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Nouvelles du Ciel d'Août 2004

 

Les Titres

  

Les scientifiques découvrent une nouvelle classe de planètes extrasolaires [31/08/2004]

MARS EXPRESS Eos Chasma [30/08/2004]

C/2004 Q2 (Machholz) [27/08/2004]

Une masse de 14 fois la Terre pour la nouvelle exoplanète [25/08/2004]

C/2004 Q1 (Tucker) [25/08/2004]

Le petit télescope découvre une planète géante [25/08/2004]

Comment s'est formée la planète du système binaire Gamma-Cephei ? [24/08/2004]

MARS EXPRESS Dunes dans un cratère de Argyre Planitia [24/08/2004]

Cassiopeia A révèle des jets bipolaires [24/08/2004]

2004 FU162 frôle la Terre [24/08/2004]

Comètes SOHO : C/2004 K11, O1, O2, O3 [18/08/2004]

Quel âge a la Voie lactée ? [17/08/2004]

Deux nouvelles lunes pour Saturne : S/2004 S1  et S/2004 S2 [16/08/2004]

Fusion cosmique [14/08/2004]

L'image la plus détaillée jamais obtenue d'un disque de poussières révèle la présence de jeunes planètes [13/08/2004]

Hubble scrute l'intérieur d'une géode céleste [12/08/2004]

MARS EXPRESS La caldera d'Olympus Mons en perspective [11/08/2004]

MARS EXPRESS - MARS EXPLORATION ROVER Démonstration d'un réseau de télécommunications international entre Mars et la Terre [10/08/2004]

Les Perséides... un retour attendu, avec peut-être une activité plus importante que la normale [10/08/2004]

L'étoile mourante s'éteint avec un anneau [10/08/2004]

Comète SOHO : C/2004 N6 [09/08/2004]

C/2004 P1 (NEAT) [09/08/2004]

STIS, l'un des quatre instruments d'Hubble, est en panne [07/08/2004]

Comètes SOHO : C/2004 N1, N2, N3, N4, N5 [06/08/2004]

NGC 3949, une majestueuse cousine de la Voie lactée [05/08/2004]

MARS EXPRESS Escarpement et glissements de terrain du volcan Olympus Mons [05/08/2004]

GRB 031203, un nouveau type d'exploision cosmique [05/08/2004]

Comètes SOHO : C/1996 L2, C/1996 M3 [05/08/2004]

2004dj, une supernova brillante dans la constellation de la Girafe [04/08/2004]

Est-ce que le Système solaire est spécial ? [04/08/2004]

Comètes SOHO : C/2004 L11, M1, M2, M3, M4, M5, M6, M7 [04/08/2004]

Vision de Rosetta de la maison [03/08/2004]

L'ESA à la recherche de volontaires de sexe féminin pour une étude d'alitement prévue en 2005 à Toulouse [03/08/2004]

Le rôle du Soleil sur le climat global [03/08/2004]

MARS EXPRESS Vue en perspective de Melas Chasma [02/08/2004]

 

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Archives des Nouvelles du Ciel

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Le 31 Août 2004

Les scientifiques découvrent une nouvelle classe de planètes extrasolaires

 

Crédit : NASA

 

Les astronomes ont annoncé aujourd'hui la première découverte d'une nouvelle classe de planètes, au-delà de notre système solaire, d'environ 10 à 20 fois la taille de la Terre, bien plus petites que celles précédemment détectées. Ces planètes composent une nouvelle classe de planètes extrasolaires de la taille de Neptune.

 

En outre, une des nouvelles planètes rejoint trois autres autour de l'étoile voisine 55 Cancri pour former le premier système connu de quatre planètes.

Les découvertes consistent en deux nouvelles planètes, découvertes par l'équipe renommée de chasseurs de planètes Paul Butler (Carnegie Institute of Washington) et Geoffrey Marcy (University of California, Berkeley), et par Barbara McArthur (University of Texas, Austin).

 

Les deux nouvelles planètes se tiennent très près de leurs étoiles parent. La première planète, découverte par Butler et Marcy, circule autour d'une petite étoile appelée Gliese 436 en environ deux jours et demi à une distance de 4.1 millions de kilomètres. Cette planète est seulement la seconde planète connue satellisant une naine de type M, un type d'étoile de faible masse de quarante fois la taille de notre propre Soleil. Gliese 436 est située à 30 années-lumière dans la constellation du Lion.

 

La deuxième planète, trouvée par McArthur, circule autour de 55 Cancri en environ 3 jours à une distance approximative de 5.6 millions de kilomètres. Trois planètes plus grandes tournent également autour de l'étoile tous les 15, 44 et 4.520 jours, respectivement. Marcy et Butler ont découvert la plus extérieure de celles-ci en 2002. Elle est toujours la seule planète géante de gaz de la taille de Jupiter résidant aussi loin de son étoile que notre propre Jupiter. 55 Cancri est âgée d'environ 5 milliards d'années, un peu plus lumineuse que notre Soleil, et est située à 41 années-lumière dans la constellation du Cancer.

 

Puisque les nouvelles planètes sont plus petites que Jupiter, il est possible qu'elles soient composées de roches, ou de roches et de glace, plutôt que de gaz. Selon les scientifiques, les planètes peuvent avoir, comme la Terre, été formées par l'accumulation progressive de corps rocheux.

 

Les deux découvertes ont été faites en utilisant la technique de la "vitesse radiale", dans laquelle l'attraction de la gravité d'une planète est détectée par l'oscillation qu'elle produit sur l'étoile parent.

 

http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2004-212

   


 

Le 30 Août 2004

Eos Chasma

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Ces images, prises par l'instrument HRSC (High Resolution Stereo Camera) à bord du vaisseau spatial Mars Express, montrent la partie sud de Valles Marineris, appelée Eos Chasma.
 
Les images ont été prises au cours de l'orbite 533 en Juin 2004 et et sont centrées à la longitude martienne de 322° Est et à la latitude de 11° Sud. La résolution de l'image est approximativement de 80 mètres par pixel.

 

Entre les plaines environnantes et le plancher lisse de la vallée, une différence de hauteur d'environ 5.000 mètres a été mesurée.

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

http://www.esa.int/SPECIALS/Mars_Express/SEM9MZW4QWD_0.html

   


 

Le 27 Août 2004

C/2004 Q2 (Machholz)

 

Nouvelles du Ciel

 

Donald Edward Machholz vient de découvrir sa dixième comète (IAUC 8394). La nouvelle comète a été découverte le 27 Août 2004 au moyen d'un télescope de 150mm f/8, x30, à la magnitude 11,8, dans la constellation de l'Eridan (Eridanus).

http://groups.yahoo.com/group/comets-ml/message/7257

 

Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie au 27 Janvier 2005 à  1,28 UA.

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04Q58.html (MPEC 2004-Q58)

 

En fonction des observations supplémentaires, les éléments orbitaux indiquent désormais un passage au périhélie au 24 Janvier 2005 à  1,20 UA.

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04Q69.html (MPEC 2004-Q69)

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04R21.html (MPEC 2004-P21)

 

http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/2004Q2.html

 

Donald E. Machholz avait déjà à son actif la découverte des comètes C/1978 R3, C/1985 K1, P/1986 J2 (96P), C/1988 P1, C/1992 F1 (Tanaka-Machholz), C/1992 N1, C/1994 N1 (Nakamura-Nishimura-Machholz), P/1994 P1 (141P) et C/1994 T1.

 

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Le 25 Août 2004

Une masse de 14 fois la Terre pour la nouvelle exoplanète

 

Crédit : ESO

 

Une équipe européenne d'astronomes a découvert la plus légère planète connue orbitant une étoile autre que le Soleil, une "exoplanète".

 

La nouvelle exoplanète orbite l'étoile brillante mu Arae située à environ 50 Années-lumière dans la constellation australe de l'Autel (Ara). Mu Arae héberge déjà une planète de la taille de Jupiter orbitant en 650 jours. Cette deuxième planète découverte autour de cette étoile achève une pleine révolution en 9.5 jours.

 

Avec une masse de seulement 14 fois la masse de la Terre, la nouvelle planète se trouve au seuil des plus grandes planètes rocheuses possibles, faisant d'elle un objet probablement semblable à la Terre. Uranus, la plus petite des planètes géantes du Système Solaire a une masse semblable. Cependant Uranus et la nouvelle exoplanète diffèrent tellement par leur distance à l'étoile hôte que leur formation et leur structure sont probablement très différentes.

 

Cette découverte a été rendue possible par l'exactitude sans précédent du spectrographe HARPES sur le télescope de 3.6-m de l'ESO à La Silla, qui permet aux vitesses radiales d'être mesurées avec une précision meilleure que 1 m/s.

 

http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2004/pr-22-04_pf.html

 

   


Le 25 Août 2004

C/2004 Q1 (Tucker)

 

Nouvelles du Ciel

 

Une nouvelle comète, C/2004 Q1 (Tucker), a été découverte le 22 Août 2004 par Roy A. Tucker de l'Observatoire Goodricke-Pigott à Tuckson (Arizona, Etats-Unis). Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie au 10 Décembre 2004 à une distance de 2,00 UA.

 

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04Q43.html (MPEC 2004-Q43)

 

Les observations supplémentaires indiquent désormais un passage au périhélie au 06 Décembre 2004 à une distance de 2.04 UA.

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04R20.html (MPEC 2004-P20)

 

http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/2004Q1.html

 

Roy Tucker a déjà à son actif la co-découverte de la comète P/1998 QP54 (LONEOS-Tucker).

http://gpobs.home.mindspring.com/gpobs.htm

 

 

   


Le 25 Août 2004

Le petit télescope découvre une planète géante

 

Crédit : Cfa

 

Une équipe d'astronomes* a trouvé sa première planète extrasolaire en utilisant un télescope de 4 pouces (100mm) du réseau TrEs (Trans-Atlantic Exoplanet Survey), un réseau de petits télescopes relativement peu coûteux conçus par Edward Dunham ( Lowell Observatory), Timothy Brown (NCAR), et David Charbonneau (CfA), pour regarder spécifiquement des planètes orbitant autour d'étoiles brillantes. Après examen d'environ 12.000 étoiles dans un secteur de 36 degrés carrés du ciel, Roi Alonso (IAC), a identifié 16 candidats possibles aux transits de planètes.

 

David Latham (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics) et ses collègues ont observé les 16 candidats avec les télescopes de 60 pouces de l'Observatoire d'Oak Ridge (Massachusetts) et de l'Observatoire Whipple (Arizona). Leurs données spectroscopiques à basse résolution ont prouvé que la plupart des candidats éclipsaient simplement des étoiles binaires, mais un candidat se détachait : une obscure étoile naine K0 de magnitude 11,8 appelée GSC 02652-01324, située à 500 années-lumière de la Terre.

 

Par la suite, Alessandro Sozzetti et Guillermo Torres (tous les deux au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics) ont pris des spectres à haute résolution de l'étoile avec le télescope Keck I de 10 mètres d'Hawaï. Les observations du Keck ont indiqué la signature claire d'une oscillation stellaire induite par un compagnon de masse planétaire.

 

La nouvelle planète de la taille de Jupiter est localisée à environ 500 années-lumière de distance dans la constellation de la Lyre (Lyra) et a été découverte en utilisant la méthode de transit. La planète, appelée TrES-1, est semblable à Jupiter en masse (0.75 +/-0.07 masses de Jupiter) et en taille (1.08 rayons de Jupiter (+0.18/-0.04)). Il s'agit probablement d'une géante de gaz composée principalement d'hydrogène et d'hélium, les éléments les plus courants dans l'Univers. Mais à la différence de Jupiter, elle orbite très près de son étoile. Sa période de révolution est de 72 heures (3.030065 +/-0.000008 jours), lui donnant une température aux environs de 815 degrés Celsius.

 

Les astronomes sont particulièrement intéressés par TrES-1 parce que sa structure est en accord avec la théorie, à la différence de la première planète extrasolaire découverte par la méthode du transit, HD 209458b.

 

* Roi Alonso (IAC); Timothy M. Brown (NCAR); Guillermo Torres et David W. Latham (CfA); Alessandro Sozzetti (University of Pittsburgh/CfA); Georgi Mandushev (Lowell Observatory), Juan A. Belmonte (IAC); David Charbonneau (CfA/Caltech); Hans J. Deeg (IAC); Edward W. Dunham (Lowell Observatory); Francis T. O’Donovan (Caltech); et Robert Stefanik (CfA).

 

http://www.cfa.harvard.edu/press/pr0427.html

 

http://www.lowell.edu/press_room/releases/recent_releases/TrES-1_rls.html

   


 

Le 24 Août 2004

Comment s'est formée la planète du système binaire Gamma-Cephei ?

 

Crédit : Observatoire de Paris

 

La formation d'une planète dans un système d'étoiles binaires pose de sérieux problèmes, surtout lorsque les deux étoiles sont proches, comme dans le système Gamma-Cephei. Une planète géante y a été détectée proche de l'étoile principale, mais les perturbations de l'étoile secondaire auraient du empêcher l'accrétion des planétésimaux. Une équipe internationale de chercheurs, animée par un astronome de l'Observatoire de Paris, vient de montrer comment l'existence de gaz résiduel de la nébuleuse initiale pouvait permettre la formation de la planète. Tous les problèmes ne sont toutefois pas résolus, car la position prédite de la planète est trop proche de l'étoile principale, par rapport aux observations.

 

http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/aug04/gamma.fr.shtml

   


 

Le 24 Août 2004

Dunes dans un cratère de Argyre Planitia

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Ces images, prises par l'instrument HRSC (High Resolution Stereo Camera) à bord du vaisseau spatial Mars Express, montrent un champ de dunes dans un cratère martien, situé dans la partie nord-ouest du bassin de cratères Argyre Planitia.
 
Les images ont été prises au cours de l'orbite 427 en Mai 2004. La résolution de l'image est approximativement de 16.2 mètres par pixel. Le cratère est d'environ 45 kilomètres de largeur et de 2 kilomètres de profondeur. Dans la partie nord-est de ce cratère, le champ de dunes est de 7 kilomètres de large sur 12 kilomètres de long.

 

    

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

http://www.esa.int/export/SPECIALS/Mars_Express/SEMYRSW4QWD_0.html

   


 

Le 24 Août 2004

Cassiopeia A révèle des jets bipolaires

 

Crédit : NASA/CXC/GSFC/U.Hwang et al.

 

Cette image spectaculaire des restes de la supernova Cassiopeia A est l'image la plus détaillée jamais faite des restes d'une étoile éclatée, et montre que l'explosion initiale causée par l'effondrement d'une étoile massive était bien plus compliquée qu'on le supposait. L'image contient presque 200 fois plus de données que l'image de cet objet faite il y a cinq ans lors des "premières lumières" de l'observatoire.

 

L'image montre un anneau extérieur brillant de dix années-lumière de diamètre qui marque l'emplacement d'une onde de choc produite par l'explosion de la supernova. On peut voir une grande structure semblabe à un jet qui avance au-delà de l'onde de choc. Un contre-jet a été décelé sur l'image traitée pour mettre en évidence les ions de silicium.

 

http://chandra.harvard.edu/photo/2004/casa/

 

 

   


Le 24 Août 2004

2004 FU162 frôle la Terre

 

Nouvelles du Ciel

 

L'astéroïde 2004 FU162 a frôlé la Terre le 31 Mars 2004.

 

Au moment où l'objet a été détecté et annoncé au Minor Planet Center, il s'était déjà déplacé dans le ciel du jour, rendant impossible des observations supplémentaires. Il était pourtant évident qu'une approche très près de notre planète venait de se produire. Cependant, les observations effectuées par le télescope de surveillance LINEAR sur environ 45 minutes étaient déjà suffisantes pour calculer avec une relative précision l'orbite de l'objet avant et après le passage au plus près de la Terre.

 

L'astéroïde 2004 FU162 est passé à environ 0.000086 UA, soit environ 13.000 km du centre de la Terre, le 31 Mars 2004. Compte tenu du rayon moyen de la Terre de 6.371 km, 2004 FU162 est passé à environ 6.600 km de notre planète.

 

D'après l'évaluation de sa brillance, et selon la formule standard, la taille de 2004 FU162 a été estimée à six mètres. Avec une telle dimension, s'il était entré dans l'atmosphère de la Terre, l'objet se sera désintégré dans l'atmosphère terrestre avant d'atteindre le sol de notre planète.

 

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04Q22.html (MPEC 2004-Q22)

 

http://cfa-www.harvard.edu/iau/lists/Closest.html

 

http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99996307

 

 

   


Le 18 Août 2004

Comètes SOHO : C/2004 K11, O1, O2, O3

 

Nouvelles du Ciel

Photo : SOHO/LASCO

(NASA/ESA)

 

Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-Q11. Ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.

 

C/2004 K11 (SOHO) (D. Evans)

C/2004 O1 (SOHO) (X.-M. Zhou)

C/2004 O2 (SOHO) (X.-M. Zhou)

C/2004 O3 (SOHO) (X.-M. Zhou)

 

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04Q11.html (MPEC 2004-Q11)

 

 

   


Le 17 Août 2004

Quel âge a la Voie lactée ?

 

Crédit : ESO/MPI 2.2-m  + WFI

 

Les observations, par une équipe internationale d'astronomes avec le spectromètre UVES sur le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO à l'Observatoire de Paranal (Chili), ont donné un nouvel éclairage sur l'époque première de la galaxie de la Voie lactée.

 

La toute première mesure du béryllium contenu dans deux étoiles d'un amas globulaire, NGC 6397, a permis d'étudier la première phase entre la formation de la première génération d'étoiles dans la Voie lactée et celle de cet amas stellaire. Cet intervalle de temps a été trouvé pour s'élever à 200 - 300 millions d'années.

 

L'âge des étoiles dans NGC 6397, comme déterminé au moyen des modèles d'évolution stellaires, est de 13,400 ± 800 millions d'années. L'addition des deux intervalles de temps donne l'âge de la Voie lactée : 13,6 ± 0,8 milliards d'années.

 

Actuellement, la meilleure évaluation de l'âge de l'Univers, comme déduit, par exemple, des mesures du fond de micro-ondes cosmiques, est de 13,7 milliards d'années. Les nouvelles observations indiquent ainsi que la première génération d'étoiles dans la galaxie de la Voie lactée s'est formée très tôt après la fin d'une longue période d'environ 200 millions d'années, surnommée "Age des Ténèbres", qui a succédé au Big Bang.

 

http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2004/pr-20-04.html

   


 

Le 16 Août 2004

Deux nouvelles lunes pour Saturne : S/2004 S1  et S/2004 S2

 

Crédit : NASA/JPL/Space Science Institute

 

Deux nouvelles lunes de Saturne ont été découvertes sur les images prises le 01 Juin 2004 depuis une distance de 16,5 millions de km de Saturne, par le vaisseau spatial Cassini, par Sébastien Charnoz, membre de l'équipe Astrophysique Interactions Multi-échelles (AIM) en charge du Système de caméras ISS embarqué sur l'orbiteur Cassini, travaillant avec André Brahic.

 

Provisoirement dénomées S/2004 S1 et S/2004 S2, les deux minuscules lunes orbitent entre Mimas et Encelade, aux distances respectives de 194.000 km et 211.000 km. La taille de S/2004 S1 est estimée à 3 km, tandis que celle de S/2004 S2 est de 4 km.

 

S/2004 S1 pourrait être un objet découvert dans une unique image prise par le vaisseau spatial Voyageur il y a 23 ans, et dénommé à l'époque S/1981 S14.

 

Saturne compte désormais 33 satellites.

 

http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA06105

 

http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA06106

 

http://saturn.jpl.nasa.gov/news/press-releases-04/20040816-pr-a.cfm

   


 

Le 14 Août 2004

Fusion cosmique

 

Crédit : NASA/CXC/UMass/ Q.D.Wang et al.

 

Une nouvelle image de l'amas de galaxie Abell 2125, prise par l'observatoire de rayons X Chandra, a révélé un complexe de plusieurs nuages de gaz intergalactiques de plusieurs millions de degrés Celsius, en processus de fusion. La résolution spatiale de Chandra a permis de distinguer les galaxies individuelles des nuages massifs de gaz chaud. Un des nuages, lequel enveloppe des centaines de galaxies, a une concentration extraordinairement basse d'atomes de fer, indiquant qu'il est dans les toutes premières étapes d'évolution de l'amas.

 

Le complexe, connu sous le nom d'Abell 2125, est à environ 3 milliards d'années-lumière de la Terre, dans la constellation de la Petite Ourse (Ursa Minor).

 

http://www.msfc.nasa.gov/news/news/releases/2004/04-213.html

 

http://chandra.harvard.edu/photo/2004/a2125/

   


 

Le 13 Août 2004

L'image la plus détaillée jamais obtenue d'un disque de poussières révèle la présence de jeunes planètes

 

Crédit : M. Liu, IfA-Hawaii/Keck Observatory

 

L'astronome Michel Liu (Institute for Astronomy, University of Hawaii), a acquis les images haute résolution de l'étoile voisine AU Microscopii (AU Mic) au moyen du télescope Keck II au sommet du Mauna Kea d'Hawaii , le plus grand télescope infrarouge du monde. A une distance de seulement 33 années-lumière, AU Mic est l'étoile la plus proche possédant un disque visible de poussières. De tels disques sont probablement les lieux de naissance de planètes.

 

Le docteur Liu a constaté que le disque de AU Mic est inégal et possède des blocs à une distance de 25 à 40 UA de l'étoile centrale. Ces structures surgissent et sont maintenues en raison de l'influence de la gravitation de compagnons planétaires invisibles. Dans notre système solaire propre, cela correspond aux régions où Neptune et Pluton résident.

 

Crédit : M. Liu, IfA-Hawaii/Keck Observatory

 

AU Mic est une étoile rouge terne, avec seulement la moitié de la masse et un dixième de la production d'énergie du Soleil. Des études précédentes ont montré qu'AU Mic est âgée d'environ 12 millions d'années, une époque que l'on pense être une phase active pour la formation de planètes. En comparaison, notre Soleil a environ 4.6 milliards d'années, et la formation de planètes est terminée depuis longtemps.

 

Les images seules ne peuvent pas encore nous dire quels genres des planètes sont présentes, mais seulement que les planètes sont assez massives pour changer gravitationellement la distribution de la poussière. Cependant, beaucoup de structures dans le disque de AU Mic sont observées pour être elliptiques, indiquant que les orbites planétaires sont elliptiques. C'est différent de notre propre Système solaire, où la plupart des planètes suivent des orbites circulaires.

 

http://www.ifa.hawaii.edu/info/press-releases/Liu0804.html

 

Nouvelles du Ciel : Le plus proche exemple d'étoile formant des planètes [27/02/2004]

   


 

Le 12 Août 2004

Hubble scrute l'intérieur d'une géode céleste

 

Crédit : ESA/NASA, Yäel Nazé (University of Liège, Belgium) and You-Hua Chu (University of Illinois, Urbana, USA)

 

Une nouvelle image du télescope spatial Hubble montre une vue rare de l'équivalent céleste d'une géode. La cavité de gaz de la nébuleuse N44F est taillée par le rayonnement ultraviolet intense et le vent intense de particules d'une jeune étoile chaude, qui éjecte à environ 7 millions de kms/h, soit 4 fois plus rapidement que la vitesse du vent solaire, 100 millions de fois plus de substances que notre Soleil.

 

N44F, d'environ 35 années-lumière de diamètre, est située à environ 160.000 années-lumière dans la galaxie naine voisine du Grand Nuage de Magellan, dans la direction de la constellation australe de la Dorade et fait partie d'un complexe bien plus grand, N44, qui contient une grande super-bulle, éteinte par l'action combinée des vents stellaires et des explosions de supernovae multiples. N44 elle-même est d'environ 1.000 années-lumière de large.

 

Crédit : ESA/NASA, Yäel Nazé (University of Liège, Belgium) and You-Hua Chu (University of Illinois, Urbana, USA)

 

N44F, étudiée par Yäel Nazé (Université de Liège, Belgique) et You-Hua Chu (Université d'Illinois, Urbana, USA), héberge des surprises supplémentaires. Le mur intérieur de la bulle est aligné avec plusieurs colonnes semblables à des doigts de gaz frais et de poussières, chacun d'environ 4 à 8 années de long. Des colonnes semblables composent les Piliers de Création dans une célèbre image du télescope Hubble de la Nébuleuse de l'Aigle beaucoup plus proche. Les piliers dans N44F sont dirigés vers l'étoile centrale et sont illuminés par le rayonnement ultraviolet de l'étoile.

 

http://www.spacetelescope.org/news/html/heic0413.html

 

http://hubblesite.org/newscenter/newsdesk/archive/releases/2004/26/

   


 

Le 11 Août 2004

La caldera d'Olympus Mons en perspective

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Cette image en perspective établie d'après les données recueillies le 24 Février 2004 par Mars Express au cours de l'orbite 143, montre la caldera du volcan Olympus Mons, le volcan le plus haut dans notre Système solaire.

 

Olympus Mons a une hauteur moyenne de 22 kilomètres et la caldera, ou le cratère de sommet, a une profondeur d'environ 3 kilomètres.

 

http://www.esa.int/export/SPECIALS/Mars_Express/SEMKC2W4QWD_0.html

   


 

Le 10 Août 2004

Démonstration d'un réseau de télécommunications international entre Mars et la Terre

 

Crédit : NASA/JPL/Cornell

 

Communiqué de presse de l'ESA N°47-2004

 

Le satellite de l'ESA Mars-Express a relayé pour la première fois vers la Terre les images qui lui ont été adressées par l'un des robots mobiles de la NASA présents sur la Planète rouge. Cette transmission a été organisée la semaine dernière par l'ESA et la NASA, dans le cadre d'une série de démonstrations préfigurant la mise en place d'un réseau de télécommunications interplanétaire commun, destiné aux futures missions vers Mars. Elle illustre la volonté de coopération des deux organisations dans le domaine de l'exploration spatiale.  

 

L'opération a débuté le 4 août 2004, à 14h24 heure de Paris, lors du passage de Mars Express au dessus d'Opportunity, l'un des robots d'exploration martiens de la NASA. Celui-ci a retransmis avec succès à la sonde européenne une série de données qu'il avait stockées, dont 15 images scientifiques recueillies par ses neuf caméras. Ces données ont été ensuite retransmises vers le Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) installé à Darmstadt (Allemagne) puis relayées immédiatement vers le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena, aux États-Unis où travaille l'équipe chargée de contrôler les robots d'exploration.

 

La plupart des images adressées par les robots depuis leur atterrissage sur Mars en janvier 2004 ont été jusqu'ici relayées par les satellites de la NASA Mars Odyssey et Mars Global Surveyor. La possibilité d'établir une liaison entre Mars Express et les robots avait déjà été démontrée en février, mais avec un faible débit n'autorisant pas la retransmission d'une quantité importante de données. L'expérience réalisée le 4 août avec un taux de retransmission de 42,6 mégabits par seconde pendant six minutes représente ainsi une étape importante.

 

Le succès de cette démonstration, fruit de plusieurs années de travaux préparatoires, repose sur l'utilisation d'un même protocole de télécommunications par Mars Express et les robots de la NASA. Ce protocole, baptisé Proximity-1, a été développé par le Comité consultatif pour les systèmes de données spatiales, chargé sur le plan international de normaliser les techniques de gestion des données en provenance de l'espace.

 

Mars Express se trouvait à une altitude de 1400 kilomètres au-dessus du sol martien lors de la retransmission du 4 août. Les ingénieurs des deux agences spatiales s'étaient fixés pour objectif de retransmettre de manière fiable une quantité importante de données et ont prévu de répéter l'opération le 10 août avec une autre série d'images fournies par Opportunity.

 

"Nous sommes ravis de la manière dont s'est déroulée l'opération et très heureux de pouvoir disposer ainsi de Mars Express" a déclaré le responsable de ce projet pour le JPL de la NASA, Richard Horttor. Gary Noreen, ingénieur au JPL et membre du bureau du réseau de télécommunications de Mars a souligné pour sa part que les capacités de retransmission démontrées grâce aux efforts de l'équipe internationale en charge du projet pourraient s'avérer importantes pour l'exploration future de la Planète rouge.

 

Mars Express procède par ailleurs à la vérification de deux autres modes de liaison à plus longue distance avec Opportunity et son robot jumeau Spirit. Les 3 et 6 août, Mars Express s'est mis à l'écoute de Spirit alors qu'il était à une altitude d'environ 6000 km de la surface martienne. Il a pu, à cette distance, capter un signal de localisation provenant de Spirit, démontrant ainsi qu'il était possible d'utiliser un tel mode de poursuite pour localiser un véhicule lors d'épisodes critiques, comme la descente vers une surface planétaire ou des manoeuvres de rendez-vous en orbite.

 

"Établir un réseau de télécommunications fiable autour de Mars ou d'une autre planète est d'une importance cruciale pour les futures missions d'exploration car cela permettra d'améliorer la couverture et d'accroître la masse de données susceptibles d'être retransmises vers la Terre" a souligné Con McCarthy, l'un des membres du projet Mars Express, en ajoutant que "le mode de poursuite permettra à l'ESA et à la NASA de localiser un véhicule spatial avec plus de précision au cours des phases critiques d'une mission".

 

La dernière série de transmissions, prévue le 13 août avec Opportunity, servira à faire la démonstration d'un autre mode, permettant d'obtenir des informations de navigation à partir de l'effet Doppler affectant le signal radio.

 

http://www.esa.int/export/SPECIALS/Mars_Express/SEM5S9W4QWD_0.html  

   


Le 10 Août 2004

Les Perséides... un retour attendu, avec peut-être une activité plus importante que la normale

 

Crédit : Gilbert Javaux

 

L'essaim météoritique des Perséides, actif entre le 17 Juillet et le 24 Août, est de loin le plus connu et le plus médiatisé des essaims de météores.

 

Avec un taux horaire moyen (ZHR) estimé à 110, c'est l'un des essaims les plus actifs de l'année, et qui ne déçoit que très rarement. Les météores sont très rapides (59km/s) et laissent la plupart du temps une traînée persistante visible plusieurs secondes après leur passage.

 

Le maximum traditionnel de cette célèbre pluie d'étoiles filantes est prévu cette année le 12 Août vers 11h00 UT selon l'IMO, suivi d'un second pic vers 13h20 UT, des horaires guère favorables pour les observateurs d'Europe mais favorisant plutôt nos amis américains et canadiens situés à l'ouest de leur pays et les observateurs situés à l'est de l'Asie. Cependant les prévisions de Esko Lyytinen et Tom Van Flandern prévoit un maximum d'activité, supérieure à la normale, pour le 11 Août vers 20h50 UT. Un autre pic secondaire, enregistré de 1997 à 1999 dans les données de l'IMO, pourrait avoir lieu vers 21h00 UT le 12 Août, s'il se reproduisait.

 

Avec une Lune décroissante, puisque le Dernier Quartier a eu lieu le 07 et que la Nouvelle Lune n'aura lieu que le 16, les conditions d'observations de l'activité des Perséides 2004 devraient être excellentes partout.

 

Page Spéciale : ../04-perseides.htm 

   


Le 10 Août 2004

L'étoile mourante s'éteint avec un anneau

 

Crédit : NASA/JPL-Caltech/CfA

 

Une nouvelle image du télescope spatial Spitzer montre les braises chatoyantes d'une étoile mourante et dans son milieu un anneau mystérieux.

 

L'étoile mourante fait partie d'une nébuleuse planétaire appelée NGC 246. Lorsqu'une étoile comme notre propre Soleil commence à tomber en panne de carburant, son coeur diminue et se réchauffe, faisant évaporer les couches extérieures de l'étoile. La matière expulsée s'étend autour de l'étoile. Cette matière éjectée est alors bombardée par la lumière ultraviolette de la surface ardente de l'étoile centrale, produisant d'énormes et rougeoyants nuages, des nébuleuses planétaires.

 

NGC 246 est situé à une distance de 1.800 années-lumière dans la constellation de la Baleine (Cetus).

 

http://www.spitzer.caltech.edu/Media/releases/ssc2004-13/release.shtml

 

http://photojournal.jpl.nasa.gov/catalog/PIA06755

 

   


Le 09 Août 2004

Comète SOHO : C/2004 N6

 

Nouvelles du Ciel

Photo : SOHO/LASCO

(NASA/ESA)

 

Une comète découverte sur les images transmises par le satellite SOHO a été mesurée et annoncée par la circulaire MPEC 2004-P31. Cette comète appartient au groupe de Kreutz.

 

C/2004 N6 (SOHO) (X.-M. Zhou)

 

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04P31.html (MPEC 2004-P31)

 

 

   


Le 09 Août 2004

C/2004 P1 (NEAT)

 

Nouvelles du Ciel

 

Une nouvelle comète, C/2004 P1 (NEAT), a été découverte à une magnitude voisine de 19 sur des images du télescope de surveillance NEAT du 05 Août 2004. Les observations supplémentaires ont montré qu'il s'agissait d'une comète. Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie au 13 Mai 2006 à une distance de 5,69 UA.

 

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04P23.html (MPEC 2004-P23)

 

Les observations supplémentaires indiquent désormais un passage au périhélie au 09 Août 2003 à une distance de 6.01 UA.

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04R19.html (MPEC 2004-P19)

 

http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/2004P1.html

   


Le 07 Août 2004

STIS, l'un des quatre instruments d'Hubble, est en panne

 

Crédit : NASA

 

Un de quatre instruments du télescope spatial Hubble a été arrêté à cause d'un problème technique. L'instrument STIS (Space Telescope Imaging Spectrograph) s'est arrêté, apparemment à cause d'un problème avec un convertisseur de puissance électrique dans l'instrument. Une enquête est de route pour déterminer la cause du problème et évaluer si l'instrument peut être récupéré. Les trois autres instruments d'Hubble fonctionnent normalement.

 

Le STIS a été installé sur Hubble au cours de la seconde mission d'entretien en 1997 et il n'a pas été prévu qu'il soit remplacé lors des prochaines missions d'entretien.

 

L'avenir d'Hubble a fait l'objet de nombreux débats depuis que la NASA, par soucis de sécurité, a annoncé le 16 Janvier 2004 l'annulation de la dernière mission de navette spatiale SM-4 prévue pour 2006 qui avait pour but le remplacement des gyroscopes et l'installation d'instruments améliorés afin de maintenir le HST en service jusqu'au moins 2011, date de lancement du nouveau télescope spatial JWST (James Webb Space Telescope). L'agence spatiale américaine a récemment examiné la possibilité d'envoyer une mission robotisée.

 

http://www.nasa.gov/home/hqnews/2004/aug/HQ_04262_hubble_STIS.html

   


Le 06 Août 2004

Comètes SOHO : C/2004 N1, N2, N3, N4, N5

 

Nouvelles du Ciel

Photo : SOHO/LASCO

(NASA/ESA)

 

Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-P19.

Ces deux comètes appartiennent au groupe de Kreutz.

 

C/2004 N1 (SOHO) (X.-M. Zhou)

C/2004 N2 (SOHO) (J. Sachs)

C/2004 N3 (SOHO) (J. Sachs)

C/2004 N4 (SOHO) (X.-M. Zhou)

C/2004 N5 (SOHO) (X. Leprette)

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04P19.html (MPEC 2004-P19)

 

Un des chasseurs de comètes amateurs les plus connus, le chinois Xing-ming Zhou vient de disparaître. Xing-ming est décédé le 05 Août 2004 dans un accident de la route en rentrant chez lui d'une conférence astronomique. Il avait 39 ans. Il se classe comme le quatrième meilleur découvreur de comètes SOHO. Il a été crédité comme découvreur indépendant des comètes C/1990 N1 et 121P. Une de ses dernières découvertes était la comète C/2004 H6 dans les images SWAN du satellite SOHO.

   


Le 05 Août 2004

NGC 3949, une majestueuse cousine de la Voie lactée

 

Crédit : NASA, ESA and The Hubble Heritage Team (AURA/STScI) Acknowledgment: S. Smartt (The Queen's University of Belfast)

 

Depuis la Terre, il est impossible de voir à quoi ressemble notre galaxie de la Voie lactée. La meilleure façon de se faire une idée est de regarder dans l'Univers des galaxies qui sont semblables à la nôtre en forme et en structure.

 

La galaxie spirale NGC 3949, imagée par Hubble, est un bon exemple. Comme notre Voie lactée, cette galaxie a un disque bleu de jeunes étoiles parsemé de brillantes et roses régions de naissance d'étoiles. Par contraste avec le disque bleu, le bombement central brillant est surtout composé d'étoiles plus vieilles, plus rouges.

 

NGC 3949, situé à environ 50 millions d'années-lumière de Terre, est un membre d'un groupe perdu d'environ six ou sept douzaines de galaxies localisées dans la constellation la Grande Ourse (Ursa Major). C'est l'une des plus grandes galaxies de ce groupe.

 

Cette nouvelle image de NGC 3949 a été créée d'après les données du télescope spatial Hubble prises avec la caméra WFPC-2 (Wide Field Planetary Camera 2) en Octobre 2001. Des expositions séparées à travers des filtres (bleu, en lumière visible et infrarouge) ont été combinées pour composer cette image en couleur naturelle.

 

http://hubblesite.org/newscenter/newsdesk/archive/releases/2004/25/

   


Le 05 Août 2004

Escarpement et glissements de terrain du volcan Olympus Mons

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Ces images en perspective de Mars Express montrent le flanc ouest du bouclier du volcan Olympus Mons dans la région de Tharsis.

 

Ces images d'escarpements et de glissements de terrain ont été prises par la caméra HRSC (High Resolution Stereo Camera) au cours de l'orbite 143 depuis une altitude de 266 kilomètres. Elles ont été prises avec une résolution d'environ 25 mètres par pixel et sont centrées sur la longitude de 222° Est et la latitude de 22° Nord.

 

    

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Les images montrent la partie occidentale de l'escarpement, s'élevant de la surface à plus de 7.000 mètres.

 

http://www.esa.int/SPECIALS/Mars_Express/SEM2K1W4QWD_0.html

   


 

Le 05 Août 2004

GRB 031203, un nouveau type d'exploision cosmique

 

Crédit : CXC/M. Weiss

 

Les astronomes ont identifié une nouvelle classe d'explosions cosmiques qui sont plus puissantes que les supernovae, mais considérablement plus faibles que la plupart des sursauts de rayons gamma.

 

Le sursaut de rayons gamma détecté dans la constellation de la Poupe (Puppis) par l'observatoire de rayons gamma Intégral le 03 Décembre 2003 a été étudié à fond pendant des mois par les observatoires spatiaux Integral, XMM-Newton, Chandra, ou terrestres comme le radiotélescope VLA (Very Large Array). Les astronomes sont arrivés à la conclusion que cet événement, appelé GRB 031203, est l'éclat de rayons gamma cosmiques le plus proche enregistré, à environ 1,6 milliards d'années de distance, mais aussi le plus faible. Cela suggère aussi qu'une population entière d'éclats de rayons gamma sous-énergiques soit jusqu'ici passée inaperçue.

 

http://www.esa.int/esaSC/Pr_18_2004_s_en.html

 

http://www.spaceflightnow.com/news/n0408/04grb/

 

Nouvelles du Ciel : Halo autour d'un sursaut gamma [27/01/2004]

   


Le 05 Août 2004

Comètes SOHO : C/1996 L2, C/1996 M3

 

Nouvelles du Ciel

Photo : SOHO/LASCO

(NASA/ESA)

 

Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-P15.

Ces deux comètes appartiennent au groupe de Kreutz.

 

C/1996 L2 (SOHO) (X. Leprette)

C/1996 M3 (SOHO) (X. Leprette)

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04P15.html (MPEC 2004-P15)

   


Le 04 Août 2004

2004dj, une supernova brillante dans la constellation de la Girafe

 

Crédit : Koichi Itagaki

 

Une supernova lumineuse a été découverte dans la constellation de la Girafe (Camelopardalis) par Koichi Itagaki (Teppo-cho, Yamagata, Japon) dans NGC 2403. La supernova est près du bord nord-est de NGC 2403, et est bien placée pour le visuel et les observations CCD. La découverte a été faite le 31 Juillet approximativement à la magnitude visuelle de 11.2 et a été confirmée le 01 Août 1.45 à mag 11.3.

 

La supernova 2004dj, le plus brillante apparue depuis plusieurs années, est visible aux coordonnées :

R.A. = 7h37m17s.02

Decl. = +65o35'57".8

 

http://www.aavso.org/publications/newsflash/sp20.shtml 

 

http://www.rochesterastronomy.org/sn2004/sn2004dj.html

   


Le 04 Août 2004

Est-ce que le Système solaire est spécial ?

 

Crédit : NASA

 

A l'évidence jusqu'à présent, notre Système solaire pourrait fondamentalement différer de la majorité de systèmes planétaires autour des étoiles parce qu'il s'est formé d'une façon différente. Si c'est le cas, des planètes semblables à la Terre seront très rares.

 

Après l'examen des propriétés des environ 100 systèmes planétaires extrasolaires connus et en évaluant les deux manières par lesquelles les planètes pourraient se former, le docteur Martin Beer et le Professeur Andrew King de l'Université du Leicester, le docteur Mario Livio du STSI (Space Telescope Science Institute) et le docteur Jim Pringle de l'Université de Cambridge avancent la possibilité différente que notre Système solaire est spécial.

 

Dans notre Système solaire, les orbites de toutes les planètes principales sont presque circulaires (excepté Pluton qui est un cas spécial), et les quatre planètes géantes sont à une distance considérable du Soleil. Les planètes extrasolaires détectées jusqu'à maintenant, toutes des géantes semblables en nature à Jupiter, sont en comparaison beaucoup plus près de leurs étoiles parentes et leurs orbites sont presque toutes fortement elliptiques et très allongées.

 

"Il y a deux explications principales à ces observations," dit Martin Beer. "Le plus intrigant est que les planètes peuvent s'être formées par plus d'un mécanisme et les suppositions que les astronomes ont faites, à savoir que toutes les planètes se sont formées essentiellement de la même manière, est une erreur."

 

Dans le schéma de formation de planètes développé pour expliquer le Système solaire, les planètes géantes comme Jupiter se forment autour des noyaux rocheux (comme la Terre), lesquelles utilisent leur gravité pour réunir de grandes quantités de gaz de leur environnement dans les parties extérieures froides d'un énorme disque de matière. Les noyaux rocheux tout près de l'étoile parente ne peuvent pas acquérir de gaz en raison de la chaleur et restent semblables à la Terre.

 

La théorie alternative la plus populaire est que les planètes géantes peuvent se former directement par effondrement gravitationnel. Dans ce scénario, des noyaux rocheux, c'est-à-dire des planètes potentiellement semblables à la Terre, ne se forment pas du tout. Si cette théorie s'applique à tous les systèmes de planètes extrasolaires détectés jusqu'ici, on peut donc s'attendre à ce qu'aucun d'eux ne contiennent une planète semblable à la Terre qui serait habitable par les formes de vie qui nous sont familières.

 

Cependant, l'équipe reste prudente dans ses conclusions et avertit d'une deuxième explication possible pour la disparité apparente entre le Système solaire et les systèmes extrasolaires connus. Les techniques utilisées en ce moment ne sont pas encore capables de détecter un sosie du Système solaire autour d'une étoile éloignée, donc un effet de sélection pourrait déformer les statistiques.

 

Il se passera bien encore cinq ans ou plus avant que les astronomes n'aient la puissance d'observation pour trouver une explication correcte. En attendant, les données actuelles laissent ouverte la possibilité que le Système solaire diffère en effet d'autres systèmes planétaires.

 

http://www.spaceflightnow.com/news/n0408/03solarsystem/

   


Le 04 Août 2004

Comètes SOHO : C/2004 L11, M1, M2, M3, M4, M5, M6, M7

 

Nouvelles du Ciel

Photo : SOHO/LASCO

(NASA/ESA)

 

Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-P12 et MPEC 2004-P13.

Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.

 

C/2004 L11 (SOHO) (T. Hoffman)

C/2004 M1 (SOHO) (R. Kracht)

C/2004 M2 (SOHO) (J. Sachs)

C/2004 M3 (SOHO) (D.-H. Chen)

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04P12.html (MPEC 2004-P12)

 

C/2004 M4 (SOHO) (T. Hoffman)

C/2004 M5 (SOHO) (T. Hoffman)

C/2004 M6 (SOHO) (T. Hoffman)

C/2004 M7 (SOHO) (X. Leprette)

http://cfa-www.harvard.edu/mpec/K04/K04P13.html (MPEC 2004-P13)

   


Le 03 Août 2004

Vision de Rosetta de la maison

 

Crédit : ESA

 

Cette image, prise par le vaisseau spatial chasseur de comète Rosetta, montre le système Terre-Lune à une distance de 70 millions de kilomètres. C'est proche de la distance maximale atteinte par le vaisseau spatial jusqu'ici cette année.
 
Cependant, c'est une minuscule distance comparée à l'épique voyage de Rosetta qui, dans 10 ans, aura voyagé à plus d'un milliard de kilomètres de la Terre et à environ 800 millions de kilomètres du Soleil, pour rencontrer la Comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.

 

Cette image a été prise par le Système de Caméra de Navigation (NAVCAM) à bord du vaisseau spatial Rosetta, activé pour la première fois le 25 Juillet 2004. Ce système, comprenant deux unités séparées de caméras indépendantes, aidera à diriger le vaisseau spatial près du noyau de la comète. Les caméras exécutent aussi bien de l'imagerie que de la détection d'étoiles et commutent les fonctions au moyen d'un système de refocalisation devant la première lentille.

 

Près de la comète, des mesures extrêmement précises de la distance relative et de la vitesse (entre le vaisseau spatial et le noyau) seront nécessaires. Celles-ci ne sont pas réalisables avec les méthodes basées au sol normalement utilisées avec tout autre vaisseau spatial ou pour les déterminations normales de trajectoire de Rosetta.

 

En attendant ce moment, les caméras peuvent aussi être utilisées pour suivre automatiquement à la trace les deux astéroïdes que Rosetta visitera pendant sa longue croisière, Steins et Lutetia.

 

http://www.esa.int/export/SPECIALS/Rosetta/SEM8RA3VQUD_0.html

 

   


 

Le 03 Août 2004

L'ESA à la recherche de volontaires de sexe féminin pour une étude d'alitement prévue en 2005 à Toulouse

 

Crédit : ESA-D.Ducros

 

Communiqué de Presse de l'ESA N°45-2004

 

Un appel à candidatures vient d'être lancé afin de sélectionner des volontaires femmes pour participer à une étude d'alitement de 60 jours qui débutera en janvier ou février 2005. Cette étude est organisée dans le cadre d'une coopération entre l'Agence spatiale européenne (ESA), le Centre national d'études spatiales (CNES, France), l'Administration nationale de l'Aéronautique et de l'espace (NASA) et l'Agence spatiale canadienne (ASC). Elle se déroulera au sein du service de recherche clinique du MEDES (Institut français de médecine et de physiologie spatiales) situé dans les locaux de l'hôpital de Rangueil, à Toulouse (France).

L'étude sera menée sur 24 sujets féminins qui devront rester alités, la tête légèrement inclinée vers le bas (6° en-dessous de l'horizontale) pendant une durée totale de 60 jours. Cette position simule les effets physiologiques d'un séjour prolongé dans les conditions d'apesanteur rencontrées par les astronautes. Différents protocoles de recherche seront appliqués afin d'étudier dans quelle mesure l'alimentation et l'exercice physique permettent de compenser les effets négatifs d'un séjour prolongé en apesanteur chez les femmes astronautes.
 

Les conséquences des séjours en apesanteur sur l'organisme féminin sont encore mal connues. En effet, la majorité des précédentes études au sol ont été réalisées sur des sujets masculins et rares sont les femmes à avoir participé à des vols spatiaux. Cette expérience aidera par conséquent à mieux comprendre les différences de réaction entre les hommes et les femmes à l'issue d'un séjour de longue durée en apesanteur.

Les 24 volontaires seront répartis en trois groupes de huit. Un premier groupe témoin ne recevra aucun stimulus extérieur au cours des 60 jours d'alitement. Un deuxième groupe suivra un programme d'activité physique tout en restant alité. Enfin, un troisième groupe recevra des compléments nutritionnels pendant toute la durée de l'expérience. Pendant les 21 jours précédant le début de la période d'alitement proprement dite, les sujets subiront une série de tests destinés à recueillir les données de référence. Pendant les 20 jours suivant l'alitement, ils se soumettront aux mêmes tests et les résultats seront comparés avec les données de référence.

Les différents protocoles de recherche ont été mis au point par plusieurs équipes scientifiques internationales rigoureusement sélectionnées. L'objectif est de recueillir sur les différents groupes de sujets des informations portant notamment sur la fonction musculaire, les paramètres sanguins, le système cardiovasculaire, le système immunitaire, la formation osseuse et le bien-être psychologique. Tous les thèmes de recherche, objectifs et protocoles de l'étude ont été approuvés par le Comité régional d'éthique de Toulouse et respecteront scrupuleusement les lois et réglementations nationales et internationales applicables en la matière.

Cette étude permettra de recueillir des informations utiles à la préparation des vols spatiaux habités de longue durée dans la perspective des futures missions d'exploration de l'ESA. Elle bénéficiera aussi à la recherche clinique sur Terre, dans la mesure où elle permettra de mieux connaître et traiter les conséquences d'une immobilisation prolongée chez les patients hospitalisés ainsi que de mettre au point des contre-mesures pour compenser le manque d'activité physique.

Des précisions sur les critères de sélection, les conditions de participation et les formalités de candidature sont disponibles sur le site :

http://www.medes.fr/Clinic/Experiments/LTBRF/PublicSection/Fr/Call_for_candidates_fr.html

 

http://www.esa.int/export/esaCP/Pr_45_2004_p_FR.html

   


 

Le 03 Août 2004

Le rôle du Soleil sur le climat global

 

Crédit : Kiepenheuer Institute for Solar Physics, Freiburg im Breisgau

 

L'activité solaire affecte le climat mais joue seulement un rôle mineur dans le réchauffement global actuel de notre planète.

 

Depuis le milieu du dernier siècle, le Soleil est dans une phase d'activité exceptionnellement élevée, comme l'indiquent les fréquentes taches solaires, les éruptions de gaz, et les orages magnétiques. Les chercheurs du Max Planck Institute for Solar System Research (MPS) de Katlenburg-Lindau (Allemagne) et de l'Université de Oulu (Finlande ) sont arrivés à cette conclusion après avoir réussi à reconstruire l'activité solaire en se basant sur la fréquence des taches solaires depuis l'an 850. Pour ce faire, ils ont comparé les enregistrements historiques de taches solaires avec le taux de Beryllium-10 contenu dans les noyaux de glace du Groenland et de l'Antarctique.

 

Le Beryllium-10 est un isotope radioactif qui est créé lorsque les particules énergiques des rayons cosmiques entrent dans l'atmosphère terrestre et dédoublent les noyaux atomiques d'azote et d'oxygène. Le taux de production de Beryllium-10 dans l'atmosphère change avec la force du champ magnétique, qui à son tour est associé au nombre de taches solaires.

 

Le nombre moyen de taches solaires est plus haut qu'il a jamais été dans les mille dernières années et deux fois et demie plus haut que la moyenne à long terme. La variation temporelle de l'activité solaire montre une similitude à celle de la température moyenne sur Terre.

 

Ces résultats scientifiques introduisent donc l'influence du Soleil sur le climat terrestre, et en particulier sa contribution au réchauffement global du 20ème siècle. Cependant, les chercheurs au MPS ont prouvé que le Soleil peut être responsable, tout au plus, de seulement une petite partie du réchauffement au cours des 20-30 dernières années. Ils ont pris les variations mesurées et calculées de l'éclat solaire au cours des 150 dernières années et les ont comparées aux températures sur Terre. Bien que les changements des deux valeurs tendent à se suivre approximativement pendant les 120 premières années, la température de la Terre s'est élevée nettement au cours des 30 dernières années alors que l'éclat solaire n'a sensiblement pas augmenté dans cette période.

 

http://www.maxplanck.de/english/illustrationsDocumentation/documentation/pressReleases/2004/pressRelease20040802/

   


 

Le 02 Août 2004

Vue en perspective de Melas Chasma

 

Crédit : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)

 

Cette image de la partie sud de Valles Marineris, appelée Melas Chasma, a été obtenue par l'instrument HRSC (High Resolution Stereo Camera) du vaisseau spatial Mars Express.

 

Cette image a été prise avec une résolution d'approximativement 30 mètres par pixel. La région montrée est située au bord sud de Melas Chasma, centrée à la longitude de 11° Sud et à la longitude de 286° Est de Mars. L'image a été prise au cours de l'orbite 360 de Mars Express.

 

Cette vue en perspective a été orientée de telle manière que l'observateur a une vue de l'escarpement sud, de presque 5000 mètres de haut. Le bassin sur le sol de la vallée est sur le côté opposé, bordé par une arête.

 

Sur ses flancs il est possible de discerner un peu de schistosité. Cependant, la nature de la matière brillante, probablement quelque dépôt, est toujours inconnue.

 

http://www.esa.int/SPECIALS/Mars_Express/SEMFKTV4QWD_0.html

   


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Contact : Gilbert Javaux