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Documentations en langue française
Le retour de la comète 104P/Kowal 2
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La comète périodique 104P/Kowal 2 a été retrouvée à la magnitude 21 fin Août 2003 par A. E. Gleason, A. S. Descour et J. V. Scotti avec le télescope Spacewatch II. La comète 104P/Kowal 2 passera au périhélie en Mai 2004 pour sa troisième apparition. Sa magnitude ne devrait pas dépasser 15.
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Une météorite tombe sur un petit village de l'Inde
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Une vingtaine de personnes blessées, deux tués et plusieurs maisons détruites, tel est le bilan provisoire de l'impact de la météorite dans la nuit du 27 au 28 Septembre sur le petit village de Kendrapara, dans le district d'Orissa, sur la côte Est de l'Inde.
Selon plusieurs rapports, la météorite a traversé le ciel comme un éclair, dissipant l'obscurité pendant plusieurs secondes. Les fragments sont retombés sur un large secteur aux alentours de Kendrapara. Les recherches des restes de la météorite, sous la conduite des fonctionnaires locaux, ont commencé. Une équipe du Geologicial Survey of India (GSI) envoyée sur place a déjà retrouvé par hasard certains fragments de la météorite.
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C/2003 S3 (LINEAR)
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Le 27 Septembre 2003, le télescope de surveillance LINEAR a trouvé une nouvelle comète de magnitude 19.0. Les calculs préliminaires d'orbite de la comète C/2003 S3 (LINEAR) indiquent une trajectoire parabolique avec un passage au périhélie au 19 Septembre 2003 à 8.16 UA du Soleil.
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SMART-1 entame un long périple vers la Lune
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SMART-1, première sonde scientifique européenne conçue pour se placer sur une orbite lunaire, a réussi la première partie de sa mission en rejoignant son orbite terrestre initiale après un lancement impeccable dans la nuit du 27 au 28 Septembre.
Environ 42 minutes plus tard, ces trois satellites ont été injectés sur une orbite de transfert géostationnaire (orbite de 742 x 36 016 km, inclinée de 7° par rapport au plan de l'équateur). Tandis que les deux autres satellites devront procéder à des manoeuvres pour atteindre leur orbite géostationnaire, la sonde SMART-1 de 367 kg entamera un périple beaucoup plus long vers un objectif dix fois plus éloigné que l'orbite géostationnaire : la Lune.
Après avoir déployé ses panneaux solaires, la sonde fait actuellement l'objet d’une vérification initiale de ses systèmes par l’ESA/ESOC. Ces procédures de contrôle vont continuer jusqu'au 4 Octobre et déboucheront sur la première mise à feu du moteur ionique de SMART-1.
Sources :
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Deux nouveaux satellites pour Uranus : S/2003 U1 et S/2003 U2
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Les astronomes ont découvert deux des lunes les plus petites jamais trouvées autour d'Uranus. Les nouvelles lunes, découvertes par le télescope spatial Hubble sont d'environ 12 à 16 km de diamètre.
Les deux lunes ont une luminosité si faible qu'elles ont échappé à la détection par le vaisseau spatial Voyageur 2, lequel a découvert 10 petits satellites lors de son passage à proximité de la planète géante gazeuse en 1986.
Les deux nouvelles lunes sont temporairement désignées comme S/2003 U 1 et S/2003 U 2 jusqu'à ce que l'IAU approuve formellement leur découverte.
S/2003 U 1, avec 16 km de large, est la plus grande des deux lunes. Le télescope Hubble a découvert cette lune entre les lunes Puck, le plus grand satellite trouvé par Voyageur 2, et Miranda, le plus mystérieux des cinq plus grands satellites d'Uranus. Les astronomes pensaient précédemment que cette région de l'espace était vide. S/2003 U 1 est à 97.700 km d'Uranus, orbitant autour de la planète géante en 22 heures et 9 minutes.
La plus petite lune d'Uranus jamais trouvée, S/2003 U 2, est large de 12 km. Son orbite est entre 300 et 700 km de Belinda. S/2003 U 2 est située à une distance de 74.800 km d'Uranus et tourne autour de la planète en 14 heures et 50 minutes.
Uranus compte désormais 24 satellites.
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P/2003 S2 (NEAT)
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Une nouvelle comète périodique a été découverte le 24 Septembre par le télescope de surveillance NEAT. Après publication sur la page de confirmation du MPC, des observations supplémentaires ont confirmé la nature cométaire de l'objet. La comète a été également identifiée sur des images antérieures prises le 19 Septembre par LINEAR.
Les calculs préliminaires d'orbite de la comète P/2003 S2 (NEAT) indiquent qu'il s'agit d'une comète périodique avec un passage au périhélie au 10 Juillet 2003 à la magnitude 17.7 à une distance de 2.29 UA du Soleil. Sa période est de 8.62 ans.
http://www.birtwhi.demon.co.uk/GalleryP2003S2.htm
Les observations supplémentaires indiquent que le passage au périhélie est désormais fixé au 04 Septembre 2003 à 2.45 UA. La période est de 7.52 ans.
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La Voie lactée absorbe la petite galaxie satellite
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En utilisant les données du projet 2MASS (Two-Micron All Sky Survey), projet mené par l'Université du Massachusetts dont le but est d'examiner le ciel dans la lumière infrarouge, les astronomes ont dressé une nouvelle carte de la Voie lactée montrant que la petite galaxie satellite du Sagittaire, 10.000 fois plus petite en masse que notre galaxie, est allongée, déchirée et engloutie par la Voie lactée.
A partir des cartes en infrarouge, les astronomes ont filtré des millions d'étoiles de premier plan pour se concentrer sur les étoiles de classe M. Ces étoiles géantes, brillantes dans l'infrarouge, sont nombreuses dans la galaxie de Sagittaire, mais rares dans la Voie lactée extérieure. La nouvelle carte infrarouge 2MASS des étoiles géantes de classe M est la première à donner une vue complète de l'absorption des étoiles du Sagittaire par notre galaxie.
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P/2003 S1 (NEAT)
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Le 23 Septembre, le télescope de surveillance NEAT a découvert une nouvelle comète. Après publication sur la page de confirmation du MPC, des observations supplémentaires ont confirmé la nature cométaire de l'objet. La comète a été également identifiée sur des images antérieures prises les 04 et 20 Septembre par LINEAR.
Les calculs préliminaires d'orbite de la comète P/2003 S1 (NEAT) indiquent qu'il s'agit d'une comète périodique avec un passage au périhélie au 25 Mars 2004 à la magnitude 18.2 à une distance de 2.60 UA du Soleil. Sa période est de 9.69 ans.
Les observations supplémentaires indiquent que le passage au périhélie est désormais fixée au 28 Mars 2004 à 2.59 UA. La période est de 9.75 ans.
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L'astéroïde 2003 SW130 a frôlé la Terre
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Une petite roche d'environ cinq mètres de large (H=29.2) a frôlé la Terre il y a quelques jours, le 19 Septembre. Seulement quatre autres corps célestes sont passés aussi près depuis que le contrôle du ciel a commencé.
L'astéroïde 2003 SW130 était beaucoup trop petit pour présenter un risque de menace pour notre planète. S'il était entré dans l'atmosphère de la Terre, il se serait fragmenté dans une explosion de météores spectaculaires. Mais sa détection montre à quel point les astronomes sont efficaces pour détecter de telles roches, même celles de petite taille. La moitié des 10 plus petites approches de la Terre faites par des astéroïdes a été détectée au cours des deux dernières années.
L'astéroïde a été découvert environ 21 heures après son approche au plus près de la Terre par Arianne Glearson et Tom Gehrels avec le télescope Spacewatch de 1.8m en Arizona (Etats-Unis). La nuit suivante, le Klet Observatory-KLENOT (République tchèque) l'a suivi, malgré la lumière éblouissante de Mars qui était voisine dans le ciel. Les observations suggèrent que l'objet est passé à environ 168.000 kilomètres de la Terre (0.00108 UA soit 0.42 fois la distance Terre-Lune) à 06h00 UTC le 19 Septembre. Son orbite l'amène aussi bien à l'intérieur de l'orbite de Vénus qu'à l'extérieur de celle de la Terre.
Les astronomes deviennent de plus en plus efficaces dans la détection de petites roches se déplaçant dans le voisinage de la Terre. L'année dernière, ils ont trouvé 2002 XV90 et 2002 MN, qui occupent la deuxième et la troisième position dans la liste des objets célestes s'étant approchés au plus près de la Terre. L'approche connue la plus courte a été faite par 1994 XM1 le 9 Décembre 1994, à une distance de 112.000 km (0.0007 UA soit 0.3 fois la distance Terre-Lune).
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La roche lunaire disparue retourne au Honduras
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Une roche lunaire, donnée au Honduras en 1973 et disparue depuis, a été officiellement remise à l'ambassadeur du Honduras après avoir été récupérée au marché noir.
Après avoir séjourné 3,9 milliards d'années sur le sol de la Lune, la roche avait été rapportée en 1972 par l'équipage d'Apollo 17, la dernière mission à avoir posé le pied sur la Lune sur le site de Taurus Littrow Valley. Contrairement à la majorité de 111 kilogrammes de matériaux rapportés par les astronautes Eugene Cernan et Harrison Schmitt, cette roche n'était pas restée très longtemps à Houston. Il s'agissait d'un des nombreux exemplaires donnés aux nations du monde par les Etats-Unis.
La roche lunaire, pesant 1,142 gramme, montée dans une sphère transparente sur un socle de bois portant le drapeau du Honduras, avait été donnée au Président du Honduras en 1973 par le Président Nixon. La plaque, visible dans le palais présidentiel du Honduras pendant plusieurs années, avait disparu entre 1990 et 1994.
Elle a été retrouvée en 1998 lorsqu'un inspecteur du bureau général de la NASA et d'autres agents fédéraux élaborèrent un stratagème pour démasquer des vendeurs de roches lunaires contrefaites. Ils proposèrent par annonce d'acheter à bon prix des roches provenant de la Lune. Un marchand de Miami, Alain Rosen, répondit en offrant de vendre un spécimen pour 5 millions de dollars. Les enquêteurs ont vite suspecté qu'il s'agissait d'un réel échantillon. Après deux mois de négociations, le vendeur accepta de montrer la roche lunaire dans la salle des coffres d'une banque. L'inspecteur et un agent des Douanes ont arrêté le marchand sur place et saisi la roche entrée illégalement aux Etats-Unis.
Au procès, en Mars 2003, Rosen a soutenu qu'il était le propriétaire légitime de la roche, l'ayant aquise d'un colonel militaire retraité revendiquant l'avoir reçue en cadeau pour sa participation dans un coup d'Etat en 1973. Le juge a conclu que Rosen savait que l'article avait été volé et était sujet à confiscation. Le gouvernement du Honduras avait demandé aux Etats-Unis la restitution de la roche.
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L'Odyssée de Galileo a pris fin
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L'Odyssée du vaisseau spatial Galileo a pris fin le Dimanche 21 Septembre, lorsque le vaisseau spatial est passé dans l'ombre de Jupiter en se désagrégeant dans l'atmosphère dense de la planète à 18h57 UTC. En raison du délai de transmission des signaux entre Galileo et la Terre, le dernier signal du vaisseau spatial a été reçu à 19h43 UTC par la station d'observation Deep Space Network de Goldstone en Californie.
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La naine brune la plus proche a un compagnon : Epsilon Indi Bb
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En cherchant des corps de la taille d'une planète qui pourraient accompagner le système voisin Epsilon Indi, des astronomes utilisant le télescope Gemini South au Chili ont fait une découverte inattendue : un compagnon proche pour Epsilon Indi B (qui devient maintenant Epsilon Indi Ba), et qui semble être une autre naine brune.
Largement observée par des télescopes sur le terrain et dans l'espace, l'étoile Epsilon Indi est connue pour accueillir un compagnon orbital, appelé Epsilon Indi B, que l'on a découvert l'année dernière et qui est le spécimen connu le plus proche d'une naine brune.
L'équipe scientifique qui a détecté Epsilon Indi Bb grâce au Gemini South de Cerro Pachón (Chili) était la première à annoncer cette découverte. Par la suite, le VLT (Very Large Telescope) a annoncé que les scientifiques avaient en réalité observé l'objet cinq jours plus tôt au moyen de l'optique adaptative.
Epsilon Indi est la cinquième étoile la plus brillante de la constellation australe de l'Indien (Indus) et est située à environ 11,8 années-lumière de notre système solaire. L'étoile est semblable à notre soleil, mais plus froide. La distance entre l'Epsilon Indi et Indi Ba est d'environ 1.500 UA (1 UA=environ 150 millions de kilomètres) et la distance entre Epsilon Indi Ba et Epsilon Indi Bb récemment découverte est d'au moins 2,2 UA.
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Le dernier rendez-vous de Galileo
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Après douze ans de développement et de planification avant le lancement, six ans de croisière interplanétaire et presque huit ans en orbite, l'odyssée de Galileo étalée sur un quart de siècle arrive à sa fin.
Le projet a commencé à vivre en octobre 1977. Mis sur orbite par la navette Atlantis le 18 Octobre 1989, Galileo a rejoint Jupiter en Décembre 1995. Après avoir accompli 35 fois le tour de la plus grande planète du système solaire, Galileo est sur le point de plonger dans l'atmosphère de Jupiter, devenant ainsi le deuxième objet artificiel à faire ainsi, après la petite sonde atmosphérique de Galileo qui accompagnait l'orbiteur.
Du lancement à l'impact, le vaisseau a parcouru 4.631.778.000 kilomètres avec 925 kilogrammes de combustible, non compris le carburant pour la navette. Galileo a envoyé plus de 30 gigaoctets de données, et environ 14.000 images. Un chapitre des volumes de données scientifiques produites par Galileo au cours des années comprend la découverte d'océans sous la surface du glacial satellite Europe. Cela a alimenté des spéculations sur la possibilité de vie existant dans cet environnement, et a incité à planifier pour un futur vaisseau spatial le retour sur Europe pour y chercher la vie. Puisque le vaisseau spatial Galileo n'a jamais été conçu pour spécifiquement chercher la vie, il n'a jamais été soumis aux rigoureuses procédures de stérilisation comme celles appliquées pour le vaisseau en route vers Mars. Pour prévenir n'importe quelle contamination biologique future possible d'Europe, la décision a été prise de fournir un lieu de repos final à l'orbiteur Galileo offrant la garantie que le vaisseau spatial n'entrera jamais en collision avec aucune des lunes joviennes. Ce lieu de repos est Jupiter.
Le moment de l'événement pour le vaisseau spatial est le Spacecraft Event Time (SCET). Le moment où les signaux radio de cet événement atteignent la Terre est le Earth Receive Time (ERT). Le jour de l'impact, le signal radio envoyé par Galileo mettra 52 minutes 18 secondes pour parvenir à la Terre.
L'impact de Galileo sur Jupiter aura lieu à : Spacecraft Event Time (SCET) : 18h57m18 UTC Earth Receive Time (ERT) : 19h49m36 UTC
L'événement pourra être suivi
en direct sur le site Web de la mission Galileo : Webcast Fin de la mission : 18h00 UTC
Et sur NASA TV de 19h00 UTC à 20h UTC : "Galileo End of Mission Celebration- JPL"
Galileo, en chiffres et dates :
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Isabel
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L'ouragan Isabel s'approche de la côte Est des Etats-Unis sur cette image en couleur réelle MODIS acquise le 17 septembre 2003 par le satellite Terra.
Des bulletins d'alertes ont été émis pour la Virginie et la Caroline du Sud. Plus de 200.000 personnes situées dans les secteurs côtiers des deux états et dans les îles de Chesapeake Bay ont reçu l'ordre d'évacuer. Isabel est l'ouragan le plus puissant depuis le célèbre ouragan Floyd en 1999 à sévir sur cette région.
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Sommes-nous à l'abri des sursauts gamma ?
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Pendant quelques secondes chaque jour,
la Terre est bombardée par des rayons gamma créés
par de gigantesques explosions se produisant dans de lointaines
galaxies. De telles explosions, similaires à des supernovae,
sont appelées "sursauts gamma" ou GRB.
Des astronomes utilisant l'observatoire de rayons X de l'ESA, le XMM-Newton, tentent de déterminer la cause de ces extraordinaires explosions à partir des rayons X émis pendant un jour ou deux après l'explosion initiale.
Sommes-nous à l'abri des sursauts gamma ? Un danger pour la vie ? Y a-t-il eu des sursauts gamma dans notre galaxie ? Les sursauts gamma constituent-ils un danger pour nous ?
L'artice complet de L'ESA : |
Andromède VIII, une galaxie transparente
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Des astronomes américains, au moyen des télescopes WIYN et Burrell Schmidt de l'Observatoire national de Kitt Peak, ont annoncé avoir découvert une nouvelle galaxie, dénommée Andromède VIII.
La nouvelle galaxie est si répandue et transparente que les astronomes n'avaient pas soupçonné son existence jusqu'à ce qu'ils aient mesuré la vélocité d'étoiles que l'on pensait appartenir à la célèbre grande galaxie spirale d'Andromède (M31) et qu'ils aient constaté qu'elles se déplaçaient indépendamment d'Andromède.
La brillance totale d'Andromède VIII est comparable avec M32, la petite galaxie voisine et compagnon bien connu de M31, mais Andromède VIII est étendue sur un secteur du ciel de plus de dix fois plus grand que M32. Jusqu'alors, Andromède VIII avait échappé à la détection par le fait qu'elle est placée devant les régions brillantes du disque de la galaxie d'Andromède.
http://www.universetoday.com/am/publish/transparent_galaxy_found.html |
Rochers sur Phobos
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En 1998, le vaisseau spatial Mars Global Surveyor (MGS) a effectué quatre passages par le plus intérieur des deux satellites martiens, Phobos. Le quatrième passage, fait il y a tout juste un peu plus de 5 ans, le 12 septembre 1998, a offert l'occasion d'acquérir des images haute résolution de la lune.
Cette merveilleuse image vieille de 5 ans met en évidence la surface de Phobos. On peut voir plusieurs grands rochers, y compris un très grand près du centre qui est d'environ 85 mètres de diamètre. La plupart des rochers pourrait avoir été éjectés du plus grand cratère d'impact sur Phobos, Stickney.
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V838 Monocerotis a avalé trois planètes massives
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Découverte en Janvier 2002 par l'astronome amateur australien Nicholas Brown, une étoile de la Voie Lactée, Monocerotis V838, est soudainement devenue 600.000 fois plus lumineuse que notre Soleil. À l'époque les astronomes ont cherché à expliquer la spectaculaire explosion.
Deux astronomes du Département de Physique de l'Université de Sydney suggèrent que l'explosion en plusieurs étapes de V838 Monocerotis a eu lieu lorsque l'étoile, une géante rouge, s'est étendue et a avalé successivement trois planètes relativement massives en un temps relativement court (deux mois).
Leur théorie s'appuie sur l'étude de la forme de la courbe de lumière et de la comparaison entre les propriétés observées de l'étoile et plusieurs travaux théoriques. La lumière analysée de Monocerotis V838 montre qu'après un court déclin graduel après l'explosion de Janvier, la luminosité de l'étoile s'est soudainement accrue de nouveau au début de Février. Le phénomène s'est répété une troisième fois en Mars.
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Mars sous le ciel de Namibie
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Un astrophotographe allemand, Sebastian Voltmer, équipé d'un C14 (350mm de diamètre) et d'une webcam ToUcam Pro, a pris ce superbe cliché de la planète Mars, presque au zénith, sous le ciel réputé de la Namibie.
La photo a été prise le 30 Août depuis l'Observatoire de l'IAS (International Amateur Observatory Association) situé à plus de 2000m d'altitude au pied de la Montagne Gamsberg (2347m), la troisième plus haute montagne de la Namibie, consistant en un plateau de 2,3 kilomètres carrés dominant la région. Un rêve pour les astronomes !
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La Lune sous l'oeil de Chandra
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Bien que la Lune ne produise pas vraiment de rayons X, elle reflète les radiations du Soleil. Les observations en Juillet 2001 avec Chandra de la partie brillante de la Lune ont permis de détecter des atomes divers comme l'oxygène, le magnésium, l'aluminium et le silicium, produits par fluorescence lorsque les rayons X solaires bombardent la surface de la Lune.
Selon l'actuelle théorie populaire, un corps de la taille de Mars est entré en collision avec la Terre il y a environ 4.5 milliards d'années. Cet impact a éjecté sur l'orbite terrestre des débris fondus du manteau tant de la Terre que de l'objet à l'origine de la collision. Au cours des dizaines de millions d'années suivantes, les débris se sont rassemblés pour former la Lune.
La mesure de la quantité et de la distribution
d'aluminium et d'autres éléments sur un large secteur
de la Lune aidera à évaluer la théorie de l'impact
géant.
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Galileo plongera dans l'atmosphère de Jupiter le 21 Septembre
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La mission Galileo prendra fin avec une plongée dans l'atmosphère de Jupiter le 21 Septembre 2003. Le vaisseau spatial a été placé sur une trajectoire de collision avec Jupiter afin d'éliminer toute chance d'impact avec la lune Europe. L'équipe s'attend à ce que le vaisseau spatial transmette quelques heures de mesures scientifiques en temps réel, jusqu'à l'impact dimanche 21 Septembre. Des manoeuvres sont nécessaires, puisque le combustible à bord est presque épuisé. Sans combustible, le vaisseau spatial ne serait pas capable de diriger son antenne vers la Terre, ni d'ajuster sa trajectoire, et en conséquence, diriger le vaisseau spatial ne serait plus possible.
L'événement pourra être suivi
en direct sur le site Web de la mission Galileo :
Lancé par la Navette Spatiale Atlantis le 18 Octobre 1989, Galileo orbite autour de Jupiter depuis le 07 Décembre 1995, après avoir survolé la Lune et pris des images de la face cachée et de la région nord du pôle (08/12/1990). Galileo a été le premier vaisseau spatial à survoler un astéroïde (29/10/1991 Survol de l'astéroïde Gaspra) et le premier à découvrir la lune d'un astéroïde (28/08/1993 Survol de l'astéroïde Ida et découverte de son satellite Dactyl).
La mission principale de Galileo a fini il y a six ans après deux ans d'orbite autour de Jupiter. La NASA a prolongé la mission à trois reprises pour profiter des capacités scientifiques uniques de Galileo. La mission a produit une série incroyable de découvertes en tournant à 34 reprises autour du Jupiter. Galileo a été le premier vaisseau spatial à directement mesurer l'atmosphère de Jupiter et le premier à conduire des observations à long terme du système Jovien depuis l'orbite. Galileo a trouvé la preuve de couches liquides d'eau salée sous la surface des lunes de Jupiter, Europe, Ganymède et Callisto, et a détecté les niveaux extraordinaires d'activité volcanique sur Io.
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Présence de molécules organiques complexes dans les comètes
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Une équipe européenne d'astronomes a utilisé le spectrographe à haute résolution UVES au foyer du télescope KUEYEN de 8.2m du VLT (Very Large Telescope) installé au Chili, pour exécuter une étude détaillée de la comète C/2000 WM1 (LINEAR). C'est la première fois que cet instrument puissant a été employé pour obtenir les spectres haute résolution d'une comète. Au moment des observations à la mi-mars 2002, la Comète LINEAR était à 186 millions de km de la Terre, et à environ 180 millions de km du Soleil, s'éloignant de celui-ci après son passage au périhélie en Janvier.
Les observations d'excellente qualité obtenues au VLT ont permis une détermination de l'abondance de divers éléments et leurs isotopes, et en particulier la détection sans équivoque et la mesure de l'isotope 15 d'azote. Le seule autre comète dans laquelle cet isotope a été observé est la célèbre Comète Hale-Bopp, lors de son passage en 1997. Profitant de la brillance exceptionnelle de la comète, le professeur Claude Arpigny et son équipe avaient, à l'époque, pointé vers elle le télescope NOT (Nordic Optical Telescope) installé aux Canaries pour en étudier la composition chimique.
L'important excès d'azote lourd détecté dans les deux comètes, C/2000 WM1 Linear et Hale-Bopp, suggère la présence de grandes quantités de molécules organiques complexes dans celles-ci.
Plus intéressant, la comète WM1 et la comète Hale-Bopp montrent la même proportion d'abondance isotopique, environ 1 atome d'azote 15 pour chaque 140 atomes d'azote 14 (14N/15N = 140 ± 30). C'est environ la moitié de la valeur terrestre (272). C'est aussi très différent du résultat obtenu au moyen des mesures radio de la comète Hale-Bopp (14N/15N = 330 ± 75). les mesures optiques et radio concernent des molécules différentes (CN et HCN, respectivement) et on doit expliquer cette anomalie isotopique par un certain mécanisme de différentiation.
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Nereid capturée par Neptune
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Les astronomes savaient déjà que Triton, le plus grand satellite de Neptune, ne s'est pas formé en même temps que les autres lunes de la planète. Il apparaît maintenant qu'un autre corps, Nereid, a également été capturé. En raison de sa forte excentricité et de l'inclinaison de son orbite d'environ 28 degrés par rapport au plan orbital de Neptune, Nereid a rendu perplexe les scientifiques depuis sa découverte en 1949 par Gerard Kuiper.
La semaine dernière, à la réunion du DPS (Department of Planetary Sciences) de la Société Astronomique Américaine (American Astronomical Society) qui s'est déroulée début Septembre 2003 à Monterey en Californie (USA), Anthony R. Dobrovolskis (NASA/Ames Research Center) a montré la preuve expliquant comment la troisième plus grande lune de Neptune est arrivée à cet endroit.
Le problème était que les astronomes s'étaient fixés sur la relation de l'inclinaison et de l'excentricité de l'objet par rapport au plan équatorial de Neptune. Au lieu de cela, Nereid devrait être comparée au plan orbital de Neptune, auquel cas, l'inclination de la lune est seulement de 10 degrés. Au lieu d'avoir une haute excentricité et une haute inclination, Nereid a vraiment une haute excentricité et une inclination basse.
Les calculs de Dobrovolskis montrent que la lune avait seulement quelques pour cent de chance d'atteindre son emplacement actuel par la dispersion aléatoire du système satellite intérieur de Neptune. Ainsi Nereid a été très probablement capturée. De plus, les observations récentes de Nereid par Tommy Grav (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics) et ses collègues montrent que la lune tourne très vite — sa durée du jour est de moins de 12 heures, et pourrait être aussi courte que 5,7 heures. Selon Dobrovolskis, c'est la preuve complémentaire montrant que Nereid ne peut pas avoir erré du plan équatorial de Neptune à son orbite actuelle. Si Nereid avait été près de la géante gazeuse, elle ne pourrait pas tourner si rapidement que nous le voyons tourner aujourd'hui.
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La lumière du Soleil fait tournoyer les astéroïdes d'étrange façon
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Une nouvelle étude, par des chercheurs du SwRI (Southwest Research Institute), du MIT (Massachussetts Institute of Technology) et de l'Université Charles de Prague, indique que la lumière du Soleil peut jouer un rôle plus important dans la détermination de la vitesse de rotation de l'astéroïde que les collisions.
Jusqu'à récemment, les chercheurs pensaient que les impacts d'astéroïdes contrôlaient la vitesse et la direction de la rotation des petits astéroïdes flottant dans l'espace. L'étude a montré que la lumière du Soleil absorbée et réémise sur des millions à des milliards d'années peut faire tournoyer quelques astéroïdes si rapidement qu'ils pourraient potentiellement se briser. Dans d'autres cas, elle peut presque les stopper dans leur rotation. L'équipe a également noté que les effets de la lumière du Soleil, combinée avec les forces gravitationnelles des planètes, peuvent lentement forcer les pôles de rotation des astéroïdes à se diriger dans la même direction.
En étudiant un groupe d'astéroïdes de la famille Koronis, un groupe de fragments d'astéroïdes produits par une forte collision il y a des milliards d'années, les chercheurs ont constaté que non seulement quatre d'entre eux tournent à presque la même vitesse, mais qu'ils ont aussi des axes de rotation pointant dans la même direction. Les objets restants ou filent très vite ou très lentement et ont des pôles de tournoiement qui, bien que n'étant pas les mêmes, indiquent des directions semblables. Les états de tournoiement des deux groupes semblent être le résultat de leur exposition à la lumière du Soleil au cours des milliards d'années.
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La NASA propose de traquer les petits astéroïdes
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En 1998, la NASA a commencé le programme "Spaceguard", avec pour but de découvrir et suivre à la trace plus de 90 % des objets circumterrestres d'un diamètre supérieur à 1 kilomètre.
On a déjà découvert approximativement environ 60 % de la population de grands objets circumterrestres que l'on estime entre 1.000 et 1.200. La recherche devrait être complète avant 2008. Mais les objets au-dessous de 1 km peuvent également présenter un danger à long terme.
Après une année d'analyse par des scientifiques travaillant sur cette question, la NASA a publié un rapport étudiant la faisabilité de prolonger l'effort de recherche aux nombreux, peut-être des centaines de milliers, objets circumterrestres d'un diamètre de moins d'un kilomètre.
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Concerto cosmique en Si bémol dans l'amas de Persée
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Le satellite Chandra X-ray Observatory a détecté des ondes sonores, pour la première fois, en provenance d'un trou noir supermassif. La note est la plus basse jamais détectée d'un objet dans l'Univers. Les quantités énormes d'énergie portées par ces ondes sonores peuvent résoudre un problème de longue date de l'astrophysique.
Le trou noir réside dans l'amas de Persée (Perseus), situé à 250 millions d'années-lumière de la Terre. En 2002, les astronomes ont obtenu avec Chandra une observation qui montre des ondulations dans le gaz remplissant l'amas. Ces ondulations sont la preuve que les ondes sonores ont voyagé jusqu'à des centaines de milliers d'années-lumière du trou noir central de l'amas. Ces ondes sonores pourraient être une clé pour expliquer comment les amas de galaxies, les plus grandes structures dans l'Univers, grandissent.
En terme musical, le son produit par le trou noir se traduit par un Si bémol. Mais, un homme n'aurait aucune chance d'entendre cette note cosmique, parce que la note est 57 octaves plus basse que le Do moyen (en comparaison un piano typique contient généralement seulement sept octaves). La fréquence produite est un milliard de fois plus basse que les limites d'audition de l'homme. C'est la note la plus basse jamais détectée d'un objet dans l'Univers.
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Sous les anneaux de Saturne
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Hubble dévoile une superbe série d'images de Saturne, vue dans des longueurs d'ondes différentes (ultraviolet, visible, infrarouge), lorsque les anneaux de la planète étaient inclinés au maximum, soit 26 degrés, en direction de la Terre.
Au cours de la rotation de Saturne autour du Soleil, les anneaux nous apparaissent sous un angle variable depuis la Terre. Tour à tour, ses faces sont éclairées par le Soleil, mais à cause de l'excentricité de l'orbite de la planète, la face Nord est éclairée pendant 15 ans et 9 mois, tandis que la face Sud ne l'est que pendant 13 ans et 8 mois. Et Saturne, tout comme la Terre, connaît des saisons. Approximativement tous les 30 ans, les observateurs terrestres peuvent apercevoir le pôle Sud et la face sud des anneaux de la planète.
Entre Mars et Avril 2003, les chercheurs, utilisant le télescope spatial Hubble, ont profité de cet avantage pour étudier la planète géante lors de son maximum d'inclinaison, et capturer les images détaillées de son hémisphère sud et la face sud des anneaux.
ultraviolet : http://imgsrc.hubblesite.org/hu/db/2003/23/images/b/formats/full_jpg.jpg visible : http://imgsrc.hubblesite.org/hu/db/2003/23/images/c/formats/full_jpg.jpg infrarouge : http://imgsrc.hubblesite.org/hu/db/2003/23/images/d/formats/full_jpg.jpg
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Les plus lointains et les plus faibles objets du Système solaire trouvés au-delà de Neptune
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Des astronomes, au moyen du télescope spatial Hubble, ont découvert trois des objets les plus faibles et les plus petits jamais détectés au-delà de Neptune. Ces objets, composés de glace et de roche, orbitent au-delà de Neptune et de Pluton, où les corps glacés peuvent être restés depuis la formation du système solaire, il y a 4,5 milliards d'ans.
Les objets résident dans une région annulaire appelée la Ceinture Kuiper, laquelle abrite un essaim des roches glaciales qui sont des composants restants, dénommés "planétésimaux", de la création du système solaire.
Le télescope Hubble a été dirigé vers une région de la constellation la Vierge pendant une quinzaine de jours en Janvier et Février 2003. Les données recueillies ont été analysées par 10 ordinateurs pendant 6 mois pour rechercher des taches faibles se déplaçant dans les images d'Hubble. Les trois objets trouvés, dénommés 2003 BF91, 2003 BG91 et 2003 BH91, d'une taille comprise entre 25 et 45 km de large, sont les plus petits objets jamais trouvés au-delà de Neptune. A leurs emplacement actuels, ces corps glacials sont environ un milliard de fois plus faibles (magnitude 29) que les plus petits objets visibles à l'oeil nu.
Mais la plus grande surprise de la recherche d'Hubble est que l'on a découvert aussi peu de petits membres de la Ceinture Kuiper. Là où Bernstein et ses collaborateurs s'attendaient à trouver dans la Ceinture de Kuiper au moins 60 membres d'un diamètre d'environ 15 km, seulement trois ont été trouvés. Tandis que les comètes à longues périodes sont supposées provenir d'un énorme nuage appelé le nuage d'Oort, les comètes à courtes périodes, comme la comète de Halley, sont sensées provenir de la ceinture de Kuiper. Si la Ceinture de Kuiper ne contient pas assez d'objets pour expliquer l'origine des comètes nous voyons, d'où proviennent-elles ? Une réponse possible peut être simplement que les comètes sont plus petites que ce que l'on imaginait, puisqu'il est extrêmement difficile de mesurer les tailles des noyaux de comètes, généralement masqués par leurs comas brillants.
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C/2003 R1 (LINEAR)
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La nouvelle comète a été découverte dans le cadre du programme LINEAR le 02 Septembre 2003 en tant qu'astéroïde. Des observations supplémentaires ont révélé sa nature cométaire. Les calculs préliminaires d'orbite et d'éléments orbitaux indiquent que la comète C/2003 R1 (LINEAR) est passée au périhélie le 09 Juillet 2003 à 2.15 UA du Soleil. Sa magnitude était alors de 18,9.
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Hubble aide la mission Rosetta
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Le télescope spatial Hubble (HST) a été utilisé pour faire des mesures précises de la taille, de la forme et de la période rotative de la nouvelle cible de la mission de Rosetta, la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.
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Images Haute résolution de l'astéroïde (511) Davida
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Une équipe de internationale de scientifiques a réalisé les premières observations depuis le sol de la rotation complète de l'astéroïde (511) Davida, un grand astéroïde d'environ 320 km de large de la ceinture principale.
Les observations, ont été faites le 26 décembre 2002 avec le télescope Keck II de 10 mètres, à l'aide de l'optique adaptative. Les images ont été prises au cours d'une entière période de rotation, soit environ 5.1 heures, juste quelques jours avant son approche au plus près de la Terre. L'astéroïde (511) Davida a été découvert par R. S. Dugan en 1903 à Heidelberg (Allemagne).
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NGC 3370 par Hubble
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Des observations récentes du télescope spatial Hubble (HST) montrent la structure complexe des bras en spirale de la galaxie NGC 3370, dans la constellation du Lion (Leo).
Mais cette galaxie est plus qu'une jolie photo. Il y a maintenant presque 10 ans, NGC 3370 a accueilli une brillante explosion d'étoile. En novembre 1994, la lumière d'une supernova, SN 1994ae, dans la proche NGC 3370, atteignait la Terre. Cette explosion stellaire a brièvement éclipsé les dizaines de milliards d'autres étoiles de la galaxie. Bien que les supernovae soient communes, avec une explosion toutes les deux ou trois secondes quelque part dans l'Univers, celle-ci était spéciale. Cette supernova était à l'époque, la supernova la plus proche observée, à seulement 98 millions d'années-lumière de la Terre.
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Télescopage galactique dans la Vierge
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Une nouvelle image du satellite Chandra montre les gaz de plusieurs millions de degrés dans deux galaxies de l'amas de galaxies de la Vierge, NGC 4438 et NGC 4435, maintenant éloignées d'environ 100.000 années-lumière. Les deux galaxies sont rentrées l'une dans l'autre dans un passé relativement récent, il y a environ 100 millions d'années.
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Redécouverte d'un satellite d'Uranus : S/1986 U 10
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Concluant qu'il n'y avait pas assez d'informations pour confirmer que l'objet dénommé S/1986 U10 est un satellite naturel d'Uranus, l'IAU a retiré en Décembre 2001 le titre de "lune" à l'objet découvert en 1999 par Erich Karkoschka après réexamen des clichés obtenus par la sonde Voyager 2 en 1986.
Le 25 août, l'astronome Mark Showalter (Stanford
University) et le chercheur Jack Lissauer (NASA's Ames Research
Center) ont utilisé le télescope spatial Hubble pour
localiser le satellite MIA. En analysant les données récentes
obtenues par l'un des intruments du HST (Hubble Space Telescope),
le satellite perdu d'Uranus 1986 U10 ainsi qu'une autre lune découverte
par Voyageur 2, Ophelia (1986 U8), ont été retrouvés. Avec la réintégration de 1986 U10 dans son statut de satellite, Uranus compte désormais 22 satellites. (IAUC 8194 du 03 Septembre 2003)
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Un douzième satellite pour Neptune : S/2003 N 1
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Un nouveau satellite de Neptune a été découvert le 04 Juillet 2003 par M. Holman, J. Kavelaars, T. Grav, W. Fraser. Measurer M. Holman au moyen du télescope de 4m Blanco + CCD de l'Observatoire de Cerro Tololo.
Plus tard ce même jour, une équipe menée par Matthieu Holman (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics) a également annoncé la découverte ce qui a semblé être un satellite inconnu de Neptune dans des images prises le 19 août avec le télescope Blanco de 4 m (Chili).
Brian Marsden (Minor Planet Center) a reçu les rapports et, après comparaison des deux objets et leurs orbites préliminaires, a conclu qu'il s'agissait du même objet.
Le satellite, figurant également sur des clichés antérieurs datés des 11/08/2001 et 14,15 et 16/08/2002, orbite en 26.34 ans autour de Neptune sur une orbite inclinée de 124.23 degrés.
Neptune compte désormais 12 satellites.
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C/2002 CE10 (LINEAR) et C/2002 VQ94 (LINEAR)
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Deux nouvelles comètes ont été découvertes dans le cadre du programme de surveillance LINEAR :
C/2002 CE10 (LINEAR), découvert en tant qu'astéroïde le 06 Février 2002, et C/2002 VQ94 (LINEAR), découvert en tant qu'astéroïde le 14 Novembre 2002 mais figurant sur des clichés antérieurs datant du 27 Octobre 2001.
Des observations supplémentaires ont révélé que ces deux objets étaient en réalité des comètes.
C/2002 CE10 (LINEAR) a été observée par N. Takato, T. Sekiguchi, et J. Watanabe (National Astronomical Observatory of Japan) avec le télescope Subura de 8.2 m les 21 et 22 Août 2003.
Les paramètres orbitaux de C/2002 CE10 (LINEAR) indiquent qu'il s'agit d'une comète périodique (P= 30.75 ans) avec un passage au périhélie au 22 Juin 2003 à une distance de 2.04 UA.
C/2202 VQ94 (LINEAR) a été observée par D. Jewitt le 28 Août 2003 avec le télescope de 2.2 m de l'Université de Hawaii. A l'époque de sa découverte, en Novembre 2002, l'objet était déjà suspecté d'être une comète.
Les paramètres orbitaux de C/2002 VQ94 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie au 06 Février 2006 à une distance de 6.79 UA.
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Les cartes de Mars de Schiaparelli
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Schiaparelli a observé 7 oppositions
de Mars, entre 1877 et 1890.
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Nova Scuti 2003 - Possible Nova dans l'Ecu de Sobieski (Scutum)
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Une possible Nova a été découverte (IAU Circular 8190) dans la constellation de l'Ecu de Sobieski (Scutum) par le japonais Hideo Nishimura (Kakegawa, Shizuoka-ken, Japan) sur des clichés T-Max pris les 28 (mag 8.5) et 29 Août 2003 (mag 8.4). L'objet, dénommé N SCT 03, a été visuellement confirmé les 26 (mag 9.8) et 30 Août (mag 9.3 et 9.4) par des observateurs de l'AAVSO .
Position : R.A. = 18h49m38s, Decl. = -09o33'45" (equinox 2000.0).
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P/2003 QX29 (NEAT)
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Cet objet a été découvert à la magnitude 19.8 en tant qu'astéroïde par le télescope de surveillance NEAT le 23 Août 2003, et a reçu la désignation de 2003QX29. Des observations supplémentaires ont révélé sa nature cométaire. Les calculs préliminaires d'orbite et d'éléments orbitaux indiquent que la comète P/2003 QX29 (NEAT), d'une période de 21.6 ans, est passée au périhélie le 17 Octobre 2002 à 4.31 UA à la magnitude de 18.
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Le 02 Septembre 2003 - mis à jour le 03/09
Le risque de collision avec l'astéroïde 2003 QQ47 est minimisé
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Les astronomes, contrôlant les objets circulant à proximité de la Terre, minimisent les chances d'impact en 2014 de l'astéroïde QQ47 découvert le 24 Août 2003. La probabilité d'une catastrophe, basée sur 51 observations pour déterminer la trajectoire de la roche géante, a été ramenée à 1 sur 909.000, et va probablement devenir encore plus faible une fois que des mesures plus précises d'orbite auront été faites. Après sa découverte, 2003 QQ47 a été classé 1 sur l'échelle de Torino, avec un risque d'impact le 21 Mars 2014.
Le degré 0 de l'échelle est affecté aux objets dont les chances de collision avec la Terre sont pratiquement nulles. Le plus haut niveau de l'échelle, le degré 10, est réservé aux objets susceptibles de produire certaines collisions capables de causer une catastrophe climatique mondiale. 2003 QQ47 va probablement être classé au niveau 0 une fois les observations complémentaires faites.
En raison de sa taille et de sa vitesse, l'astéroïde 2003 QQ47, qui mérite un contrôle spécial, sera observé de très près durant les deux prochains mois. Voyageant à la vitesse d'environ 30 km pas seconde, l'astéroïde 2003 QQ47 est une roche mesurant approximativement 1.2 km de large. En théorie, un tel astéroïde pourrait causer de graves dégâts sur un continent entier en cas d'impact avec la Terre.
À plusieurs reprises au cours d'une année, un objet nouvellement découvert monte rapidement sur l'échelle de danger potentiel, comme 2003 QQ47 vient de le faire. Certains sont éliminés assez rapidement des pages de risque, comme 2003 CR20 au bout d'environ trois semaines, tandis que d'autres restent plus longtemps, comme 2003 EE16 qui était resté pendant près de trois mois au niveau 1 de l'échelle de Torino.
[03/09/2003] LINEAR a obtenu le 02 Septembre de nouvelles observations
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Nouvelle image de la comète de Halley dans le froid
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Dix-sept ans après le dernier passage de la comète Halley (1P/Halley), ce voyageur cosmique a de nouveau été observé à L'ESO. Se déplaçant le long de son orbite dans les froides régions extérieures du système solaire, la comète est maintenant presque aussi loin que Neptune, la planète géante la plus éloignée dans notre système. Désormais à 4.200 millions de km du Soleil, la comète Halley a maintenant achevé les quatre cinquièmes de son voyage vers le point le plus éloigné de son orbite. Elle atteindra l'aphélie de son orbite en Décembre 2023, puis commencera son long retour vers le système solaire intérieur pour un nouveau passage au périhélie en 2062.
La nouvelle image de Halley a été prise avec le Very Large Telescope (VLT) de Paranal (Chili). L'image montre le noyau cométaire sans aucun signe d'activité. La brillance de la comète a été mesurée à la magnitude visuelle de 28,2. C'est presque un milliard de fois plus faible que les objets les plus faibles qui peuvent être perçus dans un ciel sombre à l'oeil nu.
Avec une distance héliocentrique de 28.06 UA (1 UA = 149.597.870 km = la distance moyenne entre la Terre et le Soleil), c'est de loin l'observation la plus éloignée jamais faite d'une comète. C'est aussi la comète la plus faible jamais détectée. Le record précédent, avec une magnitude de 26.5, était co-détenu par la comète Halley à une distance de 18.8 UA (avec le New Technology Telescope de l'ESO en 1994) et la Comète Sanguin à 8.5 UA du Soleil (avec le télescope Keck II en 1997).
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