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française
Comètes SOHO : C/2004 J1, J2, J3, J4, J5, J6, J7, J8, J9, J10, J11
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-M71 et MPEC 2004-M72. Ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz., sauf C/2004 J4 qui appartient au groupe de Kracht
C/2004 J1 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 J2 (SOHO) (M. Boschat) C/2004 J3 (SOHO) (X. Leprette) C/2004 J4 (SOHO) (R. Kracht) C/2004 J5 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2004 J6 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 J7 (SOHO) (X.-M. Zhou)
C/2004 J8 (SOHO) (M. Boschat) C/2004 J9 (SOHO) (R. Kracht) C/2004 J10 (SOHO) (S. Hönig) C/2004 J11 (SOHO) (R. Kracht)
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La minuscule lune Atlas a été trouvée !
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Le vaisseau spatial Cassini a aperçu la minuscule lune Atlas, qui est vue ici pour la première fois depuis le survol de Saturne par Voyager 1 en 1980.
L'appareil photo à champ restreint de Cassini a capturé une séquence de 112 images en lumière visible, qui ont été utilisées pour créer un film d'Atlas et des autres lunes dans leur course autour du bord externe des anneaux de Saturne.
Crédit : NASA/JPL/Space Science Institute - Annotation des lunes : Gilbert Javaux
Un groupe de trois lunes peut être vu près de la boucle des anneaux de Saturne, suivi d'une quatrième lune. Dans le premier groupe, la lune extérieure au fin anneau F de Saturne est Epimetheus (116 kilomètres de large). Les deux lunes à l'intérieur de l'anneau F sont Prometheus (102 kilomètres de large) et la minuscule Atlas (32 kilomètres de large). La quatrième lune vue ici, extérieure à l'anneau F et loin derrière les autres est Pandora (84 kilomètres de large). Au même moment, sur le côté gauche, Janus peut être vu (181 kilomètre de large).
Ces images ont été prises les 26 et 27 Mai 2004, depuis une distance approximative de 19.2 millions de kilomètres de Saturne. La résolution d'image est d'environ 114 kilomètres par pixel.
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Revisite de la Nébuleuse d'Orion
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Une équipe internationale d'astronomes a employé la caméra à large champ WFI (Wide Field Imager) installée sur le télescope MPG de 2.2 m de l'ESO à La Silla, pour obtenir des images très profondes de la nébuleuse d'Orion dans différentes longueurs d'ondes. Les nouvelles images saisissantes devraient aider les astronomes à mieux comprendre comment la formation des étoiles dépend des conditions environnantes. Une image composite à très haute résolution en fausses couleurs de la nébuleuse d'Orion a été créée de ces images pour que tout le monde apprécie.
Orion le Chasseur est peut-être la constellation la mieux connue dans le ciel, bien placée en hiver pour les observateurs des hémisphères sud et nord et immédiatement reconnaissable. Juste au-dessous de la ceinture d'Orion (les trois étoiles distinctives alignées), la poignée de son épée tient un grand bijou dans le ciel, la belle Nébuleuse d'Orion. Assez brillante pour être vue à l'oeil nu, la nébuleuse, également connue sous le nom de M42, est un large complexe de gaz et de poussières, illuminé par plusieurs étoiles massives et chaudes en son coeur, les célèbres étoiles du Trapèze.
Pour les astronomes, Orion est sûrement une des constellations les plus importantes, contenant une des nursery stellaires les plus proches et les plus actives dans la Voie lactée, la galaxie dans laquelle nous vivons. Ici des dizaines de milliers de nouvelles étoiles se sont formées au cours des dix millions d'années passées, un laps de temps très court en termes de temps astronomiques. En comparaison : notre propre Soleil a maintenant 4,6 milliards d'années et n'a pas encore atteint la moitié de son âge.
En fait, localisée à une distance de 1.500 années-lumière, la Nébuleuse d'Orion joue un rôle si important dans l'astrophysique qu'il peut être argumenté que notre compréhension de la formation d'étoiles est pour une grande partie basée sur la Nébuleuse d'Orion.
Ce n'est donc pas une surprise si la Nébuleuse d'Orion est l'un des objets les plus étudiés au cours de la nuit.
La richesse du groupe stellaire à l'intérieur de la Nébuleuse d'Orion en fait une cible idéale et unique pour l'imagerie haute résolution et à large champ. Suivant un travail innovateur réalisé il y a quelques années, une équipe internationale d'astronomes, conduite par Massimo Robberto (European Space Agency et Space Telescope Science Institute), a utilisé l'instrument WFI (Wide Field Imager), une caméra numérique de 67 millions de pixels qui est installée sur le télescope MPG de 2,2 m de l'ESO à La Silla, pour obtenir des images en profondeur de cette région.
Entre autres, ces observations permettent aux astronomes de mesurer les proportions de masse qui tombent sur les jeunes étoiles (les taux d'accrétion de masse) et de déterminer si cela dépend de la position des étoiles dans le groupe. Si c'était le cas, cela indiquerait que les étapes finales de formation d'étoiles sont affectées par le début de radiation ionisante des étoiles les plus massives. D'une étude préliminaire avec le télescope spatial Hubble, les astronomes ont constaté qu'en effet les taux d'accrétion de masse sont inférieurs dans le Groupe de la Nébuleuse d'Orion que dans d'autres, plus diffuses que les régions d'étoiles en formation. L'analyse de ces nouvelles images de l'instrument WFI devrait permettre la confirmation de cette hypothèse.
Les astronomes ont aussi obtenu des images de la Nébuleuse d'Orion dans plusieurs filtres à bande étroite correspondants aux lignes d'émission - hydrogène (Halpha), l'oxygène ([OIII]) et le soufre ([SII]) - leur permettant d'explorer la morphologie de la nébuleuse dans ces lignes proéminentes. C'est plutôt évident que par exemple quelques régions sont plus rouges que d'autres, fournissant aux astronomes des indices importants sur les conditions prévalant dans la nébuleuse.
Dans les mois suivants, une grande collaboration internationale également conduite par M. Robberto utilisera le télescope spatial Hubble pour examiner avec une sensibilité sans précédent (mag 23-25) et une résolution spatiale approximativement 50 % du champ imagé par les présentes observations WFI. Les astronomes s'attendent à découvrir et classifier une inconnue mais substantielle population de jeunes étoiles doubles, des étoiles de faible masse et des naines brunes.
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Comètes SOHO : C/2004 G3, G4, G5, G6, G7, G8, G9, H7, H8, H9, H10
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-M65 et MPEC 2004-M66. Ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2004 G3 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2004 G4 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 G5 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 G6 (SOHO) (R. Kracht) C/2004 G7 (SOHO) (J. Sach) C/2004 G8 (SOHO) (J. Sachs) C/2004 G9 (SOHO) (J. Sachs)
C/2004 H7 (SOHO) (R. Kracht) C/2004 H8 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 H9 (SOHO) (M. Boschat) C/2004 H10 (SOHO) (X.-M. Zhou)
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Les scientifiques constatent que la période de rotation de Saturne est une énigme
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A l'approche de Saturne, les données obtenues par le vaisseau spatial Cassini posent déjà une question embarrassante : quelle est la longueur du jour sur Saturne ?
Cassini a enregistré le rythme des signaux radio naturels de Saturne, l'indicateur de la durée du jour considéré comme le plus fiable. Les résultats donnent 10 heures, 45 minutes, 45 secondes (plus ou moins 36 secondes) comme étant la durée nécessaire à Saturne pour achever chaque rotation. C'est environ 6 minutes, ou un pour cent, plus long que la période de rotation radio mesurée par les vaisseaux spatiaux Voyageur 1 et Voyageur 2, qui ont survolé Saturne en 1980 et 1981.
Les scientifiques ne mettent pas en doute les mesures de Voyageur. Et ils ne pensent pas que Saturne tourne en réalité beaucoup plus lentement qu'il y a deux décennies. Au lieu de cela, ils cherchent une explication basée sur une certaine variabilité provoquée par l'interaction entre l'intérieur profond et le champ magnétique de la planète, lequel contrôle les particules chargées responsables de l'émission radio.
Déjà en 1997, un chercheur de l'Observatoire de Paris avait fait allusion à quelque chose d'étrange dans ce type de mesure, et annoncé que la période de rotation radio de Saturne différait considérablement de celle trouvée par Voyageur.
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NGC 7331, une galaxie jumelle de la Voie lactée
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Le télescope spatial Spitzer nous montre à quoi ressemblerait notre galaxie de la Voie Lactée si l'on pouvait l'observer de l'extérieur.
La galaxie spirale NGC 7331, située à environ 50 millions d'années-lumière dans la constellation de Pégase (Pegasus), a été choisie en partie pour ses ressemblances saisissantes avec la Voie lactée, pour aider les astronomes à comprendre l'évolution et la formation de notre propre galaxie.
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Découverte de deux nouvelles molécules interstellaires
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Une équipe de scientifiques, au moyen du GBT (Green Bank Telescope), a découvert deux nouvelles molécules dans un nuage interstellaire près du centre de la Voie lactée. Cette découverte est la première détection de nouvelles molécules par le GBT et aide déjà des astronomes à mieux comprendre les processus complexes par lesquels de grandes molécules se forment dans l'espace.
La molécule propenal à 8 atomes et la molécule propanal à 10 atomes ont été détectées dans un grand nuage de gaz et de poussières situé à environ 26.000 années de distance dans un secteur connu sous le nom de Sagittarius B2.
Jusqu'ici, on a découvert environ 130 molécules différentes dans des nuages interstellaires. La plupart de ces molécules contiennent un petit nombre d'atomes et seulement quelques molécules avec huit atomes ou plus ont été trouvées dans des nuages interstellaires.
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Du gaz chaud au centre de la Voie lactée
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L'observatoire spatial de rayons X Chandra a trouvé de nouvelles preuves que du gaz extrêmement chaud existe dans une grande région au centre de la Voie lactée. L'intensité et le spectre des rayons X de haute énergie produits par ce gaz présentent une énigme quant à l'origine de son échauffement.
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La capture de Mercure en résonance spin-orbite 3:2 s'explique par le mouvement chaotique de son orbite
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En 1965, en utilisant le radiotélescope d'Arecibo, Gordon Pettengill and Rolf Dyce, de l'université de Cornell, obtiennent une mesure fiable de la période de rotation de Mercure. Contrairement à la prédiction faite par Shiaparelli en 1889, Mercure n'est pas en rotation synchrone autour du Soleil (comme la Lune autour de la Terre), mais est en résonance spin-orbite 3/2. Cela signifie que la planète fait trois tours sur elle-même pendant qu'elle effectue deux révolutions autour du Soleil. La stabilité de cette résonance a été bien expliquée peu de temps après la découverte de cette rotation inhabituelle. Mais comprendre comment cette capture en résonance a pu avoir lieu, et pourquoi la résonance 3/2 a été privilégiée est resté sans réponse satisfaisante depuis près de 40 ans. Dans la revue Nature du 24 juin 2004, des chercheurs de l'Observatoire de Paris et de l'Université d'Aveiro (Portugal) montrent que si le mouvement chaotique de l'orbite de Mercure est pris en compte, la capture de Mercure dans la résonance spin-orbite 3/2 devient l'état final le plus probable pour cette planète.
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Phoebe semble provenir de la ceinture de Kuiper
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Cet ensemble d'images a été créé au cours du survol de Phoebe le 11 Juin 2004. Les images montrent l'endroit et la distribution de la glace, du fer, du dioxyde de carbone et d'une matière non identifiée sur la minuscule lune de Saturne. La première image a été prise avec la caméra à champ restreint de Cassini et est montrée uniquement à titre de comparaison. Les autres images ont été prises par l'instrument VIMS (Visual and Infrared Mapping Spectrometer) embarqué sur Cassini.
Crédit : NASA/JPL/University of Arizona
L'image infrarouge de Phoebe, obtenue depuis une distance d'environ 16.000 kilomètres, montre une gamme étendue de caractéristiques lumineuses et foncées. La résolution de l'image est d'environ 4 kilomètres. Le dioxyde de carbone à la surface de Phoebe est distribué globalement, bien qu'il semble être plus répandu dans les régions plus sombres du satellite.
L'existence de dioxyde de carbone suggère fortement que Phoebe n'est pas originaire de la ceinture d'astéroïdes, mais plutôt des régions beaucoup plus froides du Système solaire telles que la ceinture de Kuiper. La ceinture de Kuiper est un vaste réservoir de petits, primitifs corps au-delà de l'orbite de Neptune.
Une substance non identifiée semble également être plus abondante dans les régions plus sombres. Une carte montrant la distribution de la glace (en bleue), du fer (en rouge), lesquels sont communs sur Terre et d'autres planètes, et de la matière non identifiée (en vert). La glace est associée aux régions plus lumineuses, alors que les deux autres matières sont plus abondantes dans les régions plus sombres.
Les mesures prises par le spectromètre infrarouge ont été utilisées pour générer une carte des températures. La carte montre que la surface de Phoebe est très froide, seulement 110 degrés au-dessus du zéro absolu, soit -163 degrés Celsius.
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Comètes SOHO : C/2004 E1, E2, E3, E4, F5, F6, F7
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-M42 et MPEC 2004-M43. Les comètes C/2004 E1, E3, E4, F5, F6, F7 appartiennent au groupe de Kreutz. La comète C/2004 E2 n'appartient à aucun groupe connu.
C/2004 E1 (SOHO) (K. Cernis) C/2004 E2 (SOHO) (R. Kracht) C/2004 E3 (SOHO) (R. Kracht) C/2004 E4 (SOHO) (S. Hönig)
C/2004 F5 (SOHO) (R. Kracht C/2004 F6 (SOHO) (S. Hönig) C/2004 F7 (SOHO) (X.-M. Zhou)
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Le canyon Valles Marineris
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Le 02 Mai 2004, la Caméra Stéréo à Haute résolution (HRSC) à bord du vaisseau spatial Mars Express a obtenu des images du secteur central du canyon de Mars appelé Valles Marineris.
Les images ont été prises à une résolution d'approximativement 16 mètres par pixel. La région montrée est localisée au bord sud de Melas Chasma à la latitude de 12°S et à la longitude de 285°E de Mars. Les images ont été prises au cours de l'orbite 360 de Mars Express.
Cette région montre plusieurs indices du développement morphologique
et géologique de Valles Marineris. Les images montrent de nombreuses traces d'activités
volcaniques et d'activités probablement liées à l'eau. Cependant, la
plupart de la surface a été changée par des processus géologiques
ultérieurs, comme l'érosion par le vent et les tremblements de terre.
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Iapetus, la Lune Yin-Yang de Saturne
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La nouvelle image de Cassini fait allusion à la double personnalité de Iapetus (Japet), la lune de Saturne large de 1.426 kilomètres. Le vaisseau spatial Voyageur a photographié pour la première fois cette curieuse lune yin-yang, avec ses hémisphères lumineux et sombres. Dans cette vue, des secteurs tant lumineux que sombres sont visibles.
L'image a été prise en lumière visible avec la caméra à champ restreint du vaisseau spatial Cassini le 23 Mai 2004, depuis une distance de 20,2 millions de kilomètres de Iapetus. La résolution de l'image est de 12 kilomètres par pixel. L'image a été agrandie pour une meilleure visibilité.
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Vol réussi pour SpaceShipOne
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SpaceShipOne a achevé son vol historique et a réussi son atterrissage sur l'aéroport du Désert de Mojave (Californie) d'où il s'était élancé un peu plus tôt avec à son bord Mike Melvill, âgé de 62 ans, pilote d'essai et Vice-président et Directeur général de Scaled Composites.
SpaceShipOne a été porté à une altitude de 15.240 mètres par de turbojet White Knight où il a été libéré et ses moteurs de fusée ont propulsé le vaisseau spatial à l'altitude prévue de 100 kilomètres, pour un court séjour dans l'espace, avant son retour sur Terre. C'est le premier vol spatial habité privé.
Crédit : Scaled Composites
SpaceShipOne a été conçu par Burt Rutan et son équipe de chercheurs, et financé par le milliardaire Paul G. Allen, co-fondateur de Microsoft et fondateur et président de Vulcan Inc.
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CASSINI fait son entrée dans le système de Saturne
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Le 11 Juin à 20h56 TU, la sonde CASSINI (lancée
en Octobre 1997) a fait son entrée officielle dans le système de Saturne en
effectuant un survol rapproché de Phoebe, le satellite le plus éloigné
de la planète aux anneaux. Ce survol, effectué à 2000 km de distance
et à la vitesse de 6.4 km/s, est le prélude à la mise en orbite
de CASSINI autour de Saturne qui interviendra le 1er Juillet à 02h36 TU, au terme
d'un périple de 3,5 milliards de km.
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Comètes SOHO : C/2004 C3, C4, C5, C6, C7, C8, D2, D3, D4
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-M13 et MPEC 2004-M14. Ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2004 C3 (SOHO) (R. Kracht) C/2004 C4 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2004 C5 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 C6 (SOHO) ((T. Hoffman) C/2004 C7 (SOHO) (R. Kracht) C/2004 C8 (SOHO) (D.-H. Chen)
C/2004 D2 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 D3 (SOHO) X.-M. Zhou) C/2004 D4 (SOHO) (J. Sachs)
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Rosetta se tire le portrait
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Le chasseur de comète de Rosetta de l'ESA s'est photographié dans l'espace à une distance de 35 millions de kilomètres de la Terre. Le système d'imagerie de la caméra CIVA installé sur l'atterrisseur Philae a retourné cette image, prise lors de tests en Mai 2004, sur laquelle on peut voir le dos d'un panneau solaire dont les contours sont illuminés par le Soleil.
Le système d'imagerie de la caméra CIVA consiste en six micro-caméras identiques qui prendront des images panoramiques de la surface de la comète, lorsque Rosetta parviendra à sa cible dans dix ans. Un spectromètre étudiera aussi la composition, la texture et l'albedo d'échantillons collectés de la surface.
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C/2004 L2 (LINEAR)
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La nouvelle comète C/2004 L2 (LINEAR) a été découverte le 11 Juin 2004 en tant qu'astéroïde par le télescope de surveillance LINEAR. Les observations supplémentaires ont montré qu'il s'agissait d'une comète. Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie au 16 Novembre 2005 à une distance de 3,8 UA.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie au 14 Novembre 2004 à 3.78 UA.
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Comètes SOHO : C/2004 B6, B7, B8, B9, B10
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-M10. Ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2004 B6 (SOHO) (J. Danaher) C/2004 B7 (SOHO) (M. Boschat) C/2004 B8 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 B9 (SOHO) (M. Boschat) C/2004 B10 (SOHO) (S. Hönig)
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Stardust révèle la surprenante anatomie d'une comète
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Le 02 Janvier 2004, Stardust a survolé la comète Wild 2 à une distance de 236 kilomètres et a capturé des milliers de particules dans son collecteur. Le retour sur Terre de Stardust est prévu en Janvier 2006.
Lorsque les données d'impact de poussières ont été analysées, le taux d'impact de poussières maximal mesuré sur le détecteur était plus de mille impacts par seconde.
La caméra était programmée pour prendre 72 images pendant le survol et les envoyer ensuite sur Terre dès le survol terminé.
L'étude détaillée des photos a montré que la comète a des dépressions semblables à des cratères, des sommets, des falaises verticales et des jets de gaz ultrarapides.
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SMART 1 voit l'Europe
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La première photographie de la Terre, prise par l'instrument AMIE (Advanced Moon Micro-Imager Experiment) du vaisseau spatial SMART 1 le 21 Mai 2004 depuis une distance de 70.000 km, montre une partie de l'Europe.
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Comètes SOHO : C/2004 A2, A3, B3, B4, B5
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-M04. Les comètes C/2004 A2, B4 et B5 appartiennent au groupe de Kreutz, les comètes C/2004 A3 et B3 appartiennent au groupe de Kracht.
C/2004 A2 (SOHO) (J. Sachs) C/2004 A3 (SOHO) (T. Hoffman) C/2004 B3 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2004 B4 (SOHO) (J. Sachs) C/2004 B5 (SOHO) (S. Hönig)
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Comètes SOHO : C/2003 Y8, Y9, Y10, Y11, Y12, Y13, Y14, Y15
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-L67 et MPEC 2004-L68. Ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2003 Y8 (SOHO) (M. Boschat) C/2003 Y9 (SOHO) (M. Oates) C/2003 Y10 (SOHO) (R. Matson) C/2003 Y11 (SOHO) (R. Matson)
C/2003 Y12 (SOHO) (R. Matson) C/2003 Y13 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2003 Y14 (SOHO) (R. Matson) C/2003 Y15 (SOHO) (R. Matson)
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Première mesure de masse d'une étoile naine de type L
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La puissance de certains des plus grands télescopes du monde a été appliquée pour mesurer directement la masse, pour la première fois, d'une des plus petites étoiles jamais vues dans l'Univers. D'à peine la taille de la planète Jupiter, l'étoile naine pèse environ 8.5 pour cent de la masse de notre Soleil.
C'est la première mesure de masse d'une étoile naine de type L appartenant à une nouvelle classe stellaire d'objets de masse très basse dans l'espace découverte il y a juste quelques années. L'observation est une étape importante vers notre compréhension des types d'objets qui occupent l'espace entre des étoiles comme le Soleil et des planètes.
L'étoile, appelée 2MASSW J0746425+2000321, est une étoile binaire qui a été observée pendant quatre ans avec le Very Large Telescope (Chili) de l'ESO, le télescope Keck (Hawaii), et le télescope spatial Hubble. La masse était mesurable parce que la prétendue naine de type L est en orbite autour d'un objet encore plus petit, d'une naine brune qui est d'environ 6.6 pour cent de la masse du Soleil, et trop faible pour briller par fusion nucléaire. La naine de type L est périlleusement près de la limite minimale théorique de fusion, qui est de 8 pour cent de la masse de notre Soleil. Les deux étoiles forment un système binaire et l'une orbite autour de l'autre en environ 10 années. Les deux objets sont relativement jeunes avec un âge d'environ 500 millions à 1 milliard d'années.
Les mesures de masse précises ont été faites par une équipe internationale d'astronomes menés par Hervé Bouy du Max Planck Institute for Extraterrestrische Physik (Garching, Germany) et de l'Observatoire de Grenoble (France), Eduardo Martin (Instituto de Astrofisica de Canarias, Spain) et Wolfgang Brandner (Max Planck Institute for Astronomie, Germany).
En plus de l'utilisation des derniers modèles d'évolution du groupe de l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, des observations détaillées de chaque composante du système binaire ont été exigées pour être capables de calculer leur masse. Parce que les deux objets sont très près l'un de l'autre, des télescopes capables de fournir des images haute résolution ont été nécessaires. De plus, les observations ont dû être exécutées au cours d'une longue période de temps (quatre ans) pour suivre le mouvement des deux objets l'un autour de l'autre. Les mesures très précises de la position relative des composants individuels ont été faites, pour que l'orbite complète du système binaire puisse être reconstruite. Une fois l'orbite connue, les astronomes étaient capables de calculer la masse totale du système en utilisant les lois que Kepler a le premier formulées il y a quatre siècles.
Une fois que la masse totale du système était connue, des mesures très précises de la brillance de chaque étoile ont été nécessaires pour être capables de calculer la masse individuelle de chaque composant du système. Les astronomes ont calculé la proportion de masse du système à partir de ces mesures de brillance. Finalement, la masse de chaque composant a pu être déterminée.
Seuls les plus grands télescopes du monde ont une résolution comparable avec Hubble pour résoudre le système binaire. C'est possible après utilisation de l'optique adaptative pour neutraliser le flou atmosphérique.
Les deux composants du système binaire appartiennent à la classe spectrale L qui inclut les étoiles massives les plus basses et les naines brunes de masse plus élevées dans notre voisinage solaire. Cette classe stellaire a été découverte en 1997 par Eduardo Martín, Gibor Basri, Xavier Delfosse et Thierry Forveille et a été ajoutée à la classification spectrale qui était restée inchangée pendant un demi-siècle. La classe L est caractérisée par la formation de grains de poussières dans l'atmosphère de l'objet, qui changent radicalement le spectre de lumière visible.
Théoriquement prévus depuis longtemps, ces objets sous-stellaires appelés "naines brunes" ont seulement été découverts en 1995. Des techniques indirectes ont été conçues pour identifier les naines brunes candidates. Toutefois, la mesure de masse est la seule façon directe d'identifier une étoile comme une naine brune. Il n'y a aucune technique pour directement mesurer la masse de n'importe quelle étoile dans l'Univers, à moins que l'étoile n'appartienne à un système binaire. Les naines brunes binaires sont particulièrement stimulantes parce qu'elles sont souvent faibles et vivent très près l'une de l'autre. De grands télescopes sont donc exigés pour exécuter de telles études.
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Le Spitzer montre ce qu'Edwin Hubble n'a pas vu
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Il y a environ 80 ans, le célèbre astronome Edwin Hubble a développé la méthode visuelle standard de classification des galaxies. Dans son schéma, les galaxies ont été divisées selon leur aspect photographique en lumière visible. Bien qu'utile, la méthode d'Hubble est qualitative parce qu'elle fait appel au jugement du chercheur, particulièrement lorsque les parties de l'image de la galaxie sont obscurcies par la poussière. L'astronome Michel Pahre (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics) et ses collègues ont présenté de nouvelles idées pour classifier les galaxies en se basant sur les observations infrarouges du télescope spatial Spitzer.
En regardant les galaxies en lumière infrarouge, Spitzer peut voir des structures cachées par la poussière. Les différences fondamentales entre les galaxies ne peuvent pas être seulement leurs apparences, mais aussi leurs compositions. Cette différence dans la composition des galaxies conduit à des différences dans l'apparence extérieure. Les galaxies elliptiques et lenticulaires ont beaucoup d'étoiles, mais peu de poussières ou de gaz et de ce fait aucune activité actuelle de formation d'étoiles. Les galaxies en spirale, à l'opposé, ont des étoiles ainsi que du gaz interstellaire et de la poussière et il s'y forme continuellement des étoiles. La lumière des étoiles dans les images publiées aujourd'hui apparaît bleue, tandis que l'émission de poussières interstellaires apparaît rouge.
Le Spitzer, grâce à l'instrument IRAC (Infrared Array Camera) est capable de séparer les étoiles de la poussière chaude, disséquant ainsi une galaxie dans ses composants individuels et révélant sa vraie nature.
NASA/JPL-Caltech/Spitzer Space Telescope
Une galaxie, NGC 5746, montre tout à fait bien ces deux propriétés de la poussière, tant obscurcissante qu'émettrice. Près du bord, la galaxie est partiellement obscurcie sur une image en lumière bleue, mais révèle la lumière des étoiles sous-jacentes sur une image prise en infrarouge, en révélant un anneau de poussières chaudes émettant à une autre longueur d'ondes infrarouges.
Les images infrarouges ont aussi révélé une autre grande surprise : certaines des galaxies précédemment classifiées comme elliptiques/lenticulaires ont révélé avoir de la poussière chaude émettant faiblement des bras en spirale. L'observation de bras en spirale dans des galaxies lenticulaires est totalement inattendue. Cela pourrait représenter un chaînon manquant entre les lenticulaires et les spirales.
Pahre et ses collaborateurs ont fait un pas de plus dans le schéma de classification infrarouge en proposant trois méthodes quantitatives, basées sur les images infrarouges, qui sont des façons supplémentaires de classifier les galaxies. La plus fondamentale de ces trois est le ratio de lumière émise par une galaxie dans la lumière des étoiles contre celle émise via la poussière chaude. Toutes les méthodes suggérées corrèlent bien avec le schéma de classification optique d'Hubble. Avec des observations complémentaires, les astronomes évalueront les nouvelles méthodes pour déterminer laquelle produit une meilleure exactitude et compréhension dans la structure et l'évolution galactique.
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C/2004 L1 (LINEAR)
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Une nouvelle comète a été découverte le 12 Juin 2004 en tant qu'astéroïde par le télescope de surveillance LINEAR. Les observations supplémentaires ont montré qu'il s'agissait d'une comète. Les éléments orbitaux préliminaires de la comète C/2004 L1 (LINEAR) indiquent un passage au périhélie au 31 Mars 2005 à une distance de 2,18 UA. La comète pourrait atteindre la magnitude 13,9 lors de son passage au périhélie.
Les observations supplémentaires indiquent un passage au périhélie au 29 Mars 2005 à une distance de 2.05 UA.
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Gros plan de cratère sur Phoebe
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Cette formidable image haute résolution de la surface piquée de Phoebe, prise très près de l'approche au plus près, montre un cratère d'impact de 13 kilomètres de diamètre avec un sol couvert de débris.
L'image a été obtenue à une distance de 11.918 km. La résolution de l'image est de 18.5 m par pixel.
Crédit : NASA/JPL/Space Science Institute
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Le survol de Phoebe par Cassini montre une lune très abîmée
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Les premières images du survol de Phoebe par Cassini indique une surface très cratérisée, et de grandes variations de brillance à sa surface. Les deux vues ont été obtenues à des distances de 143.068 kilomètres et 77.441 kilomètres respectivement (résolutions d'images de 0,86 et 0,46 km respectivement). De spectaculaires images sont attendues lors de l'approche de Cassini au plus près de Phoebe, à une distance approximative de 2.068 kilomètres.
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Cassini fait des observations proches de Phoebe
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Avec le survol de Phoebe, le vaisseau spatial Cassini a achevé le premier survol d'un satellite dans son tour de quatre années dans le système saturnien. Les antennes du Deep Space Network ont reçu la confirmation aujourd'hui à 14h52 UTC. Le vaisseau spatial fonctionne normalement et est en excellente santé.
Au cours de son voyage de quatre ans, Cassini effectuera 76 orbites autour de Saturne et exécutera 52 rencontres rapprochées avec sept des 31 lunes connues de Saturne.
Cassini est venu à approximativement 2.068 kilomètres de la lune sombre le 11 Juin. Le vaisseau spatial dirigeait ses instruments vers la lune pendant le survol. Plusieurs heures plus tard, Cassini s'est retourné pour diriger son antenne vers la Terre. Le signal a été reçu par les antennes du Deep Space Network de Madrid (Espagne) et de Goldstone, dans le Désert de Mojave (Californie, Etats-Unis). Il voyageait à une vitesse relative de 20.900 kilomètres par heure par rapport à Saturne. Il s'est écoulé 23 ans depuis la dernière visite à Phoebe. Le survol de Voyageur 2 en 1981 avait lieu à 2.2 millions de kilomètres de Phoebe, 1.000 fois plus loin que Cassini.
Lorsqu'elle a été découverte en 1898, Phoebe était la lune connue la plus éloignée de Saturne. Cela a changé avec la découverte de plusieurs lunes plus petites en 2000. Phoebe est presque quatre fois plus loin de Saturne que son voisin principal le plus proche Iapetus, et est considérablement plus grande que n'importe laquelle des autres lunes orbitant à des distances comparables. Avec un diamètre de 220 kilomètres, elle tourne sur son axe toutes les 09 heures et 16 minutes et achève une pleine orbite autour de Saturne en environ 18 mois. Toutes les lunes de Saturne, à part Phoebe et Iapetus, orbitent très près du plan équatorial de Saturne. L'orbite de Phoebe est fortement excentrique et rétrograde, en sens inverse des autres lunes.
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Cassini fait des observations proches de Phoebe
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Avec le survol de Phoebe, le vaisseau spatial Cassini a achevé le premier survol d'un satellite dans son tour de quatre années dans le système saturnien. Les antennes du Deep Space Network ont reçu la confirmation aujourd'hui à 14h52 UTC. Le vaisseau spatial fonctionne normalement et est en excellente santé.
Au cours de son voyage de quatre ans, Cassini effectuera 76 orbites autour de Saturne et exécutera 52 rencontres rapprochées avec sept des 31 lunes connues de Saturne.
Cassini est venu à approximativement 2.068 kilomètres de la lune sombre le 11 Juin. Le vaisseau spatial dirigeait ses instruments vers la lune pendant le survol. Plusieurs heures plus tard, Cassini s'est retourné pour diriger son antenne vers la Terre. Le signal a été reçu par les antennes du Deep Space Network de Madrid (Espagne) et de Goldstone, dans le Désert de Mojave (Californie, Etats-Unis). Il voyageait à une vitesse relative de 20.900 kilomètres par heure par rapport à Saturne. Il s'est écoulé 23 ans depuis la dernière visite à Phoebe. Le survol de Voyageur 2 en 1981 avait lieu à 2.2 millions de kilomètres de Phoebe, 1.000 fois plus loin que Cassini.
Lorsqu'elle a été découverte en 1898, Phoebe était la lune connue la plus éloignée de Saturne. Cela a changé avec la découverte de plusieurs lunes plus petites en 2000. Phoebe est presque quatre fois plus loin de Saturne que son voisin principal le plus proche Iapetus, et est considérablement plus grande que n'importe laquelle des autres lunes orbitant à des distances comparables. Avec un diamètre de 220 kilomètres, elle tourne sur son axe toutes les 09 heures et 16 minutes et achève une pleine orbite autour de Saturne en environ 18 mois. Toutes les lunes de Saturne, à part Phoebe et Iapetus, orbitent très près du plan équatorial de Saturne. L'orbite de Phoebe est fortement excentrique et rétrograde, en sens inverse des autres lunes.
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Io, le point le plus chaud dans le Sytème solaire
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Io, un des quatre satellites de Jupiter découvert par l'astronome italien Galilée il y a presque 400 ans, est l'endroit le plus chaud dans le Système solaire. Le vaisseau spatial Voyageur a découvert l'activité volcanique sur Io il y a plus de 20 ans et des observations ultérieures ont montré que Io est le corps volcanique le plus actif dans le Système solaire. Le vaisseau spatial Galileo, nommé en l'honneur de l'astronome italien Galilée, a trouvé des points chauds volcaniques ayant des températures de 1.610 degrés Celsius.
Des chercheurs de l'Université Washington à Saint-Louis, à l'aide de modèles informatiques d'éruptions volcaniques, des données de la mission de Galileo et des observations de télescopes terrestres très puissants, ont montré que les laves sont si chaudes qu'elles vaporisent du sodium, du potassium, du silicium et du fer, et probablement aussi d'autres gaz dans son atmosphère.
Le plus mystérieux des quatre satellites principaux de Jupiter, Io obtient son haut taux de volcanisme en raison des phénomènes de marées résultant de l'attraction de la planète géante Jupiter, laquelle possède le champ magnétique le plus fort de toutes les planètes. Plus de 100 volcans en activité ont été identifiés sur Io. Les points chauds ont des températures aussi élevées que 1.600 degrés Celsius. C'est plusieurs centaines de degrés plus chaud que les volcans terrestres comme le Kilauea à Hawaii, qui a une température d'environ 1.000 Celsius.
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Phoebe en vue
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Phoebe, la plus grande lune externe de Saturne, est la première cible de l'exploration de Saturne pour le vaisseau spatial Cassini. Cette composition montre un ensemble de quatre images prises du 07 au 10 Juin 2004, par le vaisseau spatial lors de l'approche de Phoebe. Cette lune excentrique a un diamètre de 220 kilomètres et orbite autour de Saturne dans la direction opposée de ses plus grandes lunes intérieures. Les observations terrestres précédentes ont montré la présence de glace sur sa surface. En 1981, Voyager 2 a capturé des images de Phoebe à environ 2.2 millions de kilomètres. Cassini obtiendra des images à seulement 2.000 kilomètres au-dessus de la surface de la lune. L'approche au plus près de Phoebe aura lieu à 20h56 UTC le 11 Juin, juste 19 jours avant l'arrivée vers Saturne.
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FLAMES/GIRAFFE : un outil unique pour comprendre l’évolution des galaxies
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Des chercheurs du laboratoire « Galaxies, étoiles, physique et instrumentation » (CNRS - Observatoire de Paris - Université Paris VII) viennent d'obtenir les premiers champs de vitesses de galaxies lointaines avec le spectrographe FLAMES/GIRAFFE installé au Very Large Télescope de l’ESO (European Southern Observatory). Ces champs de vitesses de galaxies lointaines vont permettre de mesurer précisément la masse totale des galaxies et d’étudier comment les galaxies se forment et évoluent via les phénomènes d’interaction et de fusion.
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Compte à rebours pour Phoebe
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Alors que Cassini-Huygens navigue vers son rendez-vous avec Phoebe, des détails sur la petite lune sombre deviennent visibles à une vitesse vertigineuse. Les images montrées ont été prises à 13 heures d'intervalle le 10 Juin 2004, juste un jour avant la plus petite approche qui aura lieu à environ 2.000 km de Phoebe le 11 Juin à 20h56 UTC.
Phoebe achève une rotation complète en 09 heures et 16 minutes. Ces deux vues présentent les hémisphères opposés.
Un grand cratère, d'approximativement 50 kilomètres de large, est visible sur l'image de gauche. L'image de droite montre un corps lourdement piqué de cratères de tailles variables, y compris de très grands, et montrant une quantité substantielle de variations de luminosité en surface. Des caractéristiques qui semblent être des falaises peuvent être les frontières entre de grands cratères. Malgré sa topographie exagérée, Phoebe est plus de forme ronde qu'irrégulière.
Les deux vues ont été prises à des distances respectives de 956.000 kilomètres et 658.000 kilomètres (résolution d'image de 5.7 km et 3.9 km par pixel, respectivement).
Crédit : NASA/JPL/Space Science Institute
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Le cadavre stellaire le plus jeune révélé par des radiotélescopes
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Des astronomes, utilisant une combinaison mondiale de radiotélescopes pour étudier une explosion stellaire à environ 30 millions d'années-lumière de la Terre, ont probablement découvert le trou noir le plus jeune ou l'étoile à neutrons la plus jeune connue à ce jour dans l'Univers. Leur découverte est aussi la première découverte d'un trou noir ou d'une étoile à neutrons en association avec une supernova que l'on a vue éclater depuis l'invention du télescope il y a presque 400 ans.
Une équipe de scientifiques a étudié une supernova appelée SN 1986J dans une galaxie connue sous le nom de NGC 891. On a découvert la supernova en 1986, mais les astronomes pensent que l'explosion est en réalité arrivée environ trois ans auparavant. En utilisant le VBLA (Very Long Baseline Array) de la National Science Foundation, le GBT (Robert C. Byrd Green Bank Telescope) et le VLA (Very Large Array), avec des radiotélescopes du Réseau Européen VLBI, ils ont fait des images qui ont montré d'excellents détails du développement de l'explosion dans le temps.
SN 1986J a montré un objet émettant vivement en son centre qui est seulement devenu visible récemment. C'est la première fois qu'une telle chose est vue dans une supernova.
L'analyse de l'objet central brillant montre que ses caractéristiques diffèrent de la coquille extérieure de débris de l'explosion en supernova.
C'est le trou noir le plus jeune ou l'étoile à neutrons la plus jeune jamais vu. Le pulsar le plus jeune trouvé jusqu'à présent avait 822 ans.
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Comètes SOHO : C/2003 X4, X5, X6, X7, X8, X9, X10, X11, Y2, Y3, Y4, Y5, Y6, Y7
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Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par les circulaires MPEC 2004-L24, MPEC 2004-L25 et MPEC 2004-L26. Ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2003 X4 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 X5 (SOHO) (M. Boschat) C/2003 X6 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2003 X7 (SOHO) (M. Boschat) C/2003 X8 (SOHO) (T. Hoffman) C/2003 X9 (SOHO) (X.-M. Zhou)
C/2003 X10 (SOHO) (X. Leprette) C/2003 X11 (SOHO) (X.-M. Zhou) C/2003 Y2 (SOHO) (X. Leprette) C/2003 Y3 (SOHO) (R. Matson) C/2003 Y4 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 Y5 (SOHO) (M. Boschat)
C/2003 Y6 (SOHO) (J. Sachs) C/2003 Y7 (SOHO) (R. Kracht)
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Des preuves d'inondations à Mangala Valles
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Ces images de caractéristiques superficielles fluviales à Mangala Valles sur Mars ont été obtenues par la Caméra Stéréo Haute résolution (HRSC) à bord du vaisseau spatial Mars Express.
La région vue ici est située sur le bombement sud-ouest de Tharsis et montre l'embouchure de Mangala Valles et les canaux d'écoulement de Minio Vallis.
La source du canal d'écoulement est apparentée à Mangala Fossa, une fissure se dirigeant est-ouest sur plusieurs centaines de kilomètres.
L'image a été prise au cours de l'orbite 299 du vaisseau spatial Mars Express. La résolution initiale de l'image est de 28 mètres par pixel.
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Cassini-Huygens s'approche de Phoebe
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Le vaisseau spatial Cassini s'approche vite de sa première cible d'observation dans le système saturnien : la petite lune mystérieuse Phoebe, de seulement 220 kilomètres de large.
Les trois images montrées ici, dont la dernière est de meilleure qualité que les images publiées par le vaisseau spatial Voyageur 2 en 1981, ont été capturées la semaine passée au cours de l'approche de cette lune extérieure de Saturne. La surface de Phoebe montre déjà beaucoup de contraste, très probablement indicatif de topographie, comme des grands sommets ensoleillés et des cratères profondément ombragés, ainsi que de véritable variation de réflectivité des matières de surface.
Les trois vues ont été capturées entre le 04 et le 07 Juin, depuis des distances allant de 4.1 millions de kilomètres à 2.5 millions de kilomètres. La résolution des images s'étend de 25 à 15 kilomètres par pixel.
Phoebe tourne en 09 heures et 16 minutes, et chacune de ces images montre une région différente sur Phoebe. Phoebe a été découverte en 1898. La lune possède une surface très sombre.
Le 11 Juin, Cassini passera à proximité de Phoboe à une distance de seulement 2.000 km de la surface de la lune.
A cause de son orbite petite et rétrograde, les scientifiques pensent que Phoebe est un corps du système solaire extérieur éloigné, peut-être une des composantes des planètes extérieures, qui a été capturée en orbite autour de Saturne.
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TRANSIT de VENUS : Historique passage de Vénus devant le Soleil
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Le Transit historique de Vénus s'est achevé ! Inoubliable moment.
Les yeux rivés à l'oculaire ou sur l'écran de projection, guettant le liseré de l'atmosphère de Vénus ou la célèbre "goutte noire", ceux qui ont vécu cet événement ne sont pas près d'oublier le lent déplacement de cette petite tache noire bien ronde sur le disque solaire.
Seulement six transits de Vénus ont eu lieu depuis l'utilisation de la lunette à des fins astronomiques et seulement cinq d'entre eux ont été observés au cours des siècles précédents (1639, 1761, 1769, 1874 et 1882). Ces transits donnèrent l'occasion à des centaines de scientifiques de par le monde de calculer la valeur de la parallaxe, et en conséquence de mesurer la distance Terre-Soleil, l'unité de mesure de toutes les autres distances dans l'Univers, aujourd'hui définie comme l'Unité Astronomique (1 UA=149.597.870,691 ± 0,030 km).
Et si le transit de ce jour ne revêtait plus une importance majeure au point de vue scientifique, il n'en reste pas moins qu'il s'agissait d'un phénomène rare et exceptionnel digne d'être observé.
Ce transit de Vénus du 08 Juin 2004 a été suivi par des milliers d'astronomes amateurs et professionnels à travers le monde entier. Et des centaines de webcams réparties sur toute la planète nous ont fourni de nombreuses images de Vénus parcourant le disque solaire. Nul doute que dans les prochains jours, des milliers de photos vont être publiées sur Internet afin de nous faire revivre ces instants uniques ou nous faire voir des détails que certains auront captés et que nous n'aurons pas vu avec nos modestes instruments. Un partage du plaisir et de la connaissance !
Ainsi, le Swedish 1-m Solar Telescope (SST) de La Palma (Iles Canaries) a capturé la lumière du Soleil réfractée par l'atmosphère de Vénus. L'anneau brillant a été artificiellement augmenté neuf fois. Fantastique !
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TRANSIT DE VENUS : Vénus entre dans le champ du coronographe LASCO C2 du satellite SOHO
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Evénement Exceptionnel : Le Passage de VENUS devant le SOLEIL le 08 JUIN 2004
Vénus est visible depuis 13h27 UT dans le champ du coronographe LASCO C2 du satellite SOHO.
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TRANSIT DE VENUS : Suivre le Transit grâce aux WebCams et Images Satellites en direct sur Internet
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Evénement Exceptionnel : Le Passage de VENUS devant le SOLEIL le 08 JUIN 2004
Les Transits de Vénus sont des phénomènes extrêmement rares. Depuis l'invention de la lunette astronomique et son utilisation par Galilée pour l'observation du ciel, seulement six transits de Vénus se sont déroulés (1631, 1639, 1761, 1769, 1874 et 1882).
Que ceux qui ne possèdent ni "lunette Eclipse" ni lunette astronomique ou télescope équipés de filtres solaires, se rassurent : le Transit de Vénus pourra également être suivi en direct grâce aux images transmises par les instruments du satellite SOHO, du coronographe du Pic du Midi, des instruments de l'Observatoire de Paris-Meudon, et de nombreux télescopes amateurs ou professionnels répartis à travers le monde entier.
Pour Suivre le Transit grâce aux WebCams et Images Satellites en direct sur Internet , une liste de plus de 80 Webcams :
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NGC 4402, une galaxie déshabillée par sa rencontre avec le gaz chaud de l'amas
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Une nouvelle photo de la galaxie spirale NGC 4402, obtenue avec le télescope Wisconsin-Indiana-Yale-NOAO (WIYN) de 3.5 mètres, montre de quelle manière la galaxie est déshabillée de sa matière de formation d'étoiles en raison de sa rencontre avec le gaz chaud provenant du centre d'un amas de galaxies.
NGC 4402 est située à plus de de 50 millions d'années-lumière de la Terre, au milieu de l'amas de la Vierge relativement proche. Comme la galaxie se déplace vers le centre de l'amas, elle subit un "vent" de gaz chaud, qui peut atteindre en température des millions de degrés. |
TRANSIT DE VENUS : Vénus traverse le champ du coronographe LASCO C3 du satellite SOHO
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Evénement Exceptionnel : Le Passage de VENUS devant le SOLEIL le 08 JUIN 2004
Le 08 Juin 2004, et pour la première fois depuis 1882, Vénus
passera directement entre la Terre et le Soleil dans un alignement presque parfait.
Et le spectacle a déjà commencé ! Vénus traverse le champ du coronographe LASCO C3 du satellite SOHO du 3 au 13 Juin, et la planète n'est plus désormais qu'à quelques degrés du Soleil à quelques jours de ce Transit historique.
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C/2004 K3 (LINEAR)
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Une nouvelle petite comète a été découverte le 29 Mai 2004 par le télescope de surveillance LINEAR et confirmée par de nombreux observateurs. Les éléments orbitaux préliminaires de C/2004 K3 (LINEAR) indiquent une orbite parabolique rétrograde et un passage au périhélie pour le 30 Juin 2004 à une distance de 1,10 UA du Soleil.
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Hubble prend une vue spectroscopique des galaxies les plus éloignées
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Au moyen du télescope spatial Hubble, des astronomes ont mesuré les distances précises à plusieurs galaxies faibles, en rouges dans le HUDF (Hubble Ultra Deep Field), confirmant que les trois quart sont parmi les galaxies les plus éloignées étudiées à ce jour.
C'est un événement marquant parce que les données d'Hubble fournissent des spectres d'objets 10 fois plus faibles que ceux qui ont été étudiés avec les spectromètres des télescopes terrestres. Cela permet aux chercheurs d'explorer les galaxies communes dans l'Univers premier, lesquelles sont certainement responsables de la plupart de la production d'énergie à ce moment-là et peut-être aussi de l'ionisation et l'échauffement du gaz ténu au milieu des galaxies. Étonnamment, les galaxies éloignées sont semblables de nombreuses manières à leurs descendantes considérablement plus proches.
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Hubble révèle des détails dans le coeur de la nébuleuse Trifide
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Trifide est une des régions les plus reconnaissables et les plus saisissantes de naissance d'étoiles dans le ciel de nuit. Cette nébuleuse, également connue sous le nom de Messier 20 et NGC 6514, se trouve en dessous de notre propre galaxie de la Voie lactée à environ 9.000 années-lumière (2.700 parsecs) de la Terre, dans la constellation du Sagittaire.
Cette nouvelle image du télescope de l'espace de Hubble offre une vue en plan rapproché du centre de la nébuleuse Trifide, près de l'intersection des bandes de poussières, où un groupe d'étoiles récemment formées, massives, lumineuses est facilement visible.
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Le plus grand recensement d'amas de galaxies de rayons X fournit de nouvelles contraintes sur la matière sombre
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Une équipe européenne d'astronomes s'est embarquée sur une étude sur une décennie (REFLEX), localisant les plus massifs amas de galaxies du Sky Atlas de rayons X compilés par ROSAT ; les déplacements vers le rouge ont été mesurés avec les télescopes de l'ESO à l'Observatoire de Silla.
La surveillance a été conclue avec la publication d'un unique catalogue avec les caractéristiques des 447 amas de galaxies de rayons X les plus lumineux dans le ciel austral. Parmi ces derniers, plus que la moitié des amas ont été découverts pendant cette surveillance.
L'équipe REFLEX a conclu que la densité moyenne de l'Univers est dans la gamme de 0.27 à 0.43 fois la "densité critique", fournissant la plus forte contrainte sur cette valeur jusqu'à maintenant. Une fois combiné avec les dernières supernovae étudiées, le résultat REFLEX implique que, quelle que soit la nature de l'énergie sombre, elle imite étroitement un Univers avec la constante cosmologique d'Einstein.
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Chandra trouve un reste d'explosion de rayons gamma
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Les données combinées de l'Observatoire de rayons X Chandra et les observations infrarouges avec le télescope du Palomar de 200 pouces ont permis de découvrir la preuve qu'un éclat de rayons gamma, une des explosions les plus catastrophiques dans la nature, s'est produit dans notre Galaxie il y a environ mille ans. Le reste de la supernova, W49B, peut aussi être le premier reste d'un éclat de rayon gamma découvert dans la Voie lactée.
W49B est une nébuleuse localisée à 35.000 années-lumière de la Terre. Dans les restes cosmiques de l'explosion, les astronomes ont trouvé des produits chimiques en conformité avec le modèle de développement d'un éclat de rayons gamma. Dans ce modèle, une étoile massive se forme à l'intérieur d'un nuage de poussières et de gaz avant de devenir un trou noir, créant une puissante explosion.
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Spitzer montre la galaxie Pinwheel
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La dernière image du télescope spatial Spitzer est la galaxie M33, également connue comme galaxie Pinwheel. D'environ 50.000 années-lumière de large, la galaxie spirale M33 fait une taille d'environ la moitié de notre galaxie de la Voie lactée et est située à 3 millions d'années-lumière de notre planète. C'est un objet très familier en astronomie visuelle. La photo révèle des caractéristiques de la galaxie qui n'étaient pas visible auparavant, notamment son centre généralement masqué par un nuage de gaz de poussières.
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Trou noir dans le coeur d'une nébuleuse
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Les astronomes du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics ont trouvé ce qu'ils pensent être un trou noir de classe intermédiaire au coeur d'une nébuleuse dans une galaxie voisine.
Puisque les trous noirs eux-mêmes sont invisibles, ils l'ont localisée parce qu'une tache à l'intérieur de la nébuleuse émettait une quantité énorme de rayons X, et illuminait une bande large de 100 années-lumière. En calculant la quantité de rayons X rejetée, les astronomes estiment que le trou noir a environ 25 à 40 masses solaires. La formation de ces trous noirs intermédiaires reste un mystère.
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Chasse aux étoiles avec des planètes en formation
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En utilisant des télescopes terrestres et spatiaux, une équipe d'astronomes du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics a étudié des étoiles semblables au Soleil, dans des amas plus vieux que ceux précédemment explorés, en cherchant à raffiner notre compréhension sur la formation des planètes en étudiant des disques protoplanétaires poussiéreux autour de telles étoiles.
Leurs résultats définissent mieux la période de temps pendant laquelle les planètes pourraient se former. Les données ont montré des différences spectaculaires entre des étoiles âgées de 3 et 10 millions d'années : les étoiles plus jeunes ont fréquemment des disques poussiéreux capables de générer des planètes, tandis que de tels disques sont essentiellement absents dans les populations plus vieilles.
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Andromeda IX, la galaxie la plus faible à ce jour
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Une équipe d'astronomes collaborant au Sloan Digital Sky Survey (SDSS) a découvert la galaxie le plus faible connue à ce jour.
La nouvelle galaxie, nommée Andromeda IX en raison de sa localisation près de M31, la galaxie d'Andromède, est presque deux fois plus faible que la précédente détentrice du record, et est si diffuse qu'elle apparaît 100 fois plus sombre que le ciel de nuit.
Andromeda IX est environ 100.000 fois plus faible que la galaxie d'Andromède, ou que la Voie lactée, a un diamètre d'environ 3.000 années-lumière et se trouve à une distance de 2 millions d'années-lumière du Soleil.
La galaxie sphéroïdale naine de la Petite Ourse, une galaxie satellite de la Voie lactée, était considérée auparavant comme la galaxie la plus faible connue, mais avec une luminosité totale d'environ 200.000 Soleils. Andromeda IX est environ deux fois plus faible que la Petite Ourse et 100.000 fois plus faible que la Voie lactée. Qui plus est, le relativement peu d'étoiles composant Andromeda IX s'étend sur une région d'environ 3.000 années-lumière de diamètre, ce qui fait qu'Andromeda IX est également la galaxie la plus diffuse connue.
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De l'eau oxygénée sur Mars
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Une équipe internationale d'astronomes, conduite par des chercheurs de l'Observatoire de Paris, vient enfin de découvrir l'eau oxygénée sur Mars, avec le télescope de 3m IRTF (InfraRed Telescope Facility) de la NASA à Hawaii.
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Un repas en forme de parallélogramme
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Cette image prise par le télescope spatial Spitzer montre dans des détails sans précédent le dernier grand repas de la galaxie massive Centaurus A : une galaxie spirale tordue dans une structure de poussières en forme de parallélogramme.
Tandis que les observations précédentes avec d'autres télescopes ont révélé ce reste galactique qui apparaissait comme une longue et irrégulière barre de poussières, les sensibles yeux infrarouges de Spitzer ont permis au télescope de voir clairement la structure géométrique étrange pour la première fois.
Située à la distance de 10 millions d'années-lumière, Centaurus A est un type de galaxie connue comme "elliptique". C'est une des sources les plus brillantes d'ondes radio dans le ciel, ce qui suggère la présence d'un trou noir supermassif en son centre. Il y a environ 200 millions d'années, on pense que cette galaxie a consommé une galaxie spirale plus petite.
Les scientifiques ont créé un modèle qui explique comment une structure géométrique si étrange pourrait surgir. Dans ce modèle, une galaxie en spirale tombe dans une galaxie elliptique, devenant déformée et tordue au cours du processus. Les plis dans le disque déformé créent l'illusion en forme de parallélogramme.
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Trous noirs cachés révélés dans le champ de GOODS
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Les puissances combinées des grands observatoires comme le télescope spatial Hubble, l'Observatoire de rayons X Chandra et le télescope spatial Spitzer, ont été associées pour trouver une population cachée de trous noirs supermassifs dans l'Univers.
Les trois télescopes spatiaux ont regardé l'espace à 13 milliards d'années-lumières de distance dans une petite région de ciel sombre, dénommé le champ GOODS (Great Observatories Origins Deep Survey field), qui contient des milliers de galaxies.
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Hubble mesure la distance aux Pléiades
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L'utilisation du télescope spatial Hubble a aidé les astronomes à résoudre un mystère qui rendait perplexe les scientifiques concernant la distance exacte du célèbre amas d'étoiles voisin des Pléiades, ou les Sept Soeurs. Bien que l'on puisse s'attendre à ce que la distance à cet amas bien étudiée soit bien établie, il existait une controverse sur sa distance.
Le mystère a débuté lorsque le satellite Hipparcos a mesuré la distance aux Pléiades et a constaté que l'amas était à environ 10 pour cent plus près de la Terre que les évaluations traditionnelles, qui étaient basées en comparant les Pléiades aux étoiles voisines. Si les mesures d'Hipparcos étaient correctes, les étoiles des Pléiades seraient particulières parce qu'elles seraient plus faibles que les étoiles semblables au Soleil à cette distance. Cette découverte, si elle était justifiée, défierait notre compréhension de base sur la structure des étoiles.
Mais les mesures faites par le télescope Hubble montrent que la distance aux Pléiades est d'environ 440 années-lumière, pratiquement la même que les évaluations de distance passées et est différente des résultats d'Hipparcos de plus de 40 années-lumière.
Les nouveaux résultats sont en accord avec les mesures récentes, faites par interférométrie aux Observatoires du Mt. Wilson et de Palomar, par des astronomes du Caltech (California Institute of Technology) et du JPL (Jet Propulsion Laboratory) de la NASA. Ces astronomes avaient annoncé que l'amas d'étoiles est entre 434 et 446 années-lumière de la Terre.
Le nouveau résultat d'Hubble montre que les mesures faites par Hipparcos contiennent une petite, mais significative, source d'erreur.
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