Le 31 Juillet 2003 - mis à jour le 06 Août 2003
Comète C/2003 O2 (LINEAR)
|
|
La nouvelle comète, de magnitude 16.7, a été découverte par le télescope de surveillance LINEAR le 29 Juillet 2003.
Les premiers éléments orbitaux de C/2003 O2 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie au 02 Septembre 2003 à une distance de 1.60 UA.
http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K03/K03O43.html (MPEC 2003-O43) http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/2003O2.html
Compte-tenu des observations supplémentaires, les éléments orbitaux indiquent un passage au périhélie pour le 05 Septembre 2003 à 1.50 UA. La comète est périodique (période de 8.89 ans). Sa désignation devient P/2003 O2 (LINEAR).
http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K03/K03P24.html (MPEC 2003-P24) [06/08/2003] |
Poussières d'étoiles
|
|
Les astronomes de l'Université de Cardiff et de l'Observatoire Royal d'Edimbourg, à l'aide de l'instrument SCUBA submillimeter-wavelength camera, du James Clerk Maxwell Telescope d'Hawaii, croient avoir résolu l'un des plus vieux mystères de l'Univers : l'origine des poussières cosmiques.
L'équipe a mesuré la poussière cosmique froide dans un reste d'une supernova appelée Cassiopeia A située à environ 11.000 ans années-lumière. La quantité de poussières était mille fois ce qui avait été précédemment détecté, suggérant que des explosions stellaires peuvent produire plus de poussières que prévu et que ces explosions sont une des façons les plus efficaces de créer des poussières cosmiques.
La caméra SCUBA a permis de détecter une coque de poussières dans Cassiopeia A qui contient jusqu'à quatre fois la masse du Soleil. Cassiopeia A, probablement 30 fois plus massive que le Soleil, s'est effondrée il y a environ 300 ans après l'épuisement de son carburant primaire. Un trou noir s'est formé d'un peu de masse restante, selon la théorie, et le reste a été éjecté dans une violente explosion, disséminant alors dans l'espace interstellaire de grandes quantités d'éléments lourds comme le carbone et l'oxygène. Puisque ceux-ci sont les ingrédients de grains de poussières cosmiques, il avait été soupçonné que les supernovae pourraient jouer un rôle important dans l'explication de l'origine de la poussière. Cependant, jusqu'à présent, seules de minuscules quantités de poussières avaient été trouvées dans les supernovae.
Ces dernières années, les observations par l'instrument SCUBA et d'autres télescopes ont révélé des quantités surprenantes de poussières dans des galaxies situées à plus de 10 milliards années-lumière, montrant ainsi que la poussière a existé dans l'Univers moins d'un milliard d'années après le Big Bang.
http://space.com/scienceastronomy/supernova_dust_030731.html
http://www.cf.ac.uk/news/02-03/030717.html
|
Les émissions de rayons X naissent de la rencontre d'étoiles dans les amas globulaires
|
|
Une équipe de scientifiques, sous la conduite de David Pooley du Massachussetts Institute of Technology (MIT) de Cambridge, a profité de la capacité unique du satellite Chandra X-ray Observatory à situer précisément et résoudre d'individuelles sources, pour déterminer le nombre de sources de rayons X dans 12 amas globulaires dans notre Galaxie. La plupart des sources sont des systèmes binaires contenant une étoile effondrée, comme une étoile à neutrons ou une naine blanche, qui tire la matière d'une étoile compagnon normale comme le Soleil.
L'équipe a constaté que le nombre de systèmes binaires de rayons X est en corrélation étroite avec le taux de rencontres entre les étoiles dans les amas. Les scientifiques en concluent que les systèmes binaires sont formés par suite de ces rencontres.
http://chandra.harvard.edu/press/03_releases/press_073003.html |
Les deux queues de l'étoile à neutrons Geminga
|
|
Les Astronomes, utilisant l'observatoire spatial XMM-NEWTON de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), ont découvert une étoile à neutrons avec deux mystérieuses queues de rayons X, s'étendant sur environ 3 millions de millions de kilomètres à travers le ciel.
L'étoile à neutrons est nommée Geminga et c'est une des étoiles à neutrons connues les plus proches, à une distance de seulement 500 années-lumière. À la différence de la plupart des étoiles à neutrons, Geminga est étrangement calme dans le spectre radio, mais émet cependant d'énormes quantités de radiations gamma. C'est l'une des sources de rayons gamma les plus brillantes dans le ciel.
http://www.esa.int/export/esaCP/SEMQB4YO4HD_Expanding_0.html |
GALEX livre ses premières images de formation d'étoiles
|
|
Lancé en avril 2003, le satellite Galaxy Evolution Explorer (GALEX) a envoyé vers la Terre ses premières images de formation d'étoiles dans des centaines de galaxies. Le but de la mission est de dresser la carte du ciel dans le spectre ultra-violet et de déterminer l'histoire de formation d'étoiles dans l'Univers au cours des 10 milliards d'années passées. On s'attend à ce que la mission dure 28 mois.
http://www.jpl.nasa.gov/releases/2003/104.cfm
|
Attribution de noms pour 24 satellites
A la 25ème Assemblée Générale de l'Union Astronomique Internationale, qui se tenait du 13 au 26 Juillet à Sydney (Australie), le Working Group for Planetary System Nomenclature, chargé de l'attribution des noms, a annoncé les noms de 24 petits satellites de planètes découverts en 2000 et 2001. Ainsi, ce sont 11 lunes de Jupiter, 12 satellites de Saturne, et 1 lune d'Uranus, qui ont reçu un nouveau nom.
Six des 11 satellites de Jupiter (Autonoe, Thyone, Hermippe, Eurydome, Sponde, Pasithee, Euanthe, Kale, Orthosie, Euporie, Aitne) portent des noms de conquêtes du dieu grec Zeus et cinq des noms de filles de Zeus.
Les satellites de Saturne (Ymir, Paaliaq, Siarnaq, Tarvos, Kiviuq, Ijiraq, Thrym, Skadi, Mundilfari, Erriapo, Albiorix, Suttung) tirent leur noms de personnages mythologiques.
La lune d'Uranus (Trinculo) a été nommée d'après le nom d'un personnage de l'oeuvre "La Tempête" de William Shakespeare.
http://skyandtelescope.com/news/article_1012_1.asp
http://planetarynames.wr.usgs.gov/
La météorite de Vitim était probablement une comète
|
|
MOSCOU, le 25 Juillet 2003. / De correspondant de RIA Novosti Les scientifiques russes qui ont examiné l'endroit où la prétendue météorite de Vitim est tombée présument que ce qui frappa la taïga était une petite comète.
L'objet concerné était un grand corps céleste avec un poids supposé d'environ 100 tonnes, qui à la fin de Septembre de l'année dernière est tombé dans le bassin de la Rivière Vitim en Sibérie Orientale. Les témoins prétendent qu'ils ont vu un objet lumineux s'avancer à toute vitesse dans l'air et se fragmenter en petits morceaux et ont ensuite entendu une explosion puissante. Un feu a débuté à l'endroit de la chute sur un rayon de 3 kilomètres.
Parce que ces environs sont durs à atteindre, les investigateurs ne sont arrivés sur place que cet été. Les membres de l'expédition russe ont dit qu'ils n'ont pas découvert de restes de métal à l'emplacement de la chute.
De plus, le caractère des dégâts et la formation de radiation à l'épicentre de l'explosion diffère considérablement des conséquences de la chute d'une météorite, pensent les scientifiques. La version de météorite est aussi réfutée par le fait que les bords de météorites sont d'habitude fondus et les fragments du corps céleste ont une structure métallique dense. Les fragments trouvés par les scientifiques ressemblent à du grès et s'émiettent dans les mains. Cependant, l'eau locale qui a été trouvée contient du tritium, une sorte spéciale d'hydrogène radioactif et c'est plutôt étrange pour une comète.
Bien que, aux alentours de minuit le 24 Septembre 2002, l'objet volant au-dessus de la Sibérie Orientale ait été enregistré, selon l'US Defence Department, par un satellite militaire américain, les membres de l'expédition russe n'excluent pas qu'il pourrait s'agir d'un phénomène naturel rare, comme une boule géante de foudre ou une éjection de minéraux spéciaux souterrains qui se désagrègent dans l'eau et le gaz.
Des conclusions finales seront faites plus tard. Les enquêtes sur le site de la détonation continuent.
http://en.rian.ru/rian/index.cfm?prd_id=160&msg_id=3345630&startrow=1&date=2003-07-25&do_alert=0 |
Une météorite géante a ravagé 100 km² de taïga sibérienne en Septembre 2002
|
|
MOSCOU (AFP), le 25-07-2003 http://actu.voila.fr/Article/article_sciences_030725143603.8j89k52z.html
http://fr.news.yahoo.com/030725/202/3bhh1.html
|
De nouvelles cartes stupéfiantes de la présence d'eau sur Mars
|
|
Une nouvelle carte globale de Mars, basée sur les observations d'hydrogène faites par le vaisseau spatial Mars Odyssey, montre les emplacements probables de glace.
La présence d'hydrogène est un indicateur fort que l'eau, sûrement gelée, existe près de la surface de Mars, incorporée dans le sol. L'eau liquide pourrait exister sur la planète rouge, mais aucune donnée n'a jusqu'ici fourni d'indications sûres.
Les nouvelles cartes combinent des images de Mars Orbiter Laser Altimeter (MOLA), embarqué sur Mars Global Surveyor, avec des données du spectromètre de Mars Odyssey, prises sur plus de la moitié d'une année martienne (687 jours terrestres).
L'hydrogène a été cartographié par un spectromètre à neutrons, conçu à Los Alamos. Il mesure des changements de neutrons dégagés par le sol, un indicateur de l'hydrogène probablement sous forme de glace.
D'environ 55 degrés de latitude jusqu'aux pôles, Mars possède de vastes régions qui semblent être riches en glace (une moyenne de 50 pour cent d'eau par masse). Des traces semblables d'hydrogène ont aussi été trouvées, dans des concentrations inférieures (entre 2 à 10 pour cent d'eau par masse), tout près de l'équateur de Mars.
Étonnamment, deux grands secteurs, un dans le désert martien Arabia Terra et un autre sur le côté opposé de la planète, indiquent de relativement grandes concentrations d'hydrogène en sous-sol.
http://www.lanl.gov/worldview/news/releases/archive/03-101.shtml
http://www.space.com/scienceastronomy/mars_water_030725.html
http://www.lanl.gov/worldview/news/photos/mars.shtml http://www.lanl.gov/worldview/news/photos/equator_water_lanl.jpg http://www.lanl.gov/worldview/news/photos/polar_water_lanl.jpg |
Les toutes premières mesures de la taille et de la forme des halos massifs de matières sombres qui entourent des galaxies.
|
|
Deux astronomes de l'Université de Toronto et un collègue américain ont fait les toutes premières mesures de la taille et de la forme des halos massifs de matières sombres qui entourent des galaxies.
Leur recherche indique que des halos de matières sombres s'étendent plus de cinq fois plus loin que les étoiles visibles dans une galaxie. Dans le cas de notre galaxie de la Voie lactée, le halo s'étend à plus de 500.000 années-lumière de distance et pèse environ 880 milliards de fois plus que le Soleil.
La matière sombre n'émet aucune lumière et, donc, ne peut être vue directement. La seule preuve de son existence vient de la gravitation exercée sur les étoiles. On pense que la matière sombre représente approximativement 25 pour cent de la masse totale contenue dans l'Univers. Jusqu'à présent, la plupart des informations sur la matière sombre provient des mesures du mouvement de gaz et des étoiles dans les régions intérieures de galaxies. D'autres données importantes sont issues des simulations informatiques de la formation de la structure de l'Univers. Cependant, les scientifiques peuvent expliquer leurs découvertes de la matière sombre seulement s'il est vrai que les galaxies sont entourées par des halos massifs, tridimensionnels. La majorité des astronomes croit en une théorie qui suggère que ces halos soient légèrement aplanis.
Par l'utilisation de la relativement nouvelle technique d'effet de lentille gravitationnelle faible qui permet aux astronomes d'étudier la taille et la forme de la matière sombre, l'équipe a mesuré les formes de plus de 1.5 millions de galaxies éloignées à l'aide du CFHT (Canada-France-Hawaii Telescope) d'Hawaii. Les résultats obtenus indiquent que les halos sont effectivement aplanis.
http://www.pressroom.astronomy2003.com/news/index.html?id=121 |
Un réservoir géant de gaz dans le quasar le plus éloigné connu
|
|
La galaxie connue la plus éloignée trouvée à ce jour dans l'Univers, dénommée J1148+5251, contient un quasar brillant actionné par un trou noir au moins un milliard de fois plus massif que le Soleil. Le quasar est situé à une distance de 12,8 milliards d'années-lumière de la Terre (z=6.42), autrement dit, la lumière de la galaxie a été émise quand l'Univers était âgé d'environ un seizième de son âge actuel. L'Univers a maintenant 13.7 milliards d'années. J1148+5251 aurait été parmi les premiers objets lumineux dans l'Univers.
En étudiant le quasar, les astronomes ont découvert un réservoir géant de gaz contenant du monoxyde de carbone. Les astronomes avaient supposé que de telles quantités massives de matières avaient seulement été créées après de longues périodes de fusions lentes entre de petites galaxies. Mais la masse énorme de matières dans J1148+5251 suggère que seulement 870 millions d'années après le Big Bang, l'enrichissement en éléments lourds dans le gaz environnant est plutôt semblable à que nous trouvons aujourd'hui dans le milieu interstellaire des galaxies voisines.
http://www.nrao.edu/pr/2003/j1148
http://www.mpifr-bonn.mpg.de/staff/bertoldi/j114
http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99993974
http://www.csmonitor.com/2003/0724/p02s01-stss.html
http://www.spacetoday.org/DeepSpace/Stars/BlackHoles/BlackHoleQuasarSDSSJ11485251.html
http://arXiv.org/abs/astro-ph/0307410 http://arXiv.org/abs/astro-ph/0307408
|
Matière sombre
|
|
Des astronomes de l'Université de Cambridge (ROYAUME-UNI) ont étudié un groupe rare de galaxies connues comme des galaxies sphéroïdales naines. Celles-ci ont peu d'étoiles visibles, mais contiennent d'énormes quantités de matière sombre, une mystérieuse sorte de matière qui n'émet pas de lumière propre ou de radiation et ne peut donc pas être directement observée par des astronomes. Cependant, la matière sombre peut être détectée par la gravitation qu'elle manifeste sur des objets visibles comme des étoiles.
L'équipe a analysé une telle galaxie et les chercheurs ont trouvé pour la première fois les véritables limites extérieures d'une galaxie, et ont également montré que la matière sombre dans cette galaxie n'est pas distribuée comme la théorie conventionnelle le prévoit.
Cette étude pourrait aider les astronomes à comprendre comment les galaxies se sont formées.
http://www.pressroom.astronomy2003.com/news/index.html?id=101
http://www.admin.cam.ac.uk/news/press/dpp/2003072301
|
Un nombre astronomique d'étoiles : 70.000.000.000.000.000.000.000
|
|
Une équipe d'astronomes a annoncé à l'Assemblée Générale de l'Union Astronomique Internationale qui se tient à Sydney (Australie) qu'il y a environ 7x10²² (7 suivi de 22 zéros) étoiles dans l'Univers visible.
Cette estimation a été établie en mesurant précisément l'éclat de chaque galaxie dans une petite région de l'Univers pour évaluer le nombre d'étoiles contenues, et en extrapolant à l'échelle de l'Univers visible. Les chercheurs admettent que c'est juste une estimation basée en examinant seulement une petite partie de ciel, mais pensent cependant que leur évaluation est dix fois plus précise que les précédentes.
http://www.pressroom.astronomy2003.com/news/index.html?id=81
http://www.cnn.com/2003/TECH/space/07/22/stars.survey/index.html
http://www.space.com/scienceastronomy/star_count_030722.html |
C/2003 O1
|
|
La nouvelle comète de magnitude 17.5, dénommée C/2003 O1 (LINEAR), a été découverte par le télescope de surveillance LINEAR le 19 Juillet 2003 en tant qu'astéroïde, mais des observations supplémentaires ont montré qu'il s'agit bien d'une comète. Toutefois, aucune orbite n'a encore été publiée pour cette comète, actuellement située entre les constellations du Cygne (Cygnus) et de la Lyre (Lyra) aux coordonnées R.A. = 19h31, Decl. = +38.6. Seuls les observateurs expérimentés possédant un très bon équipement peuvent voir cette comète et le MPC (Minor Planet Center) demande des observations complémentaires sur sa page de demande de Confirmation (NEO Confirmation Page)
http://www.manteka.com/Cometas/index.asp Observatorio Pla de Arguines Cod. MPC 941
http://usuarios.lycos.es/fmizar/
http://cfa-www.harvard.edu/iau/NEO/ToConfirm.html
Une première orbite préliminaire a été calculée par Sebastian F. Hoenig, et indique un passage au périhélie à environ 6.9 UA, qui aurait déjà eu lieu en Janvier 2003. http://www.rzuser.uni-heidelberg.de/~shoenig/2003o1.cds.txt
Le calcul préliminaire du Minor Planet Center (MPC) indique un passage au périhélie à 4.65 UA pour le 16 Avril 2005, avec une orbite rétrograde parabolique inclinée à 118°. Aucun nom n'a encore été attribué à comète C/2003 O1, ce qui pourrait signifier que l'on prévoit une corrélation avec un objet de type astéroïde ou cométaire connu, ou qu'il existe un autre découvreur indépendant qui reste à confirmer. Une autre hypothèse est celle que les membres de la Commission chargée de l'attribution du nom des comètes soient actuellement en déplacement à Sydney (Australie) pour assister à la 25ème Assemblée Générale de l'Union Astronomique Internationale.
http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K03/K03O15.html (MPEC 2003-O15) [23/07/2003]
La comète est dénommée C/2003 O1 (LINEAR) est les éléments orbitaux indiquent un passage au périhélie pour le 10 Mars 2004 à une distance de 6.85 UA. http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K03/K03O40.html (MPEC 2003-O40) [30/07/2003]
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/2003O1.html |
Nouvelle population entière d'étoiles nouveau-nées très massives
|
|
En observant dans un nuage moléculaire géant dénommé W49, situé dans la galaxie de la Voie lactée, les astronomes de l'ESO ont découvert une nouvelle population entière d'étoiles nouveau-nées très massives. Cette recherche est présentée aujourd'hui par le scientifique João Alves, de l'ESO, à la 25ème Assemblée Générale de l'Union Astronomique Internationale qui se tient à Sydney (Australie).
A l'aide d'images infrarouges obtenues pendant une période de conditions d'observation excellentes avec le NNT (New Technology Telescope) de 3,5m de l'Observatoire de La Silla (Chili), les astronomes ont regardé profondément dans ce nuage moléculaire et ont découvert quatre groupes stellaires massifs, avec des étoiles chaudes et énergiques aussi massives que 120 masses solaires. La radiation extrêmement forte des étoiles dans le plus grand de ces groupes, W39A, alimente une région de 20 années-lumière de diamètre de gaz hydrogène surtout ionisé (une géante région HII).
W49 est une des régions les plus énergiques de formation d'étoiles dans la Voie lactée. Avec la découverte présente, les vraies sources de l'énorme énergie ont maintenant été révélées pour la première fois, mettant finalement fin à quelques décennies de suppositions et d'hypothèses astronomiques.
|
Les étoiles avec des métaux lourds ont plus de chance d'engendrer des planètes
|
|
Une comparaison entre 754 étoiles voisines similaires à notre Soleil (61 avec des planètes, 693 sans compagnon), montrent que les étoiles contenant le plus de fer et d'autres métaux (nickel, titanium, silicium et sodium) ont plus de chance d'avoir une planète comme compagnon.
Les 754 étoiles de cette étude ont été examinées pendant plus de deux ans, un délai suffisamment long pour déterminer si une planète de la taille de Jupiter est présente ou non dans leur entourage.
Les données montrent que les étoiles comme le Soleil ont entre 5 et 10 pour cent de chance d'avoir des planètes. Les étoiles présentant trois fois plus de métaux que notre Soleil ont 20 pour cent de chance de posséder des planètes, tandis que celles ayant un tiers des caractéristiques métalliques de notre étoile ont seulement 3 pour cent de chance de posséder un compagnon. Les 29 étoiles les plus pauvres en métaux de l'échantillon, toutes avec moins d'un tiers des caractéristiques en métaux de notre Soleil, n'avaient aucune planète.
http://www.pressroom.astronomy2003.com/news/index.html?id=61
http://www.berkeley.edu/news/media/releases/2003/07/21_iron.pdf
|
SOHO, la situation s'améliore
|
|
Depuis le 19 juin 2003, l'antenne haut gain (HGA) de SOHO, qui transmet des données haut-débit vers la Terre, était incapable de pointer correctement vers la Terre en raison d'une commande collée de son moteur. Cela a abouti le 27 juin 2003 à une perte du signal de SOHO par les stations terrestres habituelles de 26 mètres. Cependant, les antennes de radio de 34 mètres ont continué à recevoir des transmissions ultra-rapides du HGA jusqu'au 1 juillet 2003.
Dès lors, les astronomes ont compté principalement sur un signal de transmission de taux plus lent, envoyé par l'antenne de secours de SOHO qui ne nécessite pas d'être pointée verrs la Terre. Il peut être pris chaque fois qu'une antenne de 34 mètres est disponible. Cependant, ce signal de SOHO ne pouvait pas transmettre les données de tout. Quelques données ont été enregistrées à bord et téléchargées ensuite, en utilisant des transmissions ultra-rapides, toujours par l'antenne de secours, vers une antenne DSN de 70 mètres de la NASA, en fonction de leur disponibilité.
Pour réorienter convenablement l'antenne HGA vers la Terre, le 8 juillet 2003 les ingénieurs ont fait tourner le vaisseau spatial sur un demi-cercle. Le 10 juillet, l'antenne radio de 34 mètres de Madrid a rétabli le contact avec l'antenne haut gain de SOHO. Dès lors, au matin du 14 juillet 2003, les opérations normales avec le vaisseau spatial ont repris, par le biais de ses stations terrestres habituelles de 26 mètres, comme prévu.
L'antenne haut gain ne pouvant être pointée correctement, les pannes, d'une durée comprise entre 9 et 16 jours, continueront de se produire tous les 3 mois. Les ingénieurs feront tourner le satellite sur lui-même de 180 degrés à chaque fois que le problème se présentera. Cette manoeuvre réduira au minimum des pertes de données.
http://www.esa.int/export/esaCP/SEMMDOXO4HD_index_0.html
http://www.esa.int/sci_mediacentre/release2003.html?release=28
SOHO : La transmission des données scientifiques affectée par une anomalie d'antenne [24/06/2003] Problème technique sérieux pour SOHO [20/06/2003] |
Dernier clin d'oeil à la Terre
|
|
Tests réussis pour les instruments de la mission martienne de l'ESA. Une vue exceptionnelle de la Terre et de son satellite la Lune : C'est l'un des résultats obtenus à partir des premières séries de données transmises par la mission Mars Express de l'ESA.
Plus d'informations sur le site de l'ESA à l'adresse suivante:
http://www.esa.int/export/esaCP/SEMS6PXO4HD_France_0.html
|
Hubble traque la matière sombre d'un groupe de galaxies
|
|
Une équipe internationale d'astronomes, sous la conduite de Jean-Paul Kneib (de l'Observatoire Midi-Pyrénées, France/Caltech, Etats-Unis), Richard Ellis et Tommaso Treu (tous les deux au Caltech, Etats-Unis), a utilisé le télescope spatial Hubble pour reconstruire, à partir de 39 régions de ce groupe de galaxies, une unique carte de masse du groupe de galaxies CL0024+1654.
Cela leur a permis de voir pour la première fois à grandes échelles comment la mystérieuse matière sombre des galaxies est distribuée. Cette comparaison donne de nouveaux indices sur la manière dont de tels grands groupes se réunissent et quel rôle la matière sombre joue dans l'évolution cosmique.
Les recherches ont abouti à l'étude la plus complète à ce jour sur la distribution de matière sombre dans un groupe de galaxies. L'étude révèle que la densité de matière sombre sur des grandes échelles baisse brusquement en fonction de la distance du centre de groupe.
http://www.pressroom.astronomy2003.com/news/index.html?id=42
http://hubble.esa.int/science-e/www/object/index.cfm?fobjectid=33507 |
Des groupes d'étoiles errent dans l'Univers
|
|
La plupart des galaxies sont entourées par des dizaines, des centaines ou même de milliers d'amas d'étoiles anciennes. Notre propre galaxie, la Voie lactée, compte environ 150 de ces groupes globulaires.
Un grand nombre de groupes globulaires restés orphelins a été découvert par une équipe d'astronomes en utilisant des images obtenues l'année dernière avec le télescope Hubble et le télescope Keck géant de 10 mètres d'Hawaii. Ces groupes ne sont plus soumis à la gravitation de galaxies et semblent errer librement à travers l'espace intergalactique comme des vagabonds.
http://www.pressroom.astronomy2003.com/news/index.html?id=41 |
Les galaxies et leurs trous noirs grandissent ensemble
|
|
Une équipe internationale d'astronomes a annoncé que les galaxies et les trous noirs supermassifs semblent grandir ensemble. L'équipe a analysé plus de 120.000 galaxies dans le cadre du projet Sloan Digital Sky Survey (SDSS), et a constaté que plus de 20.000 d'entre elles ont contenu des trous noirs massifs en leurs centres, qui sont actuellement actifs et continuent de croître en masse. Les scientifiques ont constaté que plus rapidement le trou noir grandissait, plus rapidement la galaxie environnante elle-même grandissait en formant de nouvelles étoiles.
http://www.sdss.org/news/releases/20030715.blackhole.html
|
Mirage cosmique
|
|
En utilisant le télescope de 3,6m de l'ESO à La Silla (le Chili), une équipe internationale d'astronomes a découvert un mirage cosmique complexe dans la constellation australe de la Coupe (Crater). Ce système de lentille gravitationnelle consiste en au moins quatre images du même quasar ainsi qu'une image annulaire de la galaxie dans laquelle le quasar réside, un "anneau d'Einstein". La galaxie amplificatrice voisine qui cause cette étrange illusion d'optique est également bien visible.
L'équipe a obtenu les spectres de ces objets avec la nouvelle caméra EMMI montée sur le New Technology Telescope (NTT) de 3,5m de l'ESO, également à l'Observatoire de La Silla. Le quasar mirage est placé à une distance de 6.300 millions d'années-lumière (son "redshift" est z = 0.66) tandis que la galaxie elliptique mirage est à peu près à mi-chemin entre le quasar et nous, à une distance de 3.500 millions d'années-lumière (z = 0.3).
Le système a été désigné RXS J1131-1231. C'est le plus proche quasar de lentille gravitationelle découvert jusqu'ici.
http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2003/pr-19-03.html
|
Le télescope AMANDA II dresse la première carte du ciel des neutrinos
|
|
La carte, dévoilée lors d'une réunion dans le cadre de la 25ème Assemblée Générale de l'Union Astronomique Internationale qui se tient en ce moment à Sydney (Australie), dresse un premier aperçu des neutrinos.
Parce que les neutrinos sont invisibles, non chargés et presque sans masse, ils sont presque impossibles à détecter, malgré leur abondance. On croit qu'ils proviennent de certains des événements les plus violents de l'Univers (collisions de trous noirs, éclats de rayon gamma, événements violents aux coeurs de galaxies éloignées). Les neutrinos peuvent traverser librement les planètes, les étoiles, ou tout autre corps de l'espace interstellaire, y compris des galaxies entières.
Enfoui à 1,5 km de profondeur sous la glace de l'Antarctique, le télescope AMANDA II (Antarctic Muon and Neutrino Detector Array) est conçu pour regarder non en haut, mais en bas, à travers la Terre en direction du ciel de l'hémiphère Nord.
Il comprend 677 modules optiques de verre, rangés sur 19 jeux de câbles placés profondément dans la glace formant un cylindre de glace de 500 mètres de haut et 120 mètres de diamètre. Les modules de verre détectent les bandes de lumière créée lorsque les neutrinos entrent en collision avec les atomes de glace.
La carte produite par AMANDA II est préliminaire, et représente seulement un an de données recueillies par le télescope.
http://www.news.wisc.edu/newsphotos/amanda.html
http://www.pressroom.astronomy2003.com/news/index.html?id=32
|
Inauguration d'une nouvelle voie rapide pour la découverte de groupes de galaxies
|
|
Les observations combinées du satellite XMM-Newton de l'ESA et les observations réalisées par les plus grands et les plus efficaces télescopes optiques basés au sol, dont le Very Large Telescope (VLT) de l'ESO, ont abouti à la découverte de plusieurs grands groupes de galaxies.
Ces premiers résultats d'un programme de recherche ambitieux sont extrêmement prometteurs et ouvrent la voie pour un recensement très complet et minutieux des groupes de galaxies à des époques diverses.
http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2003/pr-18-03.html
http://www.esa.int/export/esaCP/SEM6SHXO4HD_Expanding_0.html |
La plus vieille et la plus lointaine planète connue identifiée dans M4
|
|
Le télescope spatial Hubble (HST) a mesuré précisément la masse de la planète connue comme étant la plus vieille de notre galaxie. Avec un âge évalué de 13 milliards d'années, la planète est plus de 2 fois plus âgée que la Terre dont l'âge est estimé à 4,5 milliards d'années.
La planète géante se trouve au coeur de l'amas globulaire M4, situé à une distance de 5.600 années-lumière dans la constellation du Scorpion (Scorpius).
Peu après la découverte du pulsar PSR B1620-26 en 1988, suivi peu de temps après, de la découverte d'une naine blanche en orbite autour de celui-ci, les astronomes notèrent d'autres perburbations, ce qui impliquait la présence d'un troisième compagnon en orbite autour des deux autres. Une planète ? Une naine brune ? Un étoile de faible masse ?
Les analyses faites par une équipe internationale de scientifiques, à partir des données d'Hubble, montrent que l'objet est de 2,5 fois la masse de Jupiter, confirmant ainsi qu'il s'agit d'une planète, probablement une géante gazeuse. L'existence même de cette planète suggère que les premières planètes se soient formées rapidement, un à deux milliards d'années après le Big-Bang, et qu'elles peuvent être très abondantes dans notre galaxie.
http://www.cidehom.com/article.php?_a_id=667 http://www.cidehom.com/article.php?_a_id=668
http://spaceflightnow.com/news/n0307/10planet/
http://hubblesite.org/newscenter/archive/2003/19/
http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/3053165.stm
|
L'atmosphère de Pluton se dilate
|
|
Pluton, la planète la plus petite et la plus éloignée dans notre système solaire, a révélé un phénomène étrange aux astronomes. Au lieu de se rétracter lorsque la planète s'éloigne du Soleil, la mince atmosphère de Pluton se dilate. Deux équipes indépendantes d'astronomes sont arrivées à cette conclusion après l'observation de deux occultations d'étoiles par la planète, les 20 Juillet et 21 Août 2002.
Depuis la découverte de l'atmosphère de Pluton en 1989, la planète s'est fortement éloignée du Soleil et l'on s'attendait à une chute des températures provoquant le gel d'un peu de gaz dans l'atmosphère, avec pour effet une baisse de pression et une contraction de l'atmosphère. Mais, selon Bruno Sicardy et ses collègues de l'Observatoire de Paris (France), la pression de l'atmosphère a doublé. La seconde équipe, composée de chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (MIT), est arrivée à la même conclusion.
La mission New Horizons Pluto-Kuiper Belt, dont le lancement est prévu pour Janvier 2006, devrait atteindre Pluton et son satellite Charon au cours de l'été 2015, après un survol de Jupiter en 2007. Pluton est la seule planète non encore observée de près. Cette mission devrait apporter des réponses sur la surface, l'atmosphère, l'intérieur et l'environnement spatial de la petite planète, ainsi que sur son satellite Charon.
http://despa.obspm.fr/~sicardy/pluton/pr_obs_fr.html
http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/3052467.stm
http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99993926
|
2003 Comet Awards
|
|
Pour la cinquième année consécutive, le Smithsonian Astrophysical Observatory (SAO), département du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (Cambridge, Massachusetts), a annoncé les destinataires de la récompense Edgar Wilson attribuée en 2003, pour la découverte de comètes par des amateurs pour l'année civile finissant le 10 Juin. La récompense, gérée par le SAO, en tant que bénéficiaire sous la volonté d'Edgar Wilson (Lexington, Kentuky), a été attribuée aux cinq découvreurs suivants :
- Sebastian F. Hoenig (Dossenheim, Germany), pour la découverte visuelle de la comète C/2002 O4 le 22 Juillet 2002,
- Tetuo Kudo (Kikuchi, Kumamoto, Japan), et Shigehisa Fujikawa (Mitoyo, Kagawa, Japan), pour leur indépendante découverte visuelle de la comète C/2002 X5 les 12 et 13 décembre 2002,
- Charles W. Juels (Fountain Hills, Arizona), et Paulo R. C. Holvorcem (Campinas, Brazil), pour leur découverte conjointe par CCD de la comète C/2002 Y1 le 28 Décembre 2002.
La comète C/2002 X5 est la sixième comète trouvée par Fujikawa. Sa première découverte de comète a été faite en 1969, il y a plus de trois décennies. Il est le seul gagnant de cette année ayant déjà effectué plusieurs découvertes de comètes.
Le co-découvreur Tetuo Kudo est un astrophotographe bien connu au Japon qui a commencé à chercher des comètes il y a quelques années. Il a découvert C/2002 X5 alors qu'il attendait de finir un cliché.
La comète C/2002 O4 (Hoenig) est la première découverte visuelle de comète par un amateur allemand depuis C/1946 K1 (Pajdusakova-Rotbart-Weber). Hoenig a aussi détecté une vingtaine de comètes sur les images transmises par le satellite SOHO.
La comète C/2002 Y1 (Juels-Holvorcem) a été découverte dans la première nuit d'utilisation d'une caméra à large champ, installée sur un télescope de 5 pouces, et destinée à la recherche d'objets brillants. Juels and Holvorcem collabore au moyen d'Internet avec l'aide de connections ADSL qui facilitent la communication et le transfert d'images en temps presque réel, entre leur maison respective en Arizona et au Brésil.
http://cfa-www.harvard.edu/press/pr0317.html
http://cfa-www.harvard.edu/iau/special/EdgarWilson_fr.html
|
Opportunity part enfin à l'assaut de Mars
|
|
Après une succession de reports, le second robot explorateur jumeau de la NASA vient de s'élancer à la conquête de Mars. Le lancement par une fusée Delta II, depuis Cap Canaveral (Floride), a eu lieu finalement ce Mardi 08 Juillet à 03h18 UTC.
Opportunity" doit se poser sur le site de Meridiani Planum le 25 Janvier 2004.
Mars Exploration Rover :
Les Missions vers Mars :
Dossier "L'exploration de la planète Mars - 2003 l'année martienne !": http://www.futura-sciences.com/sinformer/o/mars.php
The Planetary Society : NASA
Names Mars Exploration Rovers: Spirit and Opportunity
Nouvelles du Ciel :
Mars Exploration Rover-A : c'est parti ! [10/06/2003] Spirit prend son envol [09/06/2003] Mars Express à la conquête de la planète rouge [03/06/2003] Mars Exploration Rover : la NASA a choisi les sites d'atterrissage des rovers [11/04/2003]
|
Une tempête de poussières sur Mars ?
|
|
Hormis un petit nuage de poussières observé au nord-ouest de Solis Lacus pendant quelques jours à la fin du mois de Mai, la planète n'a montré au télescope aucun signe d'activité de tempête de poussières jusqu'à maintenant.
Donald C. Parker (Association of Lunar and Planetary Observers - Mars Section) rapporte que des changements significatifs ont pris place sur Mars dans les dernières 72 heures.
- Le 1er Juillet, des observations visuelles et CCD révèlent des changements d'albédo considérables par rapport à la veille dans les secteurs d'Iapygia, Hellas et ses environs. Plusieurs petits nuages discrets de poussières ont été observés. Les régions de Mare Tyrrhenum, Syrtis Minor, et Crocea-Oenotria, apparaissent être couvertes par un mince nuage blanchâtre, tandis que des taches de teinte ocre bordent Hellas et obscurcissent Deltoton-Iapygia.
- Le 2 Juillet, il était clair que quelque chose de majeur était en train de se mettre en place. Parker note que le nuage isolé aperçu la veille au-dessus de la région de Iapygia, s'est développé.
- Le 3 Juillet, Parker rapporte que le nuage a doublé de taille.
Ce qui n'était qu'un simple nuage de poussières semble se transformer progressivement en une tempête de poussières. Il n'est pas encore possible d'évaluer l'ampleur de cet événement.
Va t'on assister à une répétition du scénario de 2001 où, au moment de son opposition, une tempête de poussière se développa sur toute la surface de Mars, empêchant ainsi pendant quelques mois toute observation du sol de la planète ?
http://www.lpl.arizona.edu/~rhill/alpo/marstuff/recobs.html
http://elvis.rowan.edu/marswatch/imw/newsletters/imw5.05.html
http://www.britastro.com/mars/ecirc02.htm
|
HD70642, un système solaire de beaucoup comme le nôtre
|
|
Une équipe internationale de traqueurs de planètes, a détecté, à l'aide du télescope anglo-autralien de 3.9m (Anglo-Australian Telescope), une planète géante gazeuse gravitant autour de l'étoile HD 70642, dans une orbite semblable à celle de Jupiter, à une distance qui laisse suffisamment de place pour la présence d'autres planètes comme Mars et la Terre.
La masse de cette planète géante est de deux fois celle de Jupiter. La planète tourne en environ 6 ans sur une orbite quasi circulaire autour de l'étoile HD 70642 à une distance d'environ 3.2 UA, ce qui la placerait entre Mars et Jupiter si elle se trouvait dans notre propre Système Solaire.
L'étoile HD70642 est une étoile de type G5V située à environ 90 années-lumière de la Terre en direction de la constellation de la Poupe (Puppis). Cette découverte place cette étoile en tête de liste pour la recherche de planètes semblables à la Terre.
http://space.com/scienceastronomy/jupiterlike_planet_030703.html
|
Premières observations du Keck Interferometer
|
|
Les astronomes du Keck Interferometer ont observé une jeune étoile entourée d'un disque tourbillonnant, d'où peuvent résulter des planètes, effectuant ainsi la première application scientifique d'un interféromètre avec les télescopes de 10 mètres de Hawaii qui utilisent l'optique adaptative.
Les deux télescopes du W.M. Keck Observatory de Mauna Kea (Hawaii), connu comme le Keck Interferometer, constituent le plus grand système de télescope optique du monde. Dans sa capacité de résoudre de fins détails, le Keck Interferometer est équivalent à un télescope de 85 mètres. Le système transporte la lumière recueillie par les deux télescopes vers un laboratoire optique placé dans le bâtiment central pour y être traitée.
L'observation a été effectuée sur DG Tau, une jeune étoile qui n'a pas encore commencé à brûler l'hydrogène dans son coeur. De telles étoiles sont appelées des objets T-Tauri. Les observations de DG Tau ont été faites le 23 octobre 2002 et le 13 février 2003 et les découvertes seront publiées prochainement dans Astrophysical Journal Letters.
|
GMOS rivalise avec Hubble
|
|
Les images récemment obtenues, sans l'aide de l'optique adaptative, avec le Gemini Multi-Object Spectrograph (GMOS) installé sur le télescope de 8 mètres du Gemini South Telescope, sont parmi les plus nettes d'objets astronomiques jamais obtenues depuis le sol et rivalisent avec celles d'Hubble.
Parmi les images et les spectres acquis pendant la mise en marche récente du GMOS, une image est particulièrement irrésistible. Cette image révèle des détails remarquables, auparavant uniquement vus de l'espace, du Hickson Compact Group 87 (HCG87). HCG87 est un groupe de galaxies situé à environ 400 millions d'années-lumière dans la direction de la constellation du Capricorne (Capricornus).
http://www.gemini.edu/project/announcements/press/2003-3.html
http://www.gemini.edu/media/images_2003-3.html
http://space.com/scienceastronomy/gemini_spectrograph_030701.html |
Le jet du pulsar des Voiles
|
|
Le satellite Chandra X-ray Observatory a observé 13 fois, entre Janvier 2000 et Août 2002, le pulsar des Voiles (Vela), une étoile à neutrons en rotation située à environ 1.000 années-lumière. Ces observations, conçues pour étudier la question de la nature de l'écoulement de matière et d'antimatière du pulsar, ont conduit à la découverte qu'un jet extérieur de particules pliait et se déplaçait de côté à des vitesses phénoménales.
L'animation réalisée à partir de la série d'observations montrent qu'en quelques semaines le jet change radicalement de forme, tandis que des gouttes brillantes se déplacent le long du jet à environ la moitié de la vitesse de la lumière. Le jet est composé de positrons (une forme d'antimatière d'électrons) qui forme une spirale autour d'un champ magnétique. Les particules dans le jet sont créées et accélérées par des tensions 100 millions de fois celles des éclairs. Ces tensions sont produites par l'action combinée de la rotation rapide de l'étoile à neutrons et de son champ magnétique intense. Sur sa longueur entière, la largeur du jet reste approximativement constante. Cela suggère que le jet soit limité par des champs magnétiques produits par des électrons coulant le long de l'axe du jet.
L'étude des jets des pulsars est importante non seulement en soi, mais pourrait aussi aider à comprendre la nature des énormes jets venant de trous noirs supermassifs.
|