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Comète C/2009 K5 (McNaught)
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Rob H. McNaught a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète le 27 Mai 2009, dans le cadre du Siding Spring Survey. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par S. Roland (Los Molinos.), par C. Jacques et E. Pimentel (CEAMIG-REA Observatory, Belo Horizonte), et par G. Sostero, E. Guido, P. Camilleri, et E. Prosperi (Grove Creek Observatory, Trunkey).
Avec la découverte de C/2009 K5, Rob McNaught compte désormais 49 comètes à son actif.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 K5 (McNaught) indiquent un passage au périhélie le 18 Avril 2010 à une distance d'environ 1,4 UA du Soleil. La comète C/2009 K5 (McNaught), alors bien placée pour les observateurs de l'hémisphère Nord, pourrait atteindre la magnitude 9.5 en Avril 2010.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 30 Avril 2009 à une distance d'environ 1,4 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Comètes C/2009 K3 (Beshore) et C/2009 K4 (Gibbs)
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C/2009 K3 (Beshore) E. Beshore a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète dans le cadre du Mt. Lemmon Survey le 25 Mai 2009. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par W. H. Ryan (Magdalena Ridge Observatory, Socorro).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 K3 (Beshore) indiquent un passage au périhélie le 09 Janvier 2011 à une distance d'environ 3,9 UA du Soleil.
C/2009 K4 (Gibbs) Alex R. Gibbs a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète le 27 Mai 2009 dans le cadre du Catalina Sky Survey. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par J. Young (Table Mountain Observatory, Wrightwood), M. Pietschnig (Alter Satzberg, Vienna), M. Jäger (Stixendorf), E. Guido et G. Sostero (RAS Observatory, Mayhill), C. W. Hergenrother (Catalina Station, Tucson), et R. E. Hill (Mt. Lemmon Survey).
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 K4 (Gibbs) indiquent un passage au périhélie le 18 Juin 2009 à une distance d'environ 1,5 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 19 Juin 2009 à une distance d'environ 1,5 UA du Soleil.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Le plus grand cadran solaire du monde construit sur le
barrage de Castillon : un cadran solaire, présenté comme "le
plus grand du monde" par son concepteur Denis Savoie, est en construction
sur la voûte du barrage de Castillon (Alpes-de-Hautes-Provence), un support
unique de 100 mètres de haut et 200 de large.
Leonid
Elenin (Tzec Maun observatory) a annoncé que la comète 126P/IRAS,
qui n'avait pas été observée depuis le 01 Mars 1997, a
été retrouvée. La comète 126P/IRAS, se présentant
comme un objet stellaire de magnitude d'environ 19.2, a été détectée sur des images
prises avec une lunette de 0,15 mètre équipée d'une SBIG
STL-6303E les 27 et 28 Mai 2009 dans le cadre du projet ROCOT (Recovery of periOdic COmeTs). (MPEC 2009-K65)
Une équipe
internationale de radio astronomes ont découvert l'explosion secrète
d'une étoile massive, une nouvelle supernova, dans la galaxie voisine
M82. En dépit d'être la supernova la plus proche découverte
dans les cinq dernières années, l'explosion est exclusivement détectable en ondes radio puisque
le gaz dense et la poussière entourant l'étoile qui a éclaté
la rendent invisibles dans d'autres bandes de fréquence.
Un panel
international d'experts a publié une nouvelle prévision pour le
prochain cycle solaire, déclarant que le cycle solaire 24 culminera en Mai 2013 avec un nombre de
taches solaires en dessous de la moyenne.
En utilisant
les données du télescope spatial XMM-Newton, des astronomes ont
sondé plus près que jamais vers un trou noir supermassif se trouvant
profondément au coeur d'une galaxie active éloignée, connue
sous le nom de 1H0707-495. Le trou noir en son centre était vraisemblablement
partiellement obscurci de la vue par les nuages intervenants de gaz et de poussières,
mais ces observations actuelles ont révélé les profondeurs les plus intimes de la galaxie. Le télescope
spatial XMM-Newton a observé l'émission d'atomes de fer près du trou noir
central de la galaxie.
Décollage réussi de Soyouz TMA-15
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La mission OasISS emmène vers l'ISS l'astronaute de l'ESA Frank De Winne
L'astronaute de l'ESA Frank De Winne est en route vers la Station spatiale internationale (ISS), à bord de laquelle il effectuera durant six mois la mission OasISS. En compagnie du cosmonaute russe Roman Romanenko et de l'astronaute Robert Thirsk de l'Agence spatiale canadienne, De Winne s'est envolé aujourd'hui depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) à 12 h 34 heure de Paris (10 h 34 TU).
Le lanceur Soyouz TMA-15 dans lequel ils ont pris place doit s'amarrer à la Station spatiale internationale vendredi 29 mai à 14 h 36 heure de Paris (12 h 36 TU). Avec l'arrivée de De Winne, Romanenko et Thirsk à bord de l'ISS, ce sera la première fois que celle-ci comportera un équipage permanent composé de six personnes. En effet, ils vont rejoindre les trois membres de l'équipage Expédition 19 qui occupent déjà la station : le cosmonaute russe Guennady Padalka, l'astronaute de la NASA Michael Barratt et l'astronaute japonais Koichi Wakata.
Au cours des quatre premiers mois de sa mission OasISS, Frank De Winne exercera les fonctions d'ingénieur de vol au sein de l'équipage Expédition 20, sous la direction de Guennady Padalka, commandant de l'Expédition 20. À la faveur de la rotation de trois des six membres de l'équipage prévue en octobre, De Winne prendra les commandes de l'Expédition 21 jusqu'à son retour sur Terre en novembre. Il sera alors le premier Européen à assumer cette responsabilité.
À ce titre, il sera chargé notamment de conduire les opérations de l'ISS, de diriger les activités des membres de l'équipage de façon à constituer une équipe intégrée, et d'assurer la sécurité des personnes ainsi que la protection des éléments, équipements et charges utiles de la Station.
« C'est un grand moment que d'assister à ce lancement, avancée majeure qui nous ouvre de nouvelles opportunités et marque le début de la pleine exploitation de l'ISS en préparation de nouvelles missions d'exploration vers d'autres destinations. J'attends avec impatience le passage à un équipage permanent de six membres à bord de l'ISS, qui permettra de mettre pleinement à profit le potentiel scientifique de la Station et de conduire des activités préparatoires en vue de missions futures à destination d'autres points du Système solaire. Les quinze derniers jours ont été très riches en événements, avec la sortie d'atelier de l'Élément de jonction 3, la sélection des six nouveaux membres du Corps des astronautes européens, et maintenant ce lancement clé. Les vols habités et l'exploration prennent de l'essor et nous ferons en sorte que l'Europe saisisse des occasions encore plus ambitieuses dans ce domaine », a déclaré Simonetta di Pippo, Directeur des Vols habités de l'ESA.
« L'année dernière, Columbus et le véhicule de transfert automatique Jules-Verne ont démontré les capacités de l'Agence spatiale européenne et sa fiabilité au sein du projet de Station spatiale internationale. Les instruments et laboratoires scientifiques européens embarqués sur Columbus sont désormais exploités quotidiennement depuis le centre de contrôle d'Oberpfaffenhofen (Allemagne). Le passage à un équipage de six membres accroîtra considérablement les ressources disponibles à bord de la Station pour faire avancer la science et la technologie », a précisé le Directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, qui assistait au lancement à Baïkonour. « La présence, cette année, de deux astronautes de l'ESA à bord de l'ISS – Frank De Winne et Christer Fuglesang – apportera une dimension européenne à cet équipage. Ce sera en outre la première fois que les cinq Partenaires ISS – États-Unis, Russie, Canada, Japon et ESA – seront tous représentés au sein de l'équipage. Je leur souhaite à tous d'accomplir leur mission avec succès, ne doutant pas qu'ils prouveront une fois de plus que l'espace est un domaine où la coopération internationale offre le meilleur d'elle-même pour le plus grand bien de l'ensemble des citoyens de la Terre », a ajouté Jean-Jacques Dordain.
Frank De Winne sera en outre le principal utilisateur du bras robotique japonais et l'un des deux astronautes à participer à l'amarrage à l'ISS, au moyen du bras robotique de la Station, du véhicule de transport de fret japonais H-II (HTV), dont l'arrivée est prévue en septembre.
Au cours de la mission OasISS, De Winne utilisera les installations scientifiques à bord de l'ISS, en particulier le laboratoire européen Columbus, pour mener à bien un programme européen d'expériences scientifiques et de démonstrations technologiques en physiologie humaine, biologie, dosimétrie du rayonnement, exobiologie, physique des fluides et science des matériaux, émanant pour la plupart d'instituts de recherche implantés dans toute l'Europe.
L'ESA attache une grande importance au caractère éducatif de ses missions de vols habités, qui jouent un rôle édifiant pour la jeune génération. Les actions pédagogiques de l'ESA s'appuieront par conséquent sur OasISS tout au long de la mission, avec notamment un cours dispensé par De Winne en direct depuis l'ISS.
Frank De Winne est ambassadeur itinérant de l'UNICEF Belgique, ce qui offrira à l'ESA, parmi d'autres actions pédagogiques, l'occasion de coopérer avec l'UNICEF Belgique sur le thème de l'eau, en soutien de l'initiative pour l'eau, l'assainissement et l'hygiène (WASH) de l'UNICEF. L'eau est l'un des constituants fondamentaux de la vie telle que nous la connaissons. À ce titre c'est l'un des principaux indices dont nous puissions disposer dans la recherche de formes de vie dans l'Univers. Mais c'est aussi une ressource vitale pour les astronautes et les infrastructures spatiales en orbite.
Ce sera le deuxième vol de Frank De Winne à destination de l'ISS, après sa participation à une première mission, Odissea, du 30 octobre au 10 novembre 2002. L'astronaute suédois de l'ESA Christer Fuglesang le rejoindra à bord de la Station en qualité de spécialiste mission dans le cadre du vol STS-128, qui doit durer 11 jours en août 2009.
Lancement réussi : l'astronaute canadien Bob Thirsk s'en va pour six mois à bord de la Station spatiale internationale
L'astronaute de l'Agence spatiale canadienne (ASC) Robert (Bob) Thirsk a décollé avec succès à bord d'une capsule Soyouz TMA-15 aujourd'hui à 6 h 34 HAE de Baïkonour, au Kazakhstan, marquant ainsi le début de la première mission canadienne de longue durée dans l'espace.
« Au fil des ans, les astronautes canadiens ont acquis une réputation internationale. Ils ont en effet participé à treize missions dans l'espace et fait de nombreuses visites à la Station spatiale internationale », a déclaré l'honorable Tony Clement, ministre de l'Industrie et ministre responsable de l'Agence spatiale canadienne. « Ce sont des Canadiens acharnés, innovateurs et productifs de ce calibre qui constituent le moteur de notre économie et permettent au Canada de demeurer au rang des pays de compétence spatiale. »
Bob Thirsk restera à bord de la Station spatiale internationale (ISS) pendant six mois. Il battra ainsi le record du Canada (et le sien) de 17 jours dans l'espace. Ingénieur en mécanique et médecin de formation, Bob Thirsk agira à titre de médecin de bord, de spécialiste en robotique et de spécialiste de Kibo, l'installation expérimentale japonaise.
Au cours de cette mission, l'équipe d'Expedition 20/21 consacrera de nombreuses heures à la recherche scientifique et exploitera pleinement les installations à la fine pointe de la technologie qui équipent l'ISS. Bob Thirsk réalisera des expériences canadiennes susceptibles d'avoir des retombées pour les gens qui ont des troubles de l'équilibre et de contrôle des mouvements, les personnes âgées souffrant d'étourdissements et de syncopes ou les gens atteints d'une maladie cardiaque attribuable à leur sédentarité.
« Il s'agit d'un jalon incroyable pour le Programme spatial canadien », a indiqué Steve MacLean, président de l'ASC et ancien astronaute canadien. « Le Canada a des antécédents très solides en sciences et en technologies spatiales. Les expériences scientifiques menées à bord de la station auront des retombées bénéfiques pour tous les Canadiens. »
La capsule Soyouz TMA-15 doit s'amarrer à l'ISS le 29 mai à 8 h 36 HAE, et l'ouverture historique de l'écoutille aura lieu à 9 h 45 HAE. On inaugurera ainsi la présence longtemps attendue d'un équipage de six personnes représentant les cinq agences partenaires à bord du laboratoire orbital.
Il est possible de consulter des vidéos, des animations et des images à l'adresse : ftp://ftp.asc-csa.gc.ca/users/expedition20-21/pub/
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
X-shooter : le spectrographe le plus efficace pour saisir
le ciel : Le très grand télescope (Very Large Telescope VLT)
de l'ESO — installation phare de l'Europe pour l'astronomie au sol — est désormais
équipé de son premier instrument de seconde génération :
X-shooter. Il a la capacité d'enregistrer, en une seule fois, avec une
haute sensibilité, la totalité du rayonnement (spectre) d'un objet
céleste - depuis l'infrarouge jusqu'à l'ultraviolet. Cet outil
nouveau et unique sera particulièrement utile à l'étude
des explosions lointaines baptisées sursauts gamma.
Suivez le décollage de Frank De Winne, prochain commandant
de l'ISS, en direct d'un établissement de l'ESA. Le lanceur Soyouz
qui conduira l'astronaute belge de l'ESA F. De Winne à bord de l'ISS
dans le cadre de la mission OasISS doit décoller de Baikonour (Kazakhstan)
demain, le mercredi, 27 mai à 12 h 34, heure de Paris. Au cours
de cette mission, qui doit durer six mois, Frank De Winne sera chargé
de conduire un programme scientifique européen, d'actionner des bras
robotiques pour l'amarrage du véhicule de transfert japonais H-II à
l'ISS et d'installer des expériences scientifiques à l'extérieur
du module japonais Kibo. En octobre, il deviendra la premier Européen
à prendre les commandes de la Station spatiale internationale (ISS),
avant-poste permanent de l'homme dans l'espace.
Leonid
Elenin (Tzec Maun observatory) a annoncé la redécouverte le 24
Mai 2009 de la comète 89P/Russell 2 par le projet ROCOT (Recovery of periOdi? COmeTs). La comète 89P/Russell
2 n'avait pas été observée depuis le 28 Novembre 2002.
La comète 43P/Wolf-Harrington, qui avait été
observée pour la dernière fois en Juillet 2005, a été
retrouvée
le 24 Mai 2009 par Leonid Elenin (Tzec Maun observatory).
La comète 107P/Wilson-Harrington, qui n'avait pas
été revue depuis Mars 2007, a été retrouvée les 19 et 20 Mai 2009 par Ernesto Guido, Giovanni
Sostero, Paul Camilleri & Enrico Prosperi avec le télescope automatisé
de 0.25-m de Mayhill (Nouveau-Mexique) et le 21 Mai 2009 au moyen du télescope
de 0.61-m de l'observatoire de Sierra Stars Observatory, Markleeville (Califormie).
Leonid
Elenin (Tzec Maun observatory) a également observé la comète
107P/Wilson-Harrington le 20 Mai 2009.
Retour d'Atlantis après une mission couronnée de succès
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Les conditions météorologiques défavorables persistantes au Kennedy Space Center ont contraint la NASA de reporter à plusieurs reprises, puis finalement de dévier l'atterrissage de la navette spatiale Atlantis vers la base de l'Air Force d'Edwards en Californie, où les conditions étaient bonnes.
La navette Atlantis (mission STS-125) s'est posée dans le Désert de Mojave à 15h40 UTC sans aucun problème, après un voyage de 12 jours, 21 heures et 37 minutes, clôturant ainsi une mission couronnée de succès pour réparer et améliorer le télescope spatial Hubble.
Crédit : NASA TV
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Le cosmos est vert : des chercheurs surprennent la nature en train de « recycler » une étoile
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Un pulsar « lent » ordinaire se transforme en pulsar milliseconde à rotations rapides
Pour la première fois, des chercheurs ont observé une activité de renaissance cosmique unique : la transformation d'un pulsar ordinaire à rotation lente en un pulsar milliseconde super-rapide, bénéficiant d'une durée de vie prolongée presque jusqu'à l'infini.
La découverte a été réalisée pendant un vaste projet d'étude des fréquences radio du ciel par une équipe internationale d'astrophysiciens, à l'Université McGill, l'Université de la Colombie-Britannique, l'Université de la Virginie-Occidentale, l'Observatoire de radioastronomie national des États-Unis et plusieurs autres institutions des États-Unis, des Pays-Bas et de l'Australie.
L'étude a été effectuée à l'aide du radiotélescope Robert C. Byrd de Green Bank, en Virginie-Occidentale, et couvrait près du tiers de la sphère céleste. Les résultats des travaux de l'équipe seront publiés en ligne par le journal Science, le 21 mai.
La découverte a été réalisée par la candidate au doctorat en astrophysique Anne Archibald et sa superviseure, la Pre Victoria Kaspi, du Groupe de recherche sur les pulsars de l'Université McGill. « L'étude a permis de découvrir un grand nombre de nouveaux pulsars, mais celui-ci est vraiment spécial. Il s'agit d'un pulsar très fraîchement "recyclé" qui sort tout juste de l'usine de recyclage », a déclaré madame Archibald. Les chercheurs mcgillois ont travaillé avec la professeure Ingrid Stairs, de l'Université de la Colombie-Britannique, et Scott Ransom, de l'Observatoire national de radioastronomie ainsi qu'avec d'autres chercheurs de la collaboration qui vise à effectuer davantage d'observations de ce pulsar inhabituel.
Les pulsars sont des étoiles à neutrons tournant rapidement sur elles-mêmes et émettant un puissant rayonnement électromagnétique, qui demeure après que des étoiles massives aient explosé pour devenir des supernovæ. Les pulsars émettent des faisceaux d'ondes radio qui balayent l'espace de façon circulaire, à la manière des phares, à mesure que l'étoile effectue sa rotation. La plupart tournent sur eux-mêmes relativement lentement, dix fois par seconde ou moins, et, habituellement, leurs champs magnétiques les font ralentir encore davantage au fil des millénaires. Les pulsars millisecondes, toutefois, effectuent des centaines de rotations par seconde.
« Nous savons que les pulsars ordinaires émettent habituellement un rayonnement au sein du spectre des radiofréquences pendant une période variant de un à dix millions d'années, mais ils finissent par ralentir suffisamment pour s'éteindre », a expliqué la Pre Kaspi. « Toutefois, certains de ces vieux pulsars se "recyclent" en pulsars millisecondes. Ils finissent par tourner sur eux-mêmes extrêmement rapidement et peuvent ensuite émettre un rayonnement éternel. Comment la nature arrive-t-elle à adopter un comportement aussi vert? »
On a longtemps émis la théorie que les pulsars millisecondes étaient créés dans des systèmes binaires, quand la matière d'un des deux pulsars se trouve dans la magnétosphère de son compagnon et augmente la vitesse de rotation, mais le processus n'avait jamais été observé directement jusqu'à aujourd'hui.
« Imaginez une balle de tennis sur table dans une baignoire, quand vous retirez le bouchon du drain », explique madame Archibald. « Toute l'eau tourbillonne autour de la balle et la fait soudainement tourner beaucoup plus vite que lorsqu'elle flottait simplement à la surface. »
« Nous avons observé des systèmes qui subissent une mise en rotation parce que, quand la matière y tombe, les étoiles deviennent vraiment brillantes aux rayons X et sont faciles à voir », a-t-elle ajouté. « Mais nous n'avons jamais observé les pulsations radio de ces étoiles pendant le processus de mise en rotation. Nous avons enfin trouvé un véritable pulsar radio qui indique, hors de tout doute, qu'il a simplement été recyclé. »
Le pulsar découvert par l'équipe de recherche a été observé de manière fortuite par un groupe indépendant de recherche optique qui a constaté que de la matière tourbillonnait autour du pulsar, il y a environ une décennie, l'équivalent d'un clignement de l'œil en astronomie. Ce groupe a qualifié son observation de troublante, sans soupçonner qu'elle permettrait de découvrir un véritable pulsar radio.
« En d'autres mots, pour la première fois, nous avons entrevu pendant un bref instant une véritable usine de recyclage cosmique en action », a déclaré Ingrid Stairs, de l'Université de la Colombie-Britannique, qui s'est rendue à l'Observatoire national d'Australie et à l'Université de technologie Swinburne cette année. « Ce système nous fournit un laboratoire cosmique sans égal pour étudier comment les pulsars millisecondes évoluent et renaissent. »
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Parmi les autres collaborateurs principaux œuvrant à cette étude, on compte les professeurs Maura McLaughlin et Duncan Lorimer, de l'Université de Virginie-Occidentale, et Scott Ransom, de l'Observatoire national de radioastronomie. En plus du télescope de Green Bank, les scientifiques ont utilisé, au cours de leur étude, le radiotélescope de Westerbork, aux Pays-Bas, le radiotélescope Arecibo de Puerto Rico et le radiotélescope de Parkes, en Australie.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Une région entière de Mars façonnée
par l'eau. Les données fournies par le véhicule Opportunity,
qui explore le cratère Victoria près de l'équateur sur
Mars depuis deux ans, indiquent un type de sédimentation dû à
d'anciens écoulements similaire à celui trouvé dans d'autres
cratères situés à plus de six kilomètres au nord.
Selon les chercheurs, cette découverte signifie que l'eau a dû
modeler toute la région par le passé. Grâce aux informations
fournies par Opportunity, Steven Squyres et ses collègues ont analysé
les parois du cratère Victoria qui a un diamètre d'environ 750
mètres et une profondeur de 75 mètres, et caractérisé
l'impact météoritique qui l'a créé. Ils précisent
que les strates présentes sur les parois du cratère portent la
marque d'anciennes dunes formées par le vent et que certaines ont même
une taille comparable à celles aux États-Unis qui se sont déposées
durant la période du Jurassique, il y a environ 200 à 146 millions
d'années. Le résultat le plus important est toutefois que l'ancienne
forme d'altération due à l'eau établie à des kilomètres
de là sur deux autres cratères de Mars a aussi agi sur le relief
de Victoria. (Source : EurekAlert)
CoRoT détecte des modes d'oscillations non radiaux à longue durée de vie dans des étoiles géantes
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Dans environ 5 milliards
d'années, notre Soleil va se dilater pour devenir une étoile
géante rouge. Ce stade évolutif est commun à
toutes les étoiles qui ressemblent au Soleil une fois qu'elles
ont brûlé leur combustible, l'hydrogène, présent
dans le coeur. Ces astres sont particulièrement intéressants
à étudier afin de tester nos théories représentant
les stades évolués des étoiles.
Les géantes rouges sont des étoiles se trouvant dans un stade évolué, représentatif du futur de notre Soleil. Après avoir brûlé l'hydrogène du coeur, les étoiles de masse intermédiaire (typiquement entre 0.5 et 10 masses solaires) entament un processus de dilatation. Gagnant en volume, l'enveloppe de ces étoiles perd en densité et en température ce qui se traduit par un changement de couleur de son rayonnement vers le rouge. A la fin de leur vie, les géantes rouges vont subir une perte de masse importante contribuant ainsi à l'enrichissement du milieu interstellaire et à l'évolution chimique de la galaxie.
Une étoile géante rouge présente des modes d'oscillations qui sont excités stochastiquement par des mouvements turbulents qui se produisent dans l'enveloppe convective externe de l'étoile. Certains de ces modes d'oscillation sont dits "radiaux": c'est-à-dire avec une symétrie radiale, circulaire; l'étoile se dilatant et se contractant suivant le rayon. Si, en plus de ces mouvements, viennent se superposer des mouvements transverses, on parle alors de modes d'oscillation "non radiaux". Voir la Fig.1 pour un exemple de ce type d'oscillation.
La seule facon que l'on ait de sonder directement l'intérieur d'une étoile est de mesurer précisément les fréquences de ses oscillations: la technique ainsi utilisée est appeléé "astérosismologie". Mais la qualité des observations antérieures à celles de CoRoT (de la Terre ou même de l'espace) étaient insuffisantes pour utiliser le potentiel de diagnostic de cette technique sur ces étoiles.
Le satellite CoRoT (COnvection, Rotation et Transit planétaire) est une mission spatiale du CNES (l'agence spatiale francaise) en partenariat avec l'ESA et plusieurs pays: la Belgique, l'Autriche, le Brésil, l'Allemagne et l'Espagne. Il a éte lancé le 27 décembre 2006 depuis le cosmodrome de Baikonour à bord d'une fusée Soyuz Fregat II-1b. CoRoT a deux objectifs scientifiques principaux: étudier l'intérieur et la dynamique des étoiles grâce à la sismologie et détecter des exoplanètes. Pour répondre à ces deux objectifs, CoRoT est capable d'observer de façon quasi ininterrompue de nombreuses étoiles pendant des périodes très longues et de mesurer les variations de leur éclat avec une extrême précision.
L'analyse des données CoRoT obtenues durant la première campagne d'observations scientifiques a permis d'identifier 300 étoiles se trouvant probablement dans le stage évolutif de géante rouge. Ces candidats géantes rouges ont révélé avoir un spectre d'oscillations très variées d'une étoile à l'autre (voir la Fig. 2). Parmi ces objets, un cas est particulièrement intéressant celui d'une étoile montrant un spectre d'oscillations régulier similaire à celui de notre Soleil et dû à la présence de modes non radiaux. La finesse des modes ainsi observés révèle des modes ayant une durée de vie plutot longue. On remarque aussi que ces modes ont une durée de vie plus longue que ceux du Soleil.
En conclusion, grâce à une qualité inégaléee des données photométriques obtenues sur une longue période d'observations quasiment ininterrompue, CoRot permet de conclure, sans aucune ambiguité possible, quant à la présence de modes non radiaux avec une longue durée de vie dans des étoiles géantes rouges. Ce résultat montre le grand intérêt d'étudier les oscillations de ces étoiles pour sonder leur intérieur; ces étoiles étant un excellent laboratoire pour tester nos modèles d'intérieur stellaire dans des conditions très différentes de celles de notre Soleil.
L'équipe est composée de:
Référence Non-radial modes with long lifetimes in giant stars
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Le 27 mai,
Bob Thirsk, astronaute de l'Agence spatiale canadienne, s'envolera de Baïkonour,
au Kazakhstan, à bord d'un véhicule spatial russe Soyouz afin
d'effectuer un séjour historique de longue durée à bord
de la Station spatiale internationale qui accueillera pour la première
fois un équipage de six personnes. Robert Thirsk deviendra ainsi le premier
Canadien à s'envoler à bord d'un véhicule russe Soyouz
et à prendre part à une mission Expedition à bord de la
Station spatiale internationale (ISS). Durant cette mission de six mois, il
effectuera, entre autres, des expériences scientifiques et techniques
canadiennes et agira à titre de spécialiste de robotique et de
responsable du module japonais Kibo. L'Agence spatiale canadienne assurera la diffusion de l'événement
en collaboration avec la NASA et l'ESA. Des séquences vidéo présenteront
les activités préparatoires à la mission. Quant au lancement
proprement dit, il sera retransmis en direct de Baïkonour.
La galaxie géante Messier 87 finalement mesurée
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En utilisant le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO, des astronomes ont réussi à mesurer la taille de la galaxie géante Messier 87 et ont été surpris de constater que ses parties externes ont été dépouillées par des effets encore inconnus. La galaxie semble également être sur une trajectoire de collision avec une autre galaxie géante dans cet amas très dynamique.
Les nouvelles observations indiquent qu'un halo d'étoiles de Messier 87 a été interrompu, avec un diamètre d'environ un million d'années-lumière, sensiblement plus petit que prévu, en dépit d'être environ trois fois plus étendu que l'halo entourant notre Voie lactée [1]. Au delà de cette zone seulement peu d'étoiles intergalactiques sont vues.
« C'est un résultat inattendu, » indique le co-auteur Ortwin Gerhard. « Les modèles numériques prévoient que le halo autour de Messier 87 devrait être plusieurs fois plus grand que ce qu'a révélé nos observations. Clairement, quelque chose doit avoir coupé le halo dès le début. »
L'équipe a utilisé FLAMES, le spectrographe très efficace au VLT à l'Observatoire de Paranal au Chili, pour faire des mesures ultra-précises d'une foule de nébuleuses planétaires dans les périphéries de Messier 87 et dans l'espace intergalactique dans l'Amas de galaxies de la Vierge, auxquel Messier 87 appartient. FLAMES peuvent simultanément prendre des spectres de nombreuses sources, réparties sur un secteur du ciel d'environ la taille de la Lune.
Le nouveau résultat est tout à fait une réussite. La lumière observée d'une nébuleuse planétaire dans l'Amas de la Vierge est aussi faible que celle d'une ampoule de 30 Watts à une distance d'environ 6 millions de kilomètres (environ 15 fois la distance Terre-Lune). En plus, les nébuleuses planétaires sont légèrement clairsemées à travers l'amas, aussi même le large champ visuel de FLAMES pouvait seulement capturer quelques dizaines de nébuleuses à la fois.
« C'est un peu comme rechercher une aiguille dans une meule de foin, mais dans l'obscurité », commente Magda Arnaboldi, membre de l'équipe. « Le spectrographe FLAMES sur le VLT était le meilleur instrument pour ce travail ».
À une distance d'approximativement 50 millions d'années-lumière, l'Amas de la Vierge est l'amas de galaxies le plus proche. Il est situé dans la constellation de la Vierge (Virgo) et est un amas relativement jeune et clairsemé. L'amas contient des centaines de galaxies, y compris des galaxies elliptiques géantes et massives, tout comme des spirales plus simples comme notre propre Voie lactée.
Les astronomes ont proposé plusieurs explications pour la « coupure » découverte de Messier 87, telle que l'effondrement de la matière foncée tout près dans l'amas de galaxies. Ce pourrait également être qu'une autre galaxie dans l'amas, Messier 84, est venue beaucoup plus près de Messier 87 dans le passé et l'a nettement perturbée il y a environ un milliard d'années. « À ce stade, nous ne pouvons confirmer aucun de ces scénarios, » dit Arnaboldi. « Nous aurons besoin d'observations de beaucoup plus de nébuleuses planétaires autour de Messier 87 ».
Une chose dont les astronomes sont sûrs, cependant, est que Messier 87 et sa voisine Messier 86 tombent l'une vers l'autre. « Nous pouvons les observer dans la phase juste avant le premier passage proche », note Gerhard. « L'Amas de la Vierge est toujours un endroit très dynamique et beaucoup de choses continueront à modeler ses galaxies au cours des milliards d'années à venir. »
Cette recherche est présentée dans un papier à paraître dans Astronomy and Astrophysics : « The Edge of the M87 Halo and the Kinematics of the Diffuse Light in the Virgo Cluster Core,» par Michelle Doherty et al.
L'équipe est composée de Michelle Doherty et Magda Arnaboldi (ESO), Payel Das et Ortwin Gerhard (Max-Planck-Institute for Extraterrestrial Physics, Garching, Germany), J. Alfonso L. Aguerri (IAC, Tenerife, Spain), Robin Ciardullo (Pennsylvania State University, USA), John J. Feldmeier (Youngstown State University, USA), Kenneth C. Freeman (Mount Stromlo Observatory, Australia), George H. Jacoby (WIYN Observatory, Tucson, AZ, USA), et Giuseppe Murante (INAF, Osservatorio Astronomico di Pino Torinese, Italy).
Notes
[1] Bien que la valeur standard pour le diamètre de la Voie lactée soit d'environ 100.000 années-lumière, on pense que son halo stellaire s'étend presque deux fois aussi loin.
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Après dix ans, toujours pas de signal intelligent
: Le plus grand et plus ancien projet de calcul bénévole
au monde, SETI@home, célèbre
son dixième anniversaire ce mois avec 140.000 participants et 235.000
ordinateurs faisant la recherche de signaux intelligents provenant de l'espace.
Aucun extraterrestre n'a encore été trouvé. Mais le projet tiendra un colloque toute la journée du 21
mai à l'Université de Californie, Space Sciences Laboratory
de Berkeley, pour célébrer l'anniversaire et
pour discuter le futur d'un projet qui excite toujours le public et a stimulé
le développement de douzaines de projets semblables.
L'ESA prépare les vols habités et les projets d'exploration de prochaine génération en recrutant de nouveaux astronautes européens
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L'ESA a présenté
aujourd'hui les six nouveaux astronautes qu'elle vient de recruter.
Ces derniers vont rallier le Corps des astronautes européens
afin de commencer leur formation et leur entrainement dans la perspective
des missions futures à bord de la Station spatiale internationale
(ISS) et vers d'autres destinations.
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Comète C/2009 K2 (Catalina)
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Un objet ayant l'apparence d'un astéroïde découvert le 18 Mai 2009 dans le cadre du Catalina Sky Survey a révélé sa nature cométaire lors d'observations de confirmation après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 K2 (Catalina) indiquent un passage au périhélie le 18 Août 2010 à une distance d'environ 3,8 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie le 07 Février 2010 à une distance d'environ 3,2 UA du Soleil.
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Hubble, remis à neuf, reprend sa course
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Au terme de cinq sorties extra-véhiculaires pleinement réussies, le télescope spatial Hubble a été replacé sur orbite.
Les astronautes de la mission STS-125 ont réparé certains des instruments qui avaient cessé de fonctionner et ont doté le télescope spatial de nouveaux instruments. La caméra Wide Field Planetary Camera 2 (WFPC 2) a été remplacée par la Wide Field Camera III (WFC III) plus performante. L'ordinateur SI C&DH (Science Instrument Command and Data Handling System) a été remplacé, de même que trois unités gyroscopiques RSU (Rate Sensor Unit) et les modules de batteries. Le module d'optique corrective COSTAR a été oté et remplacé par le Cosmic Origin Spectrograph (COS) qui permettra d'étudier la structure de l'Univers et la formation des galaxies. Les circuits électriques de l'instrument ACS (Advanced Camera for Surveys ) ont été réparés, de même que les circuits électroniques du STIS (Space Telescope Imaging Spectrograph). Le remplacement du Fine Guidance Sensor 2 a été effectué.
Ainsi rénové, le télescope spatial devrait pouvoir fonctionner jusqu'en 2014 sans qu'aucune autre intervention ne soit nécessaire. Le retour sur Terre des sept astronautes de la navette Atlantis, au terme de leur mission de onze jours qui aura permis de donner une nouvelle jeunesse à Hubble, est prévu pour le 22 Mai à Cap Canaveral en Floride.
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Comète C/2009 K1 (Gibbs)
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Alex R. Gibbs a annoncé sa découverte d'une nouvelle comète dans le cadre du Mt. Lemmon Survey le 16 Mai 2009. Après publication sur la page NEOCP du Minor Planet Center, la nature cométaire de l'objet a été confirmée par M. Pietschnig (Alter Satzberg, Vienna), par L. Bittesini et E. Pettarin (Farra d'Isonzo), et par R. Holmes (Astronomical Research Observatory, Charleston). Des images antérieures à la découverte, obtenues le 24 Avril 2009 par le Mt. Lemmon Survey, ont été identifiées.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2009 K1 (Gibbs) indiquent un passage au périhélie le 15 Juin 2009 à une distance d'environ 1,5 UA du Soleil.
Les observations supplémentaires indiquent que la comète 2009 K1 (Gibbs) est en réalité une comète périodique. Les éléments orbitaux de la comète P/2009 K1 (Gibbs) indiquent un passage au périhélie le 25 Juin 2009 à une distance d'environ 1,3 UA du Soleil, et une période de 7,3 ans.
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Le lanceur
Soyouz qui conduira l'astronaute de l'ESA Frank De Winne à bord de la
Station spatiale internationale dans le cadre de la mission OasISS doit décoller
de Baïkonour (Kazakhstan) le 27 mai à 12 h 34, heure française.
Au cours de cette mission, qui doit durer six mois, Frank De Winne sera chargé
de conduire un programme scientifique européen, d'actionner des bras
robotiques pour l'amarrage du véhicule de transfert japonais H-II à
l'ISS et d'installer des expériences scientifiques à l'extérieur
du module japonais Kibo. En octobre, il deviendra la premier Européen
à prendre les commandes de la Station, avant-poste permanent de l'homme
dans l'espace. La mission OasISS représente une étape importante
du programme ISS. Pour la première fois dans l'histoire de la Station,
l'équipage permanent sera porté à 6 personnes, ce qui permettra
d'exploiter pleinement les capacités technologiques et scientifiques
disponibles. Ce sera également la première fois que tous les partenaires
(Etats-Unis, Russie, Europe, Japon et Canada) seront représentés
simultanément par un astronaute à bord de la Station.
L'ESA assure la couverture du lancement de la mission OasISS depuis différents sites. Des experts de l'Agence seront présents sur place pour des interviews.
D'étonnantes images prises depuis la Terre et l'espace
montrent Herschel et Planck en vol le 14 Mai 2009. Les premières, prises
depuis Herschel, montrent le couple Planck-Sylda juste après la séparation
d'Herschel, environ 1150 km au-dessus de l'Afrique. Un second jeu pris depuis
la station terrestre optique de l'ESA montre Herschel, Planck, Sylda et l'étage
supérieur du lanceur apèrs la séparation, voyageant ensemble
à une altitude d'environ 100.000 km.
Leonid
Elenin (Tzec Maun observatory) a annoncé la redécouverte de la comète 169P/NEAT sur des
images prises le 19 Mai 2009. Celle-ci n'avait pas été revue depuis
le 25 Mai 2006. Le nouveau passage au périhélie de la comète 169P a lieu fin Novembre 2009.
Le cargo russe Progress M-66 plonge dans le Pacifique :
Les fragments du cargo russe Progress M-66 qui n'ont pas brûlé
dans les couches denses de l'atmosphère, sont retombés ce lundi
18 Mai 2009, à 15h15 UTC, dans un secteur désert de l'Océan
Pacifique. Le vaisseau de transport qui s'était séparé
de la Station Spatiale Internationale (ISS) le 06 Mai dernier, a reçu
l'impulsion de freinage à 14h32 UTC. Avant d'être immergé
dans le Pacifique, le Progress M-66 avait effectué un vol autonome dans
le cadre de l'expérience scientifique Plasma-Progress, destinée
à étudier les variations dans l'espace-temps de la densité
de l'environnement plasmatique d'un engin spatial pendant le fonctionnement
de ses moteurs à ergols liquides, selon la société de construction
spatiale russe RKK Energuia, qui a lancé l'expérience. Les résultats
de l'expérience sont observés par le seul radar terrestre à
diffusion incohérente russe appartenant à l'Institut de physique
solaire et terrestre d'Irkoutsk, relevant de l'Académie des sciences
de Russie.
Le Node 3 part rejoindre le centre spatial Kennedy : Baptisé
Tranquility par la NASA en référence à la célèbre
Mer de la Tranquillité qui a vu les premiers pas de l'homme sur la Lune
en 1969, le
Node 3 a quitté le 16 mai dernier le site italien de Thales Alenia Space,
à Turin, pour rejoindre le Centre Spatial Kennedy de la NASA, d'où
il sera lancé en direction de la Station Spatiale Internationale (ISS).
Construit par l'Europe, le Node 3 est un élément supplémentaire
qui sera amarré en permanence à la Station spatiale, contribuant
ainsi à compléter et étendre les capacités de l'ISS.
L'amarrage à la Station en orbite sera effectué à l'occasion
de la mission STS-130 de la navette Endeavour.
3C305, une curieuse galaxie rougeoyante
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Un dispositif inattendu de cette image de plusieurs longueurs d'onde de 3C305 est que l'émission radio -- produite par un jet à partir du trou noir central -- ne chevauche pas de près les données de rayons X. L'émission de rayons X, cependant, semble être associée à l'émission optique.
Utilisant cette information, les astronomes pensent que l'émission de rayons X a pu être provoquée par l'un ou l'autre de deux effets différents. Une option est que des jets du trou noir supermassif (non visible sur cette image) sont en interaction avec le gaz interstellaire de la galaxie et le réchauffent assez pour qu'il émette des rayons X. Dans ce scénario, le gaz chauffé par des chocs se trouverait devant les jets. L'autre possibilité est que le rayonnement lumineux en provenance de régions à proximité du trou noir insuffle suffisamment d'énergie dans le gaz interstellaire pour le faire luire. Des données plus profondes de rayons X seront nécessaires pour trancher entre ces alternatives.
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La navette Atlantis et le télescope spatial Hubble photographiés
pour la première fois devant le Soleil ! L'astrophotographe Thierry
Legault a capturé le passage devant le Soleil de la navette spatial Atlantis
(mission STS-125) et du télescope spatial Hubble voyageant ensemble autour
de la Terre. L'image a été réalisée depuis la Floride
à 100 km au sud du Kennedy Space Center le 13 mai 2009 à 12:17
heure locale, quelques minutes avant la capture de Hubble par Atlantis.
Lancement de Herschel et Planck
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A 15:49 CEST aujourd'hui, un peu moins de 40 minutes après le lancement, Herschel et Planck ont envoyé leurs premiers signaux radio vers la Terre, confirmant qu'ils se sont correctement séparés du lanceur et qu'ils sont fonctionnels.
Herschel, le passager supérieur, était le premier à se séparer de l'étage supérieur de l'Ariane 5 à 15:37 CEST à une altitude d'environ 1.140 km au-dessus de la côte Est de l'Afrique. Environ 1,5 minute plus tard, le support de structure Sylda qui enfermait Planck s'est détaché et séparé. Il était suivi par Planck à 15:40 CEST à une altitude d'environ 1.700 km légèrement à l'Est de la côte Est de l'Afrique.
Les satellites ont basculé sur leurs systèmes de pilotage et de télécommunications juste après la séparation, pour se réorienter et pour établir le contact avec la Terre pour la première fois depuis l'espace. Les signaux ont été reçus par l'antenne d'espace lointain de 35 mètres de l'ESA de New Norcia en Australie.
Les équipes de contrôle de la mission continueront de recevoir la télémétrie de Herschel par l'intermédiaire de New Norcia, et pour Planck par l'intermédiaire de l'antenne de l'ESA à Perth, également en Australie. Les ingénieurs d'opérations du vaisseau spatial au centre de contrôle de la mission utiliseront ces données pour évaluer la santé globale des satellites après le lancement.
Presque immédiatement après les débuts
de réception de télémétrie, les ingénieurs
détermineront la trajectoire réelle de chaque satellite
de sorte qu'elle puisse être affinée pour des manoeuvres
prévues de correction de trajectoire.
L'ESA en route vers les origines de l'Univers
14 mai 2009 Décollage réussi pour deux des missions les plus ambitieuses jamais conçues à ce jour pour dévoiler les secrets des régions les plus sombres, froides et anciennes de l'Univers : Herschel, télescope spatial dans l'infrarouge lointain, et Planck, qui doit cartographier le rayonnement de fond cosmique. Une fusée Ariane-5 a effectué cet après-midi le lancement double de ces deux satellites de l'ESA du port spatial de l'Europe en Guyane française.
Herschel, qui est équipé du plus grand miroir jamais lancé dans l'espace, travaillera dans des parties peu explorées du spectre électromagnétique, ce qui lui permettra d'étudier la naissance des étoiles et des galaxies ainsi que les nuages de poussières et les disques protoplanétaires entourant des étoiles. En outre, il sera l'outil le plus efficace jamais réalisé pour rechercher la présence d'eau dans des régions éloignées de l'Univers.
Planck est conçu pour cartographier de minuscules irrégularités dans le rayonnement fossile résultant de la toute première lumière émise dans l'Univers, peu après le Big Bang. Planck aura une sensibilité telle qu'il pourra se livrer à des observations aux limites de nos possibilités. Il plongera son regard dans l'Univers primordial et étudiera ses constituants tels que la matière noire et l'énergie noire qui restent une énigme pour la communauté scientifique internationale.
Voyage au point L2
Ces deux véhicules spatiaux de haute complexité ont été propulsés dans l'espace par un lanceur Ariane-5 ECA du port spatial de l'Europe à Kourou, en Guyane française, à 13h12 TUC (15h12 heure de Paris), ce jeudi 14 mai 2009. Près de 26 minutes plus tard, et à environ deux minutes d'intervalle, ils ont été placés chacun séparément sur une trajectoire de libération en direction d'un point virtuel dans l'espace, le deuxième point de Lagrange (L2), à près d'1,5 million de kilomètres de la Terre dans la direction opposée au Soleil.
Herschel et Planck se trouvent actuellement sur une orbite très allongée qui finira par les conduire à une distance moyenne de 1,5 million de kilomètres de la Terre. Depuis l'acquisition des premiers signaux radio des deux satellites, à 13h49 UTC (15:49 heure de Paris) aujourd'hui, ils sont désormais pilotés par l'ESOC, le Centre européen d'Opérations spatiales de l'ESA situé à Darmstadt (Allemagne). Tandis qu'ils s'acheminent vers leur position finale autour du point L2, tous deux semblent fonctionner de manière nominale. Les premières manœuvres de correction de trajectoire sont prévues demain.
Dans deux mois environ, les deux satellites commenceront leurs observations scientifiques, chacun sur son orbite autour du point L2, où les champs de gravité de la Terre et du Soleil se combinent pour créer un point d'équilibre. Une fois parvenus en ce point, à l'abri des interférences thermiques et radiatives du Soleil, de la Terre et de la Lune, Herschel observera une série de cibles présélectionnées, tandis que Planck balaiera en continu l'intégralité de la voûte céleste.
« Avec Herschel nous allons pouvoir reprendre les travaux d'avant-garde engagés avec ISO, le premier observatoire spatial dans l'infrarouge de l'ESA qui a été exploité de 1995 à 1998, tout en tirant parti de l'expérience acquise depuis par la communauté scientifique internationale dans le domaine de l'astronomie infrarouge.” déclare David Southwood, Directeur Science et Exploration robotique à l'ESA. “La technologie a depuis fait de grands progrès. Avec nos partenaires du monde entier et la communauté scientifique, qui attendent de longue date ce moment unique, nous allons travailler dur pour concrétiser la promesse ambitieuse portée par Herschel, certains que nous réaliserons une percée révolutionnaire qui apportera des réponses aux questions pressantes qui se posent aujourd'hui dans le domaine de la science spatiale. »
« Planck représente la première mission de l'ESA consacrée à l'étude du rayonnement résiduel issu du Big Bang. Il est conçu pour poursuivre les travaux formidables menés ces 20 dernières années par les satellites Relikt de la Russie, ainsi que COBE et WMAP de la NASA. » poursuit le Professeur Southwood. « Avec Planck, notre quête de connaissances nous conduit aux limites de ce qui est théoriquement observable. Le défi technique est immense mais si nous parvenons à franchir un grand pas en avant dans notre compréhension des origines et même du destin de l'Univers, la récompense sera immense elle aussi ! »
« Ce lancement double est le couronnement d'une vingtaine d'années de dur labeur pour les chercheurs qui ont imaginé ces missions, les ingénieurs qui ont conçu les satellites, les entreprises qui les ont fabriqués et le personnel de l'ESA qui a coordonné tous ces efforts. » déclare Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA. « Ce travail admirable n'aurait jamais pu se faire sans la détermination de tous les États membres de l'ESA, qui ont toujours veillé à ce que la science spatiale demeure au cœur de nos activités. Nous disposons d'un programme de science spatiale exceptionnel, élaboré par les communautés scientifiques de toute l'Europe, source d'innovation, intégrant les nouvelles technologies au bénéfice de tous les citoyens. »
En conclusion, M. Dordain déclare : « Herschel et Planck vont nous permettre de remonter très loin dans le temps, jusqu'aux origines de notre Univers. Ce n'est que par une meilleure compréhension de toute l'histoire de notre Univers que nous pourrons contribuer à mieux appréhender l'avenir de notre planète, la Terre, non pas en tant que corps céleste isolé mais en tant que partie intégrante de l'ensemble du système céleste. »
Note aux rédactions :
Herschel et Planck ont été développés dans le cadre d'un programme technologique commun par une équipe industrielle placée sous la conduite de Thales Alenia Space France, aidée principalement par Astrium Allemagne, Astrium Toulouse et Thales Alenia Space Italie.
De vastes consortiums de chercheurs et d'industriels du monde entier ont conçu et fabriqué les instruments de Herschel et de Planck sur financement national. Les principaux instituts sont : le SRON (Pays-Bas), l'Institut Max Planck de physique extraterrestre (Allemagne), l'Université de Cardiff (Royaume-Uni), l'Institut d'Astrophysique Spatiale (France) et l'Institut d'astrophysique spatiale et de physique cosmique (Italie).
Les instruments de Herschel et de Planck ont été financés par : le SRON (Pays-Bas), le DLR (Allemagne), le CNES, le CNRS et le CEA (France), le DLR et la MPG (Allemagne), BELSPO/PRODEX (Belgique), l'ASI (Italie), la NASA (États-Unis), le ministère de la Science et de la Technologie et l'Agence spatiale espagnole INTA (Espagne), le ministère de la Science et de la Recherche (Autriche), le STFC (Royaume-Uni), l'ASC (Canada), l'Observatoire de Stockholm (Suède), l'Observatoire astronomique national NAOC (Chine), le Tekes et Millilab (Finlande), ainsi que de nombreux autres contributeurs. Les réflecteurs du télescope Planck ont été financés par le Conseil de recherche en Sciences naturelles du Danemark et par l'ESA.
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La chasse aux planètes commence : Le vaisseau spatial
Kepler a commencé
sa recherche d'autres mondes comme la Terre. La mission, qui a été
lancée de Cape Canaveral en Floride le 06 Mars 2009, passera les trois
ans et demi à venir à examiner plus de 100.000 étoiles
pour des signes révélateurs de planètes. Kepler a la capacité
unique de trouver de petites planètes comme la Terre qui orbitent des
étoiles comme notre Soleil à des distances où les températures
sont idéales pour de possibles lacs et océans. Les scientifiques
et ingénieurs ont passé les deux derniers mois à vérifier
et calibrer le vaisseau spatial Kepler. Des données ont été
collectées pour caractériser l'interprétation d'imagerie
tout comme le niveau de bruit dans les mesures électroniques. Les scientifiques
ont établi la liste des cibles pour le début de la recherche de
planètes, et ces informations ont été chargées sur
le vaisseau spatial.
Spitzer capture une étoile préparant les cristaux
des comètes : Les scientifiques se sont longtemps demandés
comment les minuscules cristaux de sicilate, qui ont besoin de températures
caniculaires pour se former, ont réussi à pénétrer
dans les comètes congelées, nées dans le congélateur
des bords extérieurs du Système solaire. Les cristaux auraient
commencé en tant que particules non cristallisées de silicate,
une partie du mélange de gaz et de poussières à partir
duquel le Système solaire s'est développé. Une équipe
d'astronomes croit avoir trouvé une nouvelle explication pour où
et comment ces cristaux ont pu être créés, en utilisant
le télescope spatial Spitzer pour observer la croissance d'EX Lupi,
une jeune étoile comme le Soleil. Les résultats de l'étude,
qui paraissent dans l'édition du 14 Mai de Nature, fournissent
un nouvel aperçu sur la formation des planètes et des comètes.
Le vaisseau de ravitaillement russe s'amarre à l'ISS
: Le vaisseau spatial de ravitaillement russe Progress M-02M, au terme de
cinq jours de vol, s'est amarré à la Station Spatiale Internationale
(ISS) le 12 Ma 2009 à 19h24 UTC. Le vaisseau Progress M-02M, équipé
d'un système de contrôle numérique qui lui permet de s'amarrer
à l'ISS de façon plus précise, a été lancé
le 07 Mai du centre spatial de Baïkonour, au Kazakhstan, avec des
aliments, du carburant, de l'eau, des vêtements ainsi que d'autres équipements
à bord.
Environ
25 ans après l'envoi d'un premier Canadien dans l'espace, et seulement
quelques semaines avant que deux astronautes canadiens chevronnés s'envolent
à destination de la Station spatiale internationale, le ministre de l'Industrie,
l'honorableTony Clement, et le président de l'Agence spatiale canadienne
(ASC), Steve MacLean, ont dévoilé le nom des deux nouveaux astronautes du Canada. Jeremy Hansen et David
Saint-Jacques sont les premiers Canadiens à se joindre au Corps d'astronautes
du Canada depuis la campagne de recrutement de 1992. Ils deviennent ainsi les
11ème et 12ème Canadiens à joindre les rangs du Corps d'astronautes
du Canada. Cet été, les nouveaux astronautes suivront une courte
formation au siège social de l'ASC. En août 2009, ils se rendront
au Centre spatial Johnson de la NASA, à Houston, au Texas, où
ils suivront leur entraînement de base. D'ici là, les nouveaux
astronautes de l'Agence spatiale canadienne prendront part aux célébrations
qui entoureront les activités de mission de leurs collègues canadiens
Robert Thirsk, qui doit s'envoler, à partir de Baïkonour au Kazakhstan,
pour une mission de longue durée à bord de la Station spatiale
internationale le 27 mai, et Julie Payette, qui agira à titre de spécialiste
de mission lors de la mission STS-127 devant décoller du Centre spatial
Kennedy en Floride le 13 juin.
Nouveau problème pour Spirit : les cinq roues qui
fonctionnent encore sur Spirit viennent de s'enfoncer de moitié dans
un sol meuble. L'équipe d'ingénieurs et de scientifiques du rover
a suspendu temporairement la conduite de Spirit tout en étudiant le sol
autour du vagabond et en planifiant des simulations d'options de conduite avec
un rover test au JPL (et Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif.) de la NASA.
Préparations du lancement de Herschel / Planck pour
le 14 mai : Les équipes techniques au Centre européen des
operations spatiales (ESA/ESOC) à Darmstadt en Allemagne se préparent
pour le lancement de Herschel / Planck à bord d'Ariane 5. Le décollage
de la fusée est prévu pour jeudi, 14 mai, 15h12 (heure de Paris)
à partir du port spatial européen à Kourou. Une série
d'opérations techniques critiques sont prévues avant et durant
la phase de lancement. Dès la mise en orbite des deux satellites par
le lanceur, le centre de l'ESA à Darmstadt va reprendre le contrôle
des opérations de vol.
Lancement en direct à la Cité de l'espace
des satellites astronomiques Herschel et Planck le Jeudi 14 mai 2009 à
partir de 14h45. Grâce à l'Agence Spatiale Européenne, Maître
d'ouvrage des satellites et au Centre National d'Etudes Spatiales, qui participe
à ces deux projets, la Cité de l'espace diffusera cet évènement
de l'Astronomie spatiale qui pourrait être, si tout se passe bien, un
jalon historique de l'Année Mondiale d'Astronomie 2009.
Atlantis en route vers Hubble
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La navette spatiale Atlantis (mission STS-125) a décollé du pas de tir 39A du Kennedy Space Center en Floride comme prévu à 18h01 UTC ce 11 Mai 2009 pour la mission d'entretien finale (SM4) du télescope spatial Hubble.
Crédit : NASA TV
L'équipe est composé de l'astronaute vétéran Scott Altman qui fait office de commandant de la mission, du capitaine retraité de la marine Gregory C. Johnson qui servira de pilote. Les spécialistes de mission complétant l'équipage sont les vétérans John Grunsfeld, qui a déjà participé aux trois dernières missions d'entretien du télescope, et Michael Massimino, et pour la première fois dans l'espace Andrew Feustel, Michael Good et Megan McArthur.
Au cours des cinq sorties extravéhiculaires de la mission de 11 jours, les astronautes installeront deux nouveaux instruments, répareront deux de ceux qui sont inactifs et exécuteront le remplacement des composants qui garderont le télescope en fonction jusqu'à au moins 2014. La caméra Wide Field Planetary Camera 2 (WFPC 2) sera remplacée par la Wide Field Camera III (WFC III).
En plus du travail programmé à l'origine, Atlantis apportera également l'ordinateur SI C&DH (Science Instrument Command and Data Handling System) de remplacement pour Hubble. Les astronautes installeront l'unité sur le télescope, enlevant celui qui a cessé de fonctionner le 27 Septembre 2008, retardant la mission de service jusqu'à ce que le remplaçant soit prêt.
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Europe passe devant le disque de Ganymède : le 08
Mai 2009, l'astronome amateur Anthony Wesley (Murrumbateman, Australie) a photographié
un très rare événement d'une des lunes de Jupiter en éclipsant
une autre.
Le 10
Février 2009, les satellites Iridium 33 et Cosmos 2251 se sont percutés,
et des milliers de débris des deux satellites ont été dispersés.
Depuis lors, l'US Strategic Command a catalogué presque un milliers de
débris. Trois mois après cette collision, Daniel Deak, observateur
de satellite et responsable du site Obsat,
a préparé un jeu de cartes en 3D montrant où les fragments sont localités.
Présentation des nouveaux astronautes européens
le 20 mai au siège de l'ESA à Paris : L'Agence spatiale européenne
a lancé, en 2008, une campagne de recrutement de nouveaux astronautes,
destinée à des citoyens européens talentueux souhaitant
intégrer le Corps des astronautes européens, pour conduire de
futures missions à destination de la Station spatiale internationale
(ISS), puis un jour de la Lune et au delà. Après avoir enregistré
8413 candidatures recevables, qui furent ensuite soumises à un processus
de sélection très exigeant, l'ESA est désormais prête
à communiquer le résultat de cette campagne de recrutement. Jean-Jacques
Dordain, Directeur général de l'ESA, et Simonetta Di Pippo, Directrice
des Vols habités de l'ESA, présenteront ces futurs astronautes
au Siège de l'ESA, le 20 mai prochain.
L'honorable
Tony Clement, ministre de l'Industrie et ministre responsable de l'Agence spatiale
canadienne (ASC), et le président de l'ASC, Steve MacLean, présenteront
les deux nouveaux Canadiens qui se joindront au Corps des astronautes de l'Agence
spatiale canadienne lors d'une conférence de presse qui se tiendra au
Musée des sciences et de la technologie du Canada à Ottawa, en
Ontario, le mercredi 13 mai prochain. La campagne nationale de recrutement d'astronautes a été lancée au mois de mai 2008. Un nombre
record de 5 351 personnes ont soumis leur candidature en ligne. Au cours du
processus de recrutement qui a duré une année, l'ASC a procédé
à plusieurs entrevues des candidats retenus et leur a fait subir une
série d'examens médicaux ainsi que des tests physiques et d'aptitudes
dans des conditions parfois extrêmes. En mars dernier, l'ASC a dévoilé
le nom des 16 finalistes. L'étape finale de la sélection est maintenant
terminée.
Hubble photographie une nébuleuse planétaire pour célébrer le démantèlement de la super caméra
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La communauté de Hubble fait ses adieux à l'instrument Wide Field Planetary Camera 2 (WFPC2), qui sera bientôt démantelé, embarqué sur le télescope spatial Hubble (HST). En hommage à la caméra optique d'Hubble la plus ancienne, la nébuleuse planétaire K 4-55 a été imagée en tant que "jolie image" finale de WFPC2.
Crédit : NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
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La constante de Hubble affinée restreint les explications possibles pour l'énergie sombre
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Est arrivé Edwin Hubble en 1923 qui a constaté que les galaxies s'éloignaient de nous à un rythme proportionnel, appelé la constante de Hubble, ce qui signifiait que l'Univers augmentait uniformément, aussi il n'y avait plus besoin de l'étayer avec n'importe quelle force mystérieuse de l'espace lointain. En mesurant comment cette expansion était prévue ralentir au fil du temps, il y a 11 ans, deux études, une conduite par Adam Riess (Space Telescope Science Institute/Johns Hopkins University) et Brian Schmidt (Mount Stromlo Observatory), et l'autre par Saul Perlmutter (Lawrence Berkeley National Laboratory), ont indépendamment découvert l'énergie sombre, qui semble se comporter comme la constante cosmologique d'Einstein.
Pour mieux caractériser l'énergie sombre, Riess a employé la vue perçante du télescope spatial Hubble (combinée avec les données de 2003 du satellite Wilkinson Microwave Anisotropy Probe, WMAP, de la NASA) pour affiner la valeur du taux de l'expansion de l'Univers avec une précision de trois pour cent. C'est un grand pas en 20 ans quand les évaluations des astronomes pour la constante de Hubble étaient en désaccord par un facteur de deux.
La valeur de la constante de Hubble est de 74±4 km/s/Mpc.
Cette nouvelle valeur implique que l'énergie sombre est vraiment une poussée régulière sur l'Univers comme Einstein l'a imaginé, plutôt que quelque chose de plus effervescent (comme le premier Univers inflationniste) qui change nettement avec le temps.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Le 16
Juin 2009, la Cité des sciences et de l'industrie dévoile "Objectifs Terre : la révolution des satellites",
la nouvelle exposition permanente dédiée à l'espace et
à l'exploration terrestre.
L'ESA s'apprête à lancer deux grands observatoires spatiaux pour sonder l'Univers lointain
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Deux des satellites d'astronomie les plus complexes jamais réalisés, Herschel et Planck, seront lancés au cours de ce mois par l'Agence spatiale européenne (ESA). Ils partiront à destination de l'espace lointain et seront placés en orbite autour d'un point d'observation particulier situé au-delà de l'orbite lunaire. Commencera alors une campagne d'observation hors du commun qui nous permettra de mieux comprendre l'histoire de notre Univers.
Herschel est un grand télescope spatial conçu pour étudier certains des objets les plus froids du cosmos dans un domaine du spectre électromagnétique encore largement inexploré, l'« infrarouge lointain ». Le télescope Planck réalisera quant à lui une cartographie du rayonnement fossile de l'Univers -lumière issue du Big Bang- avec une sensibilité et une précision inégalées. Grâce à ces deux missions particulièrement ambitieuses, l'Europe s'apprête à franchir une nouvelle étape dans le domaine de l'astronomie spatiale.
Les dimensions de Herschel -7, 5 mètres de haut et 4 mètres de large- en font le plus grand télescope infrarouge jamais construit. La surface extrêmement lisse de son miroir primaire de 3,50 mètres de diamètre, composé de carbure de silicium ultraléger, représente près d'une fois et demie celle du télescope Hubble et six fois celle du miroir de son prédécesseur, l'observatoire ISO lancé en 1995 par l'ESA.
Grâce à son formidable pouvoir de capture de la lumière et à ses détecteurs sophistiqués, refroidis à une température proche du zéro absolu par plus de 2000 litres d'hélium superfluide, Herschel sera capable d'observer les sources de rayonnement infrarouge les plus ténues et les plus éloignées et de scruter les zones encore inexplorées du domaine spectral infrarouge et submillimétrique.
Herschel pourra percer les épais nuages de gaz et de poussière cosmique et observer des structures et des phénomènes très lointains remontant à l'aube de l'Univers, comme la naissance et l'évolution des premières étoiles et galaxies il y a 10 milliards d'années, tentant ainsi d'établir précisément comment tout a commencé. Plus près de nous, à l'intérieur de notre Galaxie, il pourra également étudier des objets extrêmement froids comme les nuages de poussière et de gaz interstellaires à partir desquels se forment étoiles et planètes, mais aussi l'atmosphère entourant les comètes, les planètes du système solaire et leurs satellites.
Doté d'un télescope de 1,5 mètre de diamètre et d'instruments sensibles au rayonnement hyperfréquence, Planck mesurera des variations de température caractéristiques de la période de formation de l'Univers. Il observera le fond diffus cosmologique, c'est-à-dire les vestiges des premiers rayons de lumière émis dans l'espace environ 380 000 ans après le Big Bang, lorsque la densité et la température de l'Univers eurent suffisamment diminué pour que la lumière parvienne à se séparer de la matière et à se propager dans l'espace.
Le 'coeur' de Planck fonctionnera à des températures extrêmement basses, ce qui permettra d'obtenir une sensibilité et une résolution sans précédent. En mesurant les infimes variations de température du fond diffus cosmologique, il permettra aux scientifiques d'extraire au moins quinze fois plus d'informations sur l'origine de l'Univers, son évolution et son avenir que ses prédécesseurs les plus récents.
Les détecteurs de Herschel seront refroidis à 0,3 degré au-dessus du zéro absolu. Ceux de Planck atteindront des températures encore plus basses, supérieures de 0,1 degré seulement au zéro absolu. Finalement, les zones les plus froides de l'Univers pourraient bien se trouver à l'intérieur de sa charge utile ! Le satellite doit recueillir quelque 500 milliards de données brutes à partir desquelles sera réalisée une série de cartes du ciel d'une résolution de plusieurs millions de pixels permettant aux scientifiques de mieux comprendre la structure de l'Univers et d'appréhender l'ensemble de ses composants. Planck sera également capable de déterminer la quantité totale d'atomes dans l'Univers, d'en déduire la densité totale de matière noire - forme de matière encore impossible à observer directement mais «visible» grâce à ses effets sur le milieu environnant -, et peut-être même de fournir un nouvel éclairage sur la nature de la mystérieuse énergie noire.
Herschel et Planck, deux missions hors pair qui promettent de révolutionner notre connaissance du cosmos, représentent également une formidable prouesse technologique pour laquelle l'ESA a mobilisé une centaine de partenaires industriels et de laboratoires en Europe, aux Etats-Unis et dans le reste du monde.
Assister au lancement
Le grand public pourra suivre la vidéotransmission de cet événement sur le site http://www.esa.int
Herschel/Planck, mission du Programme scientifique de l'ESA
Herschel and Planck sont les deux dernières missions qui seront lancées par l'ESA dans le cadre de son programme à long terme 'Horizon 2000', mis en place en 1985 pour couvrir le domaine de la science spatiale. Ce programme a déjà offert à la communauté scientifique internationale une série de missions à la pointe de la technologie : Integral et XMM-Newton, deux observatoires fonctionnant respectivement dans le rayonnement gamma et dans le rayonnement X ; la sonde Huygens qui a atterri sur Titan, la plus grande lune de Saturne ; Ulysses, Soho et Cluster, missions d'étude du Soleil, de sa sphère d'influence et des interactions Soleil-Terre ; la mission lunaire Smart-1 et les sondes d'exploration planétaire Mars Express et Venus Express ; le chasseur de comète Rosetta, qui se trouve actuellement à mi-chemin de sa cible, le noyau de la comète Churyumov-Gerasimenko. Au cours des 25 dernières années, le programme Horizon 2000 et ses successeurs, Horizon 2000 + et Vision cosmique, ont forgé un modèle qui a assuré le succès des sciences spatiales européennes, posant les fondements de la future exploration scientifique de l'espace et hissant l'Europe au rang de partenaire à part entière dans les projets de coopération internationale.
Un formidable effort de coopération internationale
Les satellites Herschel et Planck ont été construits dans le cadre d'un programme technologique commun réalisé pour le compte de l'ESA par Thales Alenia Space (Cannes, France), maître d'oeuvre et responsable du module de charge utile de Planck. La société était à la tête d'un consortium dans lequel Astrium (Friedrichshafen, Allemagne) était chargé du module de charge utile de Herschel et la filiale turinoise de Thales Alenia Space (Italie) des modules de service. Astrium (Toulouse, France) a fourni le télescope de Herschel tandis que celui de Planck a été développé en collaboration entre l'ESA et le Centre spatial danois.
Les instruments de Herschel et de Planck ont été conçus et fabriqués par des consortiums internationaux de chercheurs et d'industriels.
Herschel comprend trois instruments : le spectromètre haute résolution HIFI, construit par un consortium dirigé par l'Institut néerlandais de recherche spatiale (SRON), le photomètre imageur et spectromètre PACS, sous maîtrise d'½uvre de l'Institut Max Planck de physique extraterrestre (Allemagne) et le récepteur imageur spectral et photométrique SPIRE, placé sous la responsabilité de l'Université de Cardiff (Pays-de Galles, Royaume-Uni). Les Etats-Unis (NASA), le Canada et la Pologne ont également apporté d'importantes contributions au projet.
La charge utile de Planck se compose de l'instrument haute fréquence HFI, sous maîtrise d'oeuvre de l'Institut d'Astrophysique Spatiale (France) et de l'instrument basse fréquence LFI, construit par un consortium dirigé par l'Istituto di Astrofisica Spaziale e Fisica Cosmica (Italie), avec une importante contribution des Etats-Unis (NASA).
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
Le nom d'Aegaeon a été approuvé pour
le satellite Saturn LIII (S/2008
S1). Dans la mythologie grecque, Aegaeon est une créature monstrueuse
aux cent bras, appelée Briarée
(Briareus) par les dieux, et engendrée par Gaia (la Terre) et Ouranos
(le Ciel).
Les deux premières antennes d'ALMA reliées avec
succès : Les scientifiques et ingénieurs travaillant sur le
projet astronomique terrestre le plus grand, Atacama Large Millimeter/submillimeter
Array (ALMA), ont achevé une autre étape importante : la liaison
réussie de deux antennes astronomiques d'ALMA, synchronisées avec
une précision d'un millionième de millionième de seconde
- pour observer la planète Mars.
Grâce
à la sonde japonaise Kaguya, la meilleure carte de la face cachée de la Lune jamais produite
est disponible.
La Porte
aux étoiles (www.porteauxetoiles.org), un nouveau portail astronomique
sur le web ! Ce site, réalisé par l'AFA, en collaboration avec
le CEA, le Cnes le CNRS, l'Insu, l'In2p3 et le magazine Ciel et Espace,
a pour ambition de devenir le site de référence concernant les
événements liés aux sciences de l'Univers ainsi que le
centre de ressources naturel pour toute personne désirant savoir où
trouver de l'information sur ce thème. Il n'a pas la vocation de recenser
de manière exhaustive tout ce qui se fait mais plutôt de proposer
la sélection francophone la plus pertinente en fonction du type d'information.
Créé à l'occasion de l'année mondiale de l'astronomie,
il se veut pérenne. Différentes entrées en fonction du
public sont disponibles dès l'accueil. Ainsi le public a accès
aux dernières actualités et à du contenu ludo-éducatif (adresses
et annuaires, fiches d'activités, sites pour comprendre…), du contenu
pédagogique (fiches pédagogiques, supports de cours ou d'animations,
listes d'intervenants, propositions de projets, formations… ), des informations
sur la pratique et l'observation du ciel (conseils d'achats et d'observation,
formations, lieux d'observation et de pratique…) et des idées de sorties
(spectacles, conférences, expositions), des sites d'actualité
astronomique et de médias en ligne, des sites web pour comprendre…
Vivez une expérience unique en impesanteur : Vivre
une expérience inédite et ressentir pour la première fois
la sensation d'impesanteur : c'est ce que propose le CNES, en partenariat avec
RTL. A l'occasion du Salon du Bourget, le 16 juin prochain, vous pouvez être
celui ou celle qui effectuera un vol
parabolique à bord de l'Airbus
A300-ZERO G de Novespace.
Comète P/2009 H2 (McNaught) = P/2004 K2 (McNaught)
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P/2009 H2 (McNaught) = P/2004 K2 (McNaught) La comète périodique P/2004 K2 (McNaught) a été retrouvée dans le cadre du Spacewatch Survey le 28 Avril 2009 par T. H. Bressi, et identifié par les procédures automatiques au Minor Planet Center. Par la suite, des observations de redécouverte indépendantes ont été rapportées les 01 et 03 Mai par G. Muler, J. M. Ruiz, et R. Naves (Observatorio Nazaret, Lanzarote).
La comète P/2004 K2 (McNaught), d'une magnitude voisine de 18, avait été découverte le 20 Mai 2004 par Rob McNaught, peu avant son passage au périhélie du 16 Juin 2004. La comète P/2004 K2 avait été observée pour la dernière fois en Décembre 2004.
Les éléments orbitaux de la comète P/2009 H2 (McNaught) indiquent un passage au périhélie le 15 Décembre 2009 à une distance d'environ 1,55 UA du Soleil, et une période de 5,49 ans.
Satisfaisant aux conditions requises, la comète P/2009 H2 (McNaught) a reçu la dénomination définitive de 220P/McNaught en tant que 220ème comète périodique numérotée.
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
C/2002 S7 = 2008 N4 = 1996 X3 (SOHO) : Rainer
Kracht (Elmshorn) a établi le lien entre les comètes SOHO C/1996
X3, C/2002 S7, et C/2008 N4. Faisant suite à la circulaire MPEC 2008-P60 (où les comète C/1996 S5, C/1996
S4 et C/1996 S3 auraient dû être données en tant que C/1996
X5, C/1996 X4 et C/1996 X3), R. Kracht a suggéré que le lien correct
pour C/2002 S7 = C/2008 N4 soit avec C/1996 X3, sur l'hypothèse que la
comète a été affectée par de petites forces nongravitationelles.
(MPEC 2009-J14)
La mission du cargo spatial russe Progress M-02, arrimé
à la Station Spatiale Internationale (ISS) depuis le 13 février
2009, touche à sa fin. L'ordre de désarrimage sera donné
le 06 Mai. Le cargo passera ensuite en régime autonome jusqu'au 18 Mai
pour réaliser l'expérience géophysique "Plasma-Progress".
Par la suite le cargo quittera son orbite et plongera dans l'Océan Pacifique
sud.
Le premier astéroïde de type Apollo ayant une orbite
rétrograde pourrait avoir été découvert. L'objet,
appelé 2009
HC82, a été découvert dans le cadre du Catalina Sky
Survey, en Arizona, le matin du 29 Avril 2009. Après observations supplémentaires
par cinq différents groupes d'observateurs, il a été déterminé
que l'astéroïde, d'environ 2 km de diamètre, a une période
de 3,39 ans et une orbite très inclinée de 155 degrés par
rapport au plan de l'écliptique. Par conséquent, 2009 HC82 est apparemment le premier objet Apollo connu
ayant une orbite rétrograde.
Dans
un papier intitulé "2006
Fragmentation of Comet 73P/Schwassmann-Wachmann 3B Observed with Subaru/Suprime-Cam",
les auteurs ont analysé les images de la comète de 73P/Schwassmann-Wachmann
3B prises par l'instrument Suprime-Cam de Subaru et ont détecté
pas moins de 154 mini-comètes. La plupart de ces mini-comètes,
d'une taille comprise entre 5 et 108 mètres, ont été éjectées
du fragment B par un sursaut d'activité se produisant autour du 1er avril
2006.
Mercure, une planète dynamique
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MESSENGER (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry, and Ranging) est la première mission envoyée pour satelliser la planète la plus proche du Soleil. Elle utilisera la gravité de Mercure pour une assistance critique nécessaire pour garder le vaisseau spatial sur la bonne trajectoire pour son insertion en orbite autour de la planète dans moins de deux ans à compter de maintenant.
Au cours de son second survol de Mercure le 06 Octobre 2008, les appareils-photo de MESSENGER ont capturé plus de 1.200 images en haute résolution et en couleurs de la planète, dévoilant 30 autres pour cent de la surface de Mercure qui n'avaient jamais été vus auparavant par le vaisseau spatial et recueillant des données essentielles pour prévoir la mission globale. Dans un ensemble de quatre papiers publiés dans le magazine Science du 01 Mai 2009, les membres d'équipe de MESSENGER exposent en détail des conclusions supplémentaires sur la magnétosphère et l'exosphère de la planète et son histoire géologique.
MESSENGER a été lancé le 03 Août 2004. Après un dernier passage auprès de Mercure le 29 Septembre 2009, le vaisseau spatial commencera une étude orbitale d'un an de Mercure en Mars 2011.
MESSENGER révèle Mercure comme une planète dynamique
Les analyses des données du second survol
de Mercure par le vaisseau spatial MESSENGER (MErcury Surface, Space
ENvironment, GEochemistry, and Ranging) en Octobre 2008 montrent
que l'atmosphère de la planète, la magnétosphère,
et le passé géologique sont tous caractérisés
par des niveaux beaucoup plus grands d'activité que les scientifiques
suspectaient de prime abord.
Une abondance de magnésium
Le spectromètre atmosphérique et de
composition de surface de Mercure, ou MASCS (Mercury Atmospheric
and Surface Composition Spectrometer), a détecté des
quantités significatives de magnésium dans l'atmosphère
de la planète, rapporte William McClintock (Laboratory for
Atmospheric and Space Physics, University of Colorado, Boulder).
La « détection de magnésium n'était
pas trop étonnante, mais le voir dans les quantités
et la distribution que nous avons enregistrée était
inattendu, » note McClintock, co-investigateur de MESSENGER
et auteur principal d'un des quatre papiers. « C'est
un exemple du genre de différentes découvertes que
l'équipe de MESSENGER rassemblera pour nous donner une nouvelle
image de la façon dont la planète s'est formée
et a évolué. »
Une magnétosphère radicalement différente
MESSENGER a observé une magnétosphère
de Mercure radicalement différente pendant son deuxième
survol, comparé à sa rencontre plus tôt du 14
janvier, écrit le co-investigateur de MESSENGER James Slavin,
du Goddard Space Flight Center de la NASA , auteur principal d'un
autre papier. « Pendant le premier survol MESSENGER s'est
présenté par le côté crépuscule
de la queue magnétique, mesurant le champ magnétique
dipôle relativement calme plus proche de la planète,
et a quitté ensuite la magnétosphère près
de l'aube, » indique Slavin. « Des découvertes
importantes ont été faites, mais les scientifiques
n'ont détecté aucun dispositif dynamique, autre que
quelques vagues de Kelvin-Helmholtz le long de sa frontière
externe, la magnétopause. »
Un des résultats les plus passionnants du
second survol de Mercure par MESSENGER est la découverte
d'un grand bassin d'impact précédemment inconnu. Le
bassin Rembrandt est de plus de 700 kilomètres de diamètre
et s'il s'était formé sur la Côte Est des Etats-Unis
il s'étendrait entre Washington, D.C, et Boston.
L'évolution dans la croûte de Mercure
Il y a juste un an, la moitié de Mercure était inconnue. Les globes de la planète étaient blancs d'un côté. Avec des données d'images de MESSENGER, les scientifiques ont maintenant vu 90 pour cent de la surface de la planète en haute résolution et peuvent commencer à évaluer ce que cette image globale nous raconte sur l'histoire de l'évolution de la croûte de la planète, commente Brett Denevi, un membre de l'équipe de MESSENGER à l'Université d'Etat de l'Arizona et auteur principal d'un des papiers.
« Après cartographie de la surface, nous voyons qu'approximativement 40 pour cent sont couverts par des plaines lisses, » note Denevi. « Plusieurs de ces plaines lisses sont interprétées pour être d'origine volcanique, et elles sont globalement distribuées (contrairement à la Lune, qui a une asymétrie côté proche/côté opposé dans l'abondance de plaines volcaniques). Mais nous n'avons pas encore vu l'évidence pour une croûte riche en feldspath, qui compose la majorité des montagnes lunaires et est pensée s'être formée par flottaison durant le refroidissement d'un premier océan lunaire de magma. Au lieu de cela, une grande partie de la croûte de Mercure a pu s'être formée par des éruptions volcaniques répétées d'une manière plus similaire à la croûte de Mars qu'à celle de la Lune. »
Les scientifiques continuent d'examiner les données des deux premiers survols et se préparent à recueillir bien plus d'informations d'un troisième survol de la planète le 29 Septembre 2009.
Le troisième survol de Mercure est notre 'répétition générale' finale pour la représentation principale de notre mission : l'insertion de notre sonde en orbite autour de Mercure en Mars 2011 et la collecte d'informations continue sur la planète et son environnement pendant une année, » ajoute Solomon. « La phase orbitale de notre mission sera comme échafauder deux survols par jour. Nous allons boire à partir d'une lance à incendie de nouvelles données, mais au moins nous n'aurons jamais soif. Mercure a été réservée en révélant lentement ses secrets jusqu'à présent, mais dans moins de deux ans la planète la plus intérieure deviendra familière. »
Gilbert Javaux - PGJ-Astronomie |
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