Sources ou Documentations
Sources ou Documentations en langue
française
P/2004 CB (LINEAR)
|
|
La comète P/2004 CB (LINEAR) a été découverte en tant qu'astéroïde le 03 Février 2004 par le télescope de surveillance LINEAR. Des observations ultérieures ont révélé la nature cométaire de l'objet. Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie au 04 Avril 2004 à 0,91 UA du Soleil, et une période voisine de 5 ans.
En fonction des observations supplémentaires, la date de passage au périhélie a été révisée au 02 Avril 2004.
|
Du méthane sur Mars, des volcans comme source probable
|
|
Du méthane a été découvert dans l'atmosphère de Mars par plusieurs chercheurs, allumant de nouveau les suppositions sur la possibilité de vie sur la planète rouge.
Sur Terre, le méthane est un sous-produit courant du métabolisme d'organismes unicellulaires. La présence de ce gaz dans l'atmosphère martienne pourrait être un signe qu'il existe toujours des bactéries vivantes sur la planète.
Mais ce n'est pas la seule explication possible, selon Vittorio Formisano de l'Institut de Physique d'Espace Interplanétaire à Rome, qui a aidé à confirmer la découverte. Le méthane pourrait être produit par des processus purement géologiques, comme l'activité volcanique.
Le méthane a été détecté par une équipe d'astronomes, dirigée par Michel Mumma du Goddard Space Flight Center dans le Maryland (Etats-Unis), au moyen de télescopes au sol pour détecter des vides dans le spectre de lumière infrarouge en provenance de Mars. Ces vides se produisent aux longueurs d'ondes où le méthane absorbe la radiation.
Les découvertes ont maintenant été confirmées par Mars Express, grâce au spectromètre PFS (Planetary Fourier Spectrometer), qui a relevé l'empreinte spectrale caractéristique du méthane. "Nous avons détecté du méthane aux concentrations de dix parties par milliard," dit Formisano, responsable principal dans l'équipe PFS.
Le méthane ne peut pas exister dans l'atmosphère martienne plus de 300 ans. Les molécules sont cassées par la lumière du Soleil et les fragments échappent la gravité de la planète et se perdent dans l'espace.
Les chercheurs pensent donc qu'il doit y avoir une source actuelle de méthane sur Mars, et soupçonnent que celui-ci peut provenir d'une activité volcanique.
Bien qu'il n'y ait aucun secteur de volcanisme connu sur la planète aujourd'hui, le gigantesque volcan Olympus Mons était actif il y a encore 100 millions d'années, ce qui est très récent à l'échelle des temps géologiques. Il pourrait encore maintenant émettre de petites quantités de méthane.
Cela pourrait jeter un froid sur les spéculations que le méthane ait une source biologique. Formisano indique qu'il y a trop peu de méthane pour les organismes le produisant pour s'étendre partout sur la planète : la source devrait être localisée.
Il espère utiliser le PFS pour chercher des variations dans la concentration de méthane à travers la planète pour définir exactement la source.
|
C/2004 F2 (LINEAR) et P/2004 F3 (NEAT)
|
|
Deux nouvelles comètes ont été annoncées par le Minor Planet Center (MPC) :
- La comète C/2004 F2 (LINEAR) a été découverte le 25 Mars 2004 par le télescope de surveillance LINEAR. Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie au 26 Décembre 2003 à 1,43 UA du Soleil.
- La comète P/2004 F3 (NEAT) a été découverte le 28 Mars2004 par le télescope de surveillance NEAT. Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie au 07 Janvier 2005 à 2,87 UA du Soleil, et une période de 8,06 ans. La comète a été également retrouvée sur des images du 15 Mars prises par LINEAR et sur des images du 21 Mars prises au Steward Observatory, Kitt Peak.
En fonction des observations supplémentaires, le passage au périhélie est révisé au 04 Janvier 2005.
|
La plus grande carte postale du monde ?
|
|
La plus grande carte postale du monde mesure 24 mètres de long sur 1,35 mètres de large et montre une bande de 166 kilomètres de la surface de Mars sur une longueur de 3.700 kilomètres dans la direction nord-sud.
La carte postale couvre une surface de 380.000 kilomètres carrés, un secteur plus grand que l'Allemagne.
La photo a été prise depuis une altitude comprise entre de 275 et 830 kilomètres par la caméra HRSC de Mars Express.
|
De l'antigel dans la comète Hale-Bopp
|
|
En analysant des spectres d'archives, des astronomes de l'Observatoire de Paris et leurs collaborateurs ont découvert de l'éthylène glycol dans la comète Hale-Bopp. C'est la molécule organique la plus complexe identifiée à ce jour dans une comète.
|
Le premier film de Saturne en infrarouge montre les forts vents dans la haute atmosphère
|
|
Une série de 30 images prises entre le 15 et le 19 Février 2004 par le vaisseau spatial Cassini, en route vers Saturne, ont été assemblées en une petite animation qui montre cinq rotations de la planète.
C'est le premier film jamais fait montrant Saturne dans les longueurs d'ondes de l'infrarouge.
Les images ont été prises à l'aide d'un filtre sensible à une gamme étroite de longueurs d'ondes centrées à 889 nanomètres, et montrent la lumière réfléchie dans la haute atmosphère de Saturne, révélant ainsi les nuages de hautes altitudes. Les mouvements atmosphériques peuvent clairement être vus dans les régions australes de la planète.
Cassini était alors à 65,6 millions de kilomètres de Saturne. La résolution de l'image est d'environ 786 kilomètres par pixel.
|
2003 YN107, une quasi-lune de la Terre
|
|
Découvert le 20 Décembre 2003 par le télescope de surveillance LINEAR , l'astéroïde 2003 YN107 est une quasi-lune de la Terre, un astéroïde qui encerclera notre planète dans les années à venir alors qu'il orbite autour du Soleil sur une trajectoire en forme de fer à cheval.
L'astéroïde est probablement un gros morceau de débris issu d'un impact entre une grosse roche de l'espace et la surface de la Lune. Son plan orbital, avec une inclinaison de seulement 4,3 degrés, est très proche de celui de la Terre. Mais le trajet de l'astéroïde est peu courant, tantôt précédant la Terre, tantôt en arrière de notre planète. Depuis 1996, son chemin l'a conduit près de la Terre, faisant de lui un quasi-satellite. Cette phase durera jusqu'en 2006.
2003 YN107 s'est approché de la Terre le 21 Décembre 2003 à environ 0.0148 UA soit 5,75 fois la distance Terre-Lune.
Deux autres "quasi-lunes", au comportement étrange, ont été repérées ces dernières années : 3753 Cruithne et l'astéroïde 2002 AA29.
|
Magnésium en abondance dans N49B, les restes d'une supernova
|
|
L'image de Chandra de N49B, les restes de l'explosion d'une étoile située à environ 160.000 années-lumière dans la constellation de la Dorade (Dorado), montre un nuage du gaz de plusieurs millions de degrés qui s'est étendu pendant environ 10.000 ans. Une version spécialement traitée de cette image indique de grandes concentrations de l'élément magnésium .
Le magnésium, créé en profondeur à l'intérieur de l'étoile et éjecté dans l'explosion de la supernova, est habituellement associé aux concentrations également élevées d'oxygène. Cependant, les données de Chandra indiquent que la quantité d'oxygène dans N49B n'est pas exceptionnelle. Ceci pose une énigme quant à la manière dont l'excès de magnésium a été créé, ou comment le surcroît d'oxygène a échappé à la détection.
On estime que la quantité de magnésium dans N49B est environ égale à la masse totale du Soleil. Puisque le Soleil contient seulement environ 0.1% de magnésium, la masse totale du magnésium dans N49B est environ un millier de fois celle contenue dans le Soleil et ses planètes.
Le magnésium, la huitième matière la plus abondante dans la croûte terrestre, est un minéral nécessaire pour chaque cellule de notre corps. Heureusement pour nous et grâce aux étoiles comme celles qui ont produit N49B, il y a une abondante provision de magnésium dans l'Univers.
|
Une mer salée a existé sur la planète Mars
|
|
Certaines des roches étudiées par Opportunity se sont formées au fond d'une eau salée.
"Nous pensons qu'Opportunity est situé dans ce qui fut le littoral d'une mer salée sur Mars"; a déclaré Steve Squyres (Cornell University, Ithaca, N.Y), scientifique en chef de la mission Mars Exploration Rover.
Cependant, les indices recueillis jusqu'ici n'indiquent pas combien de temps l'eau liquide a recouvert la région.
"Des motifs au sein de couches rocheuses fines indiquent des grains de sédiments de la taille du sable qui ont fait corps, ont été ridés par de l'eau sur une profondeur d'au moins cinq centimètres, peut-être beaucoup plus, qui coulait à la vitesse de 10 à 50 centimètres par secondes", a expliqué John Grotzinger, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Cambridge (Massachusets).
|
La Nébuleuse McNeil
|
|
L'astronome amateur Jay McNeil a fait une découverte chanceuse le mois dernier en notant une nouvelle tache de poussières dans la constellation d'Orion à l'aide de son télescope de 3 pouces. Il s'est avéré que McNeil avait découvert une nébuleuse entourant une étoile naissante.
Après sa découverte, les observatoires du monde entier ont tourné leurs plus grands instruments sur la "Nébuleuse McNeil" pour obtenir une meilleure compréhension de ce qui se produit dans cette pépinière stellaire. Cette dernière image a été prise par le télescope de 8 mètres de l'Observatoire Gemini d'Hawaii.
|
Ascraeus Mons en 3D
|
|
La nouvelle image 3D de Mars Express montre une partie du flanc
méridional d'Ascraeus Mons, le volcan le plus au nord du groupe des volcans de Tharsis.
L'image a été calculée à partir d'une vue verticale et des canaux stéréo de l'appareil photo stéréo haute résolution (HRSC) de Mars Express, depuis une altitude de 271 kilomètres. Le nord est à droite. L'effet 3D peut seulement être observé en utilisant des verres (rouge-vert) stéréoscopiques.
|
Saturne en bleu
|
|
Le 29 Février 2004 à une distance de 59,9 millions de kilomètres, la caméra à champ restreint du vaisseau spatial Cassini-Huygens a pris cette nouvelle image au moyen d'un filtre spectral bleu (BL1, centré à 451 nanomètres) faisant ressortir les bandes et les taches dans l'atmosphère de Saturne.
La définition de l'image est de 359 km par pixel.
|
P/2004 F1 (NEAT)
|
|
Cette nouvelle comète a été découverte le 18 Mars 2004 par le programme de surveillance NEAT. L'objet figurait sur des images prises par LINEAR les 16 Février et 14 Mars 2004, et a également été observée par le Catalina Sky Survey le 18 Mars.
Les éléments orbitaux préliminaires indiquent un passage au périhélie de la comète P/2004 F1 (NEAT) au 20 Octobre 2003 à une distance de 1,45 UA, et une période est de 9,40 ans.
Compte-tenu des observations supplémentaires, les éléments orbitaux indiquent un passage au périhélie au 19 Octobre 2003 à 2.45 UA, et une période de 9,45 ans.
|
De vastes étendues de permafrost au pôle sud de Mars
|
|
Mars possède de vastes étendues de glaces éternelles, s'étalant au pôle antarctique de la planète rouge. Les observations avec l'instrument OMEGA de Mars Express ont montré que des centaines des kilomètres carrés de permafrost, de la glace gelée mélangée au sol, entourent le pôle antarctique.
Les scientifiques planétaires savent maintenant que la région polaire sud de Mars peut être divisée en trois parties séparées. La partie supérieure est le brillant pôle lui-même, un mélange de 85 % de glace de gaz carbonique hautement réfléchissante et 15 % de glace d'eau. La deuxième partie comprend des pentes raides, des escarpements, composés presque entièrement de glace, qui s'étendent du pôle aux plaines environnantes. La troisième partie était inattendue et englobe les vastes champs de permafrost qui s'étalent au loin sur des dizaines de kilomètres des escarpements.
|
Comètes SOHO : C/2003 J8, J9, K7, K8, K9
|
|
Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-F29 : Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2003 J8 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 J9 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 K7 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 K8 (SOHO) (R. Kracht) C/2003 K9 (SOHO) (D. Evans)
|
Le 18 Mars 2004 - mis à jour le 19 Mars
Survol de la Terre par l'astéroïde 2004 FH
|
|
Un petit astéroïde circumterrestre (NEA), découvert lundi soir par le télescope de surveillance LINEAR, fera l'approche au plus près de la Terre jamais enregistrée. Il n'y a aucun danger d'une collision avec la Terre pendant cette rencontre.
L'objet, désigné 2004 FH, est d'environ 30 mètres de diamètre et passera à environ 43.000 km (à 0.00033 UA soit environ 15 % de la distance Terre-Lune) au-dessus de la surface de la Terre le 18 Mars à 22h04 UTC.
Le précédent record du survol d'un astéroïde au plus près de la Terre était détenu par l'astéroïde 2003 SQ222 qui avait effectué un passage au-dessus de notre planète le 27 Septembre 2003 à une distance de 84.000 km.
En moyenne, les objets de la taille de 2004 FH passent à cette distance environ une fois tous les deux ans, mais la plupart de ces petits objets sont non détectés. Cette approche au plus près particulière est inhabituelle en ce sens que les scientifiques le savent.
Le point d'approche au plus près de la Terre de l'astéroïde 2004 FH se fera au-dessus de l'Océan sud-atlantique. En utilisant une bonne paire de jumelles, l'objet sera assez brillant pour être vu pendant cette approche serrée depuis les régions au sud de l'Europe, de l'Asie et de la plupart de l'Hémisphère sud.
Les scientifiques attendent avec impatience le survol qui leur fournira une occasion sans précédent d'étudier un petit astéroïde NEA en approche.
Le 19 Mars 2004 Film du passage de l'astéroïde 2004 FH : http://www.space.com/scienceastronomy/asteroid_animation_040319.html
et montre la courbe de lumière préliminaire de l'astéroïde
: |
Des images de la comète Wild 2
|
|
En attendant le retour du vaisseau spatial Stardust en Janvier 2006, les spécialistes étudient avec beaucoup d'intérêt les images produites au moment du périlleux survol de la comète 81P/Wild 2 effectué le 02 Janvier 2004 à travers la chevelure de poussières et de gaz fraîchement sortis de la surface de la comète quelques heures auparavant.
Des images sont publiées aujourd'hui : une image composite de l'activité cométaire, et des images stéréo du noyau..
|
INTEGRAL perce le brouillard gamma
|
|
Tout juste un peu plus d'un an après son lancement, le satellite INTEGRAL vient de fournir aux scientifiques une information majeure sur l'émission gamma de notre Galaxie, la Voie lactée.
Depuis près de trente ans en effet, une émission de rayons gamma, la forme la plus énergétique de la lumière, a été découverte en provenance du disque de la Galaxie sans qu'il ait été possible de déterminer totalement son origine. Les cartes du rayonnement obtenues jusqu'ici laissaient en particulier penser que les rayons gamma étaient répartis de façon diffuse, comme un brouillard, et pouvaient provenir d'une interaction de particules rapides avec le milieu interstellaire de la Galaxie. Mais aucune théorie ne pouvait expliquer la très forte intensité du rayonnement produit.
C'est grâce à la puissance et à la précision des
caméras d'INTEGRAL que l'énigme vient enfin d'être résolue. Une
équipe de chercheurs, dirigée par François Lebrun du Service d'Astrophysique
(SAp) du CEA-DAPNIA, et regroupant neuf laboratoires européens différents,
vient en effet de démontrer que le brouillard gamma n'était qu'une illusion.
Les images à haute définition d'INTEGRAL révèlent en effet que
près de 90% de l'émission gamma provient en réalité de 91 sources
ponctuelles dont l'existence était, pour la plupart, jusqu'ici insoupçonnée.
Ce résultat est publié dans la revue Nature du 18 mars 2004.
|
Spectaculaire éruption
|
|
Vendredi 12 Mars 2004, le Soleil a éjecté une spectaculaire proéminence éruptive, ou masse de plasma relativement froide, dans l'héliosphère. Relativement froide, parce que le plasma observé par l'instrument Extreme-ultraviolet Imaging Telescope (EIT) à bord du satellite SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) était seulement de 60.000 - 80.000 degrés Celsius, à la différence des 1,5 - 2 millions de degrés Celsius du plasma l'entourant dans l'atmosphère ténue du Soleil ou "couronne". Au moment de cet instantané, la proéminence éruptive faisait plus de 700.000 kilomètres de large, plus de cinquante fois le diamètre de la Terre, et se déplaçait à plus de 75.000 kilomètres par heure.
|
P/2004 DO29 (Spacewatch-LINEAR)
|
|
Cette nouvelle comète, initialement reportée comme un astéroïde de magnitude 20 (MPEC 2004-D45), a été découverte le 17 Février 2004 dans le cadre du programme Spacewatch, et quelques heures plus tard par le télescope de surveillance LINEAR. Des observations supplémentaires par le télescope de l'Université d'Hawaii ont montré qu'il s'agissait en réalité d'une comète. Le passage au périhélie de la comète P/2004 DO29 (Spacewatch-LINEAR) aura lieu en Octobre 2004 à une distance de 4.09 UA. Sa période est de 20,4 ans.
En fonction des observations supplémentaires, les éléments orbitaux indiquent un passage au périhélie au 10 Octobre 2004 à 4,10 UA, et une période de 20,3 ans.
|
Le plus grand éclat solaire était encore plus grand
|
|
Des physiciens en Nouvelle-Zélande ont montré que l'éclat solaire record de Novembre dernier était plus grand que les premières estimations, grâce à une méthode innovatrice, en utilisant l'atmosphère supérieure comme un gigantesque détecteur de rayons X.
Le 04 Novembre 2003, la plus grande éruption chromosphérique jamais enregistrée a éclaté de la surface du Soleil, envoyant un éclat intense de rayonnement en direction de la Terre. Avant que l'orage atteigne son pic, les rayons X ont surchargé les détecteurs des satellites environnementaux géostationnaires opérationnels, obligeant les scientifiques à estimer l'intensité de l'éclat.
Les chercheurs de l'Université d'Otago ont réévalué l'intensité de l'éclat initial, estimé à X28, à l'intensité record de X45. Les précédents records des plus grandes éruptions chromosphériques étaient évalués à X20, les 02 Avril 2001 et 16 Août 1989.
Leurs calculs prouvent que le rayonnement de l'éclat de rayons X bombardant l'atmosphère était équivalent à celui de 5.000 soleils, bien qu'il n'ait pas atteint la surface de la Terre.
|
Seconde édition du Sloan Digital Sky Survey
|
|
Un des plus grands catalogues d'astronomie jamais créés a été mis à la disposition du public aujourd'hui par le Sloan Digital Sky Survey (SDSS). La première publication des données en 2003 contenait des informations sur 50 millions d'objets, incluant les spectres et redshifts de plus de 200.000 de ces objets.
|
Découverte de l'objet le plus éloigné du Système Solaire
|
|
Des chercheurs de la NASA ont découvert l'objet le plus éloigné de la Terre orbitant autour du Soleil. L'objet est un mystérieux planétoïde trois fois plus loin de la Terre que Pluton.
"Le Soleil apparaît si petit à cette distance que vous pourriez le cacher complètement avec la tête d'une épingle," a dit le docteur Mike Brown (California Institute of Technology, Pasadena, Calif), professeur associé d'astronomie planétaire et leader de l'équipe de recherche. L'objet, appelé "Sedna" (déesse Inuit de l'Océan), est situé à 13 milliards de kilomètres, dans les régions les plus éloignées du Système Solaire.
Crédits : NASA/Caltech/M. Brown
C'est probablement la première détection de l'hypothétique "nuage d'Oort", un réservoir lointain des petits corps glacés qui fournit les comètes qui croisent la Terre. D'autres caractéristiques notables de Sedna incluent sa taille et sa couleur rougeâtre. Après Mars, c'est le deuxième objet le plus rouge dans le Système Solaire. Il est estimé que Sedna est d'approximativement les trois-quarts de la taille de Pluton. Sedna est probablement le plus grand objet trouvé dans le Système Solaire depuis que l'on a découvert Pluton en 1930.
Crédits : NASA/JPL-Caltech/R. Hurt (SSC-Caltech)
Brown, avec les docteurs Chad Trujillo (Gemini Observatory, Hawai) et David Rabinowitz (Yale University, New Haven, Conn.), a trouvé l'objet semblable à une planète, ou planétoïde, le 14 Novembre 2003. Les chercheurs ont utilisé le télescope Samuel Oschin de 48 pouces de l'Observatoire Palomar du Caltech près de San Diego. Les jours suivants, des télescopes au Chili, en Espagne, en Arizona et à Hawaii ont observé l'objet. Le nouveau Télescope Spatial Spitzer de la NASA l'a également cherché.
Sedna est extrêmement loin du Soleil, dans la plus froide région connue de notre Système Solaire, où les températures ne dépassent jamais moins 240 degrés Celsius. Le planétoïde est d'habitude encore plus froid, parce qu'il s'approche du Soleil seulement brièvement au cours de son orbite solaire de 10.500 ans. A sa plus grande distance, Sedna est à 130 milliards de kilomètres du Soleil, 900 fois la distance Terre-Soleil.
Les scientifiques ont utilisé le fait que même le télescope Spitzer était incapable de détecter la chaleur de l'objet froid extrêmement éloigné, et qu'il devait avoir moins de 1.700 kilomètres de diamètre, ce qui est plus petit que Pluton. En combinant des données disponibles, Brown a évalué la taille de Sedna à mi-chemin entre Pluton et Quaoar, le planétoïde découvert par la même équipe en 2002.
L'orbite elliptique de Sedna est différente de tout ce qui a été précédemment vu par les astronomes. Cependant, elle ressemble à celles d'objets en provenance de l'hypothétique nuage d'Oort . Le nuage est imaginé pour expliquer l'existence de certaines comètes. On pense que celui-ci entoure le Soleil et s'étend à l'extérieur à mi-chemin de l'étoile la plus proche du Soleil. Mais Sedna est 10 fois plus près que la distance prévue du nuage d'Oort. Brown souligne que le "nuage intérieur d'Oort " peut avoir été formé par la gravité d'une étoile coquine près du Soleil dans les premiers jours du Système Solaire.
Crédits : NASA/JPL-Caltech/R. Hurt (SSC-Caltech)
"L'étoile aurait été assez proche pour être plus brillante que la pleine Lune et cela aurait été visible dans le ciel du jour pendant 20.000 ans," explique Brown. Au pire, elle aurait déplacé des comètes plus loin en dehors du nuage d'Oort, conduisant à une pluie intense de comètes qui pourrait bien avoir détruit certaines ou toutes les formes de vie qui existaient sur Terre à l'époque.
Rabinowitz a dit qu'il y a la preuve indirecte que Sedna peut avoir une lune. Les chercheurs espèrent vérifier cette possibilité avec le télescope spatial Hubble. Trujillo a commencé à examiner la surface de l'objet avec un des plus grands télescopes optiques/infrarouges du monde, le télescope Gemini de 8 mètres de Mauna Kea, à Hawaii. "Nous ne comprenons toujours pas ce qui est sur la surface de ce corps. Cela ne ressemble en rien à ce que nous aurions prévu ou que nous pouvons expliquer," a-t-il dit.
Sedna deviendra plus proche et plus brillante dans les 72 ans à venir, avant qu'elle ne commence son voyage de 10.500 ans aux portes lointaines du Système Solaire. "La dernière fois que Sedna était proche du Soleil, la Terre sortait juste de la dernière période glaciaire. La prochaine fois qu'elle reviendra, le monde pourrait être de nouveau un lieu complètement différent," souligne Brown.
|
Sedna (2003 VB12), le premier objet du nuage intérieur d'Oort découvert à ce jour
|
|
2003 VB12, dénommé Sedna (déesse de la Mer chez les Inuits), est le premier objet du nuage intérieur d'Oort découvert à ce jour. C'est l'objet orbitant autour du Soleil le plus éloigné actuellement, trois fois plus loin du Soleil que Pluton. Sedna a été découvert à la distance de 90 UA le 11 Novembre 2003 par Mike Brown (Caltech), Chad Trujillo (Gemini Observatory) et David Rabinowitz (Yale) au moyen du télescope de 1.2m Oschin Schmidt + CCD du Mont Palomar.
Son diamètre est estimé a 1568 km (H=1.7)
L'équipe aurait obtenu également des preuves évidentes de la présence d'une petite lune orbitant autour de Sedna.
|
Spirit montre le passage de Deimos devant le Soleil, et Opportunity celui de Phobos
|
|
Spirit, au moyen de sa caméra panoramique, a photographié le passage de Deimos devant le Soleil, depuis le site de Gusev Crater, le 12 Mars 2004 (Sol 68), entre 13:54:11 et 13:55:19 MLST (Mars local solar time), avec un intervalle de temps entre chaque image d'environ 10 secondes.
Opportunity a capturé le transit du Soleil par Phobos le 12 Mars 2004 (Sol 47), entre 15:42:35 et 15:43:04 MLST (Mars local solar time), avec un intervalle de temps entre chaque image d'environ 10 secondes.
Crédits Photos: NASA/JPL/Cornell
|
La découverte d'un objet mystérieux dans notre Système Solaire sera annoncée Lundi
|
|
Après la découverte de l'astéroïde Quaoar (2002 LM60), le plus gros des TNO avec une taille de 1.250 km mesurée par le télescope spatial Hubble, découvert le 4 Juin 2002 par Chad Trujillo et Mike Brown, et la découverte par Mike. E. Brown, David. L. Rabinowitz, et Chad. A. Trujillo le 17 Février 2004 de 2004 DW, répertorié en 1951 comme une étoile et qui s'est avéré être un candidat sérieux pour le titre du plus gros astéroïde connu à ce jour, l'équipe du Caltech (California Institute of Technology, Pasadena, Californie) récidive en annonçant la découverte de l'objet le plus éloigné connu à ce jour, un objet insolite dans notre Système Solaire.
Le Dr. Michael Brown, professeur associé d'astronomie planétaire au Caltech (California Institute of Technology, Pasadena, Californie) présentera sa découverte de l'objet mystérieux lors d'une Conférence de Presse le lundi 15 Mars, à 18h00 UTC.
Des graphiques relatifs à cette annonce seront publiés sur Internet Lundi à 18h00 UTC à l'adresse http://www.spitzer.caltech.edu/Media/releases/ssc2004-05/telecon/ et les informations relatives à la découverte seront publiées à l'adresse http://www.spitzer.caltech.edu/Media/releases/ssc2004-05 et http://www.nasa.gov
La conférence de Presse sera retransmise sur NASA TV http://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/index.html
|
Des blocs dans l'anneau F de Saturne
|
|
Les scientifiques ont seulement une idée approximative de la vie des blocs dans les anneaux de Saturne. Un mystère que Cassini peut aider à résoudre.
les dernières images prises par le vaisseau spatial Cassini-Huygens montrent des blocs apparemment incorporés dans le fin anneau, l'anneau extérieur F. La caméra à champ restreint a pris les images le 23 Février 2004 à une distance de 69,2 millions de kilomètres. Les deux images prises à deux heures d'intervalle montrent ces blocs au cours de leur révolution autour de Saturne. Le petit point visible sur la seconde image, en haut à droite est l'une des petites lunes de Saturne, Janus, laquelle mesure 181 kilomètres de large.
Crédits : NASA/JPL/Space Science Institute
Comme toutes les particules dans le système d'anneaux de Saturne, ces blocs orbitent autour de la planète dans la même direction que la rotation de la planète. Cette direction est le sens des aiguilles d'une montre, comme le voit Cassini depuis sa position avantageuse au sud au-dessous du plan des anneaux. Deux blocs en particulier sont visibles. L'un d'entre eux, étendu, est visible dans la partie supérieure de l'anneau F dans l'image de gauche, et dans la partie plus inférieure de l'anneau dans l'image de droite. L'autre, comme un point irrégulier dans la partie illuminée de l'anneau, est visible dans l'image de droite.
Le coeur de l'anneau de F est à environ 50 kilomètres au loin, et de la distance actuelle de Cassini, n'est pas entièrement visible. L'image a été augmentée en contraste et amplifiée pour faciliter la visibilité de l'anneau F et les caractéristiques des blocs. L'appareil photo a pris les images avec filtre vert, centré sur 568 nanomètres. L'échelle des images est de 377 kilomètres par pixel.
Les deux vaisseaux spatiaux Voyager qui ont survolé Saturne en 1980 et 1981 étaient les premiers à voir ces blocs. Les données de Voyager suggèrent que les blocs changent très peu et peuvent être dépistés lorsqu'ils orbitent pendant 30 jours ou davantage. Aucun bloc n'a survécu entre le moment du premier survol de Voyager et le survol de Voyager 2 neuf mois plus tard. Les scientifiques ne sont pas certains de la cause de ces caractéristiques. Parmi les théories proposées, seraient responsables les bombardements de météorites et les collisions entre particules dans l'anneau F.
|
Spirit et Opportunity étudient leur environnement
|
|
Après avoir parcouru un total de 335 mètres depuis son arrivée sur le site de Gusev Crater, Spirit est positionné sur le bord du cratère surnommé "Bonneville" et a une vue dans toutes les directions, y compris l'intérieur du cratère.
Crédits : NASA/JPL
Le spectromètre d'émission thermique miniature d'Opportunity a vérifié l'abondance d'hématite dans toutes les directions depuis son emplacement à l'intérieur du cratère de son site d'atterrissage de Meridiani Planum.
Ce minéral, sous forme de gros grains, se forme d'habitude dans un environnement humide.
Les plaines à l'extérieur du cratère d'atterrissage sont couvertes d'hématite, alors que le cratère lui-même en est pauvre. Cela pourrait signifier que le cratère a été creusé par un impact qui a perforé une couche superficielle riche en hématite.
Crédits : NASA/JPL/Cornell/ASU
|
Regard à l'intérieur des planètes Uranus et Neptune
|
|
Les géophysiciens pourraient avoir résolu l'un des plus grands mystères dans le système solaire. Les simulations informatiques réalisées par Sabine Stanley et Jeremy Bloxham, de l'Université de Havard, suggèrent que Neptune et Uranus aient un coeur fluide qui est entouré par une couche extérieure relativement mince. Ceci expliquerait pourquoi les champs magnétiques d'Uranus et de Neptune diffèrent de ceux des autres planètes.
La plupart des planètes ont un champ magnétique bipolaire, avec un pôle nord et un pôle sud, qui se concentre sur une ligne imaginaire ou un axe entre les pôles. Les champs magnétiques de la Terre, de Jupiter et de Saturne, mais aussi de Ganymède et probablement de Mercure, ressemblent au champ qui serait créé par une énorme barre aimantée placée au centre de la planète et alignée grossièrement avec son axe de rotation. Sur Terre, le champ magnétique est incliné de 11° par rapport aux pôles, c'est pourquoi le nord magnétique est à une place légèrement différente du Pôle arctique géographique. Jupiter a un champ magnétique incliné de 10°, semblable à la Terre.
Mais Neptune et Uranus ont des champs magnétiques hors normes, loin des axes de rotation et vers l'équateur, fortement inclinés de 47° et de 59°, respectivement. De plus, les champs magnétiques de ces planètes semblent être produits par deux pôles nord et deux pôles sud.
Le champ magnétique de la Terre est produit par convection dans une coquille fluide épaisse, faite de fer fondu et de nickel, qui entoure un petit coeur intérieur solide électriquement conducteur. De même les champs magnétiques sur Jupiter et Saturne sont produits par une couche épaisse d'hydrogène métallique qui entoure un petit noyau rocheux.
Stanley et Bloxham ont développé un modèle différent pour Uranus et Neptune. Ils suggèrent que la convection dans ces planètes soit produite dans une mince coquille extérieure fluide, probablement faite de glace contenant de l'eau, du méthane, de l'ammoniac et du sulfure d'hydrogène, qui entoure un intérieur fluide. La simulation produit des champs magnétiques semblables à ceux observés sur les planètes par le vaisseau spatial Voyageur 2 dans les années 1980.
Sabine Stanley et le Professeur Jeremy Bloxham de l'Université de Harvard ont publié leurs résultats aujourd'hui dans le journal Nature.
|
Phobos de nouveau capturé par Opportunity lors d'un transit
|
|
La caméra panoramique d'Opportunity a photographié, depuis le site de Meridiani Planum, un nouveau transit du Soleil par la plus grande des lunes de Mars, Phobos.
Après avoir photographié Deimos, comme une tache traversant le disque du Soleil le 04 Mars, puis Phobos, frôlant le bord du disque du Soleil, le 07 Mars, Opportunity a capturé ce nouveau transit le 10 Mars 2004 (Sol 45), entre 11:04:23 et 11:04:42 MLST (Mars local solar time), avec un intervalle de temps entre chaque image d'environ 10 secondes.
|
HUDF, le nouveau champ très profond d'Hubble montre les premières galaxies apparues il y a 13 milliards d'années
|
|
Le STSI (Space Telescope Science Institute) a rendu public la nouvelle image du champ très profond d'Hubble (Hubble Ultra Deep Field en anglais ou HUDF) prise par les caméras ACS (Advanced Camera for Surveys) et NICMOS (Near Infrared Camera and Multi-Object Spectrometer) au cours de 400 orbites du HST autour de la Terre entre les 24 septembre 2003 et 16 janvier 2004.
Ce nouveau HUDF est équivalent à un million de secondes de temps de pose photographique, et dévoile les premières galaxies qui sont apparues il y a 13 milliards d'années, à la fin des âges sombres cosmologiques peu de temps après le Big Bang, lorsque l'Univers avait environ 5 pour cent de son âge actuel.
L'image révèle quelques galaxies jusqu'à présent trop faibles pour être vues même par le télescope Hubble dans les précédents regards lointains, appelés Hubble Deep Fields (HDFs), pris en 1998 et 1998. Le nouveau HUDF contient environ 10.000 galaxies.
|
Comètes SOHO : C/2003 T5, T6, T7
|
|
Des comètes découvertes sur les images transmises par le satellite SOHO ont été mesurées et annoncées par la circulaire MPEC 2004-E28 : Toutes ces comètes appartiennent au groupe de Kreutz.
C/2003 T5 (SOHO) (J. Sachs) C/2003 T6 (SOHO) (J. Sachs) C/2003 T7 (SOHO) (J. Sachs)
|
Spirit et Opportunity deviennent des observateurs d'éclipses
|
|
Bien que le Viking Landers dans les années 1970 ait observé l'ombre de l'une des deux lunes de Mars, Phobos, se déplaçant à travers le paysage et que Mars Pathfinder en 1997 ait observé Phobos apparaissant la nuit de l'ombre de Mars, aucune mission précédente n'a jamais directement observé un passage de lune devant le Soleil depuis la surface d'un autre monde.
Les robots actuels ont commencé leur campagne observations d'éclipses ce mois. La caméra panoramique d'Opportunity a attrapé la plus petite lune de Mars, Deimos, comme une tache traversant le disque du Soleil le 04 Mars. La même caméra a capturé une image de la plus grande lune, Phobos, frôlant le bord du disque du Soleil le 07 Mars.
Crédits Photos: NASA/JPL/Cornell
Les contrôleurs des robots du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA à Pasadena (Californie), planifient d'utiliser les caméras panoramiques tant sur Opportunity que sur Spirit pour plusieurs événements semblables dans les six semaines suivantes. Le Dr Jim Bell de l'Université de Cornell (Ithaca, New York), dirigeant scientifique pour ces caméras, s'attend à ce que les images plus spectaculaires peuvent être celles de Phobos projetées pour le 10 Mars.
"Scientifiquement, nous sommes intéressés par le chronométrage de ces événements pour probablement permettre l'affinage des orbites et l'évolution orbitale de ces satellites naturels," a dit Bell. "C'est aussi passionnant, historique et franchement sympathique d'être capable d'observer des éclipses sur une autre planète".
Selon l'orientation de Phobos lors de son passage entre le Soleil et les robots, les images pourraient aussi ajouter de nouvelles informations sur la forme allongée de cette lune.
Phobos est d'environ 27 kilomètres de long sur 18 kilomètres de large pour sa dimension la plus petite. Les dimensions de Deimos sont d'environ moitié moins, mais la différence des deux en taille depuis la surface de Mars est encore plus grande, parce que Phobos circule sur une orbite beaucoup plus proche.
Les caméras panoramiques des robots observent le Soleil presque chaque jour martien pour obtenir des informations sur la façon dont l'atmosphère de Mars affecte la lumière du Soleil. Le défi pour les observations d'éclipses est dans le chronométrage. Deimos traverse le disque du Soleil en seulement 50 à 60 secondes environ. Phobos se déplace même plus rapidement, traversant le Soleil en seulement 20 à 30 secondes.
Les scientifiques utilisent le terme de "transit" pour une éclipse dans laquelle le corps intervenant couvre seulement une fraction du corps le plus éloigné. Par exemple, depuis la Terre, la planète Vénus effectuera un transit devant le Soleil le 08 Juin, pour la première fois depuis 1882. Les transits du Soleil par Mercure et les transits de Jupiter par les lunes de Jupiter sont des observations plus courantes depuis la Terre.
De la Terre, notre Lune et le Soleil ont l'apparence de disques de taille presque identiques dans le ciel, aussi la Lune couvre presque exactement le Soleil pendant une éclipse solaire totale. Parce que Mars est plus éloignée du Soleil que l'est la Terre, la taille du disque solaire vu de Mars est d'environ les deux tiers de celui vu de la Terre. Cependant, les lunes de Mars sont si petites que même Phobos couvre seulement environ la moitié du disque du Soleil pendant une éclipse vue de Mars.
|
Henize 206, un portrait de la vie et de la mort dans l'Univers
|
|
La nébuleuse Henize 206, et les restes de l'étoile qui l'a créée, sont imagés en superbe détail dans une nouvelle image du télescope spatial Spitzer.
Henize 206 se situe juste en dehors de notre propre galaxie de la Voie lactée, dans une galaxie satellite éloignée de 163.000 années-lumière, le Grand Nuage de Magellan, où résident des centaines et probablement des milliers d'étoiles, âgées entre deux à dix millions d'années.
La nouvelle image de Spitzer fournit un instantané détaillé de ce phénomène universel qu'est la vie et la mort des étoiles. En imageant Henize 206 en infrarouge, Spitzer pouvait voir à travers les couvertures de poussières. Les images résultantes en fausses couleurs montrent des jeunes étoiles enfoncées sous forme de taches blanches lumineuses, et le gaz environnant et les poussières en bleu, vert et rouge. Elles révèlent également un anneau de gaz vert, lequel est le sillage de l'explosion de l'ancienne supernova.
Henize 206 a été catalogué la première fois au début des années 50 par le Dr. Karl Henize, un astronome qui est devenu astronaute de la NASA. Karl Henize a volé à bord de la navette spatiale Challenger en 1985. Il est mort en 1993 à l'âge de 66 ans en escaladant le mont Everest.
|
Les rayons X de Saturne posent des problèmes
|
|
L'image de Saturne, prise par le satellite Chandra en Avril 2003 à une distance d'environ 1.4 milliards de kilomètres de la planète, a réservé quelques surprises aux observateurs. D'abord, le rayonnement X de 90 mégawatts de Saturne est concentré près de l'équateur, un résultat surprenant puisque sur une planète géante gazeuse semblable, Jupiter, les rayons X les plus intenses sont associés au fort champ magnétique près de ses pôles.
Le spectre des rayons X de Saturne, ou la distribution de ses rayons X selon l'énergie, s'est avéré semblable à celui des rayons X du Soleil. Ceci indique que le rayonnement X de Saturne est dû à la réflexion des rayons X solaires par l'atmosphère de Saturne. L'intensité de ces rayons X reflétés était, contre toute attente, forte.
|
Le méthane de Saturne
|
|
La caméra à champ restreint du vaisseau spatial Cassini a pris cette image de Saturne le 16 Février 2004, à une distance de 66.1 millions de kilomètres, avec un filtre spécial (MT2) qui révèle des nuages et la haute brume dans l'atmosphère.
L'échelle de l'image est de 397 kilomètres par pixel. Sur l'image, le méthane est uniformément mélangé avec l'hydrogène, le principal gaz dans l'atmosphère de Saturne. Les endroits sombres sont les lieux de fortes absorptions de méthane, relativement libres de hauts nuages, tandis que les secteurs brillants sont des lieux avec de hauts nuages épais qui protègent le méthane en dessous.
La nouvelle image montre également quatre des lunes de Saturne : Enceladus, Mimas, Tethys et Rhea.
|
Un transit rare de la lune martienne Deimos devant le Soleil
|
|
Opportunity a utilisé sa Caméra Panoramique pour observer Jeudi le transit rare de la lune martienne Deimos devant le Soleil, et nous montrer ainsi les premières images d'un transit vu depuis la surface d'une autre planète. Le transit de Deimos se produit seulement deux fois par année martienne.
Au cours des jours suivants, la caméra panoramique d'Opportunity pourrait montrer la plus grande lune, Phobos, lorsqu'elle effectuera un transit semblable.
Les éclipses sont beaucoup plus courantes sur Mars que sur la Terre, mais beaucoup moins spectaculaires. La Lune de la Terre est d'une taille qui couvre presque exactement le disque solaire pendant une éclipse totale, ce qui n'est pas le cas pour Phobos et Deimos. Alors que Deimos produit juste une petite tache traversant la surface du Soleil, Phobos, parce qu'elle se trouve beaucoup plus proche de la surface de Mars, voile la moitié ou plus du disque solaire, pendant environ 30 ou 40 secondes.
|
Premiers grains de silicate issus de poussières stellaires trouvés dans une météorite
|
|
Une équipe universitaire avait déjà tamisé près de 100.000 grains d'une météorite pour chercher un type particulier de poussières stellaires, sans succès.
En 2000, Ann Nguyen, une étudiante de troisième cycle en Sciences de la Terre et Planétaires à l'Université Washington à St Louis, a décidé d'essayer à nouveau, et a analysé environ 59.000 grains d'une météorite primitive, Acfer 094, une météorite qui a été trouvée au Sahara en 1990.
Elle a séparé les grains dans de l'eau plutôt qu'avec des produits chimiques durs, qui peuvent détruire des silicates. Elle a aussi utilisé un nouveau type d'investivation d'ions appelée NanoSIMS (Secondary Ion Mass Spectrometer), qui peut résoudre des objets plus petit qu'un micromètre (le millionième d'un mètre), pour analyser la composition de grains individuels dans la météorite, cherchant les particules qui ont dû être formées dans des étoiles.
Neuf grains, avec des diamètres de 0.1 à 0.5 micromètres, avaient des proportions inhabituelles d'isotope d'oxygène et ont été fortement enrichis en silicium.
C'est une découverte importante, parce qu'elle indique aux chercheurs que le système solaire primitif s'est formé de gaz et de poussières et non dans une nébuleuse solaire chaude. Jusqu'à présent, ces particules de silicate avaient été uniquement trouvées dans la poussière interplanétaire.
|
Une roche volcanique de Gusev Crater fait allusion à de l'eau dans le passé
|
|
Juste trois jours après l'annonce faite par les scientifiques de la NASA de la preuve trouvée par Opportunity que l'eau liquide avait circulé sur Mars dans le passé, le second jumeau Spirit a également trouvé une preuve dans ce sens.
Les scientifiques ont annoncé vendredi qu'ils pensent que l'eau a, par le passé, traversé une roche examinée par Spirit sur le site d'atterrissage de Gusev Crater.
L'outil d'abrasion de Spirit a foré un trou de 1 millimètre de profondeur dans une roche appelée "Humphrey". Ce trou a révélé de la matière brillante dans la crevasse de la roche volcanique et les scientifiques pensent que ce sont des minerais déposés là par l'eau qui a filtré par la roche. La quantité d'eau exigée pour faire ceci aurait été sensiblement moindre que celle requise pour transformer les roches étudiées par Opportunity.
|
V838 Monocerotis... comme un tableau de van Gogh
|
|
Cette image ressemblant à la peinture de Vincent van Gogh "la Nuit Etoilée", est la dernière image du télescope spatial Hubble d'un halo de lumière autour d'une étoile éloignée, V838 Monocerotis (V838 Mon).
Cette image d'Hubble a été obtenue avec la caméra ACS le 8 Février 2004.
L'illumination de poussière interstellaire vient de l'étoile supergéante rouge au milieu de l'image, qui a dégagé une impulsion semblable à la lumière d'une ampoule flash.
V838 Mon est située à une distance d'environ 20.000 années-lumière de la Terre dans la direction de la constellation de la Licorne (Monoceros), plaçant l'étoile au bord extérieur de notre galaxie de la Voie lactée.
|
L'hydrogène atomique dans les enveloppes circumstellaires autour des étoiles AGB
|
|
Lorsque les étoiles telles que notre Soleil terminent leurs vies, elles traversent rapidement la phase "AGB" (Asymptotic Giant Branch), où elles éjectent leur matière dans des vents intenses. Le gaz ainsi éjecté peut être atomique ou moléculaire, mais pendant longtemps l'hydrogène atomique (HI) n'avait pu être détecté parce que son émission est faible et qu'elle se confond avec l'émission HI du milieu interstellaire de notre Galaxie qui est omniprésent. Cependant, l'hydrogène atomique dans les enveloppes circumstellaires autour des étoiles AGB peut maintenant être détecté grâce au radiotélescope Nançay qui vient d'être rénové.
|
Le meilleur moment pour observer Jupiter
|
|
La planète géante est en opposition. Idéalement placée en cette période pour l'observation, Jupiter (mag -2.5) est très facilement visible à l'oeil nu dans la constellation du Lion (Leo).
Son diamètre apparent est de 44.49" tandis que son diamètre polaire n'est que de 41.60".
La planète se trouve à une distance en cette période à environ 810 millions de kilomètres (5.41 UA) du Soleil, et au moment de l'opposition, le 04 Mars 2004, Jupiter n'est qu'à 662 millions de kilomètres (4.42 UA) de la Terre. A cette distance, sa lumière met 36m48s pour nous parvenir.
Les bandes et la Grande Tache Rouge sont visibles dans un petit télescope. Ses quatre plus gros satellites (Io, Europe, Ganymède, et Callisto) peuvent facilement être vus avec des jumelles.
Au moment de son passage au méridien (au sud), Jupiter culmine, pour la latitude de Paris, à un peu plus de 48 degrés de hauteur sur l'horizon.
Le 05 Mars, La Lune effectuera un passage à proximité de Régulus, l'étoile la plus brillante de la constellation du Lion (Leo). Continuant sa progression, le disque sélène se rapprochera lentement de la planète géante, et l'on retrouvera la nuit suivante une Lune pratiquement Pleine placée entre Jupiter et Régulus.
Quelques heures avant le moment de la Pleine Lune (PL le 06 Mars à 23h15 UTC - distance : 379 626 km - diamètre apparent : 31.5'), Jupiter et la Lune seront séparés par moins de 3 degrés (conjonction géocentrique le 06 à 17h45 UTC à 2°56').
|
Opportunity apporte la preuve de la présence d'eau sur Mars à un moment de son histoire
|
|
Au cours d'une conférence de Presse, la NASA a annoncé que l'eau a coulé en grande quantité un jour sur la planète Mars.
Cette annonce découle de l'examen détaillé d'une roche de la région d'atterrissage d'Opportunity, Meridiani Planum. En analysant la roche, avec chaque instrument à sa disposition, Opportunity a donné aux scientifiques la preuve formelle que l'eau liquide a agi sur cette roche en changeant sa texture et sa chimie.
La présence de formations minuscules, sphériques, incorporées dans la roche, indique que les roches ont dû être exposées aux intempéries. L'examen détaillé de ces minuscules billes indique qu'elles sont très probablement des concrétions, des corps arrondis qui se forment lorsque les minéraux réagissent avec l'eau et s'accroissent autour d'un noyau dans une roche sédimentaire de composition différente.
Opportunity, au moyen du spectromètre à particules alpha, a trouvé également de hautes concentrations de soufre dans les roches étudiées et, au moyen du spectromètre Mossbauer, de la jarosite, un sulfate de fer hydraté qui pourrait être le résultat d’un long séjour dans l'eau.
|
Photos de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko
|
|
Ce matin, le vaisseau spatial Rosetta a été lancé à bord d'un lanceur Ariane-5 depuis le Centre Spatial Européen de Kourou, Guyane française. Le vaisseau spatial de l'ESA (European Space Agency) sera le premier à débarquer sur une comète.
Avant le lancement, et comme un salut à leurs collègues à l'ESA, les astronomes Olivier Hainaut et Mauricio Martinez ont utilisé la caméra SuSI-2 sur le télescope NTT (New Technology Telescope) de 3,5 m de l'ESO (European Southern Observatory) à La Silla au Chili, pour réaliser des images de la cible de Rosetta, la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, une boule de neige sale d'approximativement 4 kilomètres de large qui tourne autour du Soleil en 6,6 ans.
Au matin du 26 Février 2004, la comète était localisée dans la constellation de la Balance (Libra), et se trouvait à environ 600 millions de km de la Terre.
|
Rosetta entame son périple de dix ans vers les origines du système solaire
|
|
ESA Communiqué de Presse N° 14-2004: Rosetta entame son périple de dix ans vers les origines du système solaire
L'ESOC – le centre de contrôle des satellites de l'ESA, implanté à Darmstadt (Allemagne) - a établi le contact avec Rosetta, qui s'éloigne actuellement de la Terre à une vitesse relative de l'ordre de 3,4 km/s. Il assurera la commande et le contrôle de la sonde spatiale ainsi que les calculs d'orbite tout au long de la mission. Pendant les huit mois à venir, les ingénieurs vérifieront les systèmes placés à bord de la sonde et procéderont à la mise en service de sa charge utile scientifique.
|
De l'eau oxygénée dans l'atmosphère de Mars
|
|
Les astronomes ont détecté du peroxyde d'hydrogène (H²O²) dans l'atmosphère de Mars pour la première fois. C'est la première fois qu'un catalyseur chimique de cette sorte est trouvé dans une atmosphère planétaire autre que celle de la Terre. Les catalyseurs contrôlent les réactions des cycles chimiques les plus importants dans l'atmosphère de la Terre. Le résultat prouve que la connaissance des scientifiques de l'atmosphère de laTerre peut être employée pour expliquer la chimie des atmosphères sur d'autres planètes, et vice versa. Les observations ont été faites au James Clerk Maxwell Telescope (JCMT), situé près du sommet du Mauna Kea à Hawaï.
Avec le manque d'eau, le rayonnement ultraviolet, et maintenant dans l'atmosphère de Mars du peroxyde d'hydrogène, que l'on utilise sur Terre comme antiseptique (eau oxygénée), il est peut probable de trouver à la surface de la planète rouge des organismes comme des bactéries. La plupart des arguments pour trouver de la vie sur Mars portent maintenant sur les régions à fleur de sol ou en sous-sol.
|
Le volcan Hecates Tholus
|
|
La nouvelle image couleur (avec le nord en haut) prise avec la caméra HRSC (High Resolution Stereo Camera) du vaisseau spatial Mars Express montre la caldeira au sommet de Hecates Tholus, le volcan le plus au nord du groupe de volcans d'Elysium. Le volcan montre des effondrements multiples de la caldeira et des traces caractéristiques d'écoulement sur ses flancs. Le volcan a une altitude de 5.300 m, la caldeira a un diamètre maximum de 10 kilomètres et une profondeur de 600 m. Le centre de l'image est placé à 150° Est et 31.7° Nord.
Crédits: ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum)
L'image 3D a été prise par Mars Express lors de sa 32ème orbite le 19 Janvier 2004 depuis une altitude de 275 km. L'effet 3D peut seulement être observé en utilisant des verres (rouge-vert) stéréoscopiques.
|
Les mystérieuses sources de rayons X pourraient être une nouvelle population de trous noirs
|
|
Jusqu'à présent, les astronomes connaissaient seulement deux tailles de trous noirs : les trous noirs stellaires, avec une masse d'environ 10 fois celle du Soleil, et les trous noirs supermassifs situés aux centres des galaxies, avec des masses pouvant aller jusqu'à des milliards de fois celle de notre Soleil.
Des sources mystérieuses et puissantes de rayons X trouvées dans les galaxies voisines pourraient représenter une nouvelle classe d'objets, selon des données de l'Observatoire de rayons X Chandra. Ces sources, qui ne sont pas aussi chaudes que les sources typiques de rayons X d'étoile à neutrons ou de trous noirs, pourraient être une nouvelle grande population de trous noirs avec des masses de plusieurs centaines de fois celle du Soleil.
|
Le VLT pulvérise le record de détection de la galaxie la plus lointaine de l'Univers - Abell 1835 IR1916 : z=10
|
|
Des chercheurs français (Observatoire Midi-Pyrénées,
Laboratoire d'Astrophysique de Toulouse-Tarbes, LA2T, CNRS – Université Paul Sabatier
- Toulouse 3) et suisse (Observatoire de Genève, Université de Genève)
viennent de détecter la galaxie la plus lointaine jamais observée, à
13,230 milliards d'années-lumière. Abell 1835 IR1916, qui a un décalage
vers le rouge de 10, est observée au moment où l'Univers n'avait que 470 millions
d'années. Cette observation a été réalisée avec l'un des
télescopes du Very Large Telescope de l'European Southern Observatory, équipé
du spectrographe-imageur ISAAC, en utilisant l'effet de lentille gravitationnelle. Le précédent
record, annoncé le 16 février dernier, est donc pulvérisé. Ces
résultats sont publiés en ligne, le 1er mars 2004, sur le site de Astronomy
and Astrophysics. Une équipe d'astronomes français et suisses ont recherché des galaxies très lointaines en utilisant le Very Large Telescope de l'ESO équipé du spectrographe-imageur ISAAC, travaillant dans le domaine du proche infrarouge. Ils ont observé un amas de galaxies Abell 1835 connu pour jouer le rôle d'une lentille gravitationnelle, phénomène prévu par la relativité générale. En effet, un amas de galaxies qui se situe entre nous et un objet très éloigné amplifie le rayonnement issu de cet objet très lointain et, en augmentant sa luminosité, permet de ce fait de l'observer.
L'analyse des objets présents dans le cœur de l'amas Abell 1835 à partir des données obtenues avec le VLT et d'images complémentaires réalisées avec le Télescope Canada-France-Hawaii (CNRS-NRCC-Hawaii) et le Télescope spatial Hubble (NASA-ESA) a mis en évidence la présence d'une galaxie d'arrière-plan, nommée Abell 1835 IR1916, se situant à une distance inégalée. En effet, les spectres obtenus avec ISAAC montrent que cette galaxie a un décalage vers le rouge de 10 ! Par comparaison, celui de la galaxie dont la découverte a été annoncée à Seattle le 16 février dernier, se situe entre 6,6 et 7,1. Si l'on se base sur un âge de l'Univers de 13,7 milliards d'années, cette galaxie se situe à 13,230 milliards d'années-lumière de nous à une époque où l'Univers n'avait que 470 millions d'années. Si nous comparons l'âge de l'Univers à celui d'une personne de 75 ans, nous sommes en face d'un bébé de deux ans et demi.
De plus, les astronomes ont pu déduire de leurs travaux que cette galaxie vivrait une période intense de formation d'étoiles. Réunies, celles-ci seraient environ 10 000 fois moins massives que notre Galaxie dans son entier, la Voie lactée. Autrement dit, les astronomes assistent à la naissance d'une des briques impliquées dans la formation des grandes galaxies. En effet, selon les théories actuelles, celles-ci se seraient formées par accrétion de plusieurs de ces briques primitives de jeunes et petites galaxies, et ces présents résultats vont exactement dans ce sens.
Cette découverte remarquable illustre le potentiel des puissants télescopes terrestres dans le domaine du proche infrarouge pour l'exploration de l'Univers primordial. En effet, à la manière des paléontologues qui s'intéressent au passé en fouillant la Terre, les astronomes tentent de scruter toujours plus loin dans l'Univers. La quête ultime : trouver les étoiles et les galaxies qui se seraient formées juste après le Big Bang. L'observation d'Abell 1835 IR1916 ouvre ainsi une nouvelle voie d'exploration des premières étoiles et galaxies de l'Univers primitif.
|