l'ESO (European Southern Observatory) sous la forme de cette spectaculaire nouvelle image. Elle montre le gaz tourbillonnant autour de la région connue sous le nom de NGC 2264 - un secteur du ciel qui inclut les babioles bleues scintillantes de l'amas stellaire de l'Arbre de Noël (Christmas Tree).

 

Crédit : ESO

 

NGC 2264 se trouve à environ 2600 années-lumière de la Terre dans l'obscure constellation de la Licorne (Monoceros), non loin de la plus familière figure d'Orion, le chasseur. L'image montre une région de l'espace environ 30 années-lumière de large.

 

William Herschel a découvert cet objet fascinant au cours de ses grandes études du ciel vers la fin du XVIIIème siècle. Il a noté la première fois le brillant amas en Janvier 1784 et la partie la plus lumineuse de la trace visuellement plus vague de nuages rougeoyants de gaz à Noël presque deux ans après. L'amas est très lumineux et peut facilement être vu avec des jumelles. Avec un petit télescope (dont les objectifs donneront une vue inversée) les étoiles ressemblent aux lumières éclatantes sur un arbre de Noël. L'étoile éblouissante au dessus est même assez lumineuse pour être vue à l'oeil nu. C'est un massif système multiple d'étoiles qui a seulement émergé de la poussière et du gaz il y a quelques millions d'années.

 

De même que l'amas il y a beaucoup de structures curieuses et intéressantes dans le gaz et la poussière. Au bas de l'image, la caractéristique triangulaire noire est la Nébuleuse du Cône (Cone Nebula), une région de gaz moléculaire inondée par la lumière crue des plus brillants membres de l'amas. La région à la droite de l'étoile la plus brillante est surnommée la Nébuleuse de la Peau de Renard (Fox Fur Nebula) à cause de sa couleur et de sa texture.

 

Une grande partie de l'image semble rouge parce que les énormes nuages de gaz rougeoient sous l'intense lumière UV provenant des jeunes étoiles chaudes énergiques. Les étoiles elles-mêmes semblent bleues comme elles sont plus chaudes, plus jeunes et plus massives que notre propre Soleil. Une partie de cette lumière bleue est dispersée par la poussière, comme on peut le voir dans la partie supérieure de l'image.

 

Cette région fascinante est un laboratoire idéal pour étudier comment les étoiles se forment. Le secteur entier montré ici est juste une petite partie d'un vaste nuage de gaz moléculaire qui est en train de former la prochaine génération d'étoiles. Sans compter la profusion d'objets dans cette image il y a beaucoup d'objets intéressants cachés derrière l'opacité de la nébulosité. Dans la région entre le bout de la Nébuleuse du Cône et l'étoile la plus brillante en haut de l'image il y a plusieurs terrains d'accouchement stellaires où les jeunes étoiles se forment. Il y a même la preuve d'intenses vents stellaires de ces jeunes embryons soufflant hors des étoiles cachées en cours de fabrication.

 

Cette image de NGC 2264, y comprisl'amas de l'Arbre de Noël, a été créée à partir des images prises avec l'instrument WFI (Wide Field Imager), une caméra astronomique spécialisée jointe au télescope Max-Planck Society/ESO de 2,2 mètres à l'Observatoire de La Silla, au Chili. Situé à près de 2400 m au-dessus du niveau de la mer, dans les montagnes du désert d'Atacama, La Silla de l'ESO jouit de certains des cieux les plus clairs et des plus sombres sur l'ensemble de la planète, rendant l'emplacement idéal pour l'étude des profondeurs les plus éloignés de l'Univers. Pour faire cette image, l'instrument WFI a regardé fixement l'amas pendant plus de dix heures à travers une série de filtres spéciaux pour créer une image en couleurs des nuages flottants de gaz d'hydrogène fluorescent.

 

http://www.eso.org/public/outreach/press-rel/pr-2008/pr-48-08.html

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Mars Reconnaissance Orbiter a achevé sa phase scientifique primaire de deux années. Le vaisseau spatial a trouvé des signes d'une histoire martienne complexe de changement climatique qui a produit une diversité d'environnements aqueux dans le passé.

 

Une analyse détaillée des mesures de cinq satellites différents a révélé l'existence d'une enveloppe chaude de plasma autour de la Terre.

 

Les éruptions chromosphériques sont censées tout éradiquer dans leur voisinage, pourtant un des éclats les plus puissants des 30 dernières années survenu le 05 Décembre 2006 a fait tout juste l'opposé, émettant un flot d'atomes purs et intacts d'hydrogène. L'arrivée des autres composés (fer, oxygène, hélium, ...) a été observée une heure trente plus tard. Cet événement étrange pourrait apporter des indices essentiels sur le fonctionnement intérieur des éruptions chromosphériques. Les scientifiques pensent aujourd'hui pouvoir expliquer cette observation, qui serait due à l'effet ralentisseur du champ magnétique solaire sur les ions lourds et à la recombinaison des protons et électrons, donnant naissance à de l'hydrogène neutre insensible au champ magnétique. (http://www.astro.ulg.ac.be/news/fran/communique/2008/decembre2008.html#dec19)

 

Les observations faites avec les instruments de la NASA à bord d'un satellite de l'U.S. Air Force a montré que la limite entre l'atmosphère supérieure de la Terre et l'espace s'est déplacé à des altitudes extrêmement basses : 420 km de nuit et 800 km de jour, contre 640 km et 960 km habituellement.

 

Les données collectées au cours des récents survols de Titan par le vaisseau spatial Cassini ont apporté un indice de plus aux scientifiques qui pensent que la lune de Saturne contient des cryo-volcans actifs expulsant un liquide très froid dans son atmosphère.

 

En tirant parti de la puissance du VLT (Very Large Telescope) de l'ESO et d'une "loupe" naturelle, des astronomes ont scruté les parties intérieures d'un disque entourant un trou noir supermassif distant de 10 milliards d'années-lumière. Ils ont ainsi pu étudier ce disque avec un niveau de détail 1000 fois supérieur aux capacités actuelles des plus grands télescopes, fournissant la première confirmation observationnelle des modèles théoriques décrivant de tels disques.

 

Le sol arctique martien que Phoenix Mars Lander a creusé au cours de cette année est très froid et très sec. Cependant, quand les cycles climatiques à long terme font que le site devienne plus chaud, le sol peut devenir assez moite pour modifier la chimie, produisant des effets qui persistent par des temps plus froids.

 

Les survols les plus récents d'Encelade faits par le vaisseau spatial Cassini ont fourni de nouveaux signes de changements continus sur et autour de la lune. Les dernières images en haute résolution d'Encelade montrent des signes que la surface polaire sud change avec le temps.

 

Une étude fournit une explication possible pour le déplacement de l'activité volcanique sur Mars : la croûte se déplacerait très lentement au-dessus d'un point chaud.

 

Une structure de carbone exotique pourrait expliquer pourquoi les astronomes n'observent pas dans les nuages interstellaires les nano-diamants que l'on devrait trouver en grand nombre.

 


13 Décembre 2008

Comète P/2008 X4 (Christensen)

 

Nouvelles du Ciel

 

Au cours de recherches de routine dans les images SECCHI HI1 du satellite STEREO-B, Alan Watson (Melbourne) a trouvé un objet inconnu dans les données prises les 08 et 09 Décembre 2008. Rainer Kracht (Elmshorn) a calculé une orbite parabolique temporaire à partir des positions disponibles. Maik Meyer (Limbourg) a alors suggéré que l'objet de magnitude 10 était identique à la comète P/2003 K2 (Christensen), qui devait atteindre le périhélie le 08 Janvier 2009. L'identité suggérée a été confirmée par Brian G. Marsden, qui a pu relier les données et a montré que la date de passage au périhélie devait être corrigée de -22 jours.

 

Les éléments orbitaux de la comète P/2008 X4 (Christensen) indiquent un passage au périhélie le 19 Décembre 2008 à une distance d'environ 0,53 UA, et une période de 5.66 ans.

 

La comète sera rapidement en conjonction, passant à environ 1° du Soleil vers Noël. Elle pourrait être alors visible dans les images des coronographes LASCO du satellite SOHO. La comète se déplacera ensuite en direction des cieux de l'hémisphère nord, mais deviendra rapidement faible.

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08X81.html (MPEC 2008-X81)

 

Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2008 X4 (Christensen) a reçu la dénomination définitive de 210P/Christensen en tant que 210ème comète périodique numérotée.

http://www.cfa.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/0210P.html

http://www.comethunter.de/

 

Date des PASSAGES au PERIHELIE des COMETES Date, Périodes de révolution, Distance au Soleil 

COMETES - Magnitudes prévues pour les prochains mois

Liste des comètes potentiellement observables - éléments orbitaux

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


11 Décembre 2008

Drame dans le coeur de la Tarentule

 

Crédit : NASA/CXC/Penn State/L.Townsley, et al.

 

30 Doradus, que l'on trouve dans le Grand Nuage de Magellan voisin, est une des plus grandes régions de formation d'étoiles massives près de la Voie lactée. Les énormes étoiles dans 30 Doradus, également connue sous le nom de Nébuleuse de Tarantule, produisent le rayonnement intense et les vents desséchants de plusieurs millions de degrés qui creusent de gigantesques bulles dans le gaz et la poussière environnants plus froids. D'autres étoiles massives ont évolué rapidement et ont explosé de façon catastrophique en tant que supernovae, augmentant ces bulles en superbulles lumineuses en X-rayons. Elles laissent derrière des pulsars comme des balises de leurs anciennes vies et des restes en expansion de supernova qui déclenchent l'effondrement de nuages géants de poussières et de gaz pour former de nouvelles générations d'étoiles.

 

Crédit : NASA/CXC/Penn State/L.Townsley, et al.

 

Au centre de 30 Doradus se trouve l'amas d'étoiles R136 à l'intersection de trois de ces superbulles. Cependant, avec des âges de seulement entre un et deux millions d'années, les étoiles dans R136 sont trop jeunes pour être la source des supernovae qui éclairent les superbulles en rayons X. Au lieu de cela, R136 est plus probablement le dernier amas à se former dans 30 Doradus. Il peut être aussi massif qu'il est parce que ces superbulles se sont combinées pour concentrer leur gaz dans ces région et par conséquent déclencher ici une intense formation d'étoiles.

 

30 Doradus est à environ 160.000 années-lumière de la Terre dans la constellation australe de la Dorade (Dorado). Elle s'étend sur 800 années-lumière de large et est incroyablement lumineuse dans de nombreuses longueurs d'onde. Si elle était à la distance de la nébuleuse d'Orion (1.300 années-lumière), 30 Doradus couvrirait la superficie de 60 pleines Lunes et sa lumière optique serait assez lumineuse pour projeter des ombres la nuit sur la Terre. Cette dernière image en rayons X de 30 Doradus représente presque 114.000 secondes, ou 31 heures, de temps d'observation de Chandra - trois fois plus que précédemment enregistré. Dans cette image, le rouge représente la gamme la plus basse de rayons X que Chandra détecte, la gamme moyenne est en vert, alors que les rayons X de haute énergie sont en bleu.

 

http://www.esa.int/esaSC/SEMJDBSTGOF_index_0.html

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


11 Décembre 2008

Rôle important des eaux souterraines dans l'élaboration de Mars

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Les données et images de Mars Express suggèrent que plusieurs dépôts clairs (ou LTDs pour Light Toned Deposits), certains des dispositifs les moins compris sur Mars, ont été formés lorsque de grandes quantités d'eaux souterraines ont surgi à la surface. Les scientifiques proposent que les eaux souterraines ont eu un plus grand rôle dans l'élaboration de la surface martienne qu'on le pensait auparavant, et pourraient avoir protégé des formes de vie primitives lorsque la planète a commencé à s'assécher.

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Les dépôts clairs - des sédiments martiens qui ressemblent le plus à des sédiments sur Terre - sont certains des sédiments les plus mystérieux sur Mars. Les causes de leur origine demeurent inconnues. Jusqu'ici, on a proposé différents mécanismes, y compris des processus volcaniques, pour leur formation.

 

Les dépôts clairs ont été découverts la première fois par le vaisseau spatial Viking vers la fin des années 1970 et ont été depuis lors au cœur de débats scientifiques. Ces dépôts se produisent à grande échelle dans Arabia Terra, Chaotic Terrain et Valles Marineris, près du bombement volcanique de Tharsis.

 

Maintenant, d'après des données de Mars Express, les scientifiques proposent que ces sédiments sont réellement plus jeunes qu'on le croyait à l'origine. Rossi et ses collègues rapportent leurs constatations dans un papier édité en Septembre de cette année. Ils ont proposé que plusieurs dépôts clairs pourraient avoir été déposés à la surface, probablement à des moments différents.

 

Les analyses indiquent que les eaux souterraines ont eu un rôle plus étendu et plus important dans l'histoire martienne qu'on le pensait. Des minerais hydratés, relativement jeunes en âge, ont été trouvés dans la région.

 

Étant donné que les dépôts sont relativement jeunes, et associés à l'eau, ils pourraient avoir également protégé la vie microbienne du climat plus sec et plus sévère dans des périodes plus récentes sur Mars, éliminant probablement le besoin d'une atmosphère stable ou d'une masse d'eau permanente.

 

http://www.esa.int/esaSC/SEMJDBSTGOF_index_0.html

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


09 Décembre 2008

Hubble trouve du dioxyde de carbone sur une planète extrasolaire

 

Crédit : ESA, NASA, M. Kornmesser (ESA/Hubble), and STScI

 

Le télescope spatial de Hubble a découvert du dioxyde de carbone dans l'atmosphère d'une planète en orbite autour d'une autre étoile. C'est une étape importante sur le chemin de la découverte des biotraceurs chimiques de la vie extraterrestre telle que nous la connaissons.

 

La planète de classe Jupiter, appelée HD 189733b, est trop chaude pour la vie. Mais les observations de Hubble démontrent que la chimie de base pour la vie peut être mesurée sur des planètes satellisant d'autres étoiles. Les composés organiques peuvent également être un sous-produit des processus de la vie, et leur détection sur une planète comme la Terre peut un jour fournir la première preuve de la vie au-delà de notre planète.

 

Des observations de HD 189733b par Hubble et le télescope spatial Spitzer ont trouvé de la vapeur d'eau. Plus tôt cette année, les astronomes de Hubble ont rapporté qu'ils ont trouvé du méthane dans l'atmosphère de la planète.

 

Mark Swain, un chercheur au JPL (Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif.), a utilisé l'instrument NICMOS (near-infrared camera and multi-object spectrometer) pour étudier la lumière infrarouge émise par la planète, qui se trouve à 63 années-lumière. Les gaz dans l'atmosphère de la planète absorbent certaines longueurs d'onde de la lumière de l'intérieur chaud rougeoyant de la planète. Swain a identifié non seulement du dioxyde de carbone, mais aussi du monoxyde de carbone.

 

http://hubblesite.org/newscenter/archive/2008/41/image/a

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

MESSENGER a accompli la seconde phase d'une manoeuvre en deux parties, fournissant le changement de vitesse de 10% restant nécessaire pour placer la sonde sur la trajectoire de son troisième survol de Mercure en Septembre 2009.

 

Une nouvelle image du télescope spatial Spitzer montre une région turbulente de formation d'étoiles, où des fleuves de gaz et des vents stellaires érodent des bosquets de matières poussiéreuses. L'image fournit l'un des meilleurs exemples à ce jour des ondulations de gaz, ou ondes de choc frontal, qui peuvent se former autour des étoiles dans les eaux cosmiques agitées. La nouvelle vue infrarouge de Spitzer de la région de tempête, appelée M17, ou Swan nebula (nébuleuse du Cygne), peut être consultée en ligne dans la galerie d'images de Spitzer. M17 est située à environ 6000 années-lumière dans la constellation du Sagittaire.

 

L'IERS (International Earth Rotation Service), dont le siège est à l'Observatoire de Paris, a annoncé le 04 Juillet dernier (Bulletin C 36) qu'une seconde intermédiaire serait ajoutée le 31 Décembre 2008.  La différence UTC-TAI (qui est actuellement de -33 secondes) sera portée à -34 secondes à partir du 01 Janvier 2009 jusqu'à la notification suivante.

 


 

La nuit dernière, le 06 Décembre à 01h06 MST (08h06 UTC), un météore étonnament brillant a illuminé le ciel du Colorado. L'astronome Chris L Peterson (Cloudbait Observatory) a capturé l'événement avec sa caméra de détection, depuis la ville de Guffey, près de Colorado Springs. Chris L Peterson a estimé l'explosion finale à la magnitude -18, plus de 100 fois plus brillant qu'une pleine Lune. A environ 400 Kilomètres plus au sud, le radio astronome Thomas Ashcraft (Eldorado, New Mexico) a photographié le flash et enregistré l'écho radio de la queue ionique du superbolide.


06 Décembre 2008

Comètes P/2008 X2 (LINEAR) et C/2008 X3 (LINEAR)

 

Nouvelles du Ciel

 

P/2008 X2 (LINEAR)

La comète P/2004 CB a été retrouvée à la magnitude 19.5 les 04 et 05 Décembre 2008 par G. Hug (Sandlot Observatory, Scranton). Les éléments orbitaux de la comète P/2008 X2 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 14 Avril 2009 à une distance d'environ 0,914 UA du Soleil, et une période de 5,04 ans.

 

Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2008 X2 (LINEAR) a reçu la dénomination définitive de 209P/LINEAR en tant que 209ème comète périodique numérotée.

http://www.cfa.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/0209P.html

 

C/2008 X3 (LINEAR)

Un objet ayant l'apparence d'un astéroïde, découvert le 04 Décembre par le télescope de surveillance LINEAR, a révélé sa nature cométaire lors d'observations de confirmation de l'objet par R. A. Kowalski (Mt. Lemmon Survey), par G. Hug (Sandlot Observatory, Scranton) et par M. Andreev, J. Babina et A. Sergeev (Terskol).

 

Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2008 X3 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie le 19 Novembre 2008 à une distance d'environ 2,1 UA du Soleil. 

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K08/K08X48.html (MPEC 2008-X48)

 

Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 10 Octobre 2008 à une distance de 1,9 UA du Soleil.

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08Y55.html (MPEC 2008-Y55)

http://www.cfa.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/2008X3.html

 

Date des PASSAGES au PERIHELIE des COMETES Date, Périodes de révolution, Distance au Soleil 

COMETES - Magnitudes prévues pour les prochains mois

Liste des comètes potentiellement observables - éléments orbitaux

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Les tempêtes magnétiques sur Terre perturbent les satellites en orbite, y compris les satellites de télécommunication et les systèmes de positionnement. Ce phénomène mystérieux a été étudié par les satellites Cluster de l'ESA, le comparant aux tempêtes magnétiques sur la planète géante Jupiter pour une meilleure compréhension.


05 Décembre 2008

Comète C/2008 X1 (Hill)

 

Nouvelles du Ciel

 

R. E. Hill a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète le 04 Décembre 2008, dans le cadre du Catalina Sky Survey. La comète a été confirmée par les observations ultérieures.

 

Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2008 X1 (Hill) indiquent un passage au périhélie le 20 Mai 2009 à une distance de 1,6 UA du Soleil.

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08X42.html (MPEC 2008-X42)

 

Les observations supplémentaires indiquent qu'il s'agit d'une comète périodique ayant un passage au périhélie le 08 Mai 2009 à une distance de 2,3 UA du Soleil et une période de 6,75 ans.

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08X84.html (MPEC 2008-X84)

 

P/2008 X1 = 2003 F6 (Hill) : Maik Meyer a détecté la comète P/2008 X1 (Hill) dans les images d'archive de NEAT du 24 Mars 2003, et a identifié par la suite une observation d'astéroïde non identifié faite au cours d'une seule nuit par LONEOS le 01 Avril 2003. L'objet a par conséquent reçu la désignation de P/2003 F6 (Hill).

Les éléments orbitaux de la comète P/2008 X1 (Hill) indiquent un passage au périhélie le 07 Mai 2009 à une distance de 2,3 UA du Soleil et une période de 6,73 ans.

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08Y60.html (MPEC 2008-Y60)

 

Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2008 X1 (Hill) a reçu la dénomination définitive de 211P/Hill en en tant que 211ème comète périodique numérotée.

http://www.cfa.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/0211P.html

 

Date des PASSAGES au PERIHELIE des COMETES Date, Périodes de révolution, Distance au Soleil 

COMETES - Magnitudes prévues pour les prochains mois

Liste des comètes potentiellement observables - éléments orbitaux

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


05 Décembre 2008

Le retour des Léonides

 

Crédit : Chris Peterson, Cloudbait Observatory

 

Crédit : Chris Peterson, Cloudbait Observatory

Les astronomes du Caltech et de la NASA annoncent qu'une forte pluie de météores des Léonides est à venir en 2009. Leur prévision vient à la suite d'un sursaut d'activité le 17 Novembre 2008, qui a mis fin à plusieurs années de "tranquillité" des Léonides et annonce une activité bien plus intense en Novembre prochain.

 

Le 17 Novembre 2009, nous nous attendons à ce que les Léonides produisent plus de 500 météores par heure», explique Bill Cooke du Marshall Space Flight Center de la NASA. "C'est une très forte exposition".

 

Les prévisionnistes définissent une tempête de météores lorsqu'il se produit 1000 météores ou plus par heure. Cela ferait des Léonides 2009 "une demi-tempête" note Jérémie Vaubaillon du Caltech, qui a prédit un sursaut d'activité similaire il ya quelques semaines.

 

Le 17 Novembre 2008, la Terre a traversé un courant de débris de la comète 55P/Tempel-Tuttle. Le flot de débris poussiéreux a été abandonné par la comète parent des Léonides il y a plus de cinq cents ans en 1466. Presque personne ne s'attendait à ce que le vieux jet produise une pluie très forte, mais il l'a fait. Les observateurs en Asie et en Europe ont compté jusqu'à 100 météores par heure.

 

Vaubaillon a prévu le croisement avec la précision d'une heure. "J'ai un programme informatique qui calcule les orbites des courants de débris des Léonides," explique Jérémie. "Il fait un bon travail en prévoyant des rencontres même avec des courants très vieux comme celui-ci."

 

Crédit : Leonids 2008: visual data quicklook

 

Le sursaut d'activité du 17 Novembre 2008 a montré que le courant de 1466 est riche en débris producteur des météores, préparant le terrain pour un spectacle encore meilleur en 2009.

 

Le 17 Novembre 2009, la Terre traversera à nouveau le courant de 1466, mais cette fois plus près du centre. Sur la base du nombre de météores observés en 2008, Vaubaillon peut estimer l'intensité du prochain spectacle : cinq cents Léonides ou plus par heure pendant un pic de quelques heures centré sur 21h43 UT.

 

"Notre propre modèle indépendant du courant de débris est d'accord," dit Cooke. "Nous prévoyons un sursaut d'activité de niveau mi-tempête le 17 Novembre 2009, faisant une pointe quelque part entre 21h34 et 21h44 UT."

 

Le moment du maximum favorise les observateurs en Asie, bien que Cooke n'élimine pas un beau spectacle au-dessus de l'Amérique du Nord quand l'obscurité tombera quelques heures après le pic d'activité. "Je l'espère," dit-il. "Le chemin est long pour la Mongolie."

 

Beaucoup de lecteurs se rappelleront les grandes pluies de Léonides de 1998-2002. Les meilleures années (1999 et 2001) ont produit des tempêtes jusqu'à 3000 Léonides par heure. Le spectacle de 2009 ne sera pas si intense. Au lieu de cela, si les prévisions sont correctes, la pluie de l'année prochaine pourrait ressembler au Léonides de 1998, un événement de niveau "mi-tempête" provoqué par un courant datant de 1333. Ce vieux courant s'est avéré être riche en débris de la taille d'une pépite qui ont produit une abondance de bolides. Beaucoup d'observateurs considèrent les Léonides de 1998 comme étant les meilleurs qu'ils ont jamais vu.

 

Est-ce que 2009 sera identique ? Vaubaillon s'attend à un nombre semblable de météores mais avec peu de bolides. Si les modèles sont corrects, le courant de 1466 sur le chemin de la Terre contient beaucoup de poussières mais pas autant de pépites, réduisant de ce fait le nombre de bolides. Côté positif, la Lune sera nouvelle le 17 Novembre prochain, aussi, rien n'empêchera l'essaim d'atteindre tout son potentiel.

 

http://science.nasa.gov/headlines/y2008/04dec_leonids2009.htm

 

http://www.imcce.fr/page.php?nav=/en/ephemerides/phenomenes/meteor/predictions_request.php?id=35

 

http://www.imo.net/live/leonids2008/

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Le vaisseau spatial MESSENGER a exécuté avec succès la première des deux manoeuvres, fournissant les 90% prévus de la vitesse nécessaire pour placer le vaisseau spatial sur la trajectoire du troisième survol de Mercure en Septembre 2009. La seconde manoeuvre de positionnement, destinée à acquérir les 10% restants, aura lieu le 08 Décembre 2008.

 

La NASA a annoncé que le lancement de la mission STS-125 de la navette spatiale Atlantis pour réparer le télescope spatial Hubble est désormais programmé pour le 12 Mai 2009. STS-125, d'une durée de vol de 11 jours et comportant cinq sorties dans l'espace, a pour mission de prolonger la vie de Hubble en renovant et en améliorant le télescope avec des instruments ultramodernes et en changeant le matériel défaillant. L'équipage sera composée de Scott Altman au poste de commandement, du pilote Gregory C. Johnson, des spécialistes de mission John Grunsfeld et Mike Massimino, lesquels effectueront les sorties dans l'espace, et de Andrew Feustel, Michael Good et Megan McArthur, qui effectuent leur premier vol dans l'espace.


04 Décembre 2008

Des roches martiennes évoquent un climat cyclique

 

Crédit : Topography: Caltech; HiRISE Images: NASA/JPL/Univ. of Arizona

 

Des chercheurs rapportent avoir identifié sur Mars des dépôts cycliques de roches sédimentaires similaires à ceux observés sur Terre. Cette découverte pourrait révéler une histoire des variations des conditions de surface ayant régné sur Mars pendant des dizaines de millions d'années.

 

Kevin Lewis et ses collègues ont analysé les images stéréos de Mars prises par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter pour pouvoir observer ces couches à une résolution d'environ un mètre. Grâce à cette technologie, les chercheurs ont pu discerner des cycles de strates à plusieurs endroits de la région Arabia Terra de la planète, preuve que des variations cycliques se sont produites en surface par le passé. Ces strates contiennent plusieurs dépôts dont beaucoup dépassent les 10 mètres d'épaisseur et sont structurés en plus grandes unités. Les chercheurs avancent que ce sont des événements climatiques cycliques dans l'ancienne atmosphère martienne qui ont produit ces alternances de strates sédimentaires plutôt que des phénomènes plus brutaux comme le volcanisme ou l'impact de météorites. Cette découverte pourrait aussi apporter une mesure de temps relative dans l'histoire des roches martiennes.

 

Référence : « Quasi-Periodic Layering in the Sedimentary Rock Record of Mars » par K.W. Lewis, O. Aharonson, J.P. Grotzinger, T. Suer du California Institute of Technology à Pasadena, CA ; R.L. Kirk de l'U.S. Geological Survey à Flagstaff, AZ ; A.S. McEwen de l'Université de l'Arizona à Tucson, AZ.

 

http://mr.caltech.edu/media/Press_Releases/PR13214.html

 

Source : EurekAlert/American Association for the Advancement of Science http://www.eurekalert.org/pub_releases_ml/2008-12/aaft-q120108.php

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


04 Décembre 2008

Globe de neige stellaire

 

Crédit : NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)

 

Comme un tourbillon de flocons brillants qui scintillent dans un globe de neige, le télescope spatial Hubble capture un aperçu instantané de plusieurs centaines de milliers d'étoiles se déplaçant dans l'amas globulaire M13, l'un des amas globulaires les plus brillants et les plus connus dans le ciel boréal. Cette scintillante métropole d'étoiles se trouve facilement dans le ciel d'hiver dans la constellation d'Hercule.

 

Cette image est composée à partir de données archivées d'Hubble prises avec les instruments WFPC2 (Wide Field Planetary Camera 2) et ACS (Advanced Camera for Surveys).

 

http://hubblesite.org/newscenter/archive/releases/2008/40

 

Le Meilleur du télescope spatial Hubble

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


04 Décembre 2008

Des étudiants découvrent une planète unique

 

Crédit : ESO/H. Zodet

 

Trois étudiants en préparation de licence, de l'Université de Leyde aux Pays Bas, ont découvert une planète extrasolaire. La découverte extraordinaire, qui est survenue au cours de leur projet de recherche, est environ cinq fois plus massive que Jupiter. C'est également la première planète découverte satellisant une étoile chaude en rotation rapide.

 

Les étudiants testaient une méthode d'investigation de fluctuations de lumière de milliers d'étoiles dans la base de données OGLE d'une manière automatisée. L'éclat d'une des étoiles s'est avéré diminuer pendant deux heures tous les 2.5 jours d'environ un pour cent. Les observations de suivi, prises avec le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO au Chili, ont confirmé que ce phénomène est provoqué par une planète passant devant l'étoile, bloquant une partie de la lumière de l'étoile à intervalles réguliers.

 

Selon Ignas Snellen, le surveillant du projet de recherche, la découverte était une complète surprise. "Le projet était censé en fait enseigner aux étudiants comment développer des algorithmes de recherche. Mais ils ont tellement bien fait qu'il était temps de tester leur algorithme sur une base de données encore inexplorée jusqu'ici. Plus tard ils sont venus dans mon bureau et m'ont montré cette courbe de lumière. J'étais complètement abasourdi !"

 

Les étudiants, Meta de Hoon, Remco van der Burg, et Francis Vuijsje, sont très enthousiastes. " C'est passionnant pas simplement de trouver une planète, mais d'en trouver une aussi inhabituelle que celle-ci ; elle s'avère être la première planète découverte autour d'une étoile en rotation rapide, et c'est également l'étoile la plus chaude trouvée avec une planète," commente Meta. "L'ordinateur a eu besoin de plus de mille heures pour faire tous les calculs," continue Remco.

 

La planète porte le nom prosaïque de OGLE2-TR-L9b. "Mais entre nous, nous l'appelons ReMeFra-1, d'après Remco, Meta, et moi-même," ajoute Francis.

 

La planète a été découverte en regardant les variations d'éclat d'environ 15.700 étoiles, qui avaient été observées par l'étude OGLE une ou deux fois par nuit pendant environ quatre années entre 1997 et 2000. Puisque les données avaient été rendues publiques, c'était un bon test pour l'algorithme des étudiants, qui a montré que pour une des étoiles observées, OGLE-TR-L9, les variations pouvaient être dues à un transit - le passage d'une planète devant son étoile. L'équipe a alors utilisé l'instrument GROND sur le télescope de 2.2 m à l'Observatoire de l'ESO à La Silla pour le suivi des observations et en apprendre plus au sujet de l'étoile et de la planète.

 

"Mais pour s'assurer  que c'était une planète et non une naine brune ou une petite étoile qui causait les variations d'éclat, nous avons dû recourir à la spectroscopie, et pour ceci, nous étions heureux de pouvoir utiliser le VLT de l'ESO," ajoute Snellen.

 

La planète, qui est environ cinq fois plus massive que Jupiter, circule autour de son étoile hôte en environ 2.5 jours. Elle se trouve à seulement trois pour cent de la distance Terre-Soleil de son étoile, la rendant très chaude et beaucoup plus grande que des planètes normales.

 

La spectroscopie a également montré que l'étoile est assez chaude - presque 7000 degrés, ou 1200 degrés plus chaude que le Soleil. C'est l'étoile la plus chaude avec une planète jamais découverte, et elle tourne très rapidement. La méthode de vitesse radiale - qui a été employée pour découvrir la plupart des planètes extrasolaires connues - est moins efficace sur des étoiles avec ces caractéristiques. "Ceci rend cette découverte bien plus intéressante, " conclut Snellen.

 

http://www.eso.org/public/outreach/press-rel/pr-2008/pr-45-08.html

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Le 11 Novembre 1572, l'astronome danois Tycho Brahe et d'autres ont observé ce qu'ils ont supposé être une nouvelle étoile. Un objet lumineux est apparu dans la constellation de Cassiopée (Cassiopeia), surpassant même Vénus en éclat, et est resté là pendant plusieurs mois jusqu'à ce que sa luminosité s'estompe et qu'il ne soit plus visible. Ce que Brahe a vu en réalité était une supernova, un événement rare où la mort violente d'une étoile engendre un éclat extrêmement lumineux de lumière et d'énergie. Les restes de cet événement peuvent encore être vus aujourd'hui en tant que reste de la supernova de Tycho. Récemment, un groupe d'astronomes a utilisé le télescope Subaru pour tenter un type de voyage temporel en observant la même lumière que Brahe a vue au 16ème siècle. Ils ont regardé l'écho de lumière de l'événement pour tenter d'en apprendre plus sur l'ancienne supernova.


 

M101... en rayons X : Avec un diamètre d'environ 170.000 années-lumière, la galaxie Messier 101 (M101) est une spirale tourbillonnante d'étoiles, de gaz, et de poussières dont le diamètre est presque deux fois celui de notre galaxie de la Voie lactée. Son orientation permet aux télescopes de voir la structure en spirale de la galaxie de face, ce qui lui a valu le surnom de "Pinwheel Galaxy". M101 se trouve dans la constellation de la Grande Ourse (Ursa Major) et est à une distance d'environ 25 millions d'années-lumière de la Terre.

 

Le satellite Swift Gamma-ray Explorer a été lancé dans l'espace en 2004 pour une mission d'étude de certains des événements de la plus haute énergie dans l'Univers. La sonde a détecté plus de 380 sursauts gamma, des éclats passagers signalant probablement la naissance d'un trou noir dans l'Univers lointain. Au cours de cette période, Swift a également observé 80 étoiles qui explosent et étudié six comètes. L'instrument UVOT ( Ultraviolet/Optical Telescope) de Swift a capturé le fragment C de la comète 73P/Schwassmann-Wachmann lorsqu'il est passé près du célèbre Anneau de la Lyre (M57) le 07 Mai 2006. Swift a capturé une remarquable séquence qui montre des formes floues de poussières traînant derrière une comète qui s'émiette.

 

Vénus est vivante aux longueurs d'onde invisibles aux yeux des hommes : de nouvelles images prises par les instruments de Venus Express donnent une idée de l'atmosphère turbulente de notre planète voisine.

 

La NASA arrête d'écouter Phoenix Mars Lander : après près d'un mois de vérification journalière pour déterminer si Phoenix Mars Lander serait en mesure de communiquer à nouveau, l'agence a cessé d'utiliser ses navettes spatiales en orbite autour de Mars pour appeler la sonde et écouter son signal sonore.


03 Décembre 2008

Comètes SOHO : C/2008 Q5, R8, R9, R10, R11, R12, R13, S4

 

Nouvelles du Ciel -

Photo : SOHO/LASCO

(NASA/ESA)

 

Huit nouvelles comètes découvertes sur les images archivées prises par le satellite SOHO (SOHO-LASCO coronographe C3 et C2) ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2008-X24 et MPEC 2008-X25.

 

La comète C/2008 R8 n'appartient à aucun groupe connu. Les autres comètes appartiennent au groupe de Kreutz.

 

C/2008 Q5 (SOHO) Jiangao Ruan

C/2008 R8 (SOHO) Rainer Kracht

C/2008 R9 (SOHO) Jiangao Ruan

C/2008 R10 (SOHO) Rainer Kracht

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08X24.html (MPEC 2008-X24)

 

C/2008 R11 (SOHO) Bo Zhou

C/2008 R12 (SOHO) Bo Zhou

C/2008 R13 (SOHO) Hua Su

C/2008 S4 (SOHO) Rob Matson

http://www.cfa.harvard.edu/mpec/K08/K08X25.html (MPEC 2008-X25)

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


02 Décembre 2008

Omega Centauri, le géant scintillant du ciel austral

 

Crédit : ESO/EIS

 

Crédit : ESO/EISOmega Centauri est l'un des bijoux les plus fins du ciel de nuit de l'hémisphère sud, comme l'illustre admirablement la sensationnelle dernière image de l'ESO. Contenant des millions d'étoiles, cet amas globulaire est situé approximativement à 17.000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Centaure (Centaurus).

 

Scintillant à la magnitude 3.7 et semblant presque aussi grand que la pleine Lune sur le ciel austral de nuit, Omega Centauri est visible à l'oeil nu depuis un site d'observation bien sombre. Même avec un modeste télescope d'amateur, l'amas est révélé comme une incroyable sphère très compacte d'étoiles éclatantes. Mais les astronomes doivent utiliser la toute puissance des télescopes professionnels pour découvrir les étonnants secrets de ce bel amas globulaire.

 

Cette nouvelle image est basée sur des données collectées avec l'instrument WFI (Wide Field Imager), montée sur le télescope Max-Planck/ESO de 2.2 mètres de diamètre, situé à l'0bservatoire de l'ESO de La Silla, en hauteur dans les montagnes arides du désert d'Atacama au Chili. Omega Centauri est d'environ 150 années-lumière de large et est le plus massif des amas globulaires de la Voie lactée. On pense qu'il contiendrait environ dix millions d'étoiles !

 

Omega Centauri a été observé à travers l'histoire. Le grand astronome Ptolémée et plus tard Johann Bayer ont catalogué l'amas comme une étoile. Ce n'est que beaucoup plus tard, au début du 19ème siècle, qu'un Anglais, l'astronome John Frederick William Herschel (fils du découvreur d'Uranus), s'est rendu compte que Omega Centauri était en fait un amas globulaire. Les amas globulaires sont certains des groupements les plus anciens d'étoiles que l'on trouve dans les halos qui entourent des galaxies comme notre propre Voie lactée. Omega Centauri lui-même est vraisemblablement âgé d'environ 12 milliards d'années.

 

La recherche récente sur ce géant céleste intrigant suggère qu'un trou noir de taille moyenne se tient en son centre. Les observations faites avec le télescope spatial Hubble (voir heic0809) et l'Observatoire Gemini ont montré que les étoiles au centre de l'amas se déplaçaient autour à un rythme inhabituel - la cause, ont conclu les astronomes, était l'effet gravitationnel d'un trou noir massif avec une masse d'approximativement 40.000 fois celle du Soleil.

 

La présence de ce trou noir est juste une des raisons pour lesquelles quelques astronomes suspectent Omega Centauri d'être un imposteur. Certains croient que c'est en fait le coeur d'une galaxie naine qui a été en grande partie détruite dans une rencontre avec la Voie lactée. D'autres preuves (voir ESO 07/05 et heic0708) semblent indiquer la présence de multiples générations d'étoiles dans l'amas - quelque chose d'inattendue dans un amas globulaire typique, qui est supposé contenir seulement des étoiles formées en même temps. Quelle que soit la vérité, ce splendide objet céleste fournit aux astronomes professionnels et amateurs également une vue incroyable par nuits bien sombres.

 

http://www.eso.org/public/outreach/press-rel/pr-2008/pr-44-08.html

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


01 Décembre 2008

Une conjonction de toute beauté et occultation de Vénus par la Lune

 

Nouvelles du Ciel

 

Le 30 Novembre, la veille de son occultation par le disque lunaire, Vénus s'est installée à environ 2° de Jupiter. Cette superbe conjonction entre les deux planètes les plus brillantes du moment était à admirer dès le coucher du Soleil. Le joli couple formé par l'éclatante Vénus (de mag -4.1) et Jupiter (de mag -2.0) surplombait un minuscule croissant de Lune sur l'horizon sud-ouest.

Mais le clou du spectacle est pour ce 01 Décembre au crépuscule, avec une conjonction très serrée entre Vénus et un magnifique fin croissant de Lune paré de lumière cendrée, à moins de deux degrés sous Jupiter.

En France métropolitaine et dans les pays limitrophes, Vénus est même occultée peu avant ou juste après le coucher du Soleil. L'éclatante planète disparaît derrière le limbe non éclairé. Vénus réapparaît au crépuscule, un peu plus d'une heure après sa disparition, non loin de la corne sud du minuscule croissant. L'occultation de Vénus par la Lune du 01 Décembre 2008 est visible au crépuscule depuis pratiquement toute l'Europe et en Afrique du Nord.

Page Spéciale : ../Venus-011208.htm

 

Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie

 


 

Le premier vaisseau cargo numérique russe Progress M01-M s'est arrimé dimanche 30 Novembre 2008 à la Station spatiale internationale (ISS). Le vaisseau doté d'un système de commande numérique avait été lancé le 26 novembre depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Cinq minutes avant la procédure d'arrimage, l'équipage est passé en mode manuel de commande en raison de problèmes liés à l'approche automatique. Le Progress M01-M a été amarré manuellement par l'ingénieur de bord du 18e équipage de l'ISS Iouri Lontchakov. Progress M01-M a acheminé à l'ISS 2,5 t de fret dont 185 kg d'eau, 105 kg d'équipements scientifiques, ainsi que 37 kg d'appareils vidéo et photo, d'objets personnels et de cadeaux pour l'équipage de la station.


 

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