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Deux comètes brillantes dans le ciel de printemps
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Régulièrement, nos cieux sont embellis par la présence de comètes visibles à l'oeil nu. Cette année, deux comètes visibles à l'oeil nu dans la même période, C/2001 Q4 (NEAT) et C/2002 T7 (LINEAR), s'offriront à la vue des observateurs.
Et si les prévisons actuelles se révèlent justes, les apparitions brèves mais agréables des comètes C/2001 Q4 (NEAT) et C/2002 T7 (LINEAR) resteront gravées dans nos mémoires pour de nombreuses années.
C/2001 Q4 (NEAT) La comète C/2001 Q4 (NEAT) passera au plus près de la Terre le 07 Mai 2004 à une distance de 48 millions de kilomètres, et sera visible proche de l'horizon juste après le coucher du Soleil. A titre de comparaison, la Terre est à une distance de 150 millions de kilomètres du Soleil
La comète C/2001 Q4 (NEAT) sera visible en France à partir du 06 Mai 2004, observable après le coucher du Soleil en direction de l’Ouest, Sud-ouest, développant une majestueuse queue qui devrait s'étaler sur environ une vingtaine de degrés. Sa magnitude devrait atteindre 0.9 quelques jours avant son passage au périhélie (le 15 Mai 2004) à une distance de 0.962 UA du Soleil (environ 144 millions de km). Au moment de son passage au périhélie, vu de la Terre, C/2001 Q4 effectuera un passage à moins de 2° de l'Amas de la Crèche (M44), près de l'écliptique à mi-chemin entre Jupiter et le couple Saturne-Mars.
La comète C/2001 Q4 (NEAT) sera visible à l'oeil nu dans la même période, vers le 20-25 Mai 2004, que la comète C/2002 T7 (LINEAR) pour les observateurs de l'hémisphère sud.
C/2001 Q4 devient circumpolaire pour l'hémisphère nord et observable après le 25 Mai, le matin au Nord, Nord-ouest. La comète, visible à l'oeil nu jusqu'au 20-25 Juin, sera encore accessible dans de nombreux instruments pendant tout l'été et une partie de l'Automne, et nul doute que le spectacle sera au rendez-vous.
C/2002 T7 (LINEAR) Si une bonne paire de jumelles ou un petit instrument était indispensable en Février pour repérer, en direction de l'horizon ouest peu après le coucher du Soleil, la comète C/2002 T7 (LINEAR) à proximité d'Algenib (gamma Pegasi), une étoile de mag 2,90 composant le célèbre Carré de Pégase, la comète C/2002 T7 se laissera plus facilement observer dans l'hémisphère Nord dans le ciel du soir jusqu'aux premiers jours de Mars 2004. Sa magnitude passe de 6.5 à 4.2 au cours du mois. Mais son observation devient vite impossible, voire dangereuse, en raison de son rapprochement visuel avec le Soleil (élongation de 9.1° le 25 Mars 2004).
Nous la retrouverons dans le ciel du matin en Avril 2004, lorsqu'elle aura pris ses distances avec le Soleil, mais elle sera de plus en plus basse sur l'horizon au fil des jours. Elle devrait être plus brillante, mag 1 ou 2 en Avril.
Lorsque la comète sera au plus près de la Terre, à une distance de 0.266 UA le 19 Mai 2004, l'objet sera surtout apprécié par les observateurs de l'hémisphère Sud. La comète sera de magnitude 0.3 et à un peu plus de 40 degrés du Soleil.
Page Spéciale : C/2001 Q4 (NEAT) Page Spéciale : C/2002 T7 (LINEAR)
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C/2004 D1 (NEAT)
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Cette nouvelle comète a été découverte en tant qu'astéroïde le 17 Février 2004 dans le cadre du programme de surveillance NEAT avec le télescope de 1.2m du Mont Palomar. Les observations suivantes ont révélé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2004 D1 (NEAT) indiquent un passage au périhélie le 11 Février 2006 à 5.01 UA du Soleil, à la magnitude 18,2.
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Cassini s'approche de Saturne
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Le vaisseau spatial Cassini a pris le 09 Février 2004, grâce à sa caméra à champ restreint, une série de clichés de Saturne et ses anneaux et de ses lunes, qui ont été composités pour créer cette stupéfiante image couleur. Cassini se trouvait alors à 69.4 millions de kilomètres de Saturne, moins de la moitié de la distance de la Terre au Soleil. Le contraste et les couleurs de l'image ont été légèrement augmentés pour aider la visibilité. Les caractéristiques les plus petites visibles dans cette image sont approximativement de 540 kilomètres de large.
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Le plus proche exemple d'étoile formant des planètes
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Une équipe de scientifiques incluant des astronomes de l'Université de Hawaii a découvert le plus proche exemple de jeune étoile formant des planètes.
Au moyen des télescopes de l'Observatoire de Mauna Kea à Hawaii, ils ont découvert un spectaculaire disque de poussières autour d'une étoile, avec la preuve indirecte pour des planètes nouvellement formées autour de l'étoile AU Microscopium (AU Mic).
À une distance de seulement 33 années-lumière, c'est l'étoile la plus proche avec un disque visible, permettant aux astronomes d'observer directement la matière première pour fabriquer des planètes.
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Le clignotement de KH 15D expliqué par une étoile et non par une planète
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Depuis sa découverte en 1998, l'étoile clignotante KH 15D a dérouté les astronomes cherchant à expliquer ses éclipses durables. Beaucoup ont présumé que les éclipses étaient provoquées par l'intervention de gouttes de matières dans un disque protoplanétaire entourant une simple jeune étoile comme le Soleil.
En examinant l'histoire passée de ces éclipses et comment elles changent avec le temps, l'astronome Joshua Winn (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics) et des collègues ont renversé cette hypothèse et ont inventé une nouvelle théorie qui explique presque tout du système.
Ils ont constaté que l'étoile clignotante est en réalité un système d'étoile double. Quelque chose dans le premier plan, probablement un disque poussiéreux de matières entourant le deuxième corps, bloque par intermittence la lumière d'une ou de deux étoiles. Finalement vers 2012, les deux étoiles seront complètement couvertes par le rideau de poussières, les deux étoiles seront complètement cachées et le resteront pendant des décennies.
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Des scientifiques observent l'explosion d'une étoile à neutrons en temps réel
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Une explosion rare et massive d'une étoile à neutrons a illuminé la région et a permis à des scientifiques de la NASA et du Canadian Institute for Theoretical Astrophysics (CITA) de voir des détails jamais vus auparavant, des détails aussi fins que le disque d'accrétion se déformant sous l'explosion pour reprendre ensuite lentement sa forme originale après environ 1.000 secondes.
L'action a été capturée seconde par seconde à la manière d'un film par un processus appelé spectroscopie avec le satellite Rossi X-ray Timing Explorer.
L'explosion est arrivée sur une étoile à neutrons nommée 4U 1820-30, située à environ 25.000 années-lumière de la Terre. Elle a libéré plus d'énergie en trois heures que le Soleil le fait en 100 ans.
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Rosetta : J-1
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Dans quelques heures, le Vol 158 d'Arianespace doit mettre sur orbite le satellite Rosetta, de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), pour un rendez-vous avec la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko afin d'en étudier la composition et d'élucider les processus dynamiques qui se produisent lorsqu'une comète s'approche du Soleil.
La sonde Rosetta rencontrera la comète en
2014 et larguera un atterrisseur sur le sol gelé de 67P/Churyumov-Gerasimenko.
Le lancement est prévu dans la matinée
du 26 Février 2004 :
Le service télévision de l'ESA assurera
la couverture en direct du Les détails du calendrier de retransmission et les bulletins vidéos précédant le lancement sont accessibles sur le site http://television.esa.int
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(1313) Berna, un nouvel astéroïde double à l'actif du groupe CDR-CDL de l'association AUDE
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Après avoir fait une première mondiale en découvrant la nature double de l'astéroïde (1089) Tama, le groupe CDR-CDL (courbes de lumière, courbe de rotation) de l'association AUDE vient à nouveau de rééditer l'exploit avec l'astéroïde (1313) Berna. La circulaire IAUC 8292 annonçant la découverte, vient de paraître.
Raoul Behrend, de l'Observatoire de Genève, écrit (au nom de René Roy, de Stefano Sposetti, de Nicolas Waelchli, de Donald Pray, de Nathanaël Berger, de Christophe Demeautis, de Daniel Matter, de Russ Durkee, de Alain Klotz, de Donn Starkey, et de Vincent Cotrez) que les observations photométriques obtenues de la planète mineure (1313) Berna pendant huit nuits entre le 6 et le 16 Février 2004 montrent une courbe de lumière d'une amplitude de 0.25 mag et suggèrent que ce soit un système binaire avec une période orbitale de 1.061 +/- 0.005 jour, montrant des éclipses et/ou des occultations mutuelles près des deux minimums de rotation de la courbe de lumière avec une durée d'environ 0.09 jour et d'une profondeur d'environ 0.7 mag, le premier étant centré sur le 7.85 Février (UT). L'apparente courbe de lumière régulière est synchronisée avec les événements d'éclipses, indiquant qu'au moins un des deux corps est ovale et tourne synchroniquement avec le mouvement orbital. Les deux composants ont approximativement la même taille. La séparation orbitale maximale observée depuis la Terre serait d'environ 0".03.
Les densités déduites des observations de (1089) Tama et (1313) Berna sont les suivantes : 2,2 g/cm3 et 1,1 g/cm3 respectivement. L'astéroïde (1313) Berna serait donc anormalement poreux.
En moins de deux mois, c'est la deuxième découverte de la nature double d'un astéroïde par la photométrie de ce groupe d'observateurs amateurs, sous la conduite de Raoul Behrend, professionnel à l'Observatoire de Genève.
Le travail des amateurs du groupe CDR/CDL de l'association AUDE, est visible sur la page "Courbes de rotation d'astéroïdes et de comètes, CdR" de Raoul Behrend - Observatoire de Genève (CH-1290 Sauverny - Suisse), à l'adresse suivante : http://obswww.unige.ch/~behrend/page3cou.html#001313
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Le 21 Février 2004
Energie sombre : Einstein avait peut-être raison
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Les bonnes nouvelles du télescope spatial Hubble sont qu'Einstein avait peut-être raison. Une forme étrange d'énergie appelée "énergie sombre" est regardée un peu plus comme la force répulsive qu'Einstein avait théorisée afin d'essayer d'équilibrer l'Univers contre sa propre pesanteur. Même si la théorie d'Einstein s'avère être erronée, l'énergie sombre de l'Univers ne détruira probablement pas l'Univers avant environ 30 milliards d'années, indiquent les chercheurs de Hubble. La détermination des propriétés de l'énergie sombre est devenue le but principal de l'astronomie et de la physique aujourd'hui.
Les nouvelles images d'Hubble sont des images de trois des supernovae les plus éloignées connues, découvertes à l'aide du télescope spatial Hubble utilisé comme engin de recherche de supernovae. Les étoiles ont explosé lorsque l'Univers était approximativement à la moitié de son âge actuel. L'éclat apparent d'un certain type de supernovae donne aux cosmologues un moyen de mesurer le taux d'expansion de l'Univers à différents moments dans le passé.
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Le 20 Février 2004
L'astéroïde 2004 DW était répertorié comme une étoile
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L'astéroïde 2004 DW a été retrouvé sur des images datant du 08 Novembre 1951, et du 23 Novembre 1954. L'observation de 1954 était enregistrée comme une étoile dans le catalogue USNO-B1.0. L'objet figurait également sur de nombreuses images prises ces dernières années, à savoir en 1991, 1992, 1993, 1996, 2000, 2001, 2002.
Compte tenu des observations supplémentaires, la nouvelle circulaire MPEC 2004-D15 indique maintenant que 2004 DW circule sur une orbite inclinée de 20,5 degrés à une distance moyenne de 39,47 UA. La résonance 2:3 avec Neptune maintient l'objet à plus de 18 UA de Neptune.
La circulaire MPEC 2004-D15 indique une taille de 1 245 km (H=2.2), plus vraisemblablement comprise entre 965 km et 2 157 km .
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Europe n'est peut-être pas un foyer idéal pour la vie
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Loin d'être un refuge de glace et d'eau et un endroit idéal pour la recherche de la vie extraterrestre, Europe, la lune de Jupiter, est peut être un foyer corrosif d'acide et d'eau oxygénée. C'est la conclusion des chercheurs qui se sont réunis la semaine dernière pour préparer la mission Jupiter Icy Moons Orbiter proposée par la NASA, une ambitieuse mission d'étude des lunes de Jupiter prévue pour 2012.
A partir des mesures les plus récentes de la lumière reflétée par la surface glacée de la lune, les scientifiques ignorent si ces produits chimiques corrosifs représentent juste une pellicule en surface, ou si on retrouve ces composants dans les océans sous la glace. Un autre problème concerne l'épaisseur de la couche de glace qui pourrait être plus épaisse que prévue, de 10 à 30 kilomètres d'épaisseur, ce qui rendrait l'exploration très difficile.
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L'onde de choc de la supernova produit une nouvelle exposition de lumière spectaculaire
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Il y a dix-sept ans, les astronomes ont découvert l'explosion stellaire la plus brillante jamais vue depuis celle observée par Johannes Kepler il y a 400 ans. Appelé SN 1987A, la titanesque explosion de supernova a flamboyé avec la puissance de 100 millions de soleils pendant plusieurs mois après sa découverte le 23 février 1987. Bien que la supernova elle-même soit un million de fois plus faible qu'il y a dix-sept ans, une nouvelle exposition de lumière dans l'espace l'entourant commence juste.
Cette image, prise le 28 novembre 2003 par la caméra ACS (Advanced Camera for Surveys) du télescope spatial Hubble, montre de nombreuses taches brillantes le long d'un anneau de gaz, comme des perles sur un collier.
SN1987A est une supernova dans le Grand Nuage de Magellan. Visible dans la constellation de la Dorade (Doradus), la supernova se trouve à une distance approximative de 160.000 années-lumière.
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Le 19 Février 2004 - mis à jour le 20 Février
2004 DW, un candidat sérieux pour le titre du plus gros astéroïde
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L'astéroïde 2004 DW, découvert le 17 Février 2004 avec le télescope de 1,2m du Mont Palomar, s'annonce comme un candidat sérieux pour le titre du plus gros astéroïde connu à ce jour.
Les éléments orbitaux préliminaires publiés par la circulaire MPEC 2004-D09 indique que l'objet circule sur une orbite inclinée de 19,8 degrés à un peu plus de 46 UA du Soleil. Cet objet de la ceinture d'Edgeworth-Kuiper n'est pas en résonance avec Neptune.
L'astéroïde 2004 DW, dont la taille est estimée à 1085 km de large , et plus probablement entre 840 et 1880 km, selon la formule standard (H=2.5), est plus grand que les astéroïdes de la ceinture principale et pourrait être le plus grand objet mineur connu, si l'on ne tient pas compte de Pluton (2320 km) et de sa lune Charon (1186 km). L'astéroïde Quaoar (2002 LM60), le plus gros des TNO, découvert le 4 Juin 2002, a été mesuré par le HST (Hubble Space Telescope). Son diamètre est de 1250 km.
La circulaire MPEC 2004-D13, publiée le 20 Février, rectifie les indications portées sur la circulaire MPEC 2004-D10. La découverte a été effectuée par Mike. E. Brown, David. L. Rabinowitz, et Chad. A. Trujillo, à partir des images du télescope du Mont Palomar, lequel est également utilisé par l'équipe de NEAT. 2004 DW a été retrouvé sur des images du 03 Décembre 2003.
La circulaire MPEC 2004-D13 précise désormais que l'inclinaison est de 18,8 degrés, et indique une taille de 1 036 km, comprise entre 802 km et 1 795 km (H=2.6).
D'après Chad Trujillo : "Les premières indications sont que 2004 DW pourrait être d'une taille d'environ la moitié du diamètre de Pluton, plus grand que Quaoar, et 2,4 milliards de kilomètres plus loin loin que Pluton. 2004 DW est probablement d'environ 1600 kilomètres de diamètre, plus grand que les 1250 kilomètres de Quaoar."
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Kasei Vallis
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La nouvelle photo de Mars Express montre Kasei Vallis, un des plus grands canaux d'écoulement sur Mars. L'image a été prise par la caméra HRSC (High Resolution Stereo Camera) au cours de l'orbite 61 à une altitude de 272 km. La résolution est de 12 mètres par pixel et l'image couvre une région, centrée sur 29.8° Nord et 309° Est, de près de 130 km de large.
Cette image montre des détails divers qui donnent des indices sur l'histoire de l'érosion du canal d'écoulement. La partie du canal d'écoulement vue dans cette image a probablement été taillée par des glaciers ou par de gigantesques inondations. La couleur noirâtre-bleue est apparentée à des sédiments.
Crédits : ESA/NASA |
(1313) Berna, un nouvel astéroïde double à l'actif du groupe CDR-CDL de l'association AUDE
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Après avoir fait une première mondiale en découvrant la nature double de l'astéroïde (1089) Tama, le groupe CDR-CDL (courbes de lumière, courbe de rotation) de l'association AUDE vient à nouveau de rééditer l'exploit avec l'astéroïde (1313) Berna.
Les observations photométriques de l'astéroïde (1313) Berna, obtenues par René Roy (Blauvac, France) sur trois nuits entre le 06 et le 12 Février 2004, sont compatibles avec la courbe de lumière d'un système binaire synchronisé présentant des événements mutuels (éclipses et/ou occultations). La période la plus probable du système est de 1.062 jour.
Des mesures complémentaires sont en cours afin d'obtenir les caractéristiques physiques et orbitales de l'astéroïde.
En moins de deux mois, c'est la deuxième découverte de la nature double d'un astéroïde par la photométrie de ce groupe d'observateurs amateurs, sous la conduite de Raoul Behrend, professionnel à l'Observatoire de Genève.
Le travail des amateurs du groupe CDR/CDL de l'association AUDE, est visible sur la page "Courbes de rotation d'astéroïdes et de comètes, CdR" de Raoul Behrend - Observatoire de Genève (CH-1290 Sauverny - Suisse), à l'adresse suivante : http://obswww.unige.ch/~behrend/page3cou.html#001313
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Comètes SOHO : C/2003 J2, J3, J4, J5, J6, J7
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-D08 : Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2003 J3 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 J4 (SOHO) (R. Matson) C/2003 J5 (SOHO) (P. Shkreby) C/2003 J6 (SOHO) (R. Kracht et J. Sachs) C/2003 J7 (SOHO) (H. Otterstedt)
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Rencontre à haut risque entre une étoile et un trou noir géant
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Communiqué de l'ESA - N° 12-2004 :
Les observatoires XMM-Newton de l'Agence spatiale
européenne et Chandra de la NASA qui travaillent tous deux
dans le rayonnement X ont montré qu'un trou noir supermassif
avait effleuré une étoile et en avait avalé
un morceau. Ces observations sont la preuve manifeste que ce phénomène,
dont l'existence théorique est admise depuis longtemps déjà,
est bien réel.
Chandra a montré que ce qu'a vécu RXJ1242-11
s'est produit au centre de la galaxie, où se dissimule le
trou noir. Le spectre offert par XMM-Newton a confirmé certaines
hypothèses concernant les abords d'un trou noir et a permis
d'en écarter d'autres.
Ce type d'observations est absolument indispensable pour connaître la rapidité avec laquelle les trous noirs se développent en avalant les étoiles avoisinantes.
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La comète C/2002 T7 (LINEAR) dans le ciel du soir
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Une bonne paire de jumelles sera indispensable pour repérer peu après le coucher du Soleil la comète C/2002 T7 (LINEAR), actuellement de magnitude 7, en direction de l'horizon ouest orné par la présence de la brillante Vénus. Sous un ciel bien noir, loin des lumières des villes, le spectacle n'en sera que meilleur.
La petite comète séjourne tout le mois dans la constellation de Pegase (Pegasus). Elle est localisable à proximité d'Algenib (gamma Pegasi), une étoile de mag 2,90 composant le célèbre Carré de Pégase.
Pour les observateurs de l'hémisphère Nord, la comète pourra être aperçue dans le ciel du soir jusqu'aux premiers jours de Mars 2004. Sa magnitude passe de 6.5 à 4.2 au cours du mois, mais son observation deviendra vite impossible en raison de son rapprochement visuel avec le Soleil (élongation de 9.1° le 25 Mars 2004).
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Rosetta, l'une des missions les plus ambitieuses jamais entreprises, sur le départ
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Dans un peu plus d'une semaine, le 26 Février 2004, la sonde Rosetta s'envolera en direction de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko afin d'en étudier la composition et d'élucider les processus dynamiques qui se produisent lorsqu'une comète s'approche du Soleil.
La sonde Rosetta rencontrera la comète en
2014 et larguera un atterrisseur sur le sol gelé de 67P/Churyumov-Gerasimenko.
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White Boat
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White Boat (le Bateau Blanc) est la première roche vers laquelle Spirit s'est déplacé après avoir fini une série d'investigations sur la roche Adirondack. White Boat a été sélectionnée par les scientifiques en raison de sa couleur claire et sa forme plus plate comparée aux roches sombres et arrondies qui l'entourent.
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La plus lointaine galaxie connue dans l'Univers
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Une équipe internationale d'astronomes pourrait avoir établi un nouveau record en découvrant ce qui serait la galaxie connue la plus éloignée dans l'Univers. Localisé à environ 13 milliards d'années-lumière, l'objet est vu aujourd'hui seulement 750 millions d'années après le Big Bang, lorsque l'Univers avait environ 5 pour cent de son âge actuel.
La nouvelle galaxie a été détectée dans une longue exposition du proche amas de galaxies Abell 2218 dans la constellation du Dragon (Draco), prise avec l'instrument ACS (Advanced Camera for Surveys) du télescope spatial Hubble.
L'amas Abell 2218, situé à environ 2 millions d'années-lumière, est si massif que la lumière des objets éloignés passant par l'amas se courbe réellement et est amplifiée. De tels "télescopes" gravitationnels naturels permettent à des astronomes de voir les objets extrêmement éloignés et faibles qui ne pourraient pas être vus autrement.
Les analyses de séquence d'images d'Hubble indiquent que l'objet se trouve entre un déplacement vers le rouge de 6.6 et de 7.1, faisant de lui la source la plus éloignée actuellement. Cependant, les longues expositions dans l'optique et l'infrarouge prises avec des spectrographes sur le télescope Keck de 10m suggèrent que l'objet a probablement un redshift plus près de 7.
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Un gigantesque diamant dans l'espace
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Une équipe d'astronomes, Travis Metcalfe (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics), Michael Montgomery (University of Cambridge), et Antonio Kanaan (UFSC Brazil), a trouvé un énorme diamant dans l'espace.
Depuis plus de quarante ans, de nombreux astronomes suspectaient que l'intérieur des naines blanches se cristalllisait, mais l'obtention de preuve directe n'est devenue possible que tout récemment.
L'objet, techniquement connu sous le nom de BPM 37093, est une naine blanche cristallisée d'approximativement 4.000 kilomètres de large, située à environ 50 années-lumière dans la constellation du Centaure (Centaurus). Elle se compose de carbone cristallisé entouré par une mince couche d'hydrogène et d'hélium.
Notre Soleil finira également en naine blanche dans cinq milliards d'années. Environ deux milliards d'années après, le coeur de braise du Soleil devrait cristalliser pour former un diamant colossal.
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700 millions d'années après le Big Bang, les premiers quasars
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Le quasar connu le plus éloigné montre que quelques trous noirs supermassifs ont été formés lorsque l'Univers avait simplement 6 pour cent de son âge actuel, soit environ 700 millions d'années après le Big Bang.
Comment les trous noirs de plusieurs milliards de fois la masse du Soleil se sont formés si rapidement dans le jeune Univers est un mystère croissant pour les astronomes utilisant les données du SDSS (Sloan Digital Sky Survey) pour analyser la lumière des quasars éloignés.
Ils ont découvert 13 des plus vieux, des plus éloignés quasars jamais trouvés. Le quasar le plus éloigné, dans la constellation de la Grande Ourse (Ursa Major) est approximativement à 13 milliards d'années-lumière.
Xiaohui Fan (University of Arizona’s Steward Observatory, Tucson) a constaté la présence d'éléments légers comme l'hydrogène et l'hélium, mais également des éléments plus lourds comme le carbone et le fer, ce qui suggère que les premières galaxies mûres se soient bien formées avec les trous noirs supermassifs anciens dans le très jeune Univers.
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Mimi, une roche insolite
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Cette image couleur prise par la caméra panoramique de Spirit est centrée sur une insolite roche écaillée appelée Mimi.
Mimi est seulement une des nombreuses caractéristiques dans le secteur connu sous le nom de "Stone Council", mais montre un aspect différent des autres roches que les scientifiques ont vu jusqu'ici sur le site du cratère Gusev. Les scientifiques suspectent qu'elle pourrait avoir été soumise à l'action de l'eau.
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Comètes SOHO : C/2003 F5, G4, H8, H9, H10, H11, H12, J2
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-C53 et MPEC 2004-C54 : Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2003 F5 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 G4 (SOHO) (X. Leprette) C/2003 H8 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2003 H9 (SOHO) (X.-M. Zhou)
C/2003 H10 (SOHO) (T. Hoffman) C/2003 H11 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 H12 (SOHO) (R. Matson) C/2003 J2 (SOHO) (R. Matson)
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Le satellite Envisat célèbre la Saint Valentin
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Spécialement pour le jour de la Saint Valentin, le satellite Envisat sélectionne un coeur du paysage aride du Sahara africain.
L'image a été réalisée en combinant trois images prises par l'instrument Advanced Synthetic Aperture Radar (ASAR). La première acquisition a eu lieu le 23 Novembre 2002, pour le rouge, la seconde le 23 Mars 2003, correspondant au vert, et la dernière le 24 Avril 2003 pour le bleu.
L'image montre une vue de la côte centrale de la Mauritanie en Afrique occidentale, perchée sur le bord du désert du Sahara.
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Allo Spirit, ici Mars Express - Bienvenue dans l'ère
de la communication internationale interplanétaire
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Communiqué de l'ESA - ESA PR 10-2004 :
Le 6 Février, alors qu'elle survolait la zone que Spirit était en train d'explorer, la sonde européenne a réussi à transférer à celui-ci des ordres transmis depuis la Terre, puis à relayer vers la Terre les données fournies par le robot.
"C'est la première fois que des engins spatiaux de l'ESA et de la NASA communiquent entre eux en orbite et la première fois qu'un réseau de communications internationales fonctionne sur une autre planète", a commenté Rudolf Schmidt, chef du projet Mars Express à l'ESA. "Ce sont deux réussites majeures, deux nouvelles "premières" pour Mars Express et les modules d'exploration martienne".
Au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA (Californie), Jennifer Trosper, responsable de la mission Spirit, s'est elle aussi félicitée de "l'établissement sur Mars d'un réseau de conmunications interplanétaires internationales". L'ESA et la NASA avaient planifié cette démonstration dans le cadre du développement de leur coopération dans le domaine spatial.
L'équipe du JPL chargée de l'exploitation de Spirit a d'abord transféré les commandes destinées au robot au Centre européen d'opérations spatiales de l'ESA, à Darmstadt (Allemagne), où elles ont été traduites en commandes pour Mars Express, puis envoyées à la sonde qui a pu ainsi communiquer ses instructions à Spirit. Le robot a utilisé son antenne ultra-haute fréquence pour communiquer à son tour des données de télémesure à Mars Express, qui les a retransmises au JPL via le Centre européen d'opérations spatiales.
"C'est une excellente nouvelle", a déclaré Richard Horttor, responsable au JPL de la contribution de la NASA à la mission Mars Express. "La communication entre Mars Express et Spirit a été parfaite. Il n'y a eu aucune perte de données ni aucune transmission d'informations superflues ou redondantes".
Cette expérience est une bonne illustration de la souplesse et des possibilités accrues qu'offre la coopération inter-agences ainsi que de l'esprit de solidarité indispensable pour mener des projets internationaux d'exploration spatiale.
Pour en savoir plus sur la mission Mars Express de l'ESA, consultez le site
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C/2004 C1 (Larsen)
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Cette nouvelle comète a été découverte à la magnitude 20 le 12 Février 2004 par J. A. Larsen, (Steward Observatory, Kitt Peak) avec le télescope de 0.9m f/3 + CCD, et confirmée par d'autres observateurs après sa publication sur la Page de Confirmation des NEOs.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2004 C1 (Larsen) indiquent un passage au périhélie le 12 Octobre 2005 à 4.26 UA du Soleil.
En fonction des observations supplémentaires, les éléments orbitaux indiquent désormais un passage au périhélie au 23 Novembre 2004 à 7.9 UA du Soleil
Les observations supplémentaires indiquent désormais un passage au périhélie au 20 Mars 2003 à 4.35 UA et une période de 39.2 ans.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie au 19 Mars 2003 à 4.34 UA et une période de 39.7 ans.
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La lentille gravitationnelle révèle le coeur d'une galaxie éloignée
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De nombreux exemples sont connus où une galaxie agit en tant que lentille gravitationnelle, produisant des images multiples dans le ciel d'un objet plus éloigné comme un quasar lumineux caché derrière elle. Mais un mystère persistait depuis plus de 20 ans : la théorie de la relativité générale d'Einstein prévoit qu'il devrait y avoir un nombre impair d'images, pourtant presque toutes les lentilles observées ont seulement 2 ou 4 images.
L'astronome Joshua Winn du centre Harvard-Smithsonien pour l'astrophysique (CfA) et deux anciens collègues du CfA, David Rusin (maintenant à l'Université de Pennsylvanie) et Christopher Kochanek (Ohio State University), ont identifié une troisième image, l'image centrale d'un quasar caché et dont l'image est déviée par effet de lentille gravitationnelle.
Les observations radio du système connu sous le nom de PMN J1632-0033 dans la constellation d'Ophiuchus ont révélé une image centrale faible, qui peut être employée pour étudier les propriétés de la galaxie dont l'image est déviée et du trou noir supermassif attendu pour se trouver en son centre.
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Spitzer envoie des roses pour la Saint Valentin
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Le télescope spatial Spitzer célèbre la Saint Valentin à sa manière avec cette superbe nébuleuse, une nursery stellaire ressemblant à une rose, capturée par les détecteurs infrarouges du télescope.
Située à 3.330 années-lumière dans la constellation de Céphée (Cepheus) et s'étalant sur environ 10 années-lumière, la nébuleuse en forme de bouton de rose, NGC 7129, abrite environ 130 jeunes étoiles.
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Une nouvelle étoile émergeant d'un cocon de poussières découverte par un amateur
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Un astronome amateur américain a détecté l'apparition d'une jeune étoile du cocon de gaz et de poussières dans lequel elle est née. Un tel événement a rarement été enregistré par des astronomes.
Le nouvel objet a été repéré pour la première fois le 23 Janvier par l'astronome amateur Julian W. McNeil II depuis son observatoire à Paducah au Kentucky (Etats-Unis).
Tout en observant des régions de formation d'étoiles dans la constellation d'Orion, McNeil a noté une étoile non répertoriée précédemment. Le nouvel objet, d'un diamètre apparent de 1.1 arcminutes, était apparu à côté du nuage de gaz bien connu de M78, dans le nuage Lynds 1630. La nébuleuse a été trouvé sur plusieurs images prise le 23 janvier 2004 avec une lunette de 7.6cm+CCD, mais ne figurait pas sur les images des catalogues POSS-I, POSS-II et UKSTU prises entre 1951 et 1991. Les coordonnées de la nouvelle nébuleuse sont : R.A.=05h 46m14s, Dec= -00°05'.8 (J2000)
Suspectant qu'il s'agissait d'une jeune étoile naissante, McNeil est entré en contact avec Bo Reipurth, un expert en formation d'étoiles, qui s'est arrangé pour que les observations suivantes soient effectuées en utilisant le télescope de 2.2m de l'Université d'Hawaii, et le télescope géant Gemini de 8m également à Hawaii.
B. Reipurth a confirmé qu'un faible objet visuel homologue à IRAS 05436-0007 a connu un sursaut d'éclat et a produit une grande nébulosité de réflexion, basée sur l'examen préliminaire des images CCD à bande large rouges obtenues avec K. Meech au télescope de 2.2m le 31 Janvier.
La jeune étoile, auparavant masquée par la nébuleuse, éclaire désormais les poussières et le gaz qui l'entourent. De nombreuses petites nébuleuses comme la "nébuleuse McNeil" sont dispersées dans tout le ciel mais il est très rare de voir un événement comme celui-ci.
Le texte d'annonce de la découverte rapportée
par Bo Reipurth dans la
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Olympus Mons : la caldera en gros plan
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La nouvelle photographie de Mars Express montre la complexe caldera au sommet d'Olympus Mons, le plus haut volcan dans notre Système Solaire. Olympus Mons a une élévation moyenne de 22 km et la caldera a une profondeur d'environ 3 km.
C'est la première image couleur haute résolution de la caldera en entier d'Olympus Mons.
L'image a été prise d'une hauteur de 273 km au cours de la 37ème orbite par la Caméra Stéréo Haute Résolution la (HRSC) de Mars Express le 21 Janvier 2004. La vue est centrée sur 18.3° de latitude Nord et 227° de longitude Est. L'image a une résolution de 12 mètres par pixel.
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Ouverture d’une enquête sur l’échec de Beagle 2
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Beagle 2, le module de fabrication britannique
qui devait se poser sur la Planète rouge dans le cadre de
la mission Mars Express de l'ESA, n'a pas donné signe de
vie depuis la première tentative de contact radio du 25 décembre
2003. Après examen de la situation, le comité de pilotage
du projet Beagle 2 a déclaré, vendredi 6 février
à Londres, que l'atterrisseur était perdu.
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Opportunity voit son enveloppe protectrice et son parachute dans la plaine
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De son nouvel emplacement, sur le bord intérieur du petit cratère l'entourant, Opportunity peut voir la plaine environnante où son enveloppe protectrice et son parachute ont atterri. Le robot étudie actuellement un affleurement de roches grâce à ses outils géologiques.
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Ulysses attrape une autre comète par la queue
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Le satellite Ulysses, lancé le 06 Octobre 1990, dont la mission consiste à étudier le Soleil n'est pas normalement associé à l'étude des comètes. Néanmoins la sonde spatiale a croisé le 01 Mai 1996 la queue de la comète Hyakutake (C/1996 B2), dont le noyau se trouvait alors à plus de 3.5 UA de la sonde. C'est la plus longue queue de comète jamais enregistrée.
Dans un article qui doit paraître prochainement dans Astrophysical Journal Letters, les mêmes équipes qui ont fait cette découverte ont présenté des preuves pour un et probablement deux nouveaux croisements de queues. Les comètes impliquées sont McNaught-Hartley (T1 C/1991) et SOHO (C/2000 S5) et semblaient être au mauvais endroit pour une interception des poussières par Ulysses. Par hasard, une éjection de masse coronale (CME) s'éloignant du Soleil a enveloppé les comètes et le vaisseau spatial, portant le matériel cométaire à Ulysses.
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Spirit a effectué sur une roche de Mars le premier meulage de l'histoire
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Spirit, au moyen de son instrument RAT (Rock Abrasion Tool) a effectué un trou de 45.5 millimètres de diamètre dans la roche Adirondack le 06 Février 2004 (sol 34).
Le trou est de 2.65 millimètres de profondeur. Le microscope et les deux spectromètres du bras du robot effectueront prochainement une inspection minutieuse de l'intérieur de la roche fraîchement mise à nu.
Cette image a été prise par l'appareil photo panoramique de Spirit, fournissant un contrôle visuel rapide du succès du meulage.
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Comètes SOHO : C/2003 E2, E3, E4, F3, F4
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-C31 :
C/2003 E2 (SOHO) (D. Evans) C/2003 E3 (SOHO) (S. Hoënig) C/2003 E4 (SOHO) (J. Sachs) C/2003 F3 (SOHO) (M. Oates) C/2003 F4 (SOHO) (X. Leprette)
Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
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L'Oeil noir de M64
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La nouvelle image du télescope spatial Hubble, publiée aujourd'hui, montre la galaxie M64 prise avec la caméra WFPC2 (Wide Field and Planetary Camera 2) les 8 Avril et 06 Juillet 2001.
Une collision entre deux galaxies a laissé un système d'étoiles mélangées présentant un aspect peu commun mais également des mouvements internes bizarres.
La galaxie spirale Messier 64 (M64, NGC 4826, Black Eye Galaxy), située à une distance de 17 millions d'années-lumière de notre planète et visible dans la constellation de la Chevelure de Bérénice (Coma Berenices), doit son surnom de galaxie de l'Oeil noir à une spectaculaire bande foncée de poussières placée devant son lumineux noyau.
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Des nuages d'hydrogène autour d'Andromède
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Une équipe d'astronomes a découvert ce qui semble être des nuages d'hydrogène qui ont été laissés en excédent lorsque la galaxie d'Andromède s'est formée. Les nuages ont été découverts grâce au télescope GBT (Green Bank Telescope) qui est le plus grand télescope radio au monde entièrement orientable.
Les galaxies comme Andromède (M31) et notre Voie lactée, se sont formées, il y a plusieurs milliards d'années, par le fusionnement continu de plus petites galaxies ainsi que de l'accrétion de nuages d'hydrogène. À ce jour, la plupart de cette matière première a probablement été engloutie par les deux galaxies, mais les astronomes soupçonnaient que quelques nuages primitifs flottaient toujours librement.
Cette découverte peut aider les scientifiques à comprendre la structure et l'évolution de la Voie lactée et de toutes les galaxies spirales. Elle peut aussi aider à expliquer pourquoi certaines jeunes étoiles dans des galaxies mûres sont étonnamment privées des éléments lourds que leurs contemporaines contiennent..
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Première carte minérale d'une autre planète
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La première carte minérale de Mars montre des concentrations élevées d'hématite dans les plaines au-delà du cratère.
Crédits : NASA/JPL
Crédits : NASA/JPL
Au microscope, le sol de Meridiani Planum, le site d'atterrissage d'Opportunity, montre des grains ronds et de formes irrégulières.
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Souffle créateur dans la galaxie voisine NGC 1569
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La nouvelle image du télescope spatial Hubble, publiée aujourd'hui, montre la galaxie naine irrégulière NGC 1569 prise avec la caméra WFPC2 (Wide Field and Planetary Camera 2) le 21 octobre 1998.
La galaxie naine voisine NGC 1569, située à 7 millions d'années-lumière et visible dans la constellation de la Girafe (Camelopardalis), est une région active de naissance d'étoiles qui souffle d'énormes bulles qui criblent le corps principal de la galaxie. Les bulles sont faites de gaz hydrogène qui prend une teinte rougeoyante lorsqu'il est frappé par les forts vents de particules et les radiations rejetés par les jeunes étoiles chaudes ainsi que par les explosions de supernovae. La plupart des étoiles vivent des vies courtes et meurent spectaculairement. L'activité de la galaxie produit également des amas d'étoiles bleues brillantes.
Les astronomes européens ont récemment constaté que les amas ont été probablement produits il y a environ 25 millions d'années dans une phase de formation d'étoiles qui a duré environ 20 millions d'années.
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Evolution des proto-étoiles à neutrons en rotation, une vie en moins d'une minute
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Les proto-étoiles à neutrons, objets astrophysiques compacts, chauds et riches en neutrinos, sont parmi ceux dont la durée de vie est la plus courte.
De leur naissance dans l'effondrement réussi d'une supernova gravitationnelle à "l'apparition" d'un trou noir ou d'une étoile à neutrons, il se passe en effet moins d'une minute. Mais la complexité de ces quelques secondes, pendant lesquelles elles vont se contracter, se refroidir et perdre leur contenu en neutrinos, est telle que l'état initial des étoiles à neutrons ou des trous noirs reste en grande partie inconnu. Ainsi, l'un des problèmes majeurs de l'étude des proto-étoiles à neutrons est la détermination de leur profil rotationnel et de son influence sur leur évolution.
Pour la première fois, une équipe, formée de chercheurs de l'Observatoire de Paris-Meudon et des Universités de Valence et Alicante (Espagne), a étudié l'évolution thermodynamique des proto-étoiles à neutrons en rotation, se reposant sur les résultats les plus récents concernant l'étude des cœurs d'étoiles massives et prédisant le possible développement d'instabilités hydrodynamiques, sources d'ondes gravitationnelles peu après le maximum dans l'émission des neutrinos.
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La carte des premiers moments de l'Univers par le satellite WMAP faussée par les amas de galaxies ?
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A partir des données du satellite WMAP (Wilkinson Microwave Anisotropy Probe), les astronomes ont obtenu des mesures précises du fond de rayonnement cosmique en micro-ondes, l'écho de la naissance de l'Univers pendant le Big-Bang. Ces résultats semblent indiquer avec une précision remarquable que notre Univers est dominé par la mystérieuse matière sombre froide et l'énergie sombre. L'âge de l'Univers a été déterminé avec précision à 13,7 milliards d'années.
Mais au cours de nouvelles recherches, l'équipe de l'Université de Durham a constaté que des amas de galaxies semblent être situés dans les régions où le rayonnement micro-onde est inférieur à la moyenne. Il est possible que le gaz chaud des amas de galaxies interfère avec les photons du Big-Bang, et fausse la carte en micro-ondes.
Si le résultat de l'équipe est confirmé, alors les conséquences pour la cosmologie pourraient être fortement significatives et remettraient en cause les résultats d'une précision étonnante que l'on avait obtenus sur l'âge de l'Univers ainsi que sur la proportion de matière sombre et d'énergie sombre.
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Détection d'oxygène et de carbone dans l'atmosphère éjectée de HD209458b
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La première détection d'oxygène et de carbone dans l'atmosphère d'une planète extrasolaire vient d'être réalisée. Cette découverte, obtenue avec le Télescope spatial Hubble, fait suite à la découverte, il y a un an, de l'atmosphère d'hydrogène extrêmement étendue qui s'évapore. L'oxygène et le carbone sont soufflés par le flot d'hydrogène à fort débit comme des poussières sont emportées par le vent.
Cette observation pourrait expliquer le "désert de planète", c'est à dire l'absence de planète à moins de 7 millions de kilomètres de leur étoile. Les planètes trop proches de leur étoile peuvent "fondre comme neige au Soleil", disparaître, ne laissant finalement que leur noyau central.
La planète extrasolaire (HD 209458b), également appelée Osiris, est située à 150 années-lumière de la Terre. C'est la première planète extrasolaire où l'existence d'une atmosphère avait été établie, la première à avoir une atmosphère contenant de l'hydrogène en évaporation, et désormais la première dont l'atmosphère contient de l'oxygène et du carbone.
L'équipe ayant réalisé la découverte était dirigée par Alfred Vidal-Madjar, de l'Institut d'Astrophysique de Paris (CNRS) et ses résultats seront publiés dans la revue américaine Astrophysical Journal Letters.
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Comète P/2003 WC7 (LINEAR-Catalina)
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La nouvelle comète a été découverte en tant qu'astéroïde par le programme de surveillance LINEAR le 18 Novembre 2003 et a reçu la désignation officielle de 2003 WC7. L'objet a été indépendamment découvert par le télescope de surveillance Catalina le 31 Janvier 2004 et a fait l'objet d'une demande de confirmation. Les observations faites par J. Youg (Table Moutain) et par G. J. Garradd et R. H. McNaught (Siding Spring) ont révélé la nature cométaire de l'objet.
Les éléments orbitaux préliminaires de la comète P/2003 WC7 (LINEAR-Catalina) indiquent un passage au périhélie au 05 Février 2004 à 1.65 UA, et une période de 11,8 ans.
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S/2003 J 23, un 63è satellite pour Jupiter
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Un nouveau satellite de Jupiter a été observé par S. S. Sheppard, D. C. Jewitt, J. Kleyna, et J. R. Fernandez, les 06, 09 et 25 et 27 Février et 07 Mars 2003, et mesuré par S. S. Sheppard, au moyen du CFHT (Canada-France-Hawaii Telescope) de 3.6m + CCD, du télescope Subaru de 8.3 m + CCD, et du Télescope de 2.2m de l'University d'Hawaii + CCD.
Ce qui porte désormais à 63 le nombre de satellites de Jupiter.
S/2003 J 23 tourne en 759,15 jours sur une orbite inclinée de 149,22°
New Satellites of Jupiter Discovered in 2003
The Jupiter Satellite Page
Jupiter's Known Satellites
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